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Elle

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Lue : 6440 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 08/06/2009

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Quand je me réveillai, au petit matin, je fus partagée entre deux sentiments : venir te rejoindre sur le canapé du salon, ou bien partir avant que tu ne te réveilles ; finalement, mon esprit confus décida d’opter pour la première solution.

Dans le bus qui me ramenait à la maison, je me mis à repenser aux évènements de cette soirée sexy, essayant d’analyser ce qui nous avait amené à une telle conclusion. Cela faisait si longtemps que nous nous connaissions toi et moi ; jamais il n’y avait eu d’ambiguïté dans nos sentiments. En tout cas, c’est que j’avais cru jusqu’à ce jour.

Je me demandais ce que tu pouvais ressentir en ce moment, ce que tu pouvais penser de moi. Je me sentais pleinement responsable de ce qui était arrivé : c’est moi qui t’avais appelé, moi qui t’avais provoqué, moi qui avais eu terriblement envie que tu me fasses l’amour. Je t’avais laissé me caresser sans aucune résistance, bien au contraire, et ma jouissance fut fabuleuse, comme quelque chose que j’avais toujours attendu ; je regrettais de m’être endormie avant de pouvoir te rendre le plaisir que tu m’avais donné, mais, en même temps, je me demandais si ce n’était pas un signe du destin nous disant que nous avions déjà été trop loin. Plus que jamais, je me rendais compte de la place que tu avais pris dans mon cœur et je me mis à avoir peur, peur de t’avoir blessé, peur de t’avoir perdu.

Arrivée enfin chez moi, je me déshabillai et fonça sous la douche ; je laissai l’eau couler le long de mon corps comme si elle avait le pouvoir d’effacer ces dernières heures passées avec toi, mais mon esprit et mon corps restaient toujours dans la même confusion. Du reste, avais-je vraiment envie que ces événements disparaissent de ma mémoire ?

Je me mis à me savonner tout le corps et, ce faisant, je me rappelai la chaleur de tes mains, la précision de tes doigts, le goût de tes baisers. Je fermai les yeux et sentis à nouveau le trouble gagner tout mon être, ce même trouble qui m’avait habité hier au soir. La tristesse, la douleur que m’avait infligé mon petit ami avait totalement disparu, remplacées par un sentiment étrange, un sentiment que je n’arrivais pas à définir ou, peut-être, que j’avais peur de comprendre.

Machinalement, mes mains étaient descendues vers mon intimité en feu, massant tendrement mon clitoris. Je me demandais si tu avais autant envie de moi que je te désirais en ce moment. Mes pensées s’emballaient ; à présent, je regrettais amèrement de m’être endormie, d’être partie aussi rapidement. J’avais envie de te sentir à nouveau contre moi, de respirer l’odeur de ton corps, de prendre ton membre à pleine main, de le goûter, de le sentir s’enfoncer en moi.

J’enfonçai deux doigts dans mon vagin en imaginant qu’il s’agissait de ta verge et entama des mouvements de va-et-vient tout en continuant, de l’autre main, à jouer avec mon clitoris. Ma gorge était devenue très sèche ; je sentais qu’une grosse vague n’allait plus tarder à me submerger pour m’emporter dans les courants turbulents du plaisir. Je revis ton regard planté dans le mien, un regard où j’avais pu lire une intense émotion, une émotion qui ne peut tromper mais que j’avais si peur, pourtant, de mal interpréter.

J’imaginais ton membre me posséder, remplissant toute ma cavité ; j’arrivais à le sentir aller et venir de plus en plus rapidement. N’y tenant plus, mes doigts accélérèrent leur cadence et une explosion partie du creux de mon ventre, faisant trembler tout mon corps. Je tombais à genoux dans ma douche en criant ton prénom dans ma jouissance.

Trois semaines se sont écoulées, trois semaines durant lesquelles je ne t’ai pas donné de mes nouvelles, durant lesquelles j’ai tenté d’oublier cette soirée. Mais elle m’habite toujours autant ; nuit et jour, dans la rue, au boulot, je ne cesse de penser à toi, mon ami de toujours… mon amant…
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Histoire de arlequin

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