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Cuissardes

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Lue : 1783 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 05/01/2019

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J’arrive à la maison sur le coup de six heures du soir. Une journée bien remplie. Aujourd’hui, j’ai fait le plein de cours, mon emploi du temps était bourré. Droit administratif, constit et financier. Je suis en Fac de droit, en deuxième année. La Fac est à vingt minutes de chez moi. J’habite dans une petite ville du Sud-Ouest. Et la fac est une fac décentralisée, qui s’est développée à A… la préfecture du département.
—Ca va ma chérie ?, me lance ma mère de la salle à manger, quand elle entend ouvrir la porte et pénétrer dans la maison.
—Oh la la, j’ai la tête pleine. Heureusement demain, je n’ai que deux cours le matin.
—Tu as reçus tes colis… Encore des chaussures… Je les ai montés dans ta chambre. Tu es une shoe-addict… Remarque, moi aussi je les adore…Tu as hérité de moi…
Je me sens tout d’un coup moins fatiguée, plus légère, et plutôt de me préparer du thé, je pars directement pour ma chambre.
Les cartons du site en ligne Z… sont posés sur mon lit. La vie moderne n’est pas forcément le nirvana le plus absolu, mais j’apprécie de pouvoir commander sans me déplacer et de recevoir le lendemain ce que j’ai choisi sur un site la veille.
J’ai déjà une bonne collection de chaussures, elles sont posées sur des étagères que m’a fait mon père, alignées, attendant que je les choisisse.
J’adore les chaussures comme pas mal de filles, mais pas au point, comme une copine, de dormir avec celles que je viens de m’acheter.
Mais cette commande a un relief tout particulier pour moi. En effet, au-delà du plaisir de m’acheter de jolies chaussures, elles me serviront à séduire le beau pompier qui me fait craquer.
Les enjeux sont très clairs dans mon esprit.
Pour aller à la fac, je prends le bus. L’arrêt pour le bus est sur la grande avenue qui traverse la ville. Le matin, je quitte la maison de ce quartier résidentiel où mes parents ont acheté il y a une vingtaine d’années, quelques ruelles, et je débouche sur l’avenue. Je traverse, l’arrêt du bus est là.
Juste derrière cet arrêt de bus, se trouve l’ancienne caserne de pompiers. Elle a été construite dans les années 50, elle est totalement délabrée, mais aussi inadaptée. Dans trois semaines très précisément, les pompiers vont partir s’installer dans une immense caserne plus grande, moderne, plus adaptée pour accueillir leur matériel. Tout va être déménagé en une journée.
Et il me reste donc trois semaines pour le séduire.
Lui.
Je l’ai vu pour la première fois il y a six mois.
L’extrémité du bâtiment des pompiers qui jouxte l’arrêt de bus, avec quelques mètres de séparation, c’est un local vitré, un espace qu’on peut distinguer dans sa quasi intégralité, et, pour autant que j’aie pu en voir, ils ont installé du matériel sportif pour s’entrainer tous les matins, quelques machines, des haltères, des tapis.
C’est comme ça que je l’ai vu la première fois, et que j’ai craqué pour lui. Il est grand, beau, musclé, blond, dans mes âges.
Le matin, je suis partie de plus en plus tôt pour attendre le bus plus longtemps.
Et le voir.
Je ne sais pas à quel moment de son entrainement j’arrive. En tout cas, il est là.
Nos regards se sont accrochés une première fois il y a quelques semaines de cela. Ils sont restés en contact un long moment.
Depuis, on se mate, d’une manière très variée, franchement, ou d’une manière très hypocrite.
Je voudrais qu’il m’aborde, je me sens incapable de faire le premier pas. Je suis plutôt timide… Enfin, je pourrais faire un effort sur moi-même, mais je ne me vois pas rentrant dans la caserne, allant le trouver pendant qu’il s’exerce… Je préférerais qu’il vienne à moi.
J’ai toujours soigné mon apparence, mais depuis ces dernières semaines, je porte ce qu’il y a de plus sexy. J’ai ressorti pas mal de vêtements, moi qui suis habituellement en survêtement, en jean et t-shirt… C’est le défilé… Robes sexy, jupes très courtes, débardeurs qui mettent en valeur mes seins… Je me coiffe, je me maquille, j’ai même acheté des bas stay-up… Je crois savoir ce qu’aiment les garçons. Il y a un cote reflexe de Pavlov, et certaines tenues font beaucoup d’effet.
C’est en m’achetant de nouvelles chaussures sur le site que je suis tombée sur ce que je considère être l’arme fatale. Qui le fera craquer.
J’ouvre la première boite. Une paire d’escarpins rouges, avec des talons fins. Je les mets de côté. Ils sont magnifiques, mais ce sera pour plus tard.
La deuxième boite ce sont des bottes fourrées de la marque Arggg pour l’hiver qui arrive, hiver confortable grâce à elles.
Mon atout charme est dans la troisième boite.
Je l’ouvre.
Elles sont bien identiques à la photo, pas de tromperie, de toute façon sur le site, il n’y en a généralement pas.
De superbes cuissardes noires, vernies, avec des talons aiguille.
SI avec ça il ne succombe pas.
Je ne pourrai pas être plus séduisante.
Je les examine. Elles sentent bon le cuir neuf. Mes doigts glissent sur le lisse de leur surface. Elles sont démesurément longues… Normal, puisqu’elles montent jusqu’à la cuisse. Sur le côté, il y a une fermeture-éclair qui ne court pas jusqu’en haut, mais qu’il faut défaire pour pouvoir glisser le pied.
— Je vous adore, mes chéries, je leur dis. Vous allez m’aider à conquérir un homme.
Puis je les range. Je les garde pour le lendemain matin.
Je descends aider ma mère à préparer le repas.
—Alors, heureuse avec tes chaussures ?
—Plus que tu ne le crois.
On prépare le repas, mon père rentre. On passe une soirée tranquille en famille. Je me couche en me disant que demain sera le grand jour.
Je me lève tôt, comme d’habitude. Mes parents dorment encore. Mes parents sont tous les deux commerçants, et ils démarrent plus tard, ouvrant leur boutique pour neuf heures, ils n’ont pas besoin de se lever comme moi à six heures pour partir à sept.
J’ai décidé qu’aujourd’hui, ce serait quitte ou double. Ou je le séduis, ou je laisse tomber. Mais j’aurai du mal à tenir ce défi, je m’en rends bien compte. Tant que je le verrai j’essaierai quelque chose. Non, la vraie date limite, c’est dans trois semaines. Il n’y a pas d’arrêt de bus devant la nouvelle caserne, et je vois mal sous quel prétexte je pourrai aller me poser devant.
Je prends ma douche, je descends petit déjeuner, puis je remonte me préparer.
Je commence par me coiffer, me parfumer, me maquiller, puis je passe mes sous-vêtements porte bonheur, ceux que je mets pour mes examens. Un slip et un soutien-gorge en dentelle. Enfin, là, la meilleure preuve que j’aurais de la chance, ce serait qu’il me les enlève.
Par-dessus je passe une de mes robes préférées. Elle est simple, je me sens bien dedans, noire et courte, elle s’arrête à mi-cuisses, et surtout elle est redoutablement efficace. Plus qu’aucune autre, elle me met en valeur, collant à mes formes et les galbant.
Je bascule sur le lit et je gaine mes jolies gambettes de bas stay-up.
Il me reste à passer les cuissardes.
La boite est posée sur le lit. Je l’ouvre. Elles sont là qui m’attendent, depuis la veille. C’est le grand moment. Celui de rajouter la touche qui le fera craquer. J’attrape la première cuissarde. Contre mes doigts, j’ai la sensation du cuir. Je tire sur la fermeture-éclair, j’amène mon pied à l’entrée de la cuissarde, je le pousse dedans. Je remonte fermement la cuissarde le long de ma jambe. Je me dis que ça ne va pas passer, mais si, la longue botte vient envelopper ma jambe… Je tire jusqu’en haut, je l’ajuste. Contrairement à ce que je redoutais, je me sens extraordinairement bien dans la cuissarde, c’est comme une seconde peau. A la hâte, je passe la seconde… Il me reste à voir si je peux marcher avec… Il y a les talons, mais je suis habituée aux talons… Je fais quelques pas… Non seulement je suis bien dans ces cuissardes, mais en plus je me sens extraordinairement femme et séductrice… Si avec ça, il ne tombe pas sous mon charme…
Je descends, ma besace sur mon flanc. Je croise ma mère, en robe de chambre, qui vient de se réveiller.
—Tu vas faire tomber tous les hommes, elle me dit. Tu veux séduire un garçon, c’est ça ?
Je ne réponds pas. Il n’y a rien à répondre. C’est tellement évident.
Je sors. Une belle journée s’annonce pour ce début avril. Je me lance dans ce parcours labyrinthique, ces chemins, et ces ruelles qui me conduisent jusqu’à l’avenue. Mes talons tapent sur l’asphalte irrégulier qui jalonne mon chemin. Je savoure la sensation que me donnent les cuissardes, à la fois quelque chose qui se rapproche d’une caresse contre ma peau, et celle d’être plus femme que je ne l’ai jamais été.
Je souris en voyant l’expression d’un vieil homme, que je ne connais pas, mais qui le matin, très tôt, quand je passe, est souvent dehors, à bricoler devant chez lui. Je lui fais toujours un petit geste, ou je lui lance un bonjour. Et lui de même. Il est occupé à faire une cabane pour oiseaux, posée sur une planche elle-même appuyée sur des tréteaux. Je le salue. Il me regarde, et il y a un décalage avant qu’il ne me réponde. J’ai lu dans son regard de la surprise et de l’envie. Ces derniers temps je m’habille toujours sexy, mais il ne m’avait jamais encore regardée comme ça. Il ne me regardera sans doute plus jamais comme avant, et j’occuperai une partie conséquente de ses fantasmes.
J’arrive à l’avenue. Il me suffit de traverser l’artère pour me poser à l’arrêt du bus.
A cette heure du matin, l’avenue est encore un grand champ désert. J’aperçois, un peu plus loin une femme que je croise tous les matins, et qui revient de la boulangerie avec un grand sac papier de croissants tâché de leur graisse. Deux ou trois voitures, des gens qui partent très tôt. Une voiture ralentit pour me laisser traverser le passage zébré. Le type a une trentaine d’années, et je me rends compte que, s’il m’a laissée passer, ce n’est pas tant pour respecter les règles de circulation que pour me mater. Il a une expression extatique… Il balance un grand coup de klaxon pour marquer son approbation, qui se prolonge une fois que j’ai traversé et qu’il redémarre. Décidément, les hommes aiment bien les filles qui portent des cuissardes.
J’arrive à l’arrêt de bus. Je m’y pose, et je jette un coup d’œil sur le bâtiment des pompiers juste derrière moi. A travers la grande vitre, je ne vois personne pour l’instant. Je m’efforce de maitriser ma déception… Tout ça pour… Pas grand-chose… Après, je ne compte pas ranger immédiatement mes cuissardes… Mais aujourd’hui, j’étais au top, j’avais vraiment fait un effort…
Je retourne la tête… Cette fois, il est là. Il a une paire d’haltères à la main, qu’il soulève. Ses muscles jouent sous sa peau. Il est magnifique. Sa peau est luisante de sueur.
Il pose ses haltères sur le rack. Il attrape une serviette. Et tourne la tête vers moi. Nos regards rentrent en contact. Un long frisson me parcourt. Se décidera-t-il à franchir le pas, attiré par moi ? Il détourne finalement le regard, et s’éloigne.
C’est mort me crie une voix à l’intérieur de moi, voix que je voudrais ne pas entendre.
Allez, ne sois pas défaitiste, je me dis à moi-même, tu es jeune, belle, sexy, avec tes cuissardes, tu es irrésistible…Tu croises deux types ce matin, tu les allumes tous les deux…Tu vas en trouver d’autres…
Oui, mais c’est lui qui me plaisait…
Déçue, je me retourne vers la route. Le bus sera là dans cinq minutes.
—Hé, salut !
Je sursaute, très surprise, et ce d’autant plus que je ne m’attendais pas à ça. Il est juste derrière moi, à quelques centimètres. Il a passé une veste et est descendu me rejoindre. Il me sourit.
—J’ai souvent eu envie de venir te parler, je te vois tous les matins, et puis…
Je le laisse parler. Il a beau être pompier, sauver des vies, je le sens timide… Je veux voir jusqu’où il peut aller. Pour le moment, il devient tout rouge.
—Euh, tu es vraiment très belle aujourd’hui…
Finalement, alors que je n’y croyais plus, mon plan a parfaitement marché. Il est tombé dans mes filets…
—Tu vas travailler ?
—Je suis étudiante, je vais à la Fac, je lui réponds.
Je me rends compte que je suis entrain de mouiller ma petite culotte. J’ai une soudaine poussée de désir. Le voir derrière une vitre c’est une chose, l’avoir à trois centimètres de soi c’en est une autre. Il est très attirant. Un corps large et musclé, que j’ai envie de toucher, de caresser… Déjà, je prendrais bien ses lèvres… Je ne sais pas s’il s’en rend compte… Non, il est trop empêtré dans sa timidité… Il est tout rouge…
Je viens à son aide.
—Je vais en cours pour deux heures ce matin et je reviens sur le coup de onze heures…
Il sourit. Semble inspiré.
—Ca te dirait de visiter la nouvelle caserne ? On pourrait se retrouver ici et je t’y emmène…
Je me dis que ce serait un excellent début. On serait seuls là-bas… On pourrait faire pas mal de choses… Mon dernier petit copain, avec qui je suis resté huit mois m’a dit que j’avais beaucoup d’imagination, et effectivement, j’imagine sans mal ce qu’on pourrait faire ensemble.
—Bon, alors, à tout à l’heure…
L’espace d’un instant, il y a un premier contact. Le bout de ses doigts rentre en contact avec le bout des miens… Et puis on se sépare. Il repart à la caserne. Le bus arrive…
Je monte dans le bus. J’ai l’impression d’avoir de la fièvre… Je me sens brulante…Tout d’un coup, un champ infini de perspectives s’ouvrent devant moi… Je suis toute excitée…
Je me cale dans le bus, à ma place habituelle… Je jette un dernier regard sur la caserne, avant que le bus ne redémarre… Je l’aperçois… Il a repris ses exercices, cette fois une série de pompes…
J’ai le ventre en feu, et mon sexe coule tellement que j’ai l’impression que ça va se voir, des tâches sur ma robe ou des coulures de sécrétions vaginales le long de mes jambes… J’ai toujours mouillé beaucoup, ce qui a toujours suscité des commentaires de mes partenaires… J’ai une folle envie de me caresser… Pour m’apaiser momentanément… Je ne me vois pas de passer toute la matinée comme ça… Mais c’est difficile, surtout quand le bus est bien rempli…
Je repense à une technique que m’a enseigné une copine, dans l’une de ces discussions que l’on a entre filles, qui tournent autour du sexe, même si on fait souvent semblant que nous, on n’est pas intéressées par ça, il n’y a que les garçons…Très discrètement, je me mets à frotter mes cuisses l’une contre l’autre. C’est à peine visible, mais ça me fait énormément d’effet… Karine m’avait expliqué que parfois, elle avait envie de se donner du plaisir, de manière inopinée, et qu’il y avait du monde autour d’elle… Et elle avait trouvé ce moyen, discret, puisqu’elle n’amenait pas ses mains sur elle.
Je sens l’orgasme monter en moi… Je me dis que je dois le masquer… Souvent, quand je me masturbe, je crie sans retenue… Ca n’est pas possible dans ce contexte. Je ferme les yeux, et je laisse la jouissance m’emporter… Chaque orgasme est unique, et plus ou moins bon. Celui-là est vraiment délicieux, puissant, il m’emporte et me traverse… Il y a un rien d’ironie au fait que je jouisse aussi bien dans de telles conditions, bien loin du confort qui est le mien quand je suis allongée sur mon lit… Mais au final c’est justement sans doute parce que je suis dans des conditions aussi bancales que j’ai un orgasme aussi puissant.
Quand j’arrive sur le petit campus de province, mon premier souci est de me rendre aux toilettes. Je relève ma robe pour examiner les dégâts. Ma culotte est sombre et souillée… Par chance j’ai toujours, comme la plupart des filles, une culotte de rechange dans mon sac à main, précaution indispensable quand on a des petits accidents. Je me change. La culotte est rouge, en coton, mais ça n’a pas d’importance. Et puis le rouge et le noir, ça va bien ensemble.
Je me rends compte que je suis encore en feu… Incapable de me maitriser, je m’isole dans une cabine…. Je suis en avance, j’ai dix minutes pour moi… Je tire la culotte à mes chevilles… Celle-là, je n’ai pas envie de la souiller, parce qu’il faut que je la garde jusqu’à onze heures…
Je sais comment j’ai envie de me faire jouir. Je réunis mon majeur et mon index et je les pose pile au milieu de mes lèvres. C’est un simulacre de bite, mais qui peut se révéler redoutablement efficace. Surtout quand dans ma tête, il y a la queue, que je ne connais pas encore, mais que j’imagine, de mon beau pompier…Ce ne sont pas mes doigts qui vont et viennent en moi mais mon sexe, et je jouis pour la deuxième fois en même pas une heure, avec plein de mouille qui sort de moi. Je fais pipi, je m’essuie, et à peu près sèche, je pars suivre mes cours. Avant de sortir de ma cabine, j’examine la culotte que j’ai enlevée. Elle est trempée, pas encore sèche, sur tout l’entrejambes, mais aussi en montant devant, haut. Je plonge le nez dedans, en respirant mon odeur la plus intime.
Je finis à dix heures trente. Une matinée plutôt calme, en contraste avec le mardi, sans conteste ma journée la plus chargée. Je reprends le bus. Je suis partagée entre mon excitation, et ma crainte d’être déçue.
Mon cœur bondit dans ma poitrine, de joie, quand je l’aperçois. Non il est bien là, près de l’arrêt de bus, il ne m’a pas fait faux bond.
Je descends et je me précipite vers lui. Il porte l’un des uniformes de son corps de métier, pantalon et veste noirs avec des écussons sur la veste.
—Allez, on va visiter le nouveau centre… Je t’emmène !
Juste à côté, il y a le grand parking qui mélange véhicules civils et professionnels. Les véhicules les plus importants sont eux garés tout au bout, à part, prêts à partir en cas d’appel. Il me fait grimper dans une camionnette.
Je suis juste à côté de lui… Lui que je désespérais de séduire, avec en plus cette date limite… Je suis arrivée à mes fins… J’ai du mal à le croire… Je me rends compte que je tremble d’énervement, d’excitation et de désir.
Il démarre, et s’engage dans la circulation… Porte ses yeux sur moi. Son regard est brûlant de désir.
—Ca te va bien ces cuissardes… Ca te rend… Désirable…
Sa main droite lâche le volant, quand on est au feu, et elle vient se poser sur la cuissarde,au niveau du genou. Il remonte, et finalement sa main sort du champ du cuir, pour se poser sur ma cuisse. Le nylon du bas n’est pas une barrière, au contraire, et je sens bien sa chaleur qui, en quelques secondes seulement, remonte jusqu’à mon ventre, puis envahit mon corps. Mon sexe, plutôt au repos jusqu’à ce moment, s’ouvre à nouveau, et se met à suinter.
Je voudrais qu’il remonte sa main plus haut encore, qu’il quitte le territoire du bas pour venir sur ma chair nue, ma cuisse, mon aine, sur et puis sous le slip… Mais il nous faudrait plus de temps, et on n’en a pas…Le feu passe au vert et il faut redémarrer… Enfin, quelqu’un d’autre continuerait de me caresser, mais c’est prendre un risque en conduisant, et un pompier ne peut pas faire ça…
On continue sur l’immense zone nouvelle, mélange de commerces et d’entreprises… Pour enfin nous arrêter devant la nouvelle caserne. La surface est multipliée par plus de deux à mon avis. Une structure tout à fait différente, avec d’autres matériaux, de l’acier, du verre, et que l’on sent plus fonctionnelle.
—Allez, viens, je vais te faire visiter…
On descend du véhicule et on part en direction du bâtiment…J’aperçois un véhicule garé dans l’autre angle.
—On sera tous seuls ?
—Deux de mes collègues sont en train d’installer les ordinateurs…T’inquiète, ils ne nous gêneront pas…
Je passe devant lui pour prendre le long escalier en colimaçon. Je ne le fais pas ça, par hasard, mais pour lui mettre sous le nez mes jambes et mes fesses…
On est au milieu de l’escalier, quand il vient poser ses mains sur mes cuisses. Je me fige… Il se met à me caresser doucement. C’est trop bon… Exactement ce dont je rêve depuis un bon moment… Je reste là, immobile, pendant qu’il part à l’assaut de mes jambes… On peut nous voir de l’avenue, je m’en fous… Je tends la main en arrière, et je sens sa queue, qui est déjà très dure. Toute inhibition est tombée entre nous, et il remonte le long de mes jambes… Une main vient envelopper mes fesses, à travers ma culotte, l’autre se cale devant, sur mon pubis, et elle descend sur le renflement de mon sexe. Il se met à me caresser avec plus de précision, ses doigts sur le devant venant peser sur mes lèvres, tandis qu’à l’arrière, il frotte mes fesses.
—Mets tes mains dedans…
Il ne se fait pas prier, les remonte et se glisse sous l’élastique de ma culotte pour un contact de chair à chair. Ses doigts caressants viennent appuyer sur mes lèvres, tandis que les doigts de son autre main, après avoir frotté les deux masses rondes de mes fesses, bascule dans mon sillon fessier.
Je tire sur sa fermeture-éclair, et je lui rends la pareille, venant me glisser sous son caleçon pour attraper son sexe. Sa queue est aussi chaude que je le suis sans doute au bout de ses doigts, et je la masse doucement, pour qu’elle soit encore plus dure…
C’est à ce moment-là que tout vole en mille morceaux… J’entends bien le crissement de la voiture, en bas du bâtiment, mais je ne pense même pas, en plein nirvana, qu’il nous est destiné. C’est seulement lorsque la voix se fait entendre, stridente, presque hystérique, que je réalise :
—Qu’est-ce que tu fais avec cette garce ! Salaud, va ! Heureusement que tes collègues m’ont prévenu.
Au bout de mes doigts, je sens sa queue devenir toute molle. Il se rajuste, et se retourne…
—Mais qu’est-ce que tu fais là, Manon ?
Je me retourne aussi, et je vois une fille dans la vingtaine, une petite blonde qui porte des vêtements moulants, avec une épaisse crinière blonde. Elle lui jette un regard furibond. J’avais totalement oublié un élément de l’équation. Je n’avais pas imaginé qu’il puisse avoir une petite copine. Et apparemment, celle-ci le surveille de près.
—Viens ici…Tout de suite ! Tu t’éloignes d’elle… Qu’est-ce que tu faisais avec elle…
—Mais rien du tout… Je voulais juste lui faire visiter la nouvelle caserne…
—A qui tu veux faire croire ça…Tu descends ! Quant à toi, ne t’approche plus jamais de mon mec !
Tout penaud, le soldat du feu redescend. Je le vois m’échapper avec désespoir. Je n’aurai pas de seconde chance.
Il monte dans la voiture et ils partent ensemble. Par la fenêtre ouverte, j’entends la fille argumenter avec abondance. Ils s’éloignent.
Je reste seule avec ma frustration, ma déception, et pour tout dire, ma colère. J’espérais une plus belle issue. La vie peut être une belle garce, parfois.
Je m’apprête à redescendre, lorsque je pense aux deux hommes présents sur les lieux. J’ai envie de sexe, et je suis certaine qu’ils ne résisteront pas à une belle fille comme moi, surtout si elle a des cuissardes.
Je finis de monter l’escalier. Je débouche, une fois une porte poussée sur un immense couloir. Ici, tout sent le neuf. J’aurais bien aimé, même si j’avais des visées plus précises, qu’il me fasse effectivement visiter les lieux.
Je ne sais pas trop de quel côté aller. Je décide d’avancer vers la gauche. Bien m’en prend, car j’entends des voix.
Je débouche sur une grande pièce. Le long des murs, il y a des tables, et des ordinateurs. Deux hommes sont occupés à installer les ordinateurs, c’est-à-dire à faire tous les câblages. Même si mes talons tapent sur le sol, ni l’un ni l’autre ne m’a entendu arriver… Ils sont tous les deux concentrés. Le plus âgé a une quarantaine d’années, le plus jeune sans doute le même âge que ma proie. Ils sont tous les deux suffisamment appétissants pour que j’aille jusqu’au bout.
—Hé les gars, ça vous dirait une jolie fille en récompense de vos efforts ?
Ils se retournent et me regardent, autant surpris de mon intrusion que de constater qu’effectivement, je suis une jolie fille. Leur regard coule sur moi, le désir s’allume dans leurs yeux.
—Allez, venez me caresser…Je suis frustrée…
Au milieu, il y a une grande table, en partie occupée par des cables…Pour achever de les convaincre, je me bascule légèrement en arrière dessus. Pour mieux les convaincre que je suis sérieuse, je remonte de quelques centimètres ma robe, pour dévoiler mon pubis et ma culotte rouge, que j’écarte. Je viens enfoncer mon index et mon majeur dans mon sexe déjà dilaté et je m’ouvre.
Ca suffit pour leur faire perdre la tête. Ils s’approchent de moi et posent leurs mains sur moi, pétrissant ma chair. Ils se partagent le terrain, l’un s’occupe de mes seins, l’autre est sur mes jambes, avec le même geste qu’a eu le jeune pompier de caresser mes cuissardes, puis de remonter sur mes jambes gainées de nylon sans paraitre vouloir aller au-delà. Celui qui est sur mes seins fait glisser le haut de ma robe, puis défait mon soutien-gorge, pour mettre ma poitrine à nu. Dans un même temps, j’ai porté mes mains sur leurs pantalons. Leurs queues tendaient leur pantalon de manière ostensible, disant leur désir. Je les ai mis à nu l’un après l’autre. Deux membres gorgés de sang, mais qui ne demandaient encore qu’à s’allonger, et que j’ai caressés doucement pour les faire durcir.
Là où ça a été vraiment bon, ça a été quand ils se sont mis en tête de me donner du plaisir. Ce plaisir que le beau soldat du feu, récupéré par une fiancée jalouse, n’avait pu me faire éprouver, comme je l’aurais souhaité. Le plus jeune, a posé sa bouche sur un de mes tétons, et il a entrepris de l’agacer de la pointe de sa langue. J’étais très sensible des seins, et je me suis mise à gémir. J’ai eu cette pensée terrible, que, finalement il remplaçait sans doute parfaitement le garçon que j’avais convoité… Des semaines de désir pour en arriver à ça… La vie est à la fois ironique et cruelle… Eprouver sans remords du plaisir sous la bouche d’un autre… Et laisser deux hommes venir sur soi… C’était la première fois que ça m’arrivait, et je n’aurais pas cru ça possible autrement que dans les films pornos…
Ils m’ont fait vraiment planer. Pendant que le plus jeune allait d’un téton à l’autre, avec comme but semblait-il de voir jusqu’où ils pouvaient s’épaissir et s’allonger, l’autre à entrepris de descendre ma culotte jusqu’à la lisière des cuissardes et de venir sur mon sexe de sa langue d’abord, puis de ses doigts.
C’était la première fois qu’un garçon me faisait un cunnilingus. Ca m’a fait tout drôle. Ce moment avait pris une toute autre direction que celle que j’avais d’abord imaginé, mais il resterait parce qu’il était rempli de première fois…
Mais ça n’était pas la première fois qu’on me faisait un cunni…J’avais vécu trois ans plus tôt, une liaison passionnée avec une jolie rousse dont je m’étais éprise…Et ça avait été réciproque… On était totalement obsédées l’une par l’autre, et on guettait la moindre occasion de se retrouver pour assouvir un désir qui ne l’était jamais totalement. Si elle n’avait pas du déménager, me laissant désespérée de longues semaines, on serait encore ensemble. J’avais trainé longtemps, et je trainais encore le souvenir de son corps, la connaissance que j’en avais, son odeur, son gout, les caresses que je lui avais prodigué, des doigts, de la bouche, sa jouissance sous mon action, mais aussi à l’inverse, les caresses qu’elle m’avait prodigué et ma jouissance sous ses doigts…
Il a attaqué sur mes lèvres, d’une langue habile… Ca faisait remonter mon passé en moi… Mais chaque caresse est unique…Il a balayé mes lèvres, tournant dessus inlassablement… Le bout de son index est parti à la recherche de mon clitoris, qu’il a trouvé et dégagé de son couvercle de peau, alors qu’il venait darder sa langue à l’intérieur de moi, s’efforçant de la faire rentrer de plus en plus loin… J’avais l’impression d’être pénétrée… Autrement qu’avec une bite, mais quand même pénétrée. Et qu’il s’enfonçait de plus en plus loin… Je n’ai pas pu retenir un orgasme, qui m’a faite crier, en même temps que je me sentais déverser dans sa bouche un torrent de liquide…
—J’ai envie de sentir vos bites en moi, j’ai dit…
J’avais mon sac près de moi. Le matin, je m’étais munie d’une boite de capotes, espérant les utiliser. Ce serait bien le cas, mais pas avec la personne que j’avais convoité. Ils m’ont laissé faire pendant que j’ouvrais un emballage, puis l’autre, et que je faisais glisser le latex sur leurs queues agitées de spasmes tellement ils avaient envie. Et moi je n’avais qu’une envie, les sentir en moi. D’autant plus excitée que ce serait la première fois que deux hommes me prendraient en même temps… Je me demandais comment ça pouvait être.
En guise de mobilier, il y avait dans un coin un vieux divan qui me semblait parfaitement convenir. Les tenant par la queue, je les y ai conduits.
Ca s’est fait tout seul. Le plus vieux s’est laissé tomber sur le divan, et je suis venue sur lui. J’ai attrapé sa queue pour la guider en moi. J’ai ressenti un plaisir immense quand j’ai senti sa queue glisser dans ma muqueuse et en écarter les parois pour mieux la remplir. Il m’a attrapé par les hanches, et il m’a faite monter et descendre sur lui. C’était bon de sentir son membre, tout dur, qui caressait ainsi mes muqueuses. Il a fini par me poser, pour laisser son collègue approcher de mon anus. J’ai senti le gland effleurer, pour la première fois, les plis de mon anus, et j’ai eu un long frisson.
—Vas-y rentre. Doucement, pour que je te sente bien…
Il a obtempéré, et je l’ai senti progresser, centimètre après centimètre dans l’étroitesse de mon conduit anal. Chaque fois que je me faisais sodomiser, je trouvais cela exquis. C’était bien plus serré que par le vagin, et ça faisait toute la différence.
Après… Hé bien, ils étaient tous les deux en moi, et, disciplinés, ils se sont mis à bouger l’un après l’autre en moi. Ca permettait de dissocier les deux plaisirs, dans leur différence et leur particularité. Tellement bon que je n’ai plus eu de regrets.
C’est au moment où j’ai senti qu’ils allaient jouir, que j’ai eu l’idée.
—Retenez-vous…
J’ai fait sortir le plus jeune de mon anus, puis je me suis arrachée du plus vieux. Je me suis basculée en arrière, mes jambes comme une offrande. Ils ont compris où je voulais en venir, et je crois bien que ça leur plaisait autant que moi… Ils ont arraché leurs capotes, et la queue dilatée à l’extrême, ils sont venus se frotter contre le cuir. J’aurais voulu être un homme, avoir une bite pour éprouver ce qu’ils pouvaient éprouver, même si j’en avais une idée. Le cuir, froid et chaud à la fois, lisse et rugueux, comme une caresse… Moi, je me pinçais le clitoris. J’ai joui autant parce que je travaillais la partie la plus innervée de ma personne que parce que j’ai vu le sperme jaillir de leurs queues, et le noir de mes cuissardes maculé d’une infinité de traits blancs. J’ai crié et eu un orgasme qui à lui seul valait le déplacement, et compensait ma déconvenue.
Ensuite ? On s’est rhabillés. Ils ont voulu me donner leur 06 pour qu’on renouvelle l’expérience, mais je ne savais pas si j’avais envie. J’ai quitté les lieux. Un peu plus loin, je me suis arrêtée sur un banc, et je me suis laissée aller à une envie sale. Mais le sexe est souvent sale. J’ai ramassé sur mes cuissardes les traits de sperme encore gras, et je les ai avalés.
Je suis rentrée à la maison.
—Alors ça s’est bien passé, m’a demandé ma mère ?
—Mieux que tu ne peux le croire.
Il y avait entre nous pas mal de sous-entendus. Ma mère m’avait parlé très tôt du sexe, allant même jusqu’à évoquer des expériences personnelles. J’étais plus pudique, mais je lui parlais quand même pas mal de moi, en utilisant pas mal de détours. Je ne savais pas si je lui parlerais de ces moments.
Je me suis changée, pour passer un survêtement. J’ai respiré l’odeur du sperme sur mes cuissardes et décidé de les laisser telles quelles. Ca leur ferait une sorte de vernis, une marque, un souvenir de ce qui s’était passé.
Le lendemain matin, je les ai remises. Je savais que je les porterais à nouveau, mais aussi que j’en achèterais d’autres. Je me sentais femme avec ces cuissardes, femme et séductrice. J’avais opté pour une tenue plus simple , un simple jean, et débardeur et un blouson.
A l’arrêt de bus, j’ai senti une présence près de moi. Un pompier. Que je ne connaissais pas.
—Tu es vraiment très belle…
—Merci.
Le téléphone arabe avait du fonctionner. Mais ça ne me gênait pas… Au contraire… J’avais faim de sexe.
—Je rentre pour 16 heures… Hier j’ai visité la caserne avec deux de tes amis… Malheureusement, je n’ai fait qu’une visite partielle… Ca te dirait de me montrer le reste ?
—Je serai dispo. Je t’attends ici sur le coup de seize heures ?
J’ai acquiescé.
Le bus arrivait.
—Au fait… Tu n’as pas de petite amie envahissante ?
—Je suis célibataire.
—Ca sera parfait alors, j’ai dit, en me dirigeant vers le bus, les talons de mes cuissardes qui me portaient chance tapant sur le macadam abîmé.
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Histoire de JamesB

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