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D'eau et de chair

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Lue : 1321 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 03/01/2013

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C'était une partie de campagne à deux kilomètres à peu près de la rivière. Je n'aurais jamais cru qu'elle le ferait, Tanya la fille sur laquelle je flashais depuis l'arrêt de bus où, pour la première fois, je l'avais vue.

A l'époque nous n'avions même pas vingt ans, pourtant liés par une amitié paraissant indéfectible. Tanya n'intégra le groupe qu'après moi, c'est à dire qu'après que nous eûmes été mis en contact par son ex, lequel ne prit plus part aux rendez-vous du groupe depuis lors. Tanya était idolâtrée par de nombreuses filles, aussi bien à l'intérieur de l'enceinte qu'à l'extérieur de l'établissement où nous préparions, l'année du bac, le précieux sésame afin de faire par la suite des études supérieures. Tanya et ses jupes rouges et bleues enchanteresses. Ses longues chevelures soignées lui descendant à mi fesses tandis que sa poitrine, qui était volumineuse depuis le collège, se détachait resplendissante sous les rayons solaires, aérienne en dépit de leur volume, à ses seins dont plusieurs tentaient de déterminer si ou non ils étaient retenus d'un soutien-gorge. On n'avait connu qu'un unique ami à la jeune femme au cours des années.

La partie de campagne était projetée cela faisait désormais des semaines. Disposant de deux automobiles, le groupe scindé en deux parties, nous fîmes route vers la forêt située une trentaine de kilomètres plus loin que nos soucis liés aux révisions. Le vendredi soir un coup de téléphone à Tanya sollicitant qu'elle prévienne le second groupe que le grand départ se déroulerait à neuf heures. De bon matin. Partir à la fraîche tandis que régnait le reste du temps un début d'été étouffant.

Arrivés à notre destination, les groupes fusionnèrent et en quelques heures l'espace sembla se changer en gigantesque aire de piquenique en bord de route.

Les assiettes en carton sur les genoux, les piles de gobelets de plastique. Le groupe des filles, par rapport à celui des garçons, se distinguait ce matin par son dynamisme, il était onze heures, pas encore midi mais nous étions affamés.

Tanya avait jeté son dévolu sur une jupe blanche moulant son derrière affalé ne laissant entrevoir les moindres lignes du tissu de ses dessous, tout en conservant son élégance naturelle son côté sexy se faisait plus discret cette fois-ci, sa chevelure longue et brune se reposait sur chacune de ses épaules fines telle l'élève sage du lycée que nous avions découverte à son arrivée en ville.

Je me tenais non loin mais face à sa silhouette je fournissais tous les efforts que je pouvais afin de ne pas trop attarder mes yeux là où ses seins que je savais fermes et pleins se laissaient contempler.

Il ne fallut pas une heure pour que soient débouchées les bouteilles au contenu alcoolisé. Réservé à ceux et celles non chargés de tenir le volant.

Jeune femme très belle et qui se savait objet des désirs masculins la plupart du temps, j'étais convaincu de cela, Tanya se livrait au groupe pourtant en ne laissant apparaître aucun air affecté. Comme plus qu'elle-même, riant à des blagues d'un goût douteux et pouvant aussi perdre son calme au cours de conversations sérieuses. Le repas se passa ainsi que prévu les assiettes graisseuses de cuisses de poulet formèrent de petits tas tout autour du groupe alors que certains trinquaient les gobelets en plastique ponctuant leurs gestes de mimiques comme s'ils estimaient l'air qu'on respirait et la lumière du soleil à la façon de connaisseurs de réputation nationale.

Tanya s'isola vers 13 heures, tout comme les autres qui eux aussi avaient pris la décision de faire bande à part l'après-midi, bien qu'une sieste après le repas semblait la suite logique.

Je la suivis des yeux un moment, puis abandonnai ses fesses charmantes à l'orée de mon regard. Pour me lever à mon tour « de la table » et faire à ma façon une exploration de la forêt nous ayant vu faire un festin.

Les troncs et les ronces jonchaient ce qui semblait le chemin principal, empoussiéré et plein de pierres le constellant et caractéristique du fait que d'autres que nous devaient utiliser cet itinéraire au cours de la semaine. Quoiqu'une forêt d'aspect vaste, il s'agissait néanmoins d'une forêt connue des autochtones.

Un quart d'heure de marche à pied. Puis j'aperçus la silhouette de Tanya, près des clapotis de la rivière que le repérage sur la carte routière ne nous avait permis de localiser. La jeune femme et son corps de déesse à damner un saint.

Elle se tenait debout toute seule et donnait l'impression d'hésiter à propos de ce qu'elle ferait dans les secondes suivantes.

L'endroit de la rivière, c'était visible même à ma distance, contenait davantage d'eau qu'aux autres endroits, au milieu des deux rives un individu de ma taille à peu près n'aurait plus pied : un lieu de baignade idéal. Je fis le moins de bruit possible tout en m'allongeant auprès d'un arbre aux feuillages lourds et comme jaunis par la chaleur, dodelinant de la tête comme si j'escomptais me détendre avant de me laisser aller à un roupillon, mais en fait l'oeil quasi rivé sur le dos de Tanya que j'observais comme un voyeur à l'insu complète de cette dernière.

La jeune femme trempa ses pieds déchaussés dans l'eau, et dans un geste panoramique que mon cerveau enregistra tel un film érotique puissance cent mille, leva ses bras au-dessus de ses cheveux, qui retombèrent à la façon d'une pluie merveilleuse d'abord sur le bout d'étoffe qui faisait office de son vêtement du haut, puis ses frêles épaules mises à nu, ensuite des mèches vinrent orner, caresser d'après mon esprit en apnée subite, le bout de ses mamelons d'un rose absurdement roidi au milieu de ses globes de chair dont la blancheur laiteuse pas moins absurde conférait à toute la partie supérieure du corps de Tanya un aspect excitant au plus haut point.

Sa jupe séparait ce corps à la manière d'une ceinture de chasteté, je ne faisais plus attention qu'à la main de la jeune femme qui descendait tandis que s'écroulait au sol son t-shirt, et faisait remonter comme du bout des doigts le tissu blanc. Tanya avait ôté son haut, dévoilant ses seins dépourvus de soutien-gorge, libérés enfin comme s'ils n'avaient attendu que cela depuis toute la matinée durant.

Sous mon regard rivé sur elle tel un fusil visant une proie, apparut l'élastique de sa culotte rose surplombant un triangle parfait qui eût pu constituer un cache-sexe.

Et en moi durant ce show inattendu défilaient de façon exquise des sensations agréables au point que les mouvements puis l'évanouissement des ombres du feuillage, et leur remplacement par un éblouissant soleil n'étaient plus la cause de l'élévation perceptible à mes tempes de la chaleur corporelle que je ne savais si je dégageais. Je ne sentais ma propre sueur en dépit que le geste de la jeune femme, imprimé sur mes rétines me donnait envie de l'imiter. Me mettre torse nu à mon tour, en ce royaume désormais qui lui appartenait. Un royaume forestier, un Eden paradisiaque que je n'aurais espéré possible même en ce jour.

Tanya marcha au bord de la rivière, les orteils et ses genoux non bronzés déjà dans l'eau en laquelle se reflétaient les pierres alentour. Le lit de la rivière l'accueillit en se ridant légèrement, tandis que les yeux de la jeune fille, alors que les miens, captivés par le spectacle, n'étaient plus capables de ciller, semblaient ceux d'une biche s'assurant timidement qu'elle se trouvait seule. Puis suite à ce qui était une hésitation, elle s'inclina, ce qui fit balloter sa poitrine, et de ses deux mains s'empara puis fit glisser sur ses cuisses si fines l'élastique du string qu'elle s'était donc mise en tête d'ôter. Un bain de minuit en pleine après-midi.

Entièrement nue désormais. J'avais regardé le tissu du string accrocher légèrement le creux de la partie inférieure de ses fesses, puis descendre à la façon d'un ascenseur sur l'arrière de ses genoux avant qu'elle s'en empare complètement et le jette négligemment dans un carré herbeux non loin d'elle. Je n'en pouvais plus pendant que je voyais Tanya complètement nue de dos, la jeune femme prenait son temps avant de se lancer dans une brasse qui la propulsa jusque plus loin que le milieu du lit.

Elle battit l'eau avec ses jambes de rêve puis exécuta une brève plongée sous l'eau avant de réapparaître et regarder ses arrières comme si elle craignait le vol de sa jupe et sa culotte.

A ce moment-là, elle me vit.

Je ne saurai jamais ce qui passa en son esprit durant ce laps de temps.

En train déjà d'ôter ma chemise, je m'avançai vers la rivière sans faire semblant de ne l'avoir aperçue. Tanya avait les lèvres closes, le visage à hauteur de la limite verticale de l'eau, ses cheveux exotiques flottant derrière elle, formant sur son dos nu des dessins érotiques compliqués.

Elle m'observa de face tout comme je l'avais admirée de dos, n'émit aucune parole ni ne trahit la moindre surprise pendant que j'ôtai mon pantalon, qui rejoignit ma chemise, et conservai mon caleçon en la rejoignant.

Tanya à aucun moment ne se dissimula à ma vue, alors même que je nageai vers elle.

*
*

Chênes et bouleaux projetaient leurs feuillages à la surface du miroir, éparpillant du vert à perte de vue tandis que la Dame du lac ceignait mes épaules de ses jambes aux pieds fins tels des pierres précieuses.

La position horizontale était jubilatoire puisque son visage avait perdu sa gravité et que Tanya rayonnait. Je l'aidai au maintien au-dessus des profondeurs malgré que je savais que pour flotter une détente de tous les muscles est adéquate, en agitant mes tibias dessous nous afin de retenir ma propre verticalité. Des bancs de poissons filtraient au travers du barrage de chair que nous formions, indifférents à l'agitation produite, pour ma part je plongeais mes yeux entre les jambes et les cuisses de la femme qui remuait, au milieu d'une écume qu'elle créait artistiquement en pédalant, ses genoux repliés, ses cheveux flottaient derrière elle son regard eût été celui de la Méduse mes membres n'auraient roidis davantage.

Son orgueilleuse poitrine tournée vers les feuilles des branchages, en surplomb, ses aréoles me semblaient les dunes d'une plage ravissante ou un horizon saharesque infini. Comprenant la difficulté ou l'engourdissement qu'engendrait mon émoi, Tanya tendit son corps à la façon d'un arc puis effectua un salto arrière me permettant durant une éternelle seconde une vue plongeante des fesses et de son sexe, trésors de Féminité invitant l'homme qui était peut-être un pirate, sans que le moindre piège entre moi et tout cela fût dressé. Puis à la verticale à mon identique, la créature me donna sa main, sous le lit de la rivière, afin de m'entraîner avec elle dans ses aquatiques pérégrinations. Nous nageâmes côte à côte sans prendre soin de ne jamais entrer en contact mutuellement, au contraire des coups de pied reçus cette après-midi je devais conserver souvenir d'allégresse. Entre les treillis des verdures, aux troncs qui semblaient eux-aussi enlacés pour une sarabande, une trille s'éleva du côté de la berge opposé à la nôtre, d'un oiseau invisible de notre vision, mais qui devait en revanche lui nous couver de la sienne. Mère nature de toute évidence approuvait ce que nous accomplissions en son sein.

Tanya exécutait des prouesses de nage dont je ne pouvais être que spectateur, mon corps n'ayant jamais réalisé d'acrobaties pareilles, mais elle ne souriait ni ne gloussait, résolument concentrée sur le spectacle qu'elle m'offrait. J'étais moi-même métamorphosé, débarrassé du caleçon, à un endroit de la rivière que sans doute je ne retrouverais, ainsi tous deux ne pourraient regagner surface qu'en tenues d'Adam et Eve. Jamais loin de moi, Tanya brassait dans ma direction lorsque je crawlais dans le but de gagner du large, cette rivière possédant une largeur dont j'escomptais profiter, comme si j'étais un géant étalant la nappe sous les yeux de ma femme géante dans le but que nous procédions à un gigantesque banquet.

Nous ne tardâmes à nous embrasser pour la première fois. Tanya élit le point d'eau où tous deux avions pied, l'eau caressant ses reins, droite comme un i elle colla ses trésors tout contre moi, et nos langues dansèrent à leur tour, chacun recherchant dans le palais de l'autre les délices pour lesquels nous reprenions régulièrement respiration, pour un long et affamé baiser comme sans doute je n'en donnerais ni recevrais plus jamais.

Le temps n'avait pas besoin d'être compté, aucun regard sur ma montre tout au long des heures que nous passâmes, bien qu'il s'écoulât très exactement deux heures ; Tanya me surprenait en choisissant de se placer sous moi, suite à notre effrénée baignade j'eus pourtant misé sur une personnalité dominatrice, ceignant complètement mes hanches de ses jambes nous continuions le baiser débuté en position debout, elle ne se plaignait même du pourtant inconfortable lit de galets, comme si la pression exercée sur mes muscles faisait qu'elle se fondait totalement en moi, autour de nous la forêt me sembla contenir une multitude d'êtres, sylvestres ondines et oiseaux ou écureuils aucune créature dépourvue d'une intelligence spécifique, absolument rien livré au moindre hasard, pendant qu'haletait Tanya, rythmiquement au fur de mes coups de reins, et qu'elle imprimait de ses lèvres ce qui me ferait de petits suçons à la base de mon cou, plus tard.

Ma Dame du lac orchestrait toute cette partie de l'après-midi comme si nous étions amoureux depuis toujours, au point que je craignis que notre désir ne fût en fin de compte à la façon de l'épée Excalibur, planté et retenu à ce décor si savamment disposé, retenu par quelque charme ou sortilège des esprits orfèvres de la Nature.

Mais au moment où nous rejoignîmes les autres groupes, et même après que nous fûmes montés en voiture, tout se déroula ainsi que si notre couple avait été officiel dès le départ.
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