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COLLECTION SALOPE. La bourge et les poivrots (1/2)

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 11/09/2023

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• Pardon messieurs, je m’excuse de vous déranger, serait-il possible de téléphoner au château afin que le valet du baron vienne me chercher ?
Ma Jaguar vient bizarrement de tomber en panne face à votre café.
Le moteur s’est arrêté d’un coup et impossible de le remettre en marche.
• Ben dit donc, Jules, vla du beau linge qui se pointe, comme ça, vous allez chez le baron ?
• Oui, c’est un ami et j’avais rendez-vous avec lui lorsque je suis tombée en panne.

Quelle malchance, à quelques kilomètres du château où le baron de la Motte m’attend, le moteur de ma Jag m'a fait des siennes.
Ça m’a obligé à entrer dans cette gargote infâme où le patron et quatre poivrots sont accoudés au bar un verre de rouge devant chacun d’eux !

• T’as le numéro du baron !
• Tu sais, il est loin d’être de notre monde et c’est la première fois qu’on me demande son numéro.
• Regardez dans l’annuaire, croyez-vous que je connais tous les numéros de mes amis.

Je vois le patron prendre le Bottin derrière lui.

• La Motte, La Motte, voilà, je l’appelle.
• Le répondeur, vous voulez que je laisse un message.
• Oui, dites-lui que Geneviève de la Tour du Pain est en panne au bistrot de son village.
Ajoutez qu’il envoie son chauffeur pour me récupérer, je me vois mal rester dans ce trou à rats trop longtemps.
• La Tour du Pain, vous êtes de la famille du banquier de Castel, la ville voisine.
• Oui, je suis la femme de Gondrin de la Tour du Pain, votre banquier !
• Dis donc Lucien, dans son manteau en peau de lapin, madame se permet de traiter notre café de trou à rats.
• Comment, pouvez-vous parler d’un manteau en peau de lapin, c’est un vison doré.
Vous seriez bien étonné si je vous disais, combien il a coûté à mon mari.

En prononçant ces mots, je me rends compte que je parle d’argent dans ce bar où ces cinq hommes semblent être ce que Chantal de Carnac, mon amie appelle « le petit peuple. »
Chantal s’appelle réellement Marie-Chantal, mais depuis toute petite, ce nom était synonyme de raillerie.
Marie, mal portée, car elle est loin d’être une sainte alors, elle a choisi de raccourcir son nom en gardant Chantal.
Chantal, c’est elle qui m’a présenté le baron lors d’un pince-fesse.
Cet homme portant beau malgré sa soixantaine, après m’avoir sauté dans la chambre d’amie de Chantal dans la ville où nous habitons à 30 kilomètres d’ici m’a invité chez lui ce soir.
Ma voiture vient de m’empêcher d’arriver à bon port et je me retrouve au milieu de ces poivrots attendant que le téléphone sonne pour me sortir de cette galère.

• Bois un coup Geneviève, ça te détendra, je te sens toute tendue.
• Albert arrête de faire ton paysan et de tutoyer, madame, les femmes de la haute, ça se vouvoie.
• Mon cul, Lucien, c’est facile pour toi, ton bistrot, tu le tiens de ton père et avant de ton grand-père.
Moi, je suis allé demander à son cocu de mari un crédit pour un projet que j’avais et il m’a claqué la porte au nez.
Pas assez de garantie, a-t-il donné comme réponse pour refuser ?
• Moi aussi je suis client, je voulais racheter la ferme du père Léon après sa mort, moi aussi il m’a refusé les fonds pour le faire.
• Vous savez, mon mari, il brasse des millions et ce sont ses employés qui traitent les dossiers.
• Albert, c’est toi qui voulais racheter la ferme du vieux Léon, tu savais que moi aussi j’étais sur le coup.
• Tu sais comment ça marche, Constantin, chaque putain dans son bordel et les vaches seront bien gardées.
• Avec ta connerie, le mari de madame a vendu à un consortium, j’ai su que c’était lui qui était derrière et qui a racheté.
Il semblerait qu’une autoroute devrait être construite sur ces terres et ça va valoir du fric à court terme.
Lucien remet la tournée, met un verre à notre invitée, même si son mari m’a mis dans la merde.
• C’est un cru de Bordeaux, c’est le seul vin que je bois.
• Du Bordeaux, du gros rouge qui tâche, de l’Algérien en bouteille étoilée baronne, 14°, c’est autre chose que ton Bordeaux goûte, tu vas aimer.

Disant cela, Albert s’avance, me prend le revers de mon manteau qui s’ouvre.

• Enlève ton manteau, il va te chauffer et ici Lucien il a des radiateurs.
Le baron ne semble pas pressé de répondre.

Dans le mouvement, le manteau que je tiens serré sur ma poitrine s’ouvre.

• Merde, elle est à poil, sous sa zibeline, regarder ce que madame nous cachait !

C’est le baron, lors de son invitation, profitant de ce que mon mari est absent comme tous les mercredis a voulu que je vienne dans cette tenue osée pour une femme de mon standing.
Je dois être vêtu de mon porte-jarretelle tenant mes basses résilles noires sur mes talons hauts et mon vison.
Constant, c’est son petit nom est fétichiste et ça le fait bander.
J’avais trouvé ça dangereux s’il m’arrivait quelque chose et nous y sommes.

• Regardez les mecs, sa chatte, elle la rase, ce sont les salopes qui se rasent le minou !
• Ça s’est sûr, parce que la Josette, ta femme, avec son tablier de sapeur qui se tape tout le village, c’est pas une salope.
• C’est vrai, ma Josette, c’est une chaude et je sais qu’à part le train tout le village, il est passé dessus.
• Les gars, on se calme, vous êtes quatre et chacun sait que l’autre a cocufié l’autre.
C’est pour ça que vous êtes les meilleurs amis au monde.
J’ai une solution à vous proposer, tous les samedis j’organise une partouze avec vos femmes et vous pourrez comparer la chatte de vos épouses en toute quiétude !
• C’est facile pour toi Lucien, tu es célibataire et je sais que Josette, elle vient boire un verre pendant que je laboure, quand je te dis que sauf le train !
On peut toucher, ça doit être tout doux.

Joignant le geste à la parole, Albert me passe une main entre mes cuisses.

• Les gars, vous savez, elle mouille, montrez-lui vos queues, on va c'la faire, le baron attendra et ça nous vengera de son mari qui nous a pris pour des cons.

Lucien le patron contourne le bar et vient entre moi et les quatre pecnots bien éméchés.

• Les mecs, je vous aime bien, mais si vous sautez cette dame, même si c’est certainement une belle salope, vous allez vous mettre dans la merde encore plus que vous y êtes.
Demain, elle va porter plainte pour justifier son absence à ce fumier de mari banquier et vous vous retrouvez avec des bracelets pour viol !
À moins qu’elle nous dise qu’elle est consentante bien sûre.
Je vais aller fermer la porte pour éviter qu’un connard vienne nous emmerde et baisser les stores.
Geneviève tu as trois secondes pour filer vers ta voiture.
Si le baron appelle, je lui dirai que tu es devant mon café.

Je viens de boire un verre de leurs vins et la main caressant ma chatte, a mis le feu à mes sens.
Surtout, qu’un à un, ces paysans commencent à baisser leurs pantalons.

• Sans embrasser, je veux bien essayer de vous satisfaire pour vous venger de mon mari, mais je refuse que vous m’embrassiez.

Leur bouche, pour certains, remplie de chicots et les autres la clope au bec, ça risque de me faire vomir et c’est pour rien d’autre que je m’entends prononcer ces mots.
Le patron ferme le bar.

• Vous voyez, c’est une pute, comme la grosse Léontine à Chanac, elle aussi elle refuse de se faire embrasser, seul son mac a le droit de le faire.
Pourquoi me regardez-vous comme ça !
Qui ici parmi nous lorsqu’il va à la foire chaque dernier mardi du mois, à un moment ou à un autre, va tirer son coup ?
Nous y allons tous, elle refuse d’être embrassé, mais elle fait des choses que vos femmes refusent de faire même avec nous.

Léontine, celle qui a déclenché ma boulimie de sexe il y a trois ans.
J’étais une femme vertueuse dans ces temps-là, Chantal espérant me faire découvrir les plaisirs défendus de l’adultère comme elle le faisait elle-même.
Je m’accrochais jusqu’au jour où justement un jour de foire, nous avons vu Gondrin sortir d’un hôtel.
Il était suivi d’une grosse vache à qui il a parlé, c’est à ce moment que le ciel m’est tombé sur la tête.

• Geneviève, tu vois cette femme, c’est une pute, ton mari vient de se faire une pute.

Chantal venait de faire tomber du piédestal où je mettais mon mari et dans la semaine suivante, je me suis vengée avec un colonel de cavalerie qui m’a baisée à la hussarde.
Ce colonel me tournait autour comme il le faisait avec chaque jupon.
Nous avons baisé dans son salon, moi à quatre pattes sur son fauteuil, lui me tenant par ses hanches me pilonnant comme si j’avais été un cheval, son cheval.
Je me souviens qu’il disait « hue, hue, hue » à chaque coup de bite qu’il me donnait.
Dans la glace face à nous, je le voyais avec ses grandes moustaches recourber et laquer avec en prime un monocle coincé dans son œil gauche.
Je me souviens, c’était comique, mais faire le cheval m’avait tellement plus que depuis les cornes de Gondrin, ont énormément poussé.

Quatre bites de tout genre devant moi, non cinq, Lucien vient de sortir la sienne noueuse à souhait et me la met dans la main.
Sans être forcée, je m’agenouille mon manteau traînant au sol montrant à tous, cette chatte épilée qui semble tant les fasciner.
J’avance ma bouche, que la fête commence...







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Histoire de Chris71

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Commentaires du récit : COLLECTION SALOPE. La bourge et les poivrots (1/2)

Le 12/09/2023 - 18:00 par OlgaT
Ce sera la fête pour cette femme! J'attends la suite avec impatience!

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