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Colocataires ou amants 1

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Lue : 7851 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 06/09/2012

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Je cherchais un logement, Catherine cherchait une colocataire. Elle était institutrice, j’étais instituteur. Faute d’autre candidature, la demoiselle accepta de laisser une chambre modestement meublée à ma disposition dans ce rez-de-chaussée assez vaste. Nous pourrions partager un séjour avec kitchenette, les toilettes, une salle de bain avec douche et une cave-buanderie avec un lave-linge et des fils d’étendage.

Je venais de loin, je retournerais chez les miens en fin de trimestre. Catherine retrouvait sa famille du vendredi soir au lundi matin. En semaine je pendrais mes repas de midi à la cantine. Le week-end j’apprendrais à cuisiner, le soir ce serait casse-croûte. Enfin j’avais l’habitude de corriger les devoirs et de préparer les leçons en salle de classe.

Aussi, après 3 semaines de colocation, n’avions-nous échangé que des salutations rapides et quelques banalités sans intérêt dans le couloir qui séparait nos chambres contiguës des parties communes. Apparemment Catherine ne jugeait pas utile de s’entretenir avec moi; j’étais utile pour diviser par deux le montant du loyer. Je la trouvais belle fille, bien roulée, j’appréciais en silence la danse de deux fesses rondes à souhait dans ses jeans moulants. Il m’arrivait au passage de me demander si elle avait un amoureux. J’étais bien trop timide pour oser une question. J’attendrais l’été pour mieux découvrir les détails dévoilés d’une agréable silhouette. Il m’arrivait de regretter son excessive discrétion. Son indifférence me semblait à la limite de l’impolitesse.

Heureusement, le mercredi et le samedi après-midi, des collègues m’avaient invité à encadrer avec eux les activités des ados du foyer des jeunes. Christian, le responsable, sa femme Thérèse, Julien et Mathilde m’avaient accueilli à bras ouverts. Le contact était sympathique et nous formions une équipe unie. Ce samedi soir, Christian, Thérèse, Julien et sa fiancée Louise avaient décidé d’aller danser. Ils nous avaient invités, Mathilde et moi, à nous joindre à leur groupe. Les deux couples occupaient une voiture. Mathilde devait me guider dans une région que je connaissais encore trop peu.

Mathilde avait soigné sa tenue, taille bien prise dans une robe à fleurs très fraîche, cheveux tirés comme une danseuse mettant en valeur un cou égayé par quelques accroche-cœurs, talons moyens pour mettre en relief une croupe qui faisait valser les fleurs du tissu. Sa voix douce, son sourire amusé, son visage plaisant en faisaient un guide charmant et j’eus la chance de l’avoir pour première cavalière. Nos pas en parfaite harmonie immédiate nous incitèrent à prolonger l’expérience. Par gentillesse Thérèse et Louise me firent l’amitié de m’inviter mais s’empressèrent de retourner danser avec leurs hommes. Je sentais comme un complot destiné à me jeter dans les bras de Mathilde, la célibataire. L’idée ne me serait pas venue de m’en plaindre tant je m’y plaisais.

Elle était mon aînée de deux ans, avait hérité d’une maison, rêvait de fonder un foyer et souhaitait rencontrer l’homme de sa vie. A sa façon simple de me faire ces confidences et au plaisir qu’elle prenait à danser contre moi j’imaginais être l’heureux élu. A sa taille fine et souple, ses deux seins fermes, son jeu de jambes agiles et solides, ses yeux de velours et son petit nez retroussé elle joignait un caractère agréable. Je rencontrerais difficilement femme plus aimable et plus sensuelle. L’intérêt qu’elle me portait me permettait d’envisager un avenir avec cette jolie jeune femme.

Les danses se succédaient, nos amis semblaient ravis de voir un couple se former sous leurs yeux. Le fameux coup de foudre est-il une légende, un miracle de conte de fées ou étais-je en train de le partager avec Mathilde?

A la pose Christian attira mon attention:
-Jean, vois-tu ce groupe bruyant. C’est bien Cathy, ta colocataire, qui anime la tablée, assise près d’un grand gaillard en costume clair? Elle est déchaînée ce soir. Tu me la dépeignais taciturne, révise ton jugement. .

Le boute-en-train de cette table était effectivement fort différent de la fille terne que je connaissais. Elle aussi s’était appliquée à se mettre en valeur, avait troqué jeans et pull à col roulé contre une jupe ultra courte et une blouse à décolleté indiscret dévoilant une poitrine agressive. Des talons hauts accentuaient sa cambrure. Elle était excitante en diable mais avec une pointe d’audace à la limite du bon goût. Le plus étonnant était sa voix aiguë et ses éclats de rire paraissaient forcés. Elle amusait la galerie.

J’avais heureusement tiré le bon lot. Mathilde était tellement plus distinguée. Elle avait un charme naturel indéniable. Je lui en fis compliment. J’eus la surprise de l’entendre dire qu’elle me trouvait également charmant, aimable et de bonne compagnie. Elle ne repoussa pas un bisou de remerciement dans le cou, l’approuva en se serrant un peu plus tendrement contre moi, pencha la tête sur mon épaule et murmura:
-Je me sens bien dans tes bras.

J’interprétai cette déclaration à mon avantage, osai un autre bisou plus appuyé sur le cou dénudé auquel elle répondit avec un soupir. Je la regardai: ses yeux humides trahissaient une forte émotion et son sourire presque imperceptible me rassurait. J’étais heureux mais commençais à m’enflammer. De nouveau ses cheveux tirés chatouillaient ma joue, nos corps prenaient plaisir à se frôler et à se rapprocher, la taille souple suivait le mouvement de ma main. La musique s’arrêta, nous restâmes debout sur place, proches et je sentais au bas de mon visage le souffle tiède son haleine. Douce attente du morceau suivant. Rien ni personne ne pourrait nous séparer ce soir, nous n’avions pas besoin de paroles pour le comprendre. La danse reprit. Nos amis observaient les progrès de notre relation et nous encourageaient du regard.

Soudain un couple fou vint nous heurter violemment avant de s’éloigner dans un éclat de rire reconnaissable. Pour reprendre notre équilibre nous nous sommes retrouvés véritablement collés l’un à l’autre, d’abord vacillants, puis immobiles, savourant cette intimité inattendue mais providentielle au milieu de la foule dansante. L’espièglerie de Cathy venait de nous placer dans une position que nous n’aurions pas osé adopter de nous-mêmes. De la tête aux pieds nous liions connaissance, étonnés et heureux de ce coup du destin. Il précipitait le renforcement du lien qui nous rapprochait. Mathilde sentit l’émoi de ma virilité et ne s’en offusqua point. Une moue signifia qu’elle était heureuse de ne pas me laisser indifférent. A ce stade je perdis ma retenue et risquai un petit baiser sur la bouche de ma cavalière. Les étoiles dans ses yeux m’incitèrent à tenter mieux. La bouche ne se déroba point, les lèvres s’entrouvrirent. J’étais sur un nuage, j’oubliais le monde environnant. La musique cessa. Nous nous détachâmes à regret.
-Alors vous deux, ça va. Vous paraissez bien vous entendre. C’est un plaisir de vous voir danser

Christian nous complimentait. J’étais toujours sur mon nuage. Sous la table Mathilde pressait mes doigts dans sa main et ne me lâchait pas. Nous dûmes nous séparer. Le chef d’orchestre annonça une danse au choix des dames et au même instant Cathy se trouva debout devant moi, main tendue. J’interrogeai Mathilde du regard, elle me fit signe d’y aller. La diablesse en mini jupe s’empressa de me conduire dans la foule des danseurs.
-Alors, tu fais ta b. a.? Tu fais danser la mémé. C’est gentil. Tu aurais pu m’inviter. J’ai dû réclamer cette danse au choix des dames pour te décoller de cette vieille Mathilde. Méfie-toi, si elle te met le grappin dessus, elle ne te lâchera plus. Tu mérites de t’amuser. Je te retiens pour le prochain bal. Tu viendras avec ma bande, ce sera plus gai. Tu vois mes copains, là.

Un copain nous regardait et faisait un signe à Cathy, le pouce levé. La coquine se frottait à moi, rejetait son torse en arrière pour me provoquer du bassin et exposer sous mes yeux ses deus seins à peine couverts. Ses jambes quasi dénudées saisissaient chaque occasion de coller aux miennes, elle levait un genou et la jambe glissait sur mon pantalon. Chatte, tentatrice, elle essayait de me marquer, comme un chat marque son territoire. Pour peu mon pantalon emporterait l’odeur de son entrejambe.
-Dis donc, elle t’a rudement chauffé la Mathilde, je sens quelque chose de tout dur contre mon ventre. Si c’est-ce que je crois, compliment jeune homme, la nature t’a gâté. Pauvre, comment vas-tu te débarrasser de cette bosse? Mémé est trop prude pour t’aider. Ce soir je ne suis pas seule. Il faudra en reparler. Je connais des trucs efficaces.

J’aurais dû lui dire qu’elle était la principale responsable de mon érection actuelle. Je n’ai pas voulu lui attribuer le mérite de l’excitation où me plongeaient ses mouvements lascifs, ses contacts serrés, elle n’avait pas besoin de savoir combien elle pouvait émouvoir mes sens. Et dire qu’elle m’avait ignoré. Quelle mouche l’avait soudain piquée; que découvrait-elle de particulier chez moi? Pourquoi croyait-elle nécessaire de me raccompagner à ma table?
-Merci, cher colocataire. J’espère que tu auras plaisir à m’inviter en retour au cours de cette nuit.

C’était dit surtout à l’intention de Mathilde. Je m’empressai de m’asseoir pour cacher les signes de son influence sur mon sexe. Dans les yeux de Mathilde je vis passer une ombre de tristesse. Christian voulut tirer la situation au clair. Je dus avouer que j’étais aussi surpris que lui par le changement d’attitude de Cathy. Pour dissiper tout malentendu, j’invitai immédiatement Mathilde. Je fus tendre, elle voulut oublier l’incident. Cathy attendit en vain mon invitation. D’ailleurs elle avait un cercle d’admirateurs assidus.

Certainement ne suis-je pas le premier garçon que Mathilde embrasse. Nous sommes dans son salon au retour du bal. L’émotion nous submerge, c’est un moment de grande tendresse. Elle m’a proposé une tisane, nous entrecoupons les gorgées de boisson de baisers savoureux. J’ai osé toucher sa poitrine, presser ses hanches, mais Mathilde a arrêté le glissement sur son ventre. Elle sera à moi, si nous avons la patience d’apprendre à nous aimer. Elle veut être sure de mes sentiments. Pour l’instant je dois me contenter de ses baisers. Mon inexpérience évidente donne à mon amie l’occasion de me faire goûter les délices du vrai baiser, de cette première forme de communion charnelle, avec sa recherche d’adaptation à l’autre bouche, avec le contact électrisant des lèvres avides, avec l’échange des souffles et des salives au cours du duel des langues envahissantes. Je me livre, j’apprends, je donne et je reçois, mon sang bouillonne dans mes veines et mon érection devient permanente. Mais puisqu’elle l’exige, il faut rester sage. Je suis heureux, fou d’amour. Mathilde est assez aimable pour me laisser croire que je l’égale. Je sais tout de son haleine, je visite son palais et l’intérieur de ses joues, je m’abandonne sans retenue au plaisir de sentir sa langue dans ma bouche. Il est difficile d’arrêter là notre envie de nous connaître plus intimement.

Pour me consoler, Mathilde m’invite pour le déjeuner du dimanche.
-Sois gentil, je t’aime. Autant que toi, j’attends l’amour. Ce que tu souhaites je te l’accorderai. Patiente.
-Tu es merveilleuse, je t’aime.
-Tu vas aller te reposer. N’oublie pas d’être ici vers treize heures ou avant
-Je vais mourir d’impatience, compte sur moi. Nous concluons par un dernier baiser passionné et je m’en vais, la démarche gênée par l’étroitesse de mon pantalon.

Après une grasse matinée bienfaisante, je me retrouve dans les bras de l’hôtesse aussi impatiente que moi d’échanger des baisers fous. C’est une excellente danseuse, c’est une fameuse cuisinière, ce sera une épouse adorable si, si….. Actuellement nous sommes pucelle et puceau, brûlants d’envie de nous aimer, mais prudents et heureux de dominer les pulsions sexuelles qui nous pousseraient à mettre la charrue avant les bœufs. Tout vient à point à qui sait attendre. Nous attendons en nous embrassant avec tendresse et volupté. Mathilde m’accorde un privilège. Elle accepte de se montrer en tenue légère, elle paraît en maillot de bain deux pièces: ma « mémé » est splendide, plus large du bassin que des épaules. Le dessin de son dos oppose de chaque côté d’une taille jeune deux plages dont la plus large s’évase vers le bas et se termine par le double arrondi d’une croupe bien agréable à regarder. De face je note un renflement léger sous le nombril et plus bas une proéminence avant la fuite du ventre entre les cuisses. Là doit s’étendre la toison du pubis et se cacher le mystère féminin. Les jambes ont été travaillées au tour. Je ne peux pas détacher mon regard de deux seins écartés séparés par un sillon profond.

Mon examen se termine sur le doux visage rosissant à cause de mon émerveillement. Je reste en caleçon et affronte avec une touche d’angoisse le regard critique de Mathilde. Quel défaut va me précipiter loin d’elle? Quand nous avons fini de pivoter et que nous nous retrouvons face à face, nous affichons le doute qui nous écrase, l’air de dire: « suis-je admis »? Ma satisfaction se traduit par un « Que tu es belle ». Mathilde ouvre ses bras: « Tu es beau et aimable ». Tous les mots ne valent rien comparés au nouveau baiser qui nous réunit, debout près du canapé, enlacés, chair contre chair cette fois, et à cette communion des regards brillants de bonheur. Nos caresses s’arrêtent encore aux limites des tissus mais nous remplissent de joie et de promesses. Nous savons que l’union totale se mérite. Nous passons des heures délicieuses en baisers, regards profonds et nous échangeons nos premiers serments d’amour; c’est divin. Les meilleures choses ont une fin. Nous allons nous séparer, je vais rejoindre ma colocation. Mathilde se décide à me mettre en garde:
Cathy a la fâcheuse habitude de se rapprocher des fréquentations de mon aimée. Elle lui a déjà volé deux amis très chers avant de les jeter comme des kleenex. Au bal, hier, elle a fait une démonstration de son désir de nuire une nouvelle fois.
-Cette fois je suis décidée à me battre pour protéger notre amour.

Je comprends les attaques sournoises contre « la mémé ».

Le lundi matin, au moment de quitter l’appartement, je me heurte à une tornade. Cathy s’est fait déposer devant la maison par une grosse voiture blanche qui quitte l’impasse en marche arrière.
-Paul, attends moi, j’arrive tout de suite. Nous irons à l’école ensemble.

Ce sera encore une première.
-Alors tu as passé un bon dimanche, tu ne t’es pas trop ennuyé tout seul?

J’évite de parler de Mathilde. Je reste évasif sur mes activités: lecture, radio, préparations…En route Cathy s’empare de mon bras. Elle m’a découvert sous un nouveau jour au bal. Je lui semble plus humain, plus abordable. Les gamins qui nous dépassent en courant se poussent du coude et rient. J’entends « ils sont amoureux! ». Cathy n’est pas sourde mais reste bien accrochée au bras de l’ami qui ne l’intimide plus. De surveillance dans la cour Mathilde serre les lèvres à la vue de notre couple. A midi, elle vient me chercher, m’invite à partager son repas à son domicile, elle devance de peu la concurrente qui souhaitait m’accompagner à la cantine.
-Peux-tu m’expliquer; à quoi ressemblait ton arrivée ce matin? Es-tu amoureux de cette Cathy?

Elle cuisine et verse des larmes. Je la rassure. A seize heures elle viendra dans ma classe et restera avec moi pendant mes préparations et mes corrections. A seize heures quinze, Cathy vient travailler dans ma classe. Le visage de Mathilde s’assombrit.
-Excuse-nous, Cathy, nous allions partir; je dois faire un peu de bricolage chez Mathilde.

J’ai sauvé l’essentiel. Nous bricolons de la langue. Mathilde devient moins farouche. Le danger la rend plus tendre. Je peux toucher ses seins, les dénuder et les embrasser. Je ne veux pas profiter davantage de sa crainte de me perdre. Si j’insistais… Je l’aime, je veux la respecter. J’ai visité la maison. Mathilde voudrait mettre l’étage à ma disposition, je serais près d’elle et loin de Cathy.
-Bonsoir, Jean. Veux-tu entrer dans notre séjour, il faut que nous parlions. J’ai préparé un petit repas pour deux. Il est grand temps que nous fassions mieux connaissance.

C’est un accueil exceptionnel. Cathy a abandonné son armure de jeans et son pull à col roulé, se déplace dans une mini jupe ultra courte, se penche en avant, se baisse et j’ai une vue plongeante sur des fesses presque nues, séparées par une mince ficelle qui s’élargit autour d’un arrondi fendu en son milieu. Elle a beaucoup de mal à ramasser la cuillère tombée alors que m’éblouit la fourche de ses cuisses minces et le dessin de son sexe. Elle fait demi tour, se relève avec un sourire innocent, lève la tête et constate que je lorgne ses deux seins prêts à sauter hors de son corsage allégé, un téton a franchi sa barrière et Cathy avec naturel le remet dans son nid de dentelle. Mine de rien elle entame la conversation.
-Tu sais, samedi, tu m’es apparu sous un nouveau jour. Tu m’intimidais. Je ne t’imaginais pas aussi vif et joyeux, ni aussi bon danseur.
-De ton côté tu étais toute différente de ma colocataire renfermée et peu bavarde. J’ai vu une bonne vivante inattendue.
-Donc tu m’as bien vue.
-J’ai même remarqué ton plaisir à nous bousculer.
-Mais il a fallu que je vienne t’arracher à cette Mathilde accapareuse. Et tu as oublié de me rendre la politesse!
-Tu avais tellement de succès.
-Ne me dis pas que tu sors avec Mathilde, elle a au moins deux ans de plus que toi. Je t’ai prévenu, elle monte la garde, si tu te laisses prendre à son jeu, tu vas apprendre ce qu’est la jalousie d’une femme.
-Nous sommes de bons amis. Hors de l’école nous travaillons ensemble au foyer.
-Et c’est quoi ce « bricolage »? Vous couchez? Cette vieille fille t’a mis dans son lit?
-Absolument pas. Que vas-tu inventer?
-Méfie-toi, elle cherche à se caser. On lui prête un tas d’aventures et d’amants qui bizarrement se mettent soudain à la fuir, on se demande pourquoi.
-C’est une excellente amie. J’ai trouvé que nous nous accordions très bien sur la piste. J’ai eu beaucoup de plaisir à danser avec elle. De plus j’étais son invité, il est normal que j’aie dansé avec elle.
-Et moi, je danse mal? Pourtant certains signes ne trompent pas. Tu as aimé danser avec moi. Ne me dis pas le contraire. Avec moi tu en aurais eu autant, sans obligation de m’épouser: je suis plus jeune, plus drôle et plus libérée que cette cavalière trop classique. Encore une fois, méfie-toi ou tu vas te retrouver avec la bague au doigt.

Cathy a commencé son travail de sape. Sa fable des nombreux amants contredit l’affirmation de Mathilde à propos de sa virginité. Pour changer de sujet, je félicite Cathy pour la qualité de sa cuisine. Chacune de ses tentatives pour dénigrer Mathilde tombe à plat. Je ne contredis pas, je sens qu’elle se pose en rivale, prête à éliminer sa concurrente par tous les moyens. Avec elle je vais faire connaissance d’une bande de joyeux lurons. Je devrai secouer ma timidité, mon excès de retenue. Elle me présentera des jeunes filles intéressantes. Elle est disposée à me préparer à ces rencontres et si je le souhaite, elle prendra le temps de m’enseigner les rudiments nécessaires pour conquérir une fille. Et pour commencer, elle projette de m’apprendre à embrasser. Je joue l’innocent, elle n’a pas à savoir que j’embrasse Mathilde. Dents lavées, je reçois mon premier cours. La leçon est gratuite, la professeur intéressée et douée. Je fais des progrès applaudis. C’est une pro, la bonne copine se transforme en femme passionnée, le baiser nous chauffe. Cathy se livre sur moi à des attouchements hardis, n’hésite pas à mesurer de la main l’augmentation de volume de ma virilité et impose à mes mains un parcours du combattant sur toutes les courbes de son corps. En deux jours j’ai changé de statut, deux femmes me draguent ouvertement. J’aime la première, la seconde trouble mes sens plus fortement. L’une est tendresse, amour, l’autre est audace, portée sur le sexe sans complexe. Je ne veux pas trahir Mathilde, mais, diable, que Cathy est tentante. Je perds pied et je trouve mon salut dans la fuite. Je dois dormir pour être en forme en classe demain et j’ai encore des préparations à terminer.
-Bien, cher ami, demain soir, nous passerons au chapitre deux: ce qu’il faut savoir du corps féminin et l’art de faire l’amour. Je veux t’initier de façon désintéressée. En sortant de mes bras, demain soir, tu connaîtras l’essentiel de ce qu’un galant homme doit savoir pour plaire à une fille et la satisfaire au lit. Embrasse-moi et fais de beaux rêves, adorable colocataire. Bonne nuit mon Jean. Tu vois, une bonne copine, c’est très utile. Bisou.

Notre arrivée en couple à l’école le mardi ne peut pas passer inaperçue. En saluant Mathilde Cathy lance, pour envenimer la situation.
-Ce cher Jean est adorable.

Ce que j’ai le bon réflexe de confirmer; j’embrasse pour la première fois Mathilde en public, mais sur les joues et je souffle à son oreille un « je t’aime » qui lui rend le sourire. Elle m’annonce le menu pour deux personnes qu’elle a préparé pour le repas de midi. Evidemment le soir Cathy à son tour se croit obligée de cuisiner. Elle me propose de mettre de l’argent en commun pour les repas du soir; elle veut changer ses habitudes, aller moins souvent chez ses parents le mardi, le vendredi notamment; et si nous nous entendons bien elle envisage de me tenir compagnie un week-end ou deux par mois. La concurrence est rude, qui de Mathilde ou de Cathy sera la plus aimable et la plus persuasive? J’en suis bouleversé et gêné.
-Jean, je t’ai promis hier d’attaquer le chapitre deux de ton initiation. Ne te sauve pas, je suis restée pour tenir ma promesse. Veux-tu me suivre dans ma chambre?

En bonne pédagogue Cathy débute par une révision de la leçon précédente: entre sa porte et son lit, debout, nous revoyons le baiser. Les baisers de feu se succèdent, la fille se love dans mes bras, m’étourdit de plaisir, me tire dans un tourbillon de sensations troublantes, provoque ma langue par les piques de la sienne, m’hypnotise, me fait perdre ma lucidité. Elle ordonne, j’obéis
-Retire ma blouse… fais glisser mon pantalon… embrasse-moi… dégrafe mon soutien-gorge … les agrafes sont dans le dos. Quoi c’est la première fois, tu n’as jamais déshabillé une nana? Il est temps. Que dis-tu de ma poitrine? Elle te plaît?

Il faudrait être difficile pour ne pas être ému à la vue de ces petites poires accrochées haut. Cependant je suis mal à l’aise.
-Tu peux les toucher. La peau est douce et tiède. Donne un bisou là, sur le téton. Tu peux sucer mais doucement, s’il te plaît.

Si ça me plaît? Elle n’a pas besoin de répéter et lorsque sa main me pousse vers la pointe jumelle, je laisse une traînée de salive entre les deux monticules: c’est formidable, mes caresses et ma langue les transforment en boutons tout durs et je vois frissonner mon initiatrice. Elle me remercie d’un nouveau baiser langoureux.
-Laisse-toi faire.

Ma chemise tombe, deux mains agiles défont ma ceinture, mon pantalon s’effondre. Il ne nous reste plus qu’un sous-vêtement. Mon caleçon « Eminence » est loin de la grâce des dentelles de la petite culotte qui enveloppe le dernier bastion de l’intimité de la mince Cathy. L’architecture du corps est parfaite. Sous les seins apparaissent les côtes saillantes avant l’étranglement de la taille et le rebondissement des hanches. Je la trouve maigre, les os forment des angles moins enveloppés, sont apparents.
-Courage, fais glisser le dernier obstacle, tu pourras te rincer l’œil.

Entre se rincer l’œil et être amoureux il y a une différence, c’est la source de ma gêne; je me sens voyeur, certes intéressé mais mon cœur ne bat pas à cent à l’heure. Ma curiosité sera satisfaite de découvrir une femme dénudée. La dentelle se détache, dévoile une fine mousse de boucles brunes, quitte la fente où elle restait collée, révèle dessous un arrondi plus gras et une faille qui va se cacher entre les cuisses serrées.
-Viens sur mon lit, tu vas m’observer attentivement. N’aie pas honte, c’est la nature. Regarde bien, tu peux toucher, tu caresseras, ouvriras et tu découvriras. J’espère que tu seras heureux. Approche.

Je me souviens d’avoir examiné et décortiqué une grenouille en cours de sciences naturelles. Elle est fière de son corps bien tourné. Un instant en montant dans le lit, elle me tourne le dos, tend deux magnifiques hémisphères et le sillon profond qui les sépare. Dessous, entre les cuisses, de derrière j’aperçois autour d’une fente les joues de son abricot. Mutine, elle suspend le mouvement, tourne la tête vers moi,
-Alors

Tout est beau, ces fesses, la forme du dos, les deux seins légers pendant sous le torse. Mes yeux balaient l’ensemble, mais reviennent au dessin nouveau de ce sexe fermé.
-Touche, caresse, fouille, fais-toi plaisir, c’est à ta disposition, vois, apprends, je m’offre à toi. Je suis heureuse d’être la première fille nue devant toi. Mais à ton tour, enlève ce vilain caleçon qui me prive de la vue complète de ton corps.

A suivre.
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Histoire de Veilleur

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