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Fantasmes au zoo

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Lue : 4643 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 22/11/2012

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Le coït se déroulait dans la chaleur, les deux animaux très concentrés sur leur activité nuptiale, Véronique pas encore entièrement consciente qu'elle avait les paupières mi-closes et bien que consciente du fait que le levé trop matinal la marquait bien que ce fût la fin de la matinée, encore ignorante des tours joués par son cerveau, contemplait toute cette scène, si réaliste put-elle penser en dépit de la « logique », durant laquelle le « vieux » lion était en train de grimper sa femelle, en enserrant ses pattes antérieures comme en un puissant étau qu'y compris un violent orage qui aurait percé les cieux à cet instant n'aurait interrompu.

La femelle rugissait de façon monocorde, sans ruer à l'encontre de l'animal qui la prenait d'assaut, et l'on aurait même dit que c'était sa façon à elle de ressentir les orgasmes successifs. Les poils et les dents que découvraient la mâchoire des bêtes, analogues en chaque point à leurs mâchoires authentiques, constituèrent la cause de la peur et donc le subit réveil de Véronique, la jeune femme réalisant qu'elle venait de rêver alors qu'elle restait debout.

La fatigue se ressentait jusque dans ses os, ce en dépit de ses étirements, la jeune femme s'était vue passer le volant, au sortir du parking de leur immeuble, sa fille et le petit frère de celle-ci se tenaient de chaque côté de leur père, toute la famille semblant ignorer superbement celle qui les avait conduits au zoo.

En réalité les animaux étaient plongés dans une sorte d'état léthargique que même l'éventuel boucan des visiteurs, en fait muets comme à l'église, n'aurait sans doute rompu. En retrait du groupe de sa petite famille, Véronique se satisfaisait que ses enfants puissent enfin admirer de vrais animaux, de véritables prédateurs rois de la jungle. En dépit qu'au zoo, en leur « hôtel » , leur passivité qui ne les faisait même pas déployer l'effort de faire face aux visiteurs humains, laissait penser avec philosophie que la civilisation avait décidément tout englouti, l'instinct primitif y compris.

Non loin de la cache des fauves, des oiseaux au plumage multicolore et très égayant modulaient des caquètements plutôt désagréables derrière eux, ils ressemblaient à des perroquets, sans sortir pour autant le moindre mot de leur bec, et provenaient en tout cas de régions lointaines du globe. Ce zoo situé à une cinquantaine de kilomètres de la ville ainsi que de l'immeuble, représentait un avantage par rapport aux parisiens, par exemple, mais ne contenait peut-être pas les meilleurs spécimen de bêtes fauves qu'on imaginait.

Si peu de choses se déroulaient sous leurs yeux que les visiteurs, sauf Véronique laquelle luttait pour s'extraire des brumes d'un sommeil tenace, prenaient surtout, à son avis, le temps de penser. On ne souhaitait repartir de l'endroit sans avoir emmagasiné des souvenirs, une visite au zoo était en soi un petit événement pour beaucoup.

L'après-midi serait consacrée à la « visite avec la voiture » sans doute la période de la journée la plus propice aux sensations. C'était à espérer, en tout cas, murmura en son for la petite voix cynique de son esprit au cynisme sans doute consécutif au sommeil.

Le petit garçon et la fillette pour leur part semblaient quant à eux émerveillés, la preuve constituait le fait qu'aucun ne faisait mine de se rapprocher plus avant des animaux, ils ne risqueraient d'y laisser un doigt ou la main.
-C'est bientôt l'heure du casse-croûte.

Habituellement au cours des sorties familiales, ce sont les enfants qui émettaient la remarque ; ce jour-là leur mère avait plus de faim.

Le zoo était vaste bien que la « visite à pieds » donnât l'illusion du contraire, et une sandwicherie équipée d'une véranda-restaurant accueillait les gens à toutes les heures. Ils venaient presque juste d'arriver, après avoir payé les billets d'entrée, Georges avait été aussi curieux que les enfants de pouvoir enfin observer les fauves.

Leurs pattes repliées sous leur corps massif suggéraient l'incroyable paresse des animaux, ou leur incroyable désoeuvrement entre les clôtures.

Les tigres, à quelque distance, se pourléchaient les babines comme si leur museau venait de sortir d'un exquis pot de confiture, c'était objectivement leur façon de se toiletter, notamment en raison des moustiques qui leur tournaient autour, mais les zébrures noires de leur pelage leur conféraient, à distance, davantage d'esprit que le couple de lions. Véronique était d'ailleurs surprise du fantasme qu'avait exprimé en son for intérieur le rêve debout qu'elle venait de faire.
-Bon très bien, les enfants allons-y.

Georges écoutait sa femme dont il redoutait inconsciemment de mettre ses nerfs en pelote, à cause d'une dispute entre eux remontant à l'avant-veille dont il n'était pas sorti sans un persistant sentiment de culpabilité.

Même les enfants ne se retournèrent sur eux en effectuant un demi-tour sur la sente piétonne. Un copieux déjeuner digne de celui qu'avaient sûrement réalisé les bêtes les attendait sous la véranda spacieuse.

La jeune femme portait des vêtements légers, simples et légers, au coloris étudié très spécialement pour cette journée ; des regards se seraient posés sur elle, auraient deviné la douceur des jambes à travers le tissu fin et tacheté de petits pois roses, et remonté, du bas vers le haut, jusque sur son dos aux épaules fines découvertes, jamais de sa vie n'ayant porté de soutien-gorge. La peau de Véronique captait les rayons du soleil qui la caressait plus qu'il ne l'exhibait.

Georges se dirigea dans la direction du personnel assurant le service, pendant que Véro et les gnomes s'attablaient. Sa grande soeur commença à embêter son petit frère comme à l'accoutumée, c'était chaque fois le même cirque auquel ils se livraient en public, Véronique ne les maurigéna.

Lorsque Georges revint, après avoir passé commande -quatre assiettes géantes de frites, les adultes boiraient et mangeraient comme les enfants- la jupe de Véro était retroussée au-dessus de ses genoux, ses mains posées sur la table ne dissimulaient à la vision le début de ses cuisses fermes, fines et fermes, incroyablement galbées, pensa son époux dont le souffle à cette vue était coupé.

Les yeux de Véro passaient au-dessus de la tête des gosses, pour contempler, lui semblait-il, sa chemise blanche du dimanche, ou à y réfléchir, s'il avait pu, le bas de sa chemise, comme si elle attendait de lui une érection.
-La journée est radieuse, fit-il.

Tout en ignorant la direction des yeux de son épouse, qui n'étaient marqués contrairement à ce que laissa suggérer un théâtral bâillement de sa part, de la moindre fatigue. La semaine n'était pas riche d'heures supplémentaires et leur boulot respectif autorisait aux deux un levé en général vers sept heures du matin, en fait afin d'accompagner les enfants à l'école en voiture.
-Cette après-midi tu prendras le volant, d'une part parce que c'est ton tour, d'autre part je n'ai pas envie de conduire dans ces conditions. Les singes font la fête des visiteurs, il faudra fermer les vitres, en outre, afin qu'ils ne pénètrent pas.

Etait-ce une illusion ou avait-elle insisté sur le verbe : pénétrer.

Georges tendait le cou au-dessus de la table, comme afin que la serveuse ou le serveur qui apporterait les frites le reconnaisse bien parmi la foule, tout en essayant de percer les pensées tramées dans le cerveau de son épouse.

Puis celle-ci donna l'impression de s'étirer, sauf qu'en allongeant la jambe sous la table, elle laissa tomber sa sandalette avant que ses pieds doucement ne se déposent sur les tibias, afin d'agacer de façon coquine la cheville de Georges, lequel dans tout le corps ressentit un frisson d'électricité qui maintint coi son visage.

Il savait que les singes étaient le « clou » en quelle que sorte de chaque visite du zoo par les gens qui lui avaient fait part de leur visite, autour de la machine à café de sa boîte, et que l'après-midi de la « visite en voiture » était le meilleur morceau de journée. C'est d'ailleurs pourquoi en dépit du peu de réactivité des fauves, le matin, il ne désespérait de faire honneur à ses collègues du bureau qui l'avaient incité à amener là sa famille, ce week-end, et de pouvoir leur raconter comment lui aussi, ainsi que son épouse et ses gosses, avait répondu, depuis l'habitacle, aux grimaces formées sur la face des bipèdes, à travers les vitres des portières.

Véronique lui sourit spécialement à lui, sans regarder le petit frère qui chipait la serviette de table de sa grande soeur, son visage rayonnait, entouré de deux cascades de cheveux bruns qui descendaient les collines de ses épaules avant de mourir très près des mamelons de la jeune femme, qu'il savait incroyablement durcis quand ils étaient excités, faisant soupçonner, en les embrassant au cours de leurs préliminaires, une douceur délicieuse de ses lèvres, aussi bien durant leur baiser en s'embrassant, qu'au moment fatidique du plaisir, en plongeant entre les cuisses.

Georges vit Véro se lever de table, lancer à la cantonade qu'elle se rendait aux toilettes afin de se laver les mains, alors que celles-ci étaient parfaitement propres, de l'avis muet de son époux.

Il permit au petit frère de conserver la serviette qu'il avait chipée, non sans qu'ils procédassent avec sa soeur à l'échange de tissus, mais remit l'autorité parentale en son absence sur la tête de la petite fille, laquelle en fut ravie, avant de se lever à son tour et se diriger là où Véro avait marché une bonne minute avant lui.

**

-J'ai envie de toi, souffla à son oreille Véronique prenant appui davantage sur ses coudes pliés au-dessus des carrés dessinés sur le lavabo, tandis qu'avec ses longues jambes ceignant les hanches elle l'étreignait avec force, les collines de sa poitrine douce déjà dénudées, son nid déjà humide, au centre d'elle-même, en lui imprimant exactement le rythme qu'elle souhaitait. Elle avait ôté sa culotte tout en l'attendant, et l'étoffe de la pièce de vêtement devait être profondément enfouie il ignorait où.
Le couple s'immobilisa lorsque retentit quelque part derrière eux une chasse d'eau, et qu'émergeait des toilettes des dames une jeune femme très blonde qui à leur vue acheva d'un geste sec de recouvrir ses cuisses de sa robe, et dans sa confusion omit de se laver les mains.
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