Dans l'obscurité...

Un soir que je discute avec des amis, la conversation tourne sur le libertinage et les petits jeux érotiques. Moi qui ai toujours été très pudique à ce sujet, me voilà entraînée bien malgré moi à parler de fantasmes sexy un peu particuliers et dans un sursaut subit d’excitation, quelqu’un me lance :
- « Cap ou pas Cap de faire l’amour toute une nuit avec un parfait inconnu ?«
Sans réfléchir plus avant, je réponds spontanément :
- « Cap, à condition que ce soit dans l’obscurité totale ! »

La soirée se passe en rires et plaisanteries et, en rentrant chez moi, j’ai complètement oublié ce pari ridicule.

Cependant, quelques jours plus tard, la copine de mon amie me téléphone pour m’annoncer qu’elle a trouvé le candidat idéal pour réaliser mon challenge … demain soir à leur domicile, avec un certain « XXL ». Interloquée par ce défi qu’on me lance, j’essaie d’en savoir plus sur mon futur partenaire, mais l’on me dit que c’est secret et que j’aurai bien tout le temps pour le connaître dans le noir absolu pendant une longue nuit d’extase !

Le lendemain soir, apeurée d’arriver chez mes hôtes libertins mais ne voulant en aucun cas « me dégonfler » vis-à-vis de mes connaissances, je m’arrête à la taverne du coin de leur rue et avale deux ou trois verres d’un cocktail tonique, juste assez pour me désinhiber de ma timidité innée et d’avoir le courage d’affronter les derniers outrages sexuels que l’on me réserve mais que je compte bien rendre aussi !!!

Hé hé, me voilà bien plus assurée en sonnant chez mes hôtes. Ils m’accueillent en souriant malicieusement et m’indiquent LA chambre du fameux challenge. Il paraît que je suis la première, j’ai donc le temps de m’habituer à l’obscurité ambiante … mes yeux très clairs un peu félins m’aident quand même à légèrement me repérer dans le noir … je trouve l’emplacement du lit, m’assied, me déshabille prestement et dépose l’ensemble sur le sol … au moins, pas besoin d’avoir fait d’efforts de toilette ou de coiffure, c’est déjà çà ; par contre, j’ai soigné la douceur de ma peau par un lait corporel et bien évidemment rasé impeccablement mes jambes et mon pubis !!!

Dernière touche, je ne peux m’empêcher de me vaporiser d’encore quelques gouttes de mon parfum préféré, coquetteries et séduction féminines obligent et qu’au moins – puisqu’on ne se verra pas – que mon partenaire succombe sous de subtiles fragrances !!!

Je m’installe confortablement sur ce grand lit … chouette largeur pour des galipettes, ils ont tout prévu nos hôtes ! … et attend mon inconnu avec impatience. Mon excitation commence à monter au fur et à mesure que je perds la notion du temps … et pour me mettre en condition, mes mains parcourent langoureusement mon corps nu … déjà mes seins répondent à mes caresses et s’érigent doucement, ma peau frissonne de plaisir contenu et irrépressiblement mes doigts s’aventurent à l’intérieur de mes cuisses, à la rencontre de mon bourgeon d’amour … je le titille légèrement, le tourne fébrilement puis le frotte plus vigoureusement … mmmmhhhh… le désir de jouir me procure déjà des frissons d’impatience … vite qu’il arrive ce gars, où je continue mes petits plaisirs solo tellement coquins !

Brusquement, ma douce masturbation est interrompue par la porte qui s’ouvre et la sensation d’une présence dans la pièce. «« Bonjour » dis-je d’une voix câline, « C’est toi XXL ? » Une belle voix grave masculine me répond « Oui, et je suppose que tu es ma compagne d’un soir ?! » Je ris de sa naïveté « Qui d’autre ? » (au moins, il ne semble pas plus à l’aise que moi … tant mieux … nous découvrirons ainsi ensemble ces jeux érotiques « à armes égales » si j’ose dire !!!)

J’entends un pas s’approcher du lit, je sens une main tâtonner le matelas … et je l’attrape donc pas le bras pour le guider vers moi. D’après la force qu’il dégage, je devine un homme grand et costaud, avec une musculature de rêve … mon imagination fertile se met en branle et prestement je le tire sur la couette. Par des petits murmures intimidés, je le guide vers mon visage … à tâtons je lui caresse la nuque, le menton, et remonte vers sa bouche … mes lèvres suivent le tracé de mes doigts … approchent de ses lèvres … et se rejoignent d’abord d’un chaste bisou … puis instinctivement j’entrouvre la bouche et nos langues se rejoignent en un baiser déjà plus passionné …

Il s’installe à présent plus confortablement face à moi … ses mains me caressent les épaules … trouvent rapidement mes seins qu’il palpe furtivement … descendent le long de mes hanches … remontent sur ma poitrine plus fébrilement cette fois … mes mains lui frôlent le torse … tâtent le galbe de ses fasses … et, emportés par l’excitation des premières découvertes de nos corps respectifs, nos langues s’emmêlent en baisers de plus en plus passionnés nous coupant le souffle !

Sa bouche descends tendrement le long de mon cou … frôle mes épaules et revient sur mes seins … il me titille les tétons avec ferveur puis sa langue les rejoint … mes pointes sont tendues à l’extrême et je me cambre pour mieux les offrir à ses assauts … il les lèche, les suce, les pince doucement entre ses lèvres … des vibrations de plaisir me parcourent l’échine et je gémis doucement, ce qui l’encourage à continuer … mmmmhhhhhh il est divin mon bel inconnu !

Tout doucement il me prend une main baladeuse et la pose délicatement sur son membre en érection … je sursaute de surprise mais comprend très vite où il veut en venir … malicieusement, je caresse cette verge que j’imagine superbement dressée … j’en titille chaque centimètre de peau, je la câline … mes doigts s’aventurent vers ses lourdes bourses que je soupèse, que je malaxe, que je câline … je lui frôle la raie anale, je l’entends haleter d’impatience … je me lèche les doigts et reviens vers sa superbe queue que je décalotte délicatement … je sens son gland vibrer dans la paume de ma main … j’entame de longs va-et-vient sur sa hampe … il me chuchote : « oui, c’est bon ma belle, encore ! » … mais je lui murmure à l’oreille, en la mordillant « pas si vite, bel inconnu, patience … nous avons tout notre temps » … me repérant à l’aveuglette, je me penche contre son ventre et viens cueillir les premières gouttes de son jus d’amour qui perle de son méat … ma langue tourne autour de son pénis … j’ouvre la bouche et lape avidement son plaisir … il écarte plus largement les cuisses pour me frayer de la place … je m’installe plus confortablement au-dessus de son membre que j’engloutis goulûment … mon excitation est à son comble … il gémit de plus belle … j’active mes succions avidement … je le sens venir par soubresauts … « ah non, pas encore … » lui dis-je !

Dans un cri rauque, il me dit : « Si tu te mets au dessus de moi en 69 alors je peux aussi te donner du plaisir.. » « Oui, oh oui » je lui réponds toute excitée. Dans l’obscurité totale nous changons de position … nos corps chauds et moites de fébrilité se collent … nous frémissons de désirs … il trouve rapidement ma chatte trempée et y plonge deux doigts. Agréablement prise au dépourvu par tant d’habilité, je me tortille de plaisir et m’active de plus belle sur son membre, que j’aspire frénétiquement tout en lui caressant encore les testicules … je sens ses doigts me fouiller l’intimité pendant que sa langue suce avidement mon clito tout gonflé … des picotements intenses font sursauter mon bas-ventre … sa verge fait des saccades sur ma langue et il éjacule sa semence … enfin dans de grands gémissements une énorme décharge de vibrations électriques nous parcourent le corps en même temps … l’extase suprême !!!

Nous nous relevons pour nous embrasser fougueusement et - sur nos langues - les goûts de nos jouissances se mélangent … excitent nos papilles, tandis que nos odeurs intimes titillent nos narines nous provoquant encore plus d’excitation. Nous restons un moment allongés à nous cajoler pour reprendre nos esprits, mais nos envies sensuelles sont les fortes et la nuit n’est pas finie.

Je lui soupire : « Viens en moi…je t’en supplie … je ne tiens plus ». « Moi non plus » me répond-il et nous nous bougeons à tâtonnements fébriles à nouveau. Cette fois, il est semi-assis/semi-allongé sur le dos m’offrant son membre déjà prêt et dur pour d’autres plaisirs. Nos corps s’habituent à l’obscurité et se retrouvent plus facilement … comme happés par les mêmes vibrations intenses de plaisir … je me mets à califourchon sur lui … mes cuisses sont largement ouvertes, ma chaude corolle offerte à son dard luisant … lentement je m’empale sur lui et descend langoureusement jusqu’à ce qu’il atteigne le fond de ma grotte d’amour.

Il me caresse les fesses, s’accroche à mes hanches … je n’ai que quelques montées et descentes profondes à faire pour sentir son membre gonfler en moi … mon vagin est empli de sa présence masculine … c’est divin de se sentir ainsi sous l’emprise l’un de l’autre … quelques bruits de clapotis viennent briser le silence de cette chambre … nous nous trémoussons en cadence … nos membres trempés se rejoignent … nous savourons cet instant d’union parfaite … tu jouis en moi et je suis prise d’un fulgurant spasme de plaisir partagé !

Rassasiés de nos désirs érotiques enfin assouvis, nous nous allongeons tendrement côte à côte et nous assoupissons lovés dans un tendre corps à corps, ignorant totalement l’heure tardive de cette nuit pas comme les autres. Fatiguée de nos ébats fougueux, je m’endors contre son épaule, sans même me rendre compte qu’il a glissé son membre viril dans mon antre encore chaud et trempé …

Toujours sans aucune notion de temps, je me réveille un peu ébahie de me retrouver dans ce noir total et probablement échevelée de ces puissantes étreintes. Pour remercier mon fougueux inconnu, je me saisis une dernière fois de sa belle queue et lui prodigue une petite fellation toute en douceur et volupté … il se réveille, s’agite un peu sous mes coups de langue renouvelés … me murmure quelques mots tendres … me fait basculer à mon tour … et termine « notre » nuit d’amour par un petit cunni très agréable, dont je garderai les sensations en mémoire.

Mais on frappe à la porte … hélas, il est l’heure de se quitter ! Je saisis mes vêtements à la hâte et quitte ce doux abri de nos délirants ébats de sexe nocturnes, laissant là mon amant inconnu de vue (mais bien de corps et de sens) sur un dernier échange de baisers.

« A bientôt, XXL » … « Au revoir, ma Belle, à très vite, j’espère ! »