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Eux

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Lue : 4807 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 08/06/2009

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Trois semaines s’étaient donc écoulées sans que ni elle, ni lui, ne se donnent la moindre nouvelle. Pourtant ce n’était pas faute d’envie. Il passait toutes ses soirées à revivre cette fameuse nuit où tout avait basculé, la main toujours à porté du téléphone, espérant, sans réellement vouloir se l’avouer, qu’elle allait l’appeler. Quant à elle, ses soirées n’étaient guère plus réjouissantes. Elle avait décidé de faire un grand ménage dans sa vie en rompant avec ce petit ami qui l’avait tant fait souffrir durant ces trois dernières années. A son grand étonnement, cette rupture avait été beaucoup plus facile qu’elle ne l’avait imaginé ; elle avait éprouvé un grand soulagement, se demandant même pourquoi elle n’avait pas pris cette décision beaucoup plus tôt. Une tierce personne, un observateur lambda, lui aurait certainement expliqué qu’il avait fallu un événement important pour que son cœur s’ouvre enfin sur la vérité… Encore fallait-il comprendre et accepter cette vérité.

Certains, certaines, d’entre vous vont se demander qui sont ces deux personnes ; elle doit avoir un prénom ; il doit avoir une identité autre que « lui ». Mais qu’elle importance car cette histoire est arrivée, arrive et arrivera encore à de nombreuses personnes de part le monde ; peut-être même est-ce votre histoire que vous êtes en train de lire ? L’histoire d’une belle et longue amitié entre un homme et une femme qui, par un concours de circonstances, par un jeu malicieux de la vie, prend un chemin inattendu, un sentier où la tranquillité de l’ordre établi cède sa place à la peur de l’inconnu. Car c’est bien de cela dont il s’agit ici : elle et lui se connaissent depuis les bancs de l’école primaire, ont fait les mêmes bêtises d’enfants ensemble, se sont mutuellement consolés de leurs premiers chagrins d’amour, ont développé une complicité à faire pâlir de jalousie un frère et une sœur, construisant une relation où l’amour et le cul n’avaient pas leur place. Un ordre établi parfaitement bien huilé, jusqu’au jour où, porté par le vent, un grain de sable vient s’insérer dans le mécanisme, jetant le trouble sur une belle amitié.

Une relation d’amitié peut elle devenir une relation d’amour ? Pourquoi pas ? Après tout, au risque de faire bondir quelques personnes, l’amitié, la vraie, la forte, n’est rien d’autre qu’un amour platonique avec, parfois, des instants ambiguës, ces fameux moments qui rendent jaloux (se) votre partenaire.

Une relation d’amitié où s’immisce le sexe peut elle déboucher sur une relation d’amour ? C’était bien là la question qui posait problème à nos deux amis, la question qui les faisait, chacun de leur côté, se torturer l’esprit et le cœur ; sans doute auraient-ils continué ainsi encore longtemps, si le destin n’en avait décidé autrement.

Combien de chance peuvent avoir deux personnes de se rencontrer dans une superette où ils n’ont jamais mis les pieds ? Etant un bien piètre mathématicien, je ne saurais donner un chiffre ; en revanche, je peux dire que ces chances s’en trouvent augmentées lorsque ces deux personnes décident, pour éviter de se croiser, d’aller faire leurs courses dans le seul endroit où ils sont certains de ne pas se voir. C’est ainsi qu’avaient pensé nos deux amis ; ils naviguaient de rayons en rayons, perdus dans leurs pensées, leurs interrogations, jusqu’au moment où, au détour d’une allée, ils se retrouvèrent face à face.

Il avait senti sa gorge se serrer subitement ; une espèce d’onde électrique lui avait traversé l’estomac. Il avait remarqué ses traits tirés par la fatigue, mais, malgré cela, il la trouvait magnifique. Elle portait une robe sexy légère qui tombait au dessus des genoux et avait attaché ses longs cheveux en un chignon désordonné ; les images de la soirée lui traversèrent l’esprit et il se sentit gêné par la réaction que cela lui procura.

Son cœur s’était mis à battre la chamade en le voyant ; il se tenait droit devant elle, ne disant mot, se contentant de planter son regard dans le sien comme s’il cherchait à pénétrer au plus profond de son âme. Elle aussi revit les images de la soirée et elle aussi se sentit gêné par le trouble qu’elle ressentait.

Ils restèrent ainsi de très longues secondes, à se dévisager sans parler ; pourtant, un observateur lambda aurait pu lire une grande et belle conversation dans ce long silence, un dialogue où circulaient des mots d’une tendresse infinie, des sentiments trop longtemps cachés. Il fut le premier à oser rompre le silence :
- Salut. Comment vas-tu ?

Il se rendit compte que sa question était d’une banalité déconcertante, totalement inadaptée à la situation et qui ne correspondait en rien à ce qu’il aurait voulu dire, mais c’était les seuls mots qui avaient pu sortir de sa gorge nouée.
- Comme quelqu’un à qui tu as beaucoup manquée, avait-elle répondu, se surprenant de sa hardiesse subite.

Ils décidèrent de stopper leurs achats et quittèrent la supérette afin d’aller discuter dans un endroit plus confortable. Ils prirent une petite allée piétonnière qui menait à une forêt et se retrouvèrent très vite dans une grande allée bordée de séquoias. Elle lui expliqua qu’elle avait rompu avec son petit ami et qu’elle avait beaucoup réfléchi durant ces trois dernières semaines. Il avait alors stoppé leur marche et plongé ses yeux dans les siens avant de lui demander, d’une voix sourde, à quoi elle avait réfléchi.

Elle se donna un peu de temps avant de répondre, non pas pour réfléchir à ce qu’elle allait dire, mais pour contrôler l’émotion qui lui étreignait le cœur. Plus que jamais et sans doute plus que lui, elle se rendait compte qu’une histoire allait prendre fin aujourd’hui ; depuis l’instant où elle l’avait revu, elle avait compris ce que son cœur tentait de lui dire depuis plusieurs jours. Elle le prit par la main et ils s’enfoncèrent dans un sous-bois ; lorsqu’elle fut sûre qu’ils étaient à l’abri de regards indiscrets, elle s’arrêta, le regarda un instant avec un petit sourire, puis, se dressant sur la pointe des pieds, ses lèvres allèrent à la rencontre des siennes.

Il plongea ses mains dans sa chevelure, défaisant le chignon au passage, huma le doux parfum qui se dégageait de sa peau, couvrit sa nuque de petits baisers ; il sentit une main détacher la ceinture de son pantalon, faire sauter les quatre boutons et se mettre à caresser son membre déjà bien dur au travers du caleçon.
- Fais-moi l’amour, tout de suite ! lança-t-elle dans un murmure.

Ils s’allongèrent dans l’herbe ; il glissa une main sous la robe ; elle écarta légèrement les jambes afin de lui faciliter le chemin ; il trouva très vite le clitoris qu’il se mit à titiller au travers de la culotte ; elle lui avait baissé le caleçon et sa main faisait de lent va-et-vient sur la hampe fièrement dressée ; il finit par pénétrer dans la cavité humide avec deux doigts tout en continuant à caresser le clitoris du pouce ; elle poussa un petit gémissement et ses hanches se mirent à onduler au rythme de la main masculine.

Alors qu’elle se sentait approcher de l’orgasme, elle le repoussa tendrement, le forçant à s’allonger sur le dos, puis vint s’empaler sur son dard. Elle ferma les yeux, renversa la tête en arrière, savourant chaque millimètre de cette pénétration. Lorsqu’elle fut arrivé au bout, elle regarda un instant son amant puis se mit à danser sur cette verge bien dure, d’abord lentement, puis de plus en plus vite.

Il commençait à ressentir les premiers soubresauts de la vague libératrice ; il était tellement ému qu’il en avait du mal à contrôler son état d’excitation ; il sentait la grosse veine de son membre battre de plus en plus fort.
Elle comprit qu’il allait jouir sans tarder, qu’il allait enfin la posséder totalement ; elle se sentait dans un état d’excitation qu’elle avait rarement connu.

Son visage se crispa ; il essaya d’étouffer ses cris, mais la jouissance fut si forte qu’il ne put s’empêcher d’exprimer haut et fort son orgasme tandis qu’il se vidait au plus profond d’elle.
Les râles de son amant, le sperme inondant son intimité profond déclencha son propre orgasme qu’elle cria, elle aussi, haut et fort.

C’est ainsi que se termina une longue histoire d’amitié platonique pour laisser la place à une voie nouvelle, sans doute plus complexe, certainement semée de plus d’embûches, mais une voix qu’ils ne pouvaient éviter de rencontrer si ce n’est ne prenant la fuite. Peut-être est-ce ce qu’ils auraient fini par faire, si le destin n’en avait décidé autrement…
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