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Devenir une star ou une salope 5

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Lue : 1861 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 31/05/2013

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Le cul ou le coeur.

Depuis quelques minutes Louise ma compagne et Serge le recruteur du site web occupent notre chambre à coucher. Louise s’est laissé déshabiller. Serge a eu vite fait de lui enlever la chemise de nuit. Il a mis l’occasion à profit pour faire claquer ses mains sur les fesses fournies. Il a essayé de caresser les seins, mais Louise lui a rappelé son objectif :
- Tu dois m’enculer avant de signer mon contrat. Ne te perds pas inutilement en attouchements sur mon corps. Faisons la différence entre « le professionnel et « le privé«. Cette sodomie sera professionnelle, le reste, du domaine privé, relèverait de l’adultère. Je cherche un travail sur le web, je ne suis pas en quête d’un amant. Respecte nos accords

Il faut que je voie la différence entre un adultère ordinaire et un adultère professionnel. A pas de loup j’arrive à hauteur de la porte de ma chambre. Tournée vers le miroir de l’armoire, Louise remet en place des mèches rebelles. Le zigoto finit d’enlever son slip, attrape sa quéquette, se masturbe pour lui donner consistance. Il a commis des abus professionnels ou privés, peu importe,, il bande mou.

- Louise, viens m’aider. A genoux, c’est l’heure de la pipe. Tu as deux mains, une bouche chaude, fais le nécessaire pour me rendre présentable.

- Si tu n’es pas capable d’être assez raide, c’est de ta faute, je n’y suis pour rien.

- Dis, c’est professionnel. D’après les contrats, tu dois donner entière satisfaction. Tu ne dois pas bouder. Tu dois t’appliquer. Tes mains me branlent, tes lèvres me sucent et ta langue tournoie autour de mon zob pour obtenir mon érection. Tu as compris. Ta place en dépend, ne l‘oublie pas

- Tu abuses de ta position de recruteur. Je n’ai pas d’autre solution, je me soumets, mais la conscience tranquille puisque je tiens à mon embauche.

Louise le saisit à deux mains et donne des coups de langue au membre paresseux.

- Ca va comme ça ?

- C’est mieux, mais, je le sais, « peut mieux faire. » Voilà, il suffit de vouloir. Attention aux dents, ne mords pas. Si tu m’estropies je ne pourrai pas signer.

L’exercice prend de la voix. Les deux partenaires se mettent au diapason, les gémissements répondent aux cris de ravissement. C’est purement professionnel. Qu’ils continuent. Les illusions s’envoleront d’elles-mêmes. Arrivera un moment où Louise comprendra que les limites de l’adultère sont franchies. Pour l’instant elle gobe les arguments du manipulateur et finit par confondre les deux domaines du privé et du professionnel. Elle effectue les détours nécessaires pour aboutir à la sodomie indispensable. Me voici voyeur. Ils sont occupés en un 69 bruyant, agité. Elle dessus, me présente son plaisant arrière-train. Les globes savoureux des fesses tremblent, se contractent puis se détendent sous la pression de la langue fureteuse qui balaie la raie avant de retourner au bouton irrité. Les deux bras de Serge maintiennent ferme la masse charnue, elle sursaute en soufflant mais ne peut lui échapper. Du fouillis de chairs humides il réclame un arrêt. N’a-t-elle pas compris, elle s’acharne sur le braquemart, décidée à lui vider les couilles. Est-ce une ruse pour mettre l’amant hors d’état de franchir l’entrée serrée de son petit trou ?

Serge réagit, la renverse puis lui fait prendre la position la plus favorable à une pénétration anale.

- A genoux ma belle, cale tes épaules dans les coussins et lève ta croupe. Est-il vrai, vraiment vrai, que tu es vierge du cul à 26 ans ? J’ai donc le privilège insigne de prendre ton dernier pucelage. C’est professionnel, bien sûr, mais j’en suis tout ému. En me donnant ton cul tu fais de moi le recruteur le plus heureux. A titre personnel j’en tire la fierté de surpasser ton Claude, de franchir en tête ta rondelle. Merci. Pour commencer je crois bon de t’enfoncer cet objet dans le fondement.

Serge lui met sous le nez un tronc de cône allongé au bout arrondi terminé comme un verre à pied. Il explique :

- C’est dans le langage érotique « un plug ». On l’introduit dans un orifice, vagin ou derrière, pour le boucher et surtout pour procurer une excitation sexuelle. J’en ai amené trois. Tu vois le plus mince, voici le moyen et celui-ci est le plus gros. Pourquoi me regardes-tu comme ça ?

- Tu veux me coller ça dans le cul ? Tu es malade ?

- On a peur de ce qu’on ne connaît pas. Fais-moi confiance, laisse-moi faire. Je vais progresser méthodiquement. Je plante le petit dans ta cramouille. Je l’agite comme un doigt. Il prend ta température et se lubrifie. Je peux le faire aller et venir comme une verge. Comme ceci.

- Oh ! Ca chatouille. Mais est-ce professionnel ?

- On ne peut plus. C’est une méthode d’approche ludique mais efficace. Je le retire et je le pointe sur ton anus. Tu sens ?

- Oui, oh !

- Il est étroit, il avance. As-tu mal ?

- Pas vraiment, mais c’est drôle… je… Peut-il se casser ?

- Non, il est en latex souple. Il est déjà au fond. Son socle l’empêche d’être englouti et permet de le retirer. Je le laisse, il ne peut ni avancer ni reculer grâce à sa forme renflée et large avant le rétrécissement qui sépare le corps du pied. Tu le supportes ?

- Il faut bien.

-Très bien de collaborer. J’envoie maintenant le moyen dans ta chatte. On joue un peu, c’est un peu comme une bite normale, pas tout à fait aussi gros. Je remue. Il te fait mouiller, c’est parfait.

- C’est bon aussi. J’aime. Fais-le encore bouger. Ca s’achète ?

-Dans chaque bon sex-shop. Mais aussi sur internet. Si tu en veux, je t’en offrirai. Encore

- Ouihihihi!

A force d’être excitée, Louise décolle. Serge utilise cet instant privilégié pour retirer le petit plug et le remplacer par le moyen. Louise accueille le plus gros dans son vagin sans s’en rendre compte. La manœuvre a été rapide. Serge a de l’expérience. Il a poussé assez fort pour enfoncer le dernier. Sans tarder son poignet imprime une suite calme mais longue d’allers retours. Louise n’est pas remise de son premier orgasme quand surgit le suivant. C’est l’occasion d’intervertir le moyen et le gros. Le sphincter anal résiste un peu puis cède et Louise émet une plainte à fendre le cœur. Impitoyable, Serge travaille à dilater le cul trop longtemps réticent.

Du seuil de la chambre je vois les fesses et le dos du séducteur penché sur la croupe doublement célébrée. Les fesses de Louise dépassent du corps de son tourmenteur et me laissent voir les deux socles des plugs. Louise sanglote, de bonheur ou de douleur, allez savoir. Serge lui demande si ça va. Vaillante, après cette épreuve, elle ne veut pas échouer et répond affirmativement.

- Tu es une fille formidable. Il est l’heure de conclure. Flop, flop, te voilà délivrée. La voie est ouverte pour ma queue. Je peux ? Je fais trempette dans la cyprine de ta fente avant de foncer dans le petit.

- Oui, finissons-en. Va doucement…La préparation est moins désagréable que je ne le pensais.

- Redresse-toi un peu. Tourne-toi vers le miroir de l’armoire afin de me permettre de lire sur ton visage les effets de ma pénétration. Essaie de tirer sur tes fesses avec tes mains, dégage bien ton trou mignon, j’arrive. Prête.

D’une voix anxieuse, Louise répète :

- Prête.

Le spectacle précédent a redonné vigueur à la verge. Serge complète la tentative d’ouverture d’une main et dirige de l’autre le sceptre du couronnement de cet enculage. Il est de face, les yeux rivés sur la jonction des chairs, les traits tendus par la concentration et par l’effort de la poussée de ses reins. Louise ferme les yeux dans l’attente de l’impact. Serge part en avant, agrippe les hanches de Louise. Elle
pousse un cri, ses paupières s’ouvrent sur un regard vide, son front se ride, sa bouche grimace affreusement.

- Voilà, ma poule, c’est fait, je suis en toi. Ne bouge pas, attends pour t’habituer à ma présence. Tu aimes ?

-Je ne sais pas. C’est douloureux. Je ne voulais pas crier, cela a été plus fort que moi. Combien de temps comptes-tu rester figé dans mes intestins ? Tu as obtenu ta victoire, tu pourras affirmer m’avoir percé la pastille et te vanter d’avoir été le premier. S’il te plaît n’en parle pas à Claude, je ne veux pas le décevoir. Dès que possible je lui offrirai mon anus :
- « Pour te récompenser de ton attitude compréhensive pendant mon casting je t’offre la primeur de mon dernier trou » lui dirai-je.

Ma parole, elle veut se payer ma tête en plus ! La salope. Trois ans d’amour foulés au pied.

-Ho ! Là ! Mais en te regardant sur le web il apprendra bien un jour que tu pratiques la marche arrière. Il sera moins jaloux de moi que d’un quelconque acteur inconnu de lui. Que crois-tu, ce n’est qu’un début. Une bonne enculade se déroule en plusieurs temps. Laisse-moi reprendre mon souffle et tu ne plaisanteras plus.

Ils risquent de m’apercevoir. Louise a rendu les armes, je suis dépité et aussi soulagé : elle a fait peu de cas de moi, elle a accordé à l’autre intrigant la priorité dans son passage arrière. Il est accroché à ses flancs comme un chien sur une chienne et souhaite prolonger la séance. Je me rends discrètement au salon et je lis le contrat signé à l’aveugle par une malheureuse en mal d’argent et de notoriété. Du fric et une renommée. La pauvre.

Dans le lit, Serge relance le mouvement. Louise se soumet au ballet de la queue dont les coups sont accompagnés des heurts des couilles contre son vagin. Le vainqueur peine, se montre lent mais ne lâche pas prise. Sous lui Louise ahane, lâche l’air de ses poumons à intervalles irréguliers. Elle est oppressée, elle trahit par des gémissements l’inconfort de ce ramonage. Serge voudrait la faire jouir :

- Alors, tu ne viens pas ? Remarque, toutes les femmes ne jouissent pas du cul. Pour toi ce pourrait être une chance de rester froide. Tu subiras la sodomie sans épuiser tes sens. Tu pourras mieux la supporter et recommencer à plusieurs reprises.

Le sagouin la brosse dans le sens du poil. Si elle jouit, c’est bien. Si elle ne jouit pas c’est mieux. Il adapte son discours aux circonstances et Louise peut s’estimer chanceuse dans tous les cas
C‘est un baratineur. La froideur affichée par l‘enculée, cette sorte de frigidité culière ne satisfait pas pleinement le roi du casting.

- Les femmes qui jouissent dans cette position sont plus nombreuses que les autres. Tu devrais essayer de te titiller le bouton pendant que je te tringle. Il suffit souvent d‘une première étincelle venue de là pour foutre le feu aux poudres. Je t’aide, je te mets deux doigts. Ca ne va pas mieux ? Bon, je sais ce qu’il te faut.

Alors il la rejette sur le dos, se retourne et s’allonge sur elle, étalon furieux, queue tendue, dure et endolorie. Elle se demande encore ce qui lui arrive, ne résiste plus à cet extra « hors test« , mais sent l’invasion pressée, insistante, brûlante. Ses lèvres gonflées de sang, ses lèvres sucées, mordues, égratignées, douloureuses depuis son passage au studio n’opposent pas de résistance à la poussée violente du gland épais et durci. Il s’enfonce, pénètre, va au bout et entame l’éternel va et vient du mâle en rut dans la chaleur humide de sa femelle soumise et avide.

Je vais te faire oublier le forfait de Serge, hier soir. Ton chagrin doit disparaître
C’est un coït enragé, emporté à cent à l’heure. Et sous l’assaillant brutal, la cavale rue, enroule son dos, jette ses fesses soulevées vers le pieu qui veut la clouer au matelas. C’est une lutte terrible où l’on s’égosille.
Je n’y vois rien de professionnel. La passion l’emporte sur la raison, seule compte l’action violente et libératrice. On ne sait plus, on ne raisonne plus, on pousse, on creuse, on veut se fondre à l‘autre, se perdre en lui. Ils se cherchent, se poussent pour mieux se trouver, l’une vers le haut, l’autre vers le bas. C’est le combat pour réaliser l’union, la fusion sans cesse désirée, impossible. Au paroxysme de la tension, quand la femme est prise de tremblements irrépressibles et quand le sperme secoue la verge bandée pour aller féconder en jets puissants, c’est le moment d’un quasi évanouissement avant le retour à la réalité. Lui s’est vidé en grognant, elle remplit du liquide se soulage en borborygmes insensés. Les souffles sont courts. Louise gît à côté du conquérant abattu. Ont-ils épuisé leurs forces et leurs réserves pour aujourd’hui ? Serge interroge avec l’aplomb du mâle sûr de lui :

- Heureuse ? Oui ? C’était bon hein ? Tu as un sacré tempérament. Pourquoi te priver d’un pareil plaisir ? Il suffit de s’y mettre. Je suis content de toi. Et si un jour tu quittes ton cocu, viens chez moi. Tu auras toujours une place spéciale dans mon cœur. Nos corps sont en harmonie. Nous connaîtrons des moments merveilleux aussi souvent que tu le souhaiteras. Reposons-nous. .. Une question me brûle les lèvres…. Est-ce que tu m’épouserais?

Depuis trois ans je reporte à plus tard la cérémonie du mariage, Louise parfois s’en attriste. Là, Serge fait fort. Premier à lui enfoncer le pénis dans l’anneau de l’anus, il veut être le premier à lui passer l’anneau de mariée à l’annulaire ! La femme ne répond pas, elle ne dit ni oui ni non. Que pèse-t-elle dans sa tête ? Que signifie ce silence ? Serge force le destin :

- Puisque tu acceptes, scellons notre union future par une dernière levrette.

Il est seul à avoir entendu un accord, il veut y croire. Sans réel enthousiasme, soumise au destin qui frappe à sa porte et lui donne un mari par miracle, Louise se tourne vers le miroir, tend sa croupe à ce fiancé insolite. Il est tout pour elle, le futur mari, la sécurité d’un emploi bien rémunéré, la meilleure assurance vie. Elle lui doit donc tout et tout naturellement elle n’a plus rien à lui refuser, surtout pas son vagin. Où va-t-il chercher les ressources sexuelles qu’il déploie ? Le visage rayonnant il fixe dans le miroir la figure maintenant réjouie de la fiancée. Louise le reçoit encore mais avant de perdre le contrôle de ses sens elle veut savoir :

- Quand nous marions-nous ?

Serge bloque son va et vient pour réfléchir. La question l’a surpris

- Sois discrète. Si Claude se doute de quelque chose il va nous mettre des bâtons dans les roues et détruire nos plans. ..Je te félicite pour l’amour que tu lui as témoigné, c‘est touchant ce dévouement.

Il est hors sujet, fabrique sa réponse en parlant d’autre chose :

- Ta fidélité à Claude est un excellent présage pour notre avenir commun, je pourrai te faire confiance. Je pars à l’étranger, dans l’Europe de l’est pour quelques 8 à 10 jours. J’ai des rendez-vous avec des rabatteurs, je devrais ramener 3 ou 4 bonnes candidates afin d‘atteindre mes quotas mensuels. Mon métier est un rude métier.

- Combien de filles recrutes-tu chaque mois ? Demande l’innocente Louise.

Est-ce la réalité ou veut-il se donner de l’importance, Serge déclare fièrement :

- On m’impose un minimum mensuel de cinq recrues. Depuis mon embauche, en trois ans, j’ai maintenu une moyenne légèrement supérieure à huit nouvelles par mois. Mon patron est très satisfait. Mais pour obtenir ces résultats flatteurs je teste environ 20 à 25 filles par mois.

- Tu les testes comme tu m’as testée ? Toi-même ? Tout seul ?

- Hé! Oui. Ma place dépend de la qualité de mon travail. J’ai acquis par la pratique une expérience, j’ai un bon jugement, je sais quelles qualités sont exigées des filles, quelles sont les attentes de notre site : je ne peux me fier qu’à moi.

- Tu es magnifique. Un héros de l’amour. Je t’admire. Mais quand nous marierons-nous. Je vais préparer la fête.

L’idée mûrit. Elle accepte le mariage. Au moins ne serai-je pas surpris de la voir partir. Après les fiancés je suis le premier informé. Enfin premier moi aussi. Premier cocu surtout ! Et l’autre tergiverse, ne peut pas fixer de date.

- Je reviendrai sur les rotules, c’est épuisant à force. Tu dois comprendre après m’avoir vu à l’œuvre. Mais dès que possible nous entreprendrons les démarches nécessaires pour notre mariage.

La messe est dite. Je descends l’escalier et je fais une entrée bruyante dans ma maison. Dans la chambre on s’agite. Je traîne, ouvre mon bureau, y entre puis j’en sors et j’appelle Louise. Sa voix troublée répond. Les amants quittent la chambre. Serge me regarde de haut:

- Claude tu tombes bien. Nous achevons le dernier test, Louise donne entière satisfaction, je signe sur le champ les contrats. Viens assister à ce moment solennel. Mais où sont les papiers? Ça c’est l’autorisation de sortir le DVD de Louise, ça c’est l’enveloppe des mille euros de prime d’embauche. Que sont devenus les exemplaires des contrats ? Louise qu’en as-tu fait ?

-J’ai signé. Mais…mais je ne les vois pas. Où sont-ils ? Claude…?

- J’arrive, comment veux-tu que je sache où sont des papiers que je n’ai jamais vus ?

A menteur, menteur et demi. Ils se moquent effrontément de moi, pourquoi leur dire où j’ai caché le contrat ? Serge a l’esprit pratique :

- Laisse tomber. Je cours en chercher d’autres. Garde précieusement l’enveloppe et la prime. Je reviens d’ici une heure. Prépare-toi, nous aurons des démarches à entreprendre après ce contretemps.

Il s’en va. Louise et moi cherchons ces papiers pour éviter la conversation indispensable mais difficile à engager. Elle se lasse avant moi du silence pesant.

- Mon chéri, tu as entendu ? J’ai passé avec succès la dernière épreuve. Je démissionne du magasin cet après-midi, je commence au studio aussitôt après. N’est-ce pas merveilleux pour nous ? Tu peux commencer à faire les plans de notre nid d’amour.

Folle ou inconsciente ? Me prend-elle pour un demeuré. Je réagis brutalement. Selon Serge j’ai moins d’une heure pour mettre les pendules à l’heure.

- Ma chérie, je t’avais prévenue, je renonce à construire plutôt que d’exposer ta santé.

- Tu n’es pas sérieux. Pense à nous, à notre bonheur.

- Je vais être plus clair. Un souteneur est un homme qui vit aux dépens d’une prostituée. La loi punit sévèrement les proxénètes. Je ne veux pas être condamné pour proxénétisme, donc je refuse catégoriquement l’argent que tu gagneras en te prostituant.

- Ben ! Traite-moi de pute ! Je ne suis pas une putain ou une prostituée, je vais faire un travail honnête, avec un contrat en bonne et due forme.
- Que tu as signé sans le lire. Nous ne devons pas avoir la même définition de la prostitution Pour moi c‘est l‘acte par lequel une personne se livre à des rapports sexuels pour de l‘argent. C’est précisément ce que tu as fait avec Serge et quelques autres hommes hier dans le studio du site qui t’engage. Tu as fait l’amour avec Serge pour gagner un emploi rémunérateur : vous avez baisé, il te fait embaucher,

- Mais tu étais là et tu as laissé faire !

- Effectivement, quand je t’ai vue en toute petite tenue devant ton ancien amant, j’ai…

- Que chantes-tu là ?

- Une fois pour toutes, enregistre que j’étais dans mon bureau hier quand ton beau Serge est arrivé. Je vous ai entendus évoquer votre passé, vos amours d’autrefois, tes regrets d’avoir été plaquée jadis. Ensuite je suis monté et j’ai constaté avec quel enthousiasme tu souhaitais embrasser la carrière qu’il te proposait. J’ai jugé inutile de lutter contre ton envie de gagner du fric, beaucoup de fric en exhibant ton corps sur le site de Serge. Pour y arriver tu avais revêtu sans me consulter le plus étroit cache sexe de ta collection, cette ficelle qui se perd entre tes fesses et reparaît large de quelques maigres millimètres sur ta vulve dont débordait ta touffe. Grâce à Serge ces poils ont disparu. Tu connais la suite.

-Il fallait m’empêcher !

- Tu l’aurais fait en cachette.

-Jamais de la vie.

- Et ta visite au studio, m’en as-tu parlé? Tu l’as faite à mon insu, obéissant aux ordres de ton véritable amant et proxénète. Serge a eu droit au récit de tes turpitudes. Tu as l’intention de les répéter contre un salaire. Des gens inconnus de toi t’ont prise hier et te prendront aujourd’hui, demain et après, pendant la durée de cette activité pour gagner de l’argent versé par des voyeurs. Ton corps deviens un objet, tu le vends, pour une place, pour de l’argent : tu te prostitues même si en prime tu en tires des sensations exceptionnelles. Libre à toi de faire la putain. Je n’ai aucune possibilité d’enrayer ton élan. Ne me parle plus de « notre nid d’amour » ni de l’argent sale de ta contribution : je n’en veux pas.

-Je n’envisageais pas les choses comme toi. D’ailleurs je voulais te consulter sur le contrat, tu sais.

- A quoi bon, ta décision est prise. Vois, je sors de ma poche le contrat perdu mais signé de ta main.

- C’est toi ? Mais quand, comment ?

- Tout simplement, pendant que tu te faisais enculer par mon ami Serge pour être certaine de pouvoir te prostituer sur internet avec Momo et les autres. Quand je pense au cirque que tu me faisais lorsque j’avais le malheur de caresser ton cul avec un doigt pendant l’amour ! Ah ! Mais Serge y a eu droit!

- Oh! Non, tu as tout entendu et tu sais tout ?

- Oui, je sais même que tu me quittes pour épouser ton amant. C’est pourquoi je te demande de préparer tes affaires. Quand il viendra pour t’emmener à la banque, tu chargeras tes valises dans son coffre et tu iras vers le destin que tu t’es choisi.

- Tu es fâché. On ne peut pas se quitter comme ça. Pardonne-moi, c‘est arrivé par surprise, si vite… Aussi tu aurais pu m’épouser. Tu ne m’aimes plus, plus du tout, tu me chasses ?

- Non, tu as conclu une alliance avec Serge et vous l’avez célébrée par votre dernière levrette. Je ne te chasse pas, tu t’en vas avec un autre. C’est ton choix, pas le mien.

- Mon Dieu. Même ça. Que je suis malheureuse. Est-ce que je pouvais savoir que tu m’espionnais ?

- Ca n’aurait rien changé à ton désir de changement maintenant.

- Tu me manqueras. Que vais-je devenir?

- Tu seras épouse de Serge peut-être. Et une actrice porno sur internet sans doute. Je te souhaite bon vent.

- Tu es amer, ça se comprend. Tu aurais des conseils, tu as lu le contrat. Est-il bon?

- Puisque tu veux mon avis, voici quelques réflexions personnelles dont tu feras ce qui te plaira.
Serge t’a quitté une première fois, il pourrait oublier de te marier

- C’est vilain.

- Ton mari recrute un peu plus de huit filles par mois, donc environ cent filles par an. Pour trouver les perles rares il voyage beaucoup et fait passer des tests à vingt ou vingt-cinq filles chaque mois. Tu sais en quoi consistent ces épreuves puisque tu t’es livrée à ses fantaisies avec tant d’ardeur. Ton Serge baise donc entre deux cent cinquante et trois cents filles par an. Que restera-t-il pour toi, son épouse, quand il te reviendra épuisé par ses activités. Une femme jalouse ne supporterait pas ça ? En seras-tu capable ?

- Pourquoi pas, j’aurai autour de moi des pros du sexe et je ne m’ennuierai pas avec eux.

Ca devient de la provocation. J’enchaîne bien que découragé.

- Quand vous marierez-vous?

- Tu veux assister à la noce ? Je t’inviterai.

Louise est transformée, agressive, à la limite de la cruauté. J’essaie de lui ouvrir les yeux:

- Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Aujourd’hui Serge t’annonce son intention de t’épouser pour te décider à travailler sur le web. Ce soir tu commences tes chienneries sur scène, dans huit jour tu seras complètement prise dans le système, sans possibilité de retour chez moi ou à ton poste de caissière. Tu seras isolée de tout et de tous, coincée. Lui aura depuis promis le mariage à combien d’autres naïves?

- Qu’en sais-tu, oiseau de mauvais augures ?

- Parfait. Que dure une carrière sur ces sites. En trois ans il a fait entrer environ trois cent corps de toute beauté, choisis avec soin moyennant des litres de sperme. Il t’a déclaré soixante femmes permanentes actuellement. Que sont devenues les deux cent quarante autres ?

- Ils ont licencié les moins bonnes. D’autres sont parties d’elles-mêmes. Serge en revend certaines à bon prix à d’autres sites, c’est plein de promesses.

- As-tu lu les conditions de départ: il faut un préavis et le versement de grosses indemnités à l’employeur. Quand on a pris l’habitude de coucher avec n’importe qui pour de l’argent et quand on doit reverser une indemnité importante on doit être tentée de faire le trottoir pour s’en sortir. La forme change, mais c’est encore de la prostitution.

- Tu vois tout en noir. Jamais je ne ferai la pute.

- Qui te garantit que tu plairas pendant des années aux internautes alors que 240 ont été virées ? Serge continue à amener des nouvelles, dans huit mois il aura fourni assez de corps pour le remplacement intégral de ce qu’il appelle le « cheptel actuel » . S’il ne les découvre pas il perdra sa place, s’il les trouve, statistiquement tu perdras la tienne avant un an. Ton hypothétique mari te protègera ? Tu garderas une fraîcheur éternelle jusqu’à la retraite ?

-J’ai le temps de penser à la retraite. Mon mari pourvoira à mes besoins.

- Espère. Tu vivras à ses crochets s’il te garde. Il teste des centaines de jeunes filles de toute beauté. Il pourrait tomber amoureux d’une plus salope que toi.

- Je ne te permets pas. Je serai chômeuse. Il y en a plein.

- Chômeuse ? Quelle ambition. A ce propos, tu veux quitter ton emploi actuel aujourd’hui pour aller te faire sauter devant des caméras. Avec ton emploi tu perdras ton affiliation à la caisse de sécurité sociale et tu ne cotiseras plus pour ta retraite. Aucun paragraphe de ton contrat ne prévoit une inscription à des organismes de protection sociale. Si tu tombes malade, tu paieras tout de ta poche. Chômeuse tu n’auras aucun droit à indemnisation.

- Je suis courageuse, je trouverai du boulot. Je suis en excellente santé,

- Souhaite que ça dure.

- Bon, c’est tout ? Tu cherches à me décourager, tu n’y parviendras pas.

- Parlons de ton salaire. Que prévoit ton contrat ? Lis le chapitre rémunération, là. On ne te garantit même pas le smic horaire.

- Mais Serge m’a dit…
- En cas de litige, c’est l’écrit qui fera foi. D’ailleurs, bizarrement il n’y a aucune indication de tribunal pour régler les litiges.

- Es-tu déjà passé devant un juge ? Non. Pourquoi aurais-je besoin d’un tribunal plus que toi ? Encore ?

- Ta prime en billets de banque, ton salaire hebdomadaire en argent liquide sous prétexte d’échapper à l’impôt sont des raisons d’être poursuivie par le fisc, mais aussi un moyen pour ton employeur de ne pas te verser ton salaire : où iras-tu réclamer si ton patron ne te paie pas ?

- Mon chéri, tu es pire que Cassandre, tu n’annonces que des malheurs. Je vais te manquer et tu essaies de me retenir, comme je te comprends.

- J’ai gardé le meilleur pour la fin. Quelle protection ton examinateur a-t-il utilisé pour te faire l’amour ?
Il a visité ton trou à caca, est retourné dans ton vagin : il ne portait pas de préservatif.

- Je prends la pilule.

- De quelle maladie te protège-t-elle ? Voilà un type qui s’envoie trois cents femmes par an sans protection En trois ans il frise le millier de femmes prises de toutes les manières dans des relations sexuelles sans précaution d‘hygiène. Tu n’as sans doute jamais entendu parler de sida ou de maladies sexuellement transmissibles. Ou tu penses « ça n’arrive qu’aux autres ». Plus que n’importe qui Serge court le risque d’attraper une saleté. Il la transmettra aux filles qu’il sélectionne, à toi peut-être. Les contaminées refileront la maladie à l’un des pros du site qui pourrira le troupeau. La boîte devra fermer.

- On cherchera un autre travail, s’il le faut.

- Ton optimisme m’éblouit. Admets que tu sois accidentellement séropositive.
En raison de tes rapports multiples l’hypothèse est plausible. Que feras-tu ?

-Je me ferai soigner.

- Aidée par quelle caisse de maladie, tu n’en as plus ? Sais-tu le prix de ces soins ?

- Mon pauvre Claude tu radotes. J’ai raison de quitter un rabat-joie comme toi. Je ne te savais pas aussi casse-pied. Je t’ai aimé, je n’en reviens pas. Ta jalousie te rend insupportable. Tu imagines toujours les pires scénarios. Laisse-moi te dire pourquoi je veux foutre le camp. Serge, hier, hors d’ici, m’a raconté comment et pourquoi tu as voulu le transformer en séducteur. Tu me soupçonnais de te tromper après le boulot avec des collègues de travail parce que je les accompagnais dans les bars certains soirs. Tu aurais pu me poser des questions et je t’aurais dit que j’allais à des pots de fêtes ou d’anniversaires. Jamais depuis notre rencontre je ne t’ai trompé, tes soupçons étaient injustifiés. Ils m’ont fait très mal au cœur.

- Quand Serge a trahi notre accord, tu venais de faire l’amour avec lui devant moi. Ne cherche pas des prétextes pour excuser ta conduite. Va préparer tes valises.


Serge est de retour. Louise lui apprend triomphalement qu’elle me quitte et s’installe chez lui.

- Ce n’est pas possible, Louise. Je pars en tournée de recrutement.

- Ce n’est pas grave, j’occuperai ton appartement, je l’entretiendrai.

- Claude ne veux-tu pas la garder encore une quinzaine, jusqu’à mon retour ?

- A condition que tu m’autorise à lui faire l’amour durant son séjour.

- Ca ne me pose pas de problème. Tu veux bien ma tendre ? Après trois ans, tu n’es pas à quinze jours près.

- Ah ! Non. Il cherchera à me reprendre. Pas question. Il devient chiant avec ses prédictions. Il me porterait la poisse. Si tu me veux et si tu m’aimes tu m’emportes loin d’ici.

- Bon, il faut que je m’entretienne avec Claude. Termine tes paquets.

Il ferme la porte du salon derrière elle.

-Merde de merde. Ces femelles sont enragées. Jamais je n’aurais dû venir chez toi. Je n’aurais pas dû lui proposer le mariage.

- Comment, tu n’as pas l’intention de l’épouser ?

- Bien sûr que non ! C’est un truc pour la pousser au turbin. Moi, me marier ? Tu rigoles ! J’ai des filles à la pelle, elles me courent après, se couchent devant moi, écartent les jambes pour que, les ayant baisées, je leur trouve du boulot. J’embauche et je débauche au même rythme. Faire l’amour pour moi devient une corvée. En ce moment j’ai chez moi une petite polonaise chaude comme la braise. Mon appartement n’est pas libre.

Serge tourne le dos à la porte. Celle-ci s’est ouverte. Si peu, il est vrai.

- Ton appartement n’est-il pas assez grand pour loger deux femmes ?

- Tu es fou. Ces furies s’étrangleraient. Que faire ? Louise veut tellement ce travail, elle veut nos hommes, elle veut des combinaisons avec deux ou trois mâles à la fois. Là-bas ils seraient déçus de ne pas pouvoir se la farcir en groupe. Si on échangeait. Je t’amène ma polonaise toute blonde et rose, tu te la fais à volonté jusqu’à mon retour. J’emmène ta nymphomane, elle loge chez moi et va éteindre son feu au cul avec mes pompiers du site.

- Que devient ta polonaise?

- Si tu veux et si tu peux, tu la gardes. Sinon à mon retour je la vends ou je lui rends sa liberté. J’aurai une tchèque ou une hongroise pour mes besoins personnels.

- Et Louise ?

- Elle se démerdera comme les autres paumées, continuera quelques mois chez nous si elle se trouve un endroit pour vivre. Après, vu son âge elle devra partir. Je la revendrai quand elle n’attirera plus assez de clients, quelqu’un en voudra peut-être. C’est la dure loi de notre métier, impitoyable pour les têtes brûlées. Notre salut est dans la rotation du personnel. Conserver des filles c’est faire crever l’entreprise. Il faut constamment des frimousses nouvelles et des culs jeunes et frais à offrir en pâture aux tarés qui se ruinent sur internet et se branlent.
Maintenant, si tu insistes un peu pour la garder, et si elle veut encore de toi.je refuse de signer le contrat, uniquement parce que c’est toi et pour te remercier des bons moments que j’ai passés avec elle.

- Tu savais que je l’aimais. Tu devais la distraire, la détourner des papillons qui voltigeaient autour d’elle. Tu t’es amusé à détruire sa vie. Tu me dégoûtes.

-Comme tu voudras, je l’embauche

Fous le camp. Elle fera ce qu’elle voudra, garde ta blonde et si tu fais du mal à Louise, si tu touches à un de ses cheveux, crains le pire.

-Tu ne me fais pas peur.

Il tourne les talons, tire la porte, se heurte à Louise, une Louise en larmes, en proie à un trouble violent.

- Allez, viens Louise, suis-moi, lui lance-t-il au passage.

L’air hagard elle le regarde, hésite à obéir à cet ordre si sec, elle se tourne vers moi, désespérée.
Je lui tends les bras.
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Histoire de Veilleur

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