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Gourmande 3

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Lue : 1907 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 29/09/2012

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Le cri irrésistible du bas ventre

Lundi. Devant la piscine Abel discute avec une femme. Il me voit, la salue et se précipite vers moi. En quelques mots, il me propose de renouveler notre expérience pour la parfaire, pour établir que mon corps s’adaptera mieux au cours d’un nouvel essai. Ma conscience dit non, ma raison me pousse à refuser, mon bas-ventre crie famine, mon sexe est parcouru de fourmillements. Les sens l’emportent, nous nous retrouvons dans mon lit et pendant environ une heure entrecoupée de pauses, je subis le pilonnage du monstre. L’engin me pénètre plus facilement, mais je souffre beaucoup lorsqu’il me défonce sans égards pour mes plaintes. L’étalon arrimé à ma vulve se déchaîne, use de trop de vigueur, et me saille de façon animale. J’ai trop mal, je me jure de ne plus recommencer, je halète, je supplie,
-Arrête, c’est trop fort, pitié, …encore, plus fort,… baise-moi,… non,… oui…hooooo

Après une semaine partagée entre la satisfaction d’avoir accompli une bonne action en me soumettant à la trique d’Abel et en soulageant le malheureux célibataire à la queue de cheval et le remords d’avoir trompé l’homme de ma vie, je me suis préparée pour ma séance de natation du lundi. Pendant chaque rapport sexuel avec Robert, mon mari, alors que sa vaillante grouillait dans mon sexe, mon vagin se souvenait du passage douloureux de l’énorme flamberge de l’étranger et du couronnement glorieux de son bourrage par cet orgasme sensationnel. J’ai fait chaque fois d’incroyables efforts pour jouir aussi puissamment avec mon époux. Plus je voulais, plus je forçais, moins le résultat était probant. Pourtant les parois de mon vagin enserraient bien le membre dur et nerveux auquel elles étaient habituées depuis des années de vie commune. Il était convenu que je ne ferais plus l’amour avec Abel J’avais dit: « Une seule fois ». Il a bouleversé mes plans, j’ai accepté une seule et dernière fois. Il n’y aura pas d’après. Je suis couchée avec lui. Il me possède.

J’ai mal mais je sens grimper la vague du plaisir, je ne sais plus ce que je veux, mes bras attirent l’homme sur moi, mes jambes et mes pieds encerclent ses hanches, mon ventre se projette vers le gourdin racleur, appelle le torrent de sensations explosives, obtient la pluie de sperme. Je jouis comme je n’avais plus joui depuis une semaine. J’accorde à mon bienfaiteur et vainqueur un troisième round pour le lundi suivant, ici, à domicile dès le départ de Robert. Je me passerai de piscine, je serai noyée de foutre mais je veux connaître mes limites. Mon vagin se transformera-t-il pour devenir plus accueillant? Aujourd’hui mon ami expérimentateur ne doit pas m’embrasser sur la bouche, je veux réserver ce privilège à mon mari. Abel entend, consent: nous sommes deux chercheurs, non des amants.

Après quelques semaines de rendez-vous du lundi, la fiction tombe: il devient évident que le baiser amoureux facilite les rapports sexuels, permet une plus grande disponibilité, constitue un excellent dérivatif aux éventuelles douleurs, de moins en moins violentes d’ailleurs. La matraque se transforme en instrument de volupté et si quelque chose est violent désormais ce sont les orgasmes de plus en plus fréquents. Abel me quitte épuisée, heureuse. Le remords passe, reste le regret d’avoir perdu du temps pour goûter à ces délices, au bonheur d‘être distendue, comme éclatée par les assauts d‘une pine aussi performante. J’aime toujours mon mari, je lui accorde toujours la possibilité de jouir en moi, je suis plus détendue avec lui, il m’arrive de simuler la jouissance pour ne pas éveiller de soupçons sur ma conduite. Six jours par semaine je satisfais mon mari et le lundi j’ai un amant qui me procure en une heure plus de bonheur que mon mari et sa queue minuscule ne peuvent m’en donner en une semaine. Chaque jour j’essaie de me persuader de mon amour pour celui qui a accepté de me déflorer puis de m’épouser. Je commence à m’interroger: est-ce de l’amour ou de la reconnaissance?

Robert le maladroit s’est tordu la cheville sur la piste du stade. Il ne pourra plus courir pendant un certain temps. Le lundi Abel loue une chambre dans l’hôtel proche de la piscine. Chaque lundi les murs de la chambre étouffent mes cris de bonheur. Chaque lundi je dérouille quand il plonge sa sonde dans ma « cramouille«, comme il dit. Mais je ne pourrais plus me passer de ma ration de coups de bite, des frottements brutaux, des chocs contre mon utérus, des jets intarissables de sperme, ou des orgasmes phénoménaux au cours de ces rencontres extraconjugales. J’ai besoin de la joie de rendre cet amant enfin heureux, de le venger de toutes les trouillardes qui ont déguerpi à la vue de son sexe magnifique, magique dispensateur d’ineffable volupté. Je suis fière d’être la seule courageuse à avoir osé affronter et finalement recevoir en moi régulièrement un sexe hors du commun. Je ne voudrais pas perdre mon mari, détruire notre couple. Ces sorties restent donc secrètes.

La semaine prochaine Robert reprendra son entraînement. Pour la dernière fois à l’hôtel Abel et moi nous sommes envoyés en l’air avec un enthousiasme fou, j’ai gravi un échelon sur l’échelle du plaisir. C’est de plus en plus fort. C’était inimaginable, c’est une réalité vécue. Nous quittons la chambre d’hôtel et rencontrons un couple qui s’en va également. Elle a des allures de… fille de joie. Lui, je le connais bien. Nous nous ignorons pourtant. A la porte de l’hôtel mon amant m’embrasse longuement, s’excuse de me quitter si vite, il a un rendez-vous professionnel. Je pars seule d’un pas joyeux en imaginant nos amours de lundi prochain à la maison, loin des indiscrets, à l’abri de rencontres inopportunes comme à l’instant.

-Simone, tu me reconnais?

Le type qui quittait l’hôtel m’arrête. Merde, il m’a attendue.
-Bien sûr Joseph.

Joseph a épousé Brigitte une des anciennes entichées de Robert. Nous avons été témoins de leur mariage. Il attaque sans détour:
-Dis, Simone, tu sors avec un autre homme. Tu as quitté Robert?
-Et toi ? Tu étais à l’hôtel avec ta femme, peut-être? Non je suis toujours mariée. Si tu pouvais éviter de parler de l’hôtel à mon mari, il continuerait à vivre heureux.
-Cocu et heureux. Tu as de l’humour à revendre.
-Si je racontais ce que j’ai vu à Brigitte, serait-elle heureuse bien que cocue?
-Oh! Vas-y, ne te gêne pas, tu me rendras un énorme service. Brigitte!… Si tu savais. Veux-tu t’asseoir à cette terrasse? Je suis content de trouver une oreille attentive. J’ai besoin de parler

C’est reparti pour un tour. Voilà une nouvelle détresse. Joseph est malheureux. Il a tout essayé, Brigitte est frigide. Il fait l’amour à une planche inerte. Impossible de la faire jouir depuis leur mariage. Au début elle semblait heureuse mais un jour, en colère pour une broutille, elle lui a lancé à la figure qu’elle en avait marre de simuler. Le couple fout le camp. Joseph en est réduit à recourir à des rencontres tarifées. Je le plains. Il devrait tenter, faire des efforts. C’est inutile, il a tout essayé, a proposé à Brigitte de voir un sexologue, de tenter une expérience extraconjugale. Elle dit non à tout, crie que le sexe la dégoûte, qu’il doit la laisser en paix et être heureux de bénéficier de ses talents de cuisinière. Il désespère, la vie ne vaut pas d’être vécue, il broie du noir, la mine triste, la larme à l’œil. Mais pourquoi me raconte-t-il tous ses malheurs? Ai-je une tête spéciale? « Qu’est-ce qu’elle a ma gueule » pourrais-je chanter avec Johnny. Suis-je condamnée à voler au secours de tous les déshérités du sexe?

Robert, Abel et maintenant Joseph. Ca commence à faire. J’écoute mais je ne veux plus aider, plus proposer un service. Qu’il se débrouille avec ses problèmes; j’ai les miens à cause de mon excès de générosité. A cause de ma pitié pour les misères des autres, j’ai sur les bras un mari à queue trop petite que je ne veux ni blesser ni vexer, mais ça commence à peser, et un amant qui me fait tellement bien, si divinement, grimper aux rideaux avec sa tringle que je ne sais plus qui ou que choisir. .. CHOISIR? Depuis quand ai-je osé les placer sur les plateaux de la balance? Faire un choix entre mon époux et l’étalon? Quand la grosse queue me pénètre, elle insinue subrepticement la notion de choix, je m’en aperçois soudain. Le mariage de Joseph fout le camp. Mais que peut encore valoir le mien si j’en suis déjà à peser. Si le premier savait, il serait tellement malheureux que j’aurais un nouvel accès de pitié. Si je rejetais l’amant j’aurais le même embarras. C’est un cercle vicieux: parfois ça me prend la tête. Donc que Joseph aille se plaindre ailleurs.

-Simone, puisque tu trompes Robert avec l’autre, tu as franchi une barrière. Si tu acceptais de coucher avec moi, Robert ne serait pas plus cocu qu’il ne l’est. Il pourrait continuer à vivre heureux, je ne lui dirais rien de toi et de moi ou de toi et de l’autre

Le gredin, voudrait-il me faire chanter? Le registre de l’apitoiement ne fonctionnant pas, menace-t-il indirectement de révéler à mon mari! Je me lève brusquement, je le plante là, furieuse et je rentre à la maison
-Ton ami Joseph m’a retardée. Il n’est pas heureux avec Brigitte. Elle manque de tempérament et serait même frigide.
-Ah?!…
Si elle manque de tempérament, moi en ce moment j’en ai à revendre. Quel culot ce Joseph! Bizarre, Robert ne relève pas. Il semble absent, étrangement indifférent au sort des autres, lui généralement aussi sensible que moi à la misère humaine. A quoi pense-t-il donc? Qu’est-ce qui pourrait le préoccuper?
-Dis, tu m’as entendue? Ca ne te fait rien? Tu as des problèmes au travail?
-Non.

Jeudi soir, à la piscine, je nage. Un nageur me suit à la même allure, je sens son regard sur mes fesses ou sur mes seins. C’est gênant ce manque de savoir vivre, ce voyeurisme en piscine. C’est Joseph! Zut. Il devient collant.
- Salut Simone. Alors tu as réfléchi à ma proposition? Tu es vachement bien roulée. Tu me plais, tu sais. Nous formerions un beau couple.
-Dans tes rêves.
-Ne sois pas cruelle. Pense à ce cher Robert et au chagrin qui sera le sien.
-Et si je t’écoute, tu te tairas?
-Pour qui me prends-tu. Si tu m’aimes un peu, je perdrai la mémoire. Allez, rien qu’une fois. Ne crois pas que je veuille te dénoncer ou te faire chanter, j’en aurais honte. Non, je voudrais juste qu’une personne amie, me teste sincèrement et me dise si c’est par ma faute que Brigitte ne sent rien. Les filles rétribuées font semblant, on ne peut pas ajouter foi à leurs paroles. Toi…tu me dirais si je peux faire jouir une femme.
-Tu es innocent au point de croire qu’il suffit de me demander d’essayer de te rassurer sur tes capacités amoureuses pour que je me mette sur le dos. Essaie avec une autre et tu verras sa réponse.
-Justement. Je ne vois pas qui en dehors de toi pourrait me rendre ce service.
-Et tu penses qu’après tu réussiras mieux avec Brigitte? Tu es barjot.
-Je t’en prie, une fois, ça suffira à me rendre confiance si ça marche avec toi. Et je ferai des efforts pour reconquérir ma femme. Ca marchera: en nageant derrière toi, je me suis transformé en bateau à quille, tu me fais un effet du diable. Voir tes fesses danser dans un maillot de bain mouillé qui les moule suffit à me faire bander. Dis oui, une fois. S’il te plaît.

Une fois, comme avec Abel. Une fois, cela signifie « pour toujours », une très longue fois. Ai-je le choix si je veux être tranquille? Sa détresse, si profonde qu’il s’abaisse à me supplier, l’emporte sur mon désir d’être inflexible.

-Bien je t’attendrai chez moi jeudi prochain à 17heures 15, après le départ de Robert. Une fois, pas plus. Juré?
Je viens de faire un heureux! Il verse de grosses larmes .C’est si simple. Il changera peut-être d’idée jusqu’à jeudi. Où vais-je? Je sais, je ne devrais pas. Une fois, ça ne portera pas à conséquence. De toute façon s’il venait à exagérer, Abel ou Robert mettrait Joseph au pas. Deux hommes sont là pour me protéger, à condition d’avoir le courage d’avouer à l’amant ou au mari que je me fais culbuter par un troisième homme. Dans mon cerveau, en lettres de feu clignote le mot CATASTROPHE. J’ai trop tendance à éprouver de l’empathie, à ressentir ce que ressentent les autres. Je suis bonne, je deviens conne.
Lundi Abel se présente ravi à mon domicile retrouvé pour nos ébats amoureux. Son soc laboure mon sillon en profondeur, sème sperme chaud et idée honteuse de le préférer à Robert. En pleine confusion, je ne lui parle pas de l’expérience prochaine avec Joseph. Robert ignore mon commerce charnel avec Abel, Abel ignorera mon écart avec Joseph, c’est décidé… enfin moi je n’ose pas en parler. Ca évite les explications. Il remballe son attirail de super mâle, me remercie et s’en va les couilles vidées, allégées pour une semaine.

Pourquoi Robert paraît-il si sombre ce soir? Lui jadis si joyeux devient taciturne. Je l’enverrai chez notre généraliste. Sa mélancolie pourrait cacher une vilaine maladie et …; non, je ne souhaite pas être veuve, je ne veux pas sa mort, c’est mon mari. Une grosse queue a laissé des traces dans mon vagin meurtri. Je suis trop fatiguée après l’amour pour entreprendre une conversation sur la santé. J’ai vraiment honte de certaines pensées. Robert est trop absorbé par les siennes pour constater qu’au lit je lui tourne le dos. Mardi soir, mercredi soir, il m’ignore au lit. Je me rattraperai demain avec Joseph. Mais quand même, je devrais m’inquiéter. S’il ne me touche pas avant lundi…j’aviserai.

-« Avant tu aurais réagi plus vite »

Qui dit ça? Une petite voix, sans force trouble ma conscience, étouffée par les vibrations du désir dans ma crevasse, par la soif de délires charnels de ma brèche, par l’asphyxiante aspiration à la douleur de ma déchirure, par les gémissements éhontés qui précèdent les orgasmes orageux, les tempêtes fulgurantes tout au bout de la galerie dans ma grotte brutalisée, inondée de foutre avant le feu d’artifice, avant l‘anéantissement par les éclairs éblouissants de l‘acte abouti. Je serre mon poing fermé entre mes cuisses et je m’endors en rêvant d’un monstrueux corps caverneux lové dans ma caverne dévastée. Abel. J’aime ta force, ta puissance, tes excès, tes ravages.

Jeudi. Joseph est un compromis entre Robert et Abel. Sa verge a des dimensions honnêtes, elle est assez longue, pas trop épaisse et sans prépuce, conséquence d’une circoncision religieuse. Le simulateur trouve seul pour sa bite dure et droite le chemin de ma cheminée. Il se précipite, dans mon entonnoir, m’administre sans s’en rendre compte la preuve d’une grande expérience des unions de sexes. Il évite le piège de l’éjaculation précoce que laissait craindre son emballement initial, il s’aide des doigts sur mon clitoris. Mon bouton d’amour est plus à l’aise avec lui qu’avec le braquemart écrasant d’Abel. Avec Joseph tout est plus leste, plus vif, plus proche du style emporté de Robert lorsqu’il était plus amoureux, lorsqu’aucune ride ne barrait son front, lorsque j’étais folle de lui avant Abel, Abel, Abel
-Je ne m’appelle pas Abel, je suis Joseph. Ho, Simone. Ha! Tu jouis et le plaisir te fait délirer. Qui c’est Abel? C’est le type de l’hôtel? Dis, tu as vraiment joui?
-Je crois, je …
-Ah! Tu n’en es pas certaine. Il faut que je recommence. Ecarte, ouvre avec tes doigts, je pointe et vlan…

Il lime avec appétit, me bouffe le museau avec goinfrerie, me secoue comme un prunier, me retourne comme une crêpe, s’immobilise loin dans l’orifice, trouve les terminaisons nerveuses qui me fichent des frissons. Je lui inspire une fringale, il bouffe ma chatte, modèle et triture mes « nichons de salope », mêle l’élégant et le vulgaire. Sa langue passe du minou à ma rose pour « une feuille de rose » délicieuse. Sur le dos, à quatre pattes ou en papillon, il me prend, reprend, il caresse, il pince, il suce et il rame comme un damné. Et il commente
-Dis, je te tronche bien? Dis, c’est comme ça qu’il faut fourrer, tu me sens bien? Tu es heureuse??? Tu jouis. Ah! Salope, prends ça, je gicle… c’est bon.

J’avoue que c’est un virtuose, je suis la bonne pâte, il me façonne et ça me plaît. Il s’est foutu de moi en me proposant d‘apprécier son savoir faire et ses bijoux de famille. C’est un champion chevronné de la levrette ou de la brouette japonaise. Je lui donnerai son brevet de baiseur avec la mention très bien. Je réserve « excellent » à Abel à cause de ses dimensions exceptionnelles, plus que pour sa vivacité. Si Brigitte est insensible ce n’est pas de la faute de son mari assurément. Mais la palme du savoir faire revient à une petite queue laborieuse et pleine d’invention, disons, revenait… parce que actuellement elle ne se manifeste plus et perd des points au jeu des comparaisons.

-Aïe, non, tu es fou, sors de là ! Laisse mon cul tranquille!

Pendant que je mesurais les mérites des trois hommes qui me baisent, Joseph s’est propulsé dans mon cul. Mon cri l’a surpris mais bloqué trop tard. Son épée occupe mon ampoule, immobile. Ca alors. C’est drôle, aussi étrange qu’inattendu. Je suis embrochée, sa longue tige me transperce. C’est moyennement douloureux, c’est absolument nouveau, surprenant. Mais c’est surtout honteux.
-Quoi, tu n’apprécies pas. Ton mari et ton Abel ne savent pas ou ne peuvent pas? Tu m’étonnes, jamais on ne t’a enculée? Tu veux vraiment que je sorte? C’est de l’ignorance. Laisse-moi te montrer. Tu découvriras un plaisir rare. Tu veux?

Je n’ai pas besoin de répondre, il se met à bouger, à aller et venir par la porte arrière comme dans mon vagin plus tôt, entre mes fesses réticentes comme entre ma vulve gourmande. Avec précaution et lenteur en premier. Ses mains s’occupent de l’avant pendant qu’il visite et explore l’orifice arrière. Des doigts masturbent vigoureusement mon clitoris endolori, le frottent à toute allure. Je me remets à geindre comme dans un coït normal, je m’essouffle parce que Joseph passe du trot au galop, puis au grand galop. Surprise, mes nerfs se crispent, des ondes électriques traversent ma moelle épinière, mon corps tétanisé se raidit, un orage me transperce.
-Tu as joui du cul, cochonne. C’est fameux, hein.

Les semaines passent. Je me partage entre Abel, le lundi et Joseph le jeudi. Robert dispose de moi distraitement quand il le désire.

Robert m’a baisée gentiment. J’ai réussi à jouir à califourchon sur sa petite queue. L’événement est assez rare pour être relevé. Il est parti à l’athlétisme. J’attends Abel, c’est Joseph qui entre. Que me veut-il? Nous avions dit « une fois ». Mais il est devenu une habitude, sa formule spéciale « défonce de la rose » m’a conquise et m’a soumise. Ce n’est pas possible, il est fou de moi. Mais j’aime mon mari et je le redis sans cesse. Qu’importe, il est nu avant que j’aie le courage de lui indiquer que c’est le jour d’Abel. Catastrophe.! Abel arrive.

« Qui c’est celui-là? »

disent-ils en même temps. Les voix montent. Je hurle « Silence » Je fais les présentations, je leur rappelle que je suis la maîtresse des lieux. Je suis également leur maîtresse uniquement parce qu’ils m’ont inspiré pitié. Je pourrais les chasser. Calme, chacun aura aujourd’hui sa part d’amour à son tour. Après quoi, ils ne devront plus se présenter. Ils ont assez usé de moi. Je serai intraitable. Mon mari va mal, je lui dois tout mon temps à l’avenir.

Je juge prudent de laisser la priorité au premier arrivé. Quand Joseph m’aura travaillé le sexe, assoupli l’entrée et un beau morceau du vagin, l’intromission d’Abel sera plus facile. Joseph se démène, me fait jouir en présence d’un Abel étonné par la vivacité et la vigueur de son concurrent. Abel s’allonge, exhibe fièrement sa massue épaisse et si longue en toisant celui qui vient de tirer son dernier coup avec moi.

-Ma chérie, vient t’empaler sur mon essieu, que je montre à ce lapin ce que je vaux et le plaisir que je te donne.
Nous nous unissons avec un peu de difficulté. Si Abel veut montrer, Joseph se sent autorisé à regarder. Je monte, je descends sur la hampe au garde-à-vous, je me penche en avant, seins pendants vers la poitrine d‘Abel, mes fesses décrivent des allers retours, évidemment il faut plus de temps dans chaque sens en raison de la longueur du pal. Le plaisir renaît, je respire difficilement, j’appelle l’orgasme, les mains d’Abel me serrent, m’allongent sur son tronc, me pressent sur sa poitrine, nos bouches se collent, l’orgasme va éclater. A ce moment une épée perfore mes fesses, s’enfonce dans mon anus et frappe mes entrailles à coups rapides et répétés. Je n’ai rien vu, mais je sens. Je suis prise par les deux trous, malmenée à deux rythmes différents, Joseph file à toute allure dans mon postérieur, Abel mène heureusement un train de sénateur et finit par s‘immobiliser, enfoncé dans ma moule baveuse jusqu‘aux couilles. Il n’a pas protesté quand leurs deux verges se sont heurtées dans mon ventre, à peine séparées par les canalisations de chair. Je perds le nord, le sud, je ne vois plus, les yeux brouillés de larmes, je n’entends que des souffles hachés et des grognements, les battements de mon sang surpassent les autres sensations.
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Histoire de Veilleur

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