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Perdu dans les bois

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Lue : 9097 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 05/11/2012

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Une semaine, ça peut paraître court. Une semaine, c’est court lorsque l’on doit remettre un travail à l’école, c’est court pour préparer un déménagement, c’est court lorsqu’on le passe sous le soleil du Sud. Mais une semaine peut aussi être très longue. Une semaine à attendre les caresses sexuelles que l’on adore tant, c’est plus que long !

Il travaillait pour une compagnie forestière, donc plutôt loin de la ville. Suffisamment loin pour devoir y passer la semaine. Il m’avait proposé d’aller le rejoindre, mais le travail m’en empêchant, je dû me résoudre à décliner. Les deux premières nuits seule se passèrent relativement normal. Cependant, à partir de la troisième, mes hormones commençaient à m’en vouloir d’avoir refusé l’invitation. Quatrième journée, je ne tenais plus en place. Je devais ABSOLUMENT le voir, le sentir, le toucher. Je me suis arrangée pour être capable de quitter le travail plus tôt, un peu après l’heure du souper. J’avais une bonne heure de route à faire, je ne savais pas trop où je devais aller, et la pluie avait décidé de se joindre à la partie. Après l’avoir texté pour lui annoncer ma visite surprise, il m’expliqua vaguement la direction à prendre dans les diverses chemins et sentiers. Je n’étais trop certaine de savoir où je me dirigeais, mais je n’aurai qu’à le rappeler sur les lieux.

À cause du temps couvert, et l’hiver arrivant d’une semaine à l’autre, il faisait noir plus tôt. La route semblait interminable. Mes pensées vagabondaient sur les gestes que j’allais bientôt commettre. Mon imagination fertile provoquait en moi une excitation naissante. Jamais je n’allais tenir jusqu’au bout !

Je savais, sans même bouger de mon siège, que j’avais déjà commencé à mouiller. C’était tranquille sur la route, peu de voiture. J’ai alors glissé ma main droite tranquillement jusqu’à l’intérieur de ma culotte. Je ne m’étais pas trompé puisque mon entre-jambe était entièrement lubrifié. Mes doigts glissaient librement contre les parois de mon vagin. Mon clitoris durcit d’excitation frétillait à chaque frôlement. J’avais en tête l’image de nos derniers ébats sexuels, mélangés à ceux que nous allions bientôt commettre. Quand ses mains empoignent avec force mes seins, lorsque sa langue lape de quelques coups mes mamelons, lorsque ses lèvres forment un mouvement de succion et semble vouloir les aspirer. Je me branlais de plus en plus rapidement, j’étais au comble de l’excitation. Tellement, que je n’ai pas eu le temps de freiner à temps pour attraper le chemin que je devais prendre. J’ai dû faire marche arrière pour prendre le chemin de gravier qu’il m’avait indiqué.

Pendant que j’essayais de me remettre de mes émotions, une lumière inconnue s’est allumée sur mon tableau de bord. J’essayais du mieux de mes connaissances de reconnaître le symbole, mais malheureusement, mon manque d’éducation sur la mécanique me laissait ignorante. J’espérais malgré tout qu’il ne s’agissait que d’un simple avertissement. Je l’ai texté pour lui dire où j’en étais rendu et pour le prévenir de la mise en garde affiché par ma voiture.

Je m’enfonçais de plus en plus loin dans les bois. Citadine dans l’âme, je n’avais aucune idée de l’endroit où je me trouvais, ni de celui vers où je me dirigeais. Quelques kilomètres plus loin, ma voiture a commencé à émettre des plaintes suspectes. À ce moment, un sentiment de panique commençait à grandir en moi. Après quelques toussotements, le moteur de la voiture s’est éteint, me laissant silencieusement le temps de stationner celle-ci sur le côté de la route. J’ai essayé à plusieurs reprises de la redémarrer, sans succès. Je n’en revenais pas. Mon empressement à aller satisfaire mes envies sexuelles était puni.

J’ai entrepris de lui écrire pour lui expliquer la situation dans laquelle de je trouvais. Comble du malheur, je me trouvais dans un secteur où le signal de mon cellulaire ne captait absolument rien. J’ai pris quelques instants pour tenter de me calmer et visualiser quelle était la meilleure solution. Je n’avais pas le choix, je devais faire le reste du chemin par moi-même, dans l’espoir d’arriver bientôt où j’étais attendu. Je suis alors sorti de la voiture et me mis à marcher droit devant moi. Fort heureusement, la pluie avait cessée, il ne restait qu’une légère bruine dans l’air. Cependant, la température était fraîche, ce qui me pressait à marcher plus vite.

J’ai passé droit au premier chemin de terre, tel que convenu, et j’ai plutôt fourché vers le deuxième. La pluie qui s’était abattu toute la journée avait inondée le sentier de boue. J’avais de la difficulté à faire deux pas sans glisser. Il faisait tellement noir que je ne voyais pas où placer mes pas. Je me demandais si cet épuisant exercice allait bientôt être récompensé. Je commençais à m’inquiéter de plus à plus et à douter du chemin que j’avais pris. J’ai vérifié une seconde fois, toujours aucun signal cellulaire. J’essayais de me convaincre d’être en sécurité, mais la panique continuait à monter.

J’entendais des pas derrière moi. J’essayais de me convaincre qu’il ne s’agissait que de mon imagination, que la panique me faisait dérailler. J’essayais d’accélérer le pas, mais le chemin était trop glissant, j’avais peine à garder mon équilibre. Avant même que je ne puisse comprendre sa présence, il était déjà trop tard. M’agrippant par derrière, un bras autour de la gorge, je me faisais tirer vers les bois. La surprise m’empêchait de hurler. Après la décharge d’adrénaline initiale, mon cœur recommençait à battre péniblement, menaçant de me défoncer la poitrine. Me tirant par les cheveux, j’ai atterrie face première contre un arbre, l’écorce s’enfonçant douloureusement entre mes deux seins. Mes mains furent passées par-dessus ma tête et attachées contre une branche. Pas un mot, pas une menace de mon agresseur. Quand j’ai finalement compris la situation à laquelle je faisais face, j’ai tenté de crier, mais aussitôt, une main est venue faire pression contre ma bouche. J’avais peine à respirer, j’essayais de me débattre, mais son corps, beaucoup plus imposant, plaqué contre le mien me pressait solidement contre l’arbre.
-Reste tranquille, je ne te veux aucun mal. Si tu te calmes, tout ira bien. Tu es tellement belle, trempée, couverte de boue. Je te veux… maintenant !

Le ton était catégorique. Et la voix ne m’était pas inconnue. L’obscurité me plongeait dans une terreur encore plus profonde et le fait de ne pouvoir apercevoir son visage m’imposait une vulnérabilité insoutenable. Un millier de pensées se bousculaient dans ma tête. De où était-il sorti ? Moi ? Pourquoi moi ? Est-ce que je le connais ? Est-ce que je vais mourir ? J’ai compris, malgré le nuage de panique, que la noirceur était peut-être bénéfique. Peut-être ne me fera-t-il aucun mal sachant que je ne pourrais reconnaître son visage. Et comme pour confirmer mes pensées :
-Je te promets que si tu restes tranquille, je ne te ferai pas de mal.

Sa voix se voulait rassurante.
-Je partirai quand j’en aurai fini avec toi et tu ne me reverras plus jamais, je te l’assure.

Il me caressait les cheveux. Je sentais contre mes reins son membre appuyé, aussi dur et solide que l’arbre auquel j’étais attaché. Il réussit à me retourner brusquement. J’essayais, malgré tout, à percer les ténèbres pour reconnaître son visage. Mais c’était inutile… Il maintenait fermement une main contre ma bouche, mais je réussis tout de même à laisser échapper un cri pendant que je tentais de le frapper avec mes jambes. Je réussis presque à le mordre, mais la main devant ma bouche ne semblait pas broncher.
-Je t’ai dit de te tenir tranquille…

La voix avait changé. De la voix basse et rauque, il ne restait plus rien. Celle qui l’avait remplacé était douce, familière. Après réflexion, l’odeur l’était aussi. Le souvenir du membre durcit contre mes reins l’était tout aussi. Je ne pouvais pas croire qu’il me faisait ce coup-là. Il avait franchi la distance inverse pour venir me retrouver. Plutôt, me surprendre.
-Tu peux crier mais personne ne t’entendra. Personne. Tu es à moi maintenant. J’attends depuis trop longtemps. Ne me résiste pas, je ne te veux aucun mal.

La main qui m’empoignait les cheveux me libéra et celle sur ma bouche fut remplacée par un foulard de soie. Je savais que c’était lui. Le soulagement que je ressens met en lumière toute l’absurdité de ce que je croyais être un viol, ou les derniers instants de ma vie. Et, avec ce soulagement, j’assiste aussi à l’éclosion de mon sexe. Je devine les parois en train de s’ouvrir, enflé de désir. Il me donne doucement un baiser sur la tempe. Il profite de cet instant pour m’attacher plus solidement les poignets contre l’arbre. J’ai mal… mais c’est comme si j’avais attendu ce moment toute ma vie. Il saisit mon chandail de ses mains et le déchire d’un coup sec. Je frissonne. Je tente de bouger mais il m’attrape fermement les épaules et les plaques contre l’arbre.
-Tu ne veux pas être gentille hein ? Alors je n’ai pas le choix.

Il se redresse, retire sa ceinture dans un silence menaçant. Je continue à me débattre, pour jouer le jeu, d’essayer de crier. C’est plus fort que moi. Il passe la ceinture autour de ma taille, pour l’attacher contre l’arbre. Me voilà prise au piège… c’est à la fois merveilleux, délicieux et terriblement frustrant. Il agrippe mon jeans et ma culotte et les descend le long de mes jambes, brûlant ma peau de façon exquise. Je ressens enfin cette chaleur révélatrice. Cette crampe sourde, mais perçante, en mon bas-ventre qui me brûle, me transperce, m’excite et me rend luisante de désir.
-Qu’est-ce que tu faisais toute la semaine, toute seule, dans ton lit ? Tu pensais à quoi hein ?

Je décèle dans sa voix un sourire.
-C’est ça que tu voulais ? C’est ça que tu attendais !

Jamais je n’aurais cru possible l’entendre me parler sur ce ton. Il semblait vraiment fâché, impatient. Il me soulève les fesses d’une main, et de l’autre, se met à me caresser. Fort, beaucoup trop fort. Ses doigts me pétrissent impitoyablement. La douleur et le plaisir sont presque insoutenables. Mes poignets, aussi, me font souffrir et mon corps est en alerte. Mon ventre est en feu. Des gouttes de jouissance perlent, glissent sur mes lèvres. Comme s’il lisait dans mes pensées, il s’empare de mes seins et les broie, l’ongle de son petit doigt les griffant, au point de me faire hurler en silence. Il pince, mord de plus belle, attaquant aussi ma gorge, mes épaules et mon ventre. Les courbes de mon corps amènent ses dents à meurtrir l’intérieur de mes cuisses, tandis que ses mains s’agrippent à mon postérieur. Quand ses lèvres et ses dents atteignent enfin mon entre-jambe, maintenant grand ouvert de désir, le cri que je pouvais ou ne voulais laisser échapper retentit enfin. Je le sens retirer un objet de ses poches. Je suis toujours aveugle. Le foulard qui m’enserre le visage disparait et il me glisse l’étrange objet dans la bouche. C’est dur, c’est un petit cylindre, de la taille d’un petit œuf, de plastique ou de métal. Il le retire de ma bouche, et le glisse délicatement plus bas. J’entends alors le vrombissement d’un petit moteur et aussitôt, je sens cette stimulation sur mon clitoris. La légère vibration s’accompagne des doigts de l’homme devant moi, qui me laboure l’intérieur. Il met fait l’amour avec ses doigts et avec l’objet, plus rapidement, plus intensément jusqu’à ce que ma jouissance devienne imminente. Il se retire alors et lance l’objet sur un arbre, auquel il se fracasse en morceau.

Le bruit à peine perceptible d’une fermeture éclair, qu’il détache avec une lenteur démente, m’agace au plus haut point. Son corps s’approche du mien. Il me détache rapidement, enfin ! Mes jambes étant surprises de ressentir à nouveau mon poids, je tombe à genou. S’agrippant à mes cheveux, il me force à ouvrir la bouche qu’il envahit sans merci. Il se pousse en moi, assez profondément pour me bloquer la gorge, faisant jaillir des larmes à mes yeux. Je glisse péniblement ma langue autour de lui, je l’aspire du mieux que je peux.
-Tu aimes ça hein ? C’est dommage.

Il remonte rapidement son pantalon, se retourne et part.
-Au revoir.

Je n’en crois pas mes yeux.
-Quoi !!!!! Reviens, reviens ici tout de suite !

Il me laisse là, brulante de désir, au bord de l’orgasme. Le salaud.
Complètement nu, je me lance à sa poursuite. Je cours, ou du moins j’essaie, au travers de cette forêt. Les branches d’arbres ma lacèrent les seins, la taille, les cuisses. Au loin, je l’aperçois enfin, entrer dans un abri, dans l’abri où il vit la semaine. J’y accoure et y entre sans retenu. Il se retourne, me regarde.
-Tu croyais vraiment que je te laisserais là ?

Et il recommence à me caresser brutalement. Il me pénètre de ses doigts tout en pinçant et en mordant mon corps tout entier. Il fait aller ses doigts sur mon clito à une vitesse folle. Je ne tiens plus, je jouis malgré moi.
-Tu ne m’as pas demandé si tu pouvais jouir. Tu n’avais pas le droit tout de suite !

Il reste immobile, un tout petit instant.
-Je vais être obligé de te punir.

Il m’agrippe, me jette sur son lit. Il me tourne sur le ventre, me soulève le bassin et entre en moi d’un coup sec, sans aucune précaution. Je crois exploser. Jamais il ne m’avait fait l’amour si violemment, si rudement, et j’adore…

Je le supplie de continuer et de continuer encore, de ne jamais s’arrêter. Il se penche et me saisit les seins par derrière, les écrasant et les griffant. Il s’insinue aisément jusqu’au plus profond de mon corps. Je me laisse écraser par le poids de son corps. Il s’active en moi sans pitié et je suis envahie jusqu’au plus profond de mon être, remplie, soumise. Mon corps se contracte à nouveau sous le coup de la jouissance, le forçant à accélérer et à me défoncer davantage jusqu’à ce qu’il jouisse à son tour, se répandant ainsi en moi, sur mon dos, sur mes fesses.

Nous sommes exténués, à bout de souffle. Nous nous endormons, l’un contre l’autre et la dernière chose dont je me souvienne est la douleur diffuse, pulsative de mon corps et les derniers soubresauts de plaisir qui me secouent encore jusqu’à l’extrême limite du sommeil.
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Histoire de lulus1983

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