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La blonde de Bourg-la-Reine

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Lue : 2941 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 28/12/2013

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Au cours de l’été de mes 19 ans, j’errais dans les rayons de la plus importante quincaillerie de Bourg-la-Reine, à la recherche du truc magique qui fait ‘x’ de large, ‘y ‘de long, ‘z’ de diamètre et en bronze s’il vous plaît ! Nicolas, l’assistant magasinier, qui connaît absolument tout sur le contenu de l’échoppe me propose gentiment son aide : je décline, disant que j’aime me débrouiller seul mais que je reviendrai vers lui si j’échoue. Il sourit et reprend son travail de mise en rayons auprès de son collègue.

Une dame entre alors dans la boutique, la cinquantaine, blonde platinée et superbement habillée : collant noir, bottes de cuir rouge, coiffure impeccable, chemisier jaune ajusté. Un peu provocante certes, mais très attirante. Sa poitrine de rêve, bien marquée, ne laisse pas indifférent. A peine arrivée, elle demande à être servie par Nicolas « qui sait si bien s’occuper d’elle » précise-t-elle. L’intéressé arrive et lui apporte presque immédiatement ce qu’elle souhaite. Lors de son passage en caisse, elle glisse une enveloppe en soufflant au caissier « Pour Nicolas ! » et disparaît.

Nicolas reçoit son dû, ouvre l’enveloppe et laisse échapper un soupir :

« Encore ! Ça alors ! »

« Quoi donc ? » demande son collègue.

« Je n’y comprends rien : à chaque fois qu’elle vient, cette cliente me laisse un pourliche fastueux. Pourtant, je ne fais absolument rien d’extraordinaire pour elle ! »

« Pauvre idiot : c’est toi qu’elle veut !» lui répond-il.

« T’es malade ! Ce canon aurait des vues sur moi, maigrichon et plein d’acné : je ne suis pas Cary Grant tout de même ! »

« Tu te goures je te dis, elle t’a à la bonne c’est clair, et même plus encore ! »

« Bof … ! »

Quelques minutes passent : la cliente revient :

« J’ai oublié quelque chose, pourtant, je l’avais bien noté ! C’est … »

Je n’ai plus le souvenir de ce qu’elle avait oublié…

Nicolas se précipite :

« Je vois Madame ; cet article n’est pas en rayon, car il n’est pas courant. Mais je sais qu’il y en a en réserve : je vais le chercher tout de suite. »

«Ah, la réserve : le mot magique qui rend tout possible ! Je meurs d’envie de voir ta caverne d’Ali Baba, Nicolas : puis-je t’y accompagner ? »

« Chut ! Bien sûr, mais je n’ai pas le droit. Comme le patron n’est pas là, venez mais discrètement SVP ! D’accord ? »

« OK. Je serai bien sage ! » dit-elle en riant sous cape.

Quelques minutes plus tard, ils reviennent. Lui semble abattu, elle est ravie. Elle paye, laisse au caissier l’enveloppe de rigueur « Pour Nicolas ! » et quitte le magasin. Nicolas se confie à son collègue…

« Dis-donc, t’avais raison ma parole : à peine arrivés au sous-sol, la voilà qui me roule des patins en me tripotant de partout, je ne savais plus ou me mettre ! »

« T’en a bien profité j’espère ? »

« Pas du tout, t’es dingue ! J’ai répondu au mieux, mais seulement le minimum syndical. En fait, je l’ai suppliée d’être raisonnable au motif que si jamais on nous surprenait, j’y perdrais mon boulot »

« Mais enfin, c’est elle qui s’est jetée sur toi, oui ou non ? »

« Naïf va ! En cas de malheur, on prétendrait l’inverse et je serais viré pour avoir manqué de respect à une cliente ! »

A ce moment, je m’aperçois que la dame auteur de l’agression présumée est encore là, de l’autre côté de la rue, en train de regarder la vitrine d’une boutique de vêtements. Une idée totalement folle me traverse alors la tête : Nicolas a renoncé, soit, mais moi je n’ai pas ses contraintes, pas de job à perdre ! En un éclair, je quitte le magasin, traverse la rue en courant, sans regarder et je me retrouve auprès d’elle.

Pendant quelques secondes, plein d’idées me passent par la tête. Suis-je bien raisonnable de tenter l’expérience avec une femme qui pourrait être ma tante ? Après tout, si elle courait après Nicolas, pourquoi la différence d’âge ferait-elle problème ? Et elle est si jolie ! Va-t-elle m’envoyer aux pelotes en ricanant ? Saurai-je me montrer à la hauteur ? Allez, tant pis : qui ne risque rien n’a rien et si elle refuse, qu’aurai-je perdu, à part un peu d’amour propre. Alors que si je me censure en ne tentant pas le coup, c’est l’échec assuré. Un peu de courage : ça va peut-être marcher après tout !

« Madame, s’il vous plaît ? »

« Oui, qu’y a-t il ? »

« Je… voilà : je serais ravi que, euh… je voudrais bien que vous m’invitiez chez vous ! »

Intriguée, elle sourit, son regard me balaye de la tête aux pieds. J’ai osé, c’est fait ! Mais mes jambes menacent de se dérober sous moi ; comment diable va-t-elle réagir ?

« Comment ça, chez moi ? On se connaît ? »

« Non Madame, mais j’étais dans la quincaillerie tout à l’heure. Nicolas, vous voyez bien ! »

« Nicolas, oui je vois, mais encore ? »

« Vous et Nicolas, dans la réserve. En revenant, il a tout raconté à son copain. Il parlait fort et je n’étais pas loin, j’ai tout entendu, vous comprenez ? »

« Et alors, continue, tu m’intéresses ! »

« Si j’ai bien compris, Madame, il n’a pas voulu se hisser à la hauteur de la situation, si vous voyez ce que je veux dire ! »

Elle éclate de rire.

« En effet, oui ! Mais je ne lui jette pas la pierre : qu’aurais-tu fait à sa place ? »

« Je n’en sais rien Madame, l’occasion ne s’étant jamais présentée… »

Elle m’arrête :

« Et tu voudrais bien qu’elle se présente c’est ça ? Tu veux forcer le sort en somme ! »

« On peut dire cela, Madame. C’est pour cela que je voudrais bien faire plus ample connaissance avec vous, chez vous par exemple ! »

« Voilà qui ne manque pas de culot. Allez, viens, tu as gagné : j’habite tout près. Quel âge as-tu ? »

« 19 ans. Pourquoi cette question ? »

« Détournement de mineur, pardi ! Je ne veux pas d’ennuis, vois-tu ! »

Selon la législation d’alors, la majorité était à 21 ans.

« Ne craignez rien Madame, ça restera entre vous et moi, je vous jure ! »

Nous marchons jusqu’à son immeuble, très ancien en apparence.

« Mon appartement est au dernier étage » dit-elle.

Il fait très chaud dehors et ici, plus on monte, plus la température s’élève. Elle m’explique :

« Le toit est en zinc ; c’est comme dans un four là-haut en été. On ne peut rien y faire car le bâtiment est classé ; c’est l’immeuble natal d’Evariste Galois : tu connais ? »

« Oui : il a sa rue en ville ! C’est un mathématicien Français du 19ème siècle, un génie mort à 20 ans dans un duel stupide. Nous sommes en plein dans son travail en ce moment au Lycée, la théorie des groupes de racines commutatifs… »

« Eh bien ! Qu’est-ce qu’un polar comme toi peut bien avoir à flâner dans une quincaillerie, ça me dépasse ! »

« Une chasse d’eau qui fuit, ça arrive, même chez les mathématiciens Madame ! »

« Tu as raison et en plus, ça ne me regarde pas ; allez, entre ! » me dit-elle, car nous étions arrivés devant sa porte.

A l’intérieur, on se croirait dans un sauna ; pourtant, les deux fenêtres sont ouvertes !

« On crève n’est-ce pas » dit-elle « Installe toi, juste le temps que je me mette à l’aise »

Elle revient peu après, drapée d’un peignoir de satin bleu, noué assez lâche autour de la taille. Quand elle marche, on devine ses seins qui en bougeant, font légèrement onduler le tissu. J’ai le cœur qui bat…

« En ce moment, je dors sans chemise de nuit, sinon je n’arrive pas à fermer l’œil ! »

« Vous voulez dire : nue, c’est cela ? »

« C’est bien ça ; je ne te choque pas j’espère ? »

« Non, je m’imagine assez bien la scène et, sur la foi de ce que je vois en ce moment, ça devrait être quelque chose de bien ! »

J’ai les yeux rivés sur sa poitrine et elle le remarque tout de suite.

« C’est ta première fois, c’est cela ? Tu n’as pas l’air très à l’aise et je le comprends, mais rappelle-toi : c’est toi qui t’es mis dans cette situation ; maintenant, il faut assurer ! »

« Oui Madame : je vais m’y employer du mieux que je peux ! »

« As-tu déjà caressé les seins d’une femme ? C’est chouette tu sais. Peut-être pourrais-tu commencer par-là ! »

Elle s’approche de moi, alors que je suis scotché d’angoisse ; elle prend ma main et la pose sur son buste. Le désir est le plus fort : malgré ma peur, je me mets à la peloter prudemment, à travers l’étoffe. Quelle douceur ! Elle m’embrasse doucement sur les lèvres, ouvrant à peine les siennes à titre d’invitation : je sens le bout de sa langue humide. Je suis complètement affolé de désir. Quelques instants plus tard, elle m’offre un patin de velours exquis auquel je réponds comme je peux …

« Regarde, ça devrait être encore mieux pour toi comme ça » dit-elle en ôtant sa ceinture, ouvrant à demi le peignoir : sa poitrine est désormais partiellement visible et entièrement accessible. J’écarte le pli, glissant l’avant-bras à l’intérieur et je lui caresse les seins à pleines mains.

« Tu… tu es magnifique ! » lui soufflé-je à l’oreille.

Pour toute réponse, elle laisse tomber l’habit à ses pieds. Pour la première fois, je contemple une jolie, très jolie femme nue devant moi, comme dans une double page de Playboy. Sauf que cette fois, c’est pour de vrai et nous avons tous les deux atteint le point de non-retour…

« Déshabille-toi et viens » me dit-elle, m’entraînant dans sa chambre à coucher.

Nous nous allongeons côte à côte et elle se met à me palper un sexe qui est déjà raide comme un manche à balais de sorcière, et cela depuis longtemps !

« Arrête, lui dis-je, ou ça va être fini tout de suite ! J’ai envie de te pénétrer »

« Caresse-moi un peu avant s’il te plait, dit-elle : tu as pris de l’avance sur moi et je ne suis pas une cocotte minute ! »

Elle m’explique comment faire, moi le nigaud qui n’y connait rien. Je m’exécute de mon mieux. Elle me complimente :

« Pas mal pour un débutant. Viens, entre dans moi maintenant, je te guide ! »

Elle lubrifie tellement que je trouve mon chemin tout de suite. A peine quelques va-et-vient et je me répands en elle.

« Je t’ai bien senti jouir, dit-elle. A mon tour maintenant, laboure encore un peu, oui, comme ça »

Quelques instants plus tard, elle pousse un petit cri, un soupir et je sens son sexe palpiter autour du mien. Elle me dit :

« Reste encore, reste s’il te plaît : ce n’est pas fini »

Effectivement, les contractions perdurent, en faiblissant, puis de plus en plus ténues et espacées, puis plus rien. Je me dégage et reviens près d’elle. Je la prends dans mes bras et l’embrasse encore à perdre le souffle, ma main palpant encore longtemps ses adorables seins.

« C’était extra, lui dis-je, et pour toi ? »

« Tu as été formidable, répond-elle »

Avant de partir, nous prenons un jus de fruits. Je l’embrasse encore une fois et m’en vais pour de bon. C’était ma première fois ; il n’y aura pas de suite, du moins avec elle…

Sur le chemin du retour, je repasse devant la quincaillerie où tout a commencé.

« Quel idiot ce Nicolas » pensai-je !

Fantasmant à mort sur ce qui vient de se passer, la tête pleine des sensations, des visions érotiques toutes neuves que je viens de découvrir, je rentre chez moi.
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NB : La partie du récit qui se passe dans le magasin est authentique (noms de personne et de lieu changés) Le reste est imaginé… !
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Histoire de BerSen

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