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Comme un torrent

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Lue : 1998 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 28/12/2013

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J'étais la jeune femme, collaboratrice anonyme qu'on ne remarque pas sur la photo. A cette époque je me dissimulais sous ma paire de lunettes écailles et un lourd chignon afin qu'on me crut vouée à rester vieille fille. J’avais au cours de l'épisode relaté encore trente ans. Somme toute un âge convenable pour convoler et faire un premier bébé. J'offrais alors le spectacle d'un parcours tenace et laborieux. On se moquait et mes plus sincères amis se désolaient que je ne tentai pas de modifier mon air et mon allure et affirmas plus clairement mes atouts et mes qualités. J'étais amoureuse d'un directeur d'étage, M Piano homme marié. Il m'avait assuré qu'un jour il quitterait sa femme laquelle lui menait une vie d'enfer.


Il n'est pas compliqué de mesurer ici ma naïveté. Ce petit porc n'en était pas à ses premières frasques. Il avait vite détecté le volcan dessous la glace. Il avait appuyé sur le bouton de mon amour propre. Il affectait de croire que j'étais sous-estimée et que j'en étais la principale fautive. Il était résolu à me pousser. Puis un jour penaud il me dit qu'il me considérait de loin la plus jolie de sa division et qu'il n'était pas dupe de mes airs revêches et de ma mise rébarbative. Il se targuait d'avoir seul repéré le diamant sous la gangue, On n'avait jamais usé avec moi d'une pareille rhétorique. Je voyais mes belles années fuir et s'approcher l'échéance inexorable de ma vie ratée.


Piano un soir au sortir d'un pot bien arrosé m'attira dans son bureau et me prit sur une table de desserte. J'avais bu. J'eus l'impression d'un paquet pourfendu de part en part par un gorille. J'eus honte le lendemain d'affronter le regard de mon supérieur. Je me croyais coupable d'avoir allumé ce pauvre homme et de l'avoir débauché ayant attenté à son couple. Je fus soulagé qu'il sembla ne m'en tenir rigueur. D'un ton impavide il me dictait tout un tas de notes. On eût dit qu'il avait oublié les turpitudes de la veille. J'en étais quitte d'une frayeur. N'ayant cure de la vertu, je trouvais pourtant étrange d'avoir à l'instar d'autres filles sacrifié à ce rite minable de coucher avec le patron.


Je ne sais si ce fut ruse de sa part mais il sembla me dédaigner pour une autre nouvelle. Stagiaire. Dix ans de moins que moi. Il était évident qu'il s'était moqué et n'était qu'un vulgaire coureur. Je fus pris de fureur. En moins d'une semaine j'avais parcouru un chemin immense, résultat auquel je n'étais jamais parvenu durant quinze ans. J'opérais une révolution copernicienne. J'étais effrayée de ma mutation monstrueuse. Je crus devenir folle. Je n'avais personne à qui me confier. Comme affectée de maladie honteuse je préférais me taire. J'observais puis contre-attaquer rapidement. Nouvelle sorcière j'attaquais Piano mon suborneur. Un même soir je me collais à lui lors d'une séance de signature. Sa main glissât sous ma jupe.



L'étonnant fus que je m’adonnai spontanément en un exercice où je n'avais jamais excellé : la fellation. Une autre femme semblait m'avoir possédé et procédé méthodiquement à ce geste infâme. A l'instar de Piano j'étais moi-même spectatrice. Je m’abandonnais toute entière. Nous fîmes davantage que l'autre fois. Il s'enquit d'aller plus loin et obtint de me pénétrer ma part la plus intime. J'avais toujours été réticente à ce qu'on investisse le petit trou. Cette fois j’acceptais qu'un porc s'y rua. J'étais cependant offusquée des noms dont il m'affublait. Ce fut la première fois et non la dernière qu'on me traita de salope. J'étais baptisée, adoubée. Je pris son râle orgasmique comme le signe de victoire. Son sperme coulait sur ma cuisse.


Trois fois par semaine il me sautait. Il me partageait avec la petite stagiaire laquelle recourait sans scrupule au même moyen. Je vis qu'elle voulait brûler les étapes et irait plus loin que moi en un laps de temps plus court. Décidément il était avéré que j'avais choisi le mauvais principe dans ma carrière. J'étais une gourde. J'en concevais de l'amertume et notamment à l'égard de parents qui m’avaient inculqué d'aussi ineptes préceptes. Piano n'était pas obligé cependant de me faire accroire à son divorce et son remariage. Je prêtais flanc pourtant à ce conte. Je devais bien être désespérée pour avaler pareille couleuvre. J'acceptais de partir avec lui trois jours au Havre pour un séminaire. Maîtresse attitrée il usa et abusa de moi. J’acceptais même qu'il me prit avec un autre homme.


Le plus étonnant est que je n'en eu nulle honte. Mon ancienne culture catholique semblait s'être dissipée. J'étais l'amie du Diable et toutes ces fariboles me faisaient rire. Aimais-je pour autant le sexe ? Je savourais assez le nouveau pouvoir qui m'était échu. A travers Piano j’appris à mépriser ce jour-là les hommes. Du reste je n'avais jamais tenu ceux-ci en grande estime. A présent j'avais au gré de leur vice la preuve de leur inanité. Un processus énorme s'était enclenché. Tel un torrent dévalant la montagne j'aspirais à un plus vaste océan pour m'ensevelir et m'apaiser. Piano penaud avouât vouloir demeurer avec sa femme. Il crut devoir me dédommager. J'exigeais la promotion.



Le temps pressait. Cet imbécile lui-même allait sous peu être muté. Tout allait au mieux pour ce gredin. Il eut peur cependant que j’aille bavasser et lui nuire. Il n'est pas vraisemblable que j'eus recouru à cela. Ceci demeurait pour moi en dessous de l'honneur. Voyez-vous je n'avais pas renoncé à celui-ci. Bref Piano après qu'il m'eût baisé un midi à l'hôtel conclut son exploit par une annonce : Il m'avait vanté auprès du grand boss comme capable au pied levé de remplacer le directeur de l'antenne de Marseille. Cette singulière nomination ne manquerait pas de susciter une polémique mais outre qu'il s'engagea à l'assumer, il ne lui déplaisait pas d'imposer sa maîtresse à ces gueux.



De ce jour l'on me vit autre. Des langues se délièrent. Il était manifeste que j’avais couché et étais la maîtresse de Piano. Il était temps pour l'un et l'autre de prendre le large. Nous étions ici irrémédiablement compromis. Tels deux voleurs nous nous enfuîmes chacun vers son destin et sa gloire. A Marseille l'on vit arriver une nouvelle femme. D’apparence plus jeune, affublée de lentilles et dont le chignon était parti depuis aux oubliettes. Je pris sous mes ordres un mignon jeune homme soumis et brillant dont je fis mon premier amant. Je ne dédaignais pas de coucher avec tous les autres qui pouvaient servir à mon avancement. J'étais devenue à ce jeu quasi infaillible et comme un démon.
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Histoire de etendard10

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