Happy Birthday

Ce mardi-là, je suis rentré chez moi sur le coup de dix-neuf heures.
Ma vie était l’illustration exacte d’une pub qu’on entendait sur Internet pour une de ces formations bidons qui vous proposent d’acquérir des compétences qui vous permettront de rester chez vous, gagner un maximum d’argent en faisant le minimum. Travailler 40 ans de votre vie 40 heures par semaine pour un salaire dont vous ne toucherez que 40 pour cent à la retraite, disait la présentatrice. C’était mon cas. J’avais 34 ans et je trouvais cette perspective totalement débilitante.
J’étais visiteur médical, considéré comme l’un des meilleurs dans mon domaine, et dans la boite dans laquelle je travaillais. On reconnaissait tout à fait mes compétences. J’étais très bien payé. Mais je passais mes journées sur les routes, à promouvoir des produits auprès des médecins. Et je commençais à éprouver une certaine lassitude. Je n’envisageais pas de basculer sur une formation bidon, mais de me reconvertir pour une profession moins dévorante.
Et donc ce mardi soir, je suis rentré après une interminable journée, bien fatigué, je devais l’admettre.
J’habite une belle maison sur deux étages dont j’ai hérité dans un petit hameau paisible.
J’ai enfoncé la clef dans la serrure, débloqué celle-ci et je suis rentré dans le hall.
J’ai immédiatement eu conscience d’une présence. Rien de tangible, pourtant. Non simplement mon sixième sens qui s’exprimait.
Il y avait quelqu’un dans la maison.
Un cambrioleur? Oui, tout à fait possible, même à cette heure de la journée.
Curieusement, je n’ai pas eu peur. J’avais toujours pensé que, dans la vie, il fallait laisser venir les choses à soi…Et agir en conséquence.
Le dimanche matin, depuis plusieurs années, j’allais faire du jiu-jitsu. Je maitrisais un minimum de mouvements. Ce n’était peut-être pas suffisant.
Un bruit plus marqué m’a indiqué où se trouvait la personne. Tout simplement dans le living.
Il était temps d’en finir. Je me suis glissé dans cette pièce, sans fermeture de toute façon, elle communiquait directement avec l’entrée.
Et là, j’ai eu la surprise de ma vie.
C’était certes une intrusion, mais l’intrusion la plus agréable qui soit.
La première chose que mon regard a capté, ça a été les lettres. De grosses lettres colorées, qui étaient posées sur la grande table au centre de la pièce, et qui disaient ‘Happy birthday’. Il y avait une énorme bougie rouge, qui était allumée, juste à côté.
Et elle, elle était assise sur le canapé.
D’évidence, ce n’était certainement pas une cambrioleuse. Quoique…Une mise en scène hyper rapide pour masquer ses forfaits…Impossible.
Par contre c’était une sacrément jolie fille. Sans doute pas parfaite, mais le genre de fille qui sait parfaitement tirer sur certaines cordes pour allumer les hommes. Il y a des filles qui savent ça très vite, d’autres jamais. Elle appartenait apparemment à la première catégorie.
Elle était extrêmement désirable. Grande, très grande même, blonde, fine mais avec des formes très marquées, et mises en valeur par le peu qu’elle portait. En l’occurrence, un corset en cuir noir, un short du même acabit et des cuissardes assorties. Je la trouvais juste trop maquillée, mais ça lui allait quand même bien.
—Salut, elle m’a dit, je suis ton cadeau d’anniversaire, financé par tes copains.
Au moins, c’était clair.
—Il te manque un énorme noeud autour de la taille.
—Moi les noeuds qui m’intéressent, ce sont ceux que les hommes ont dans le pantalon.
Ca aussi, c’était clair.
—Tu es vraiment magnifique. Tu es supposée me tenir compagnie pour la soirée?
—Si c’est ce que tu veux.
—Qu’on mange ensemble?
—Je suis là pour te proposer du sexe. Si tu en as envie bien sûr.
On sentait parfaitement que pour elle, faire l’amour, c’était aussi naturel que de respirer. Que ça ne la rebutait pas, bien au contraire. Qu’elle y prenait un très grand plaisir, et que, sans doute, aucune demande ne lui paraissait incongrue.
—Je te sens un peu intimidé. Attends, je vais faire quelque chose qui va briser la glace. Ca va te plaire.
Elle s’est redressée. Le short était très moulant, il collait à ses hanches, à son pubis et il s’enfonçait bien entre ses lèvres. Elle s’est tournée pour me permettre de constater qu’il galbait un derrière plein et bien rebondi.
Sans fausse pudeur, ses fesses tendues vers moi, elle a défait le bouton qui tenait son short à sa taille et elle a commencé à le descendre, très doucement. Si j’avais du faire un pari, j’aurais dit qu’elle avait juste un short sur la peau, tellement il était serré, mais j’aurais perdu. De la dentelle rouge faisait le tour de ses hanches, et venait se perdre entre ses fesses rebondies, pour ressurgir un peu plus bas, et envelopper le gonflement de sa vulve. Elle a tourné la tête, m’a souri, un sourire auquel on pouvait greffer bien des sens, mais sans aucun doute, le plus simple, le plus basique c’était ‘je m’offre à toi.’ et elle a descendu le short jusqu’à ses chevilles. Ses jambes étaient vraiment impeccables, fines et bien dessinées. Le string a suivi le même chemin, bloqué par le short juste en dessous du genou. Sa vulve se dessinait nettement entre ses cuisses, masse de chair coupée en deux et dont émergeaient ses lèvres. Souple, elle a pivoté sur elle-même pour se laisser tomber sur le canapé, en même temps qu’elle descendait les deux vêtements et qu’elle les balançait dans ma direction. Je les ai attrapés et examinés. Le cuir était glacé au bout de mes doigts, et au fond du string, il y avait une tâche d’humidité qui disait que, sans aucun doute, le jeu auquel elle jouait lui plaisait, et, au-delà, l’excitait.
Excité, c’est moi qui l’ait encore plus été quand elle a commencé à balader ses mains sur son corps. Elle savait ce qu’il fallait faire pour troubler un homme. En même temps, si j’avais bien compris, son boulot c’était d’aller souhaiter des anniversaires à des hommes, j’imaginais bien qu’elle avais du apprendre, au fil du temps, à déployer toute une panoplie de savoir-faire. Et que même avant, elle devait se laisser guider par cet instinct qui est en chacun de nous et qui nous amène naturellement vers tout ce qui est sexe.
Elle tournait sur elle-même avec des gestes caressants, et si d’évidence, elle voulait m’allumer, elle ne négligeait pas de se donner du plaisir à elle-même. Son sexe s’est ouvert sous mes yeux, alors qu’elle tournait en cercles concentriques autour de la fente qui s’ouvrait dans ses chairs, sans même qu’elle vienne vraiment au contact. Ses lèvres se sont dépliées et gonflées, et j’ai pu voir une partie de ses parois internes, toutes roses. En tout cas, ses réactions physiques disaient clairement qu’elle éprouvait du plaisir, que ce n’était pas du chiqué. Et c’était vrai aussi de la manière dont elle mouillait.
Elle a laissé son ventre pour remonter sur son corset. Je n’avais pas remarqué qu’il était fermé par une longue fermeture éclair qu’elle a descendu d’un mouvement souple. Le cuir s’est ouvert et ses seins ont jailli a l’air libre. Ils valaient le coup d’oeil, pleins et bien galbés, avec de larges aréoles, et un téton que le contact avec l’air mais sans doute aussi l’excitation faisait durcir.
—Si tu venais me caresser? C’est ton anniversaire, autant que tu en profites. Tu peux mettre tes doigts et ta langue où tu veux.
J’ai réalisé que j’en avais réellement envie, plus sans doute que je ne l’aurais imaginé. C’était finalement un beau cadeau d’anniversaire.
Je me suis posé sur le canapé, et je suis venu caresser ses seins. Elle avait une peau douce, et un corps brulant. Je me suis attardé sur ses tétons, les caressant de ma bouche. Ils étaient durs, et ils ont encore durci sous l’effet de mes caresses. Dans un même temps, ma main a glissé jusqu’à son sexe, que j’ai trouvé bien ouvert, ses lèvres dépliées contre ma main, ses jus intimes arrosant ma paume.
Pendant que je découvrais son corps, elle n’est pas restée inactive. Elle a tendu les mains vers mon pantalon et elle m’a défait, pour récupérer ma queue. Je crois qu’elle n’a pas été surprise de me trouver tout dur.
—Toi, tu as envie de ton cadeau d’anniversaire, elle m’a dit.
Sans vraiment se concerter, on a trouvé une position parfaite. J’ai glissé sur le canapé, et elle est venue se positionner au-dessus de moi, m’offrant ses parties intimes, pendant qu’elle me couvrait de sa peau satinée, pour venir me caresser de sa bouche. Elle offrait à mon regard, à mes doigts et à ma bouche sa croupe rebondie, les plissements de son anus, et la déchirure de son sexe suintant, ses lèvres largement étalées. J’ai plongé sur elle de la langue et des doigts, explorant ses parties les plus intimes, me remplissant de ses goûts. De sa vulve, je suis remontée jusqu’à sa zone anale. Elle était apparemment très sensible par là, et elle a gémi alors que ma langue glissait sur les plis anaux, sans pour autant renoncer à parcourir ma queue de sa langue. Elle a fini par l’envelopper de sa bouche, faisant classiquement aller et venir celle-ci le long de ma tige à présent bien longue et bien dure, en glissant l’extrémité dans sa gorge. C’était vraiment très bon, mais je me suis retenu de jouir, parce que j’avais le sentiment que ce qui m’attendait était encore meilleur.
Elle a d’ailleurs fini par se dégager, se redressant pour aller chercher quelque chose dans un sac à main que je n’avais pas remarqué, posé sur un guérison, ses hanches ondulant doucement, dans un mouvement très féminin, sous mes yeux, ses fesses agitées par son mouvement. Elle a fouillé dans son sac, et elle est revenue avec, dans la main gauche ce qui m’a semblé être un préservatif emballé, et dans la droite, un gode rose, au tracé irrégulier, sans doute moulé sur une queue en érection. Elle s’est laissée à nouveau glisser sur le canapé. Avec application, elle a déchiré l’emballage et en a sorti le préservatif, qu’elle a fait glisser sur ma queue parfaitement roide.
—Tu veux quelle position, elle a demandé?
—Qu’on en change…Et on commence comme tu veux.
Puisque c’était mon anniversaire, et qu’elle était là pour s’offrir à moi, autant en profiter. Une chance d’avoir une aussi belle fille qui me donnait un corps de rêve, mais aussi une expertise. Elle est venue se positionner au dessus de moi, et elle a attrapé ma queue, pour la faire glisser en elle, se laissant descendre sur moi. J’ai eu quasi immédiatement la sensation chaude de son sexe autour du mien.
Elle s’est mise à se faire monter et descendre sur mon sexe, le caressant de ses muqueuses intimes en même temps qu’elle amenait le gode à sa bouche, et qu’elle le suçait comme elle aurait sucé une queue. Je soupçonnais pourtant qu’elle n’allait pas en rester là, et je ne me trompais pas, Elle l’a amené vers l’arrière de son corps, et le mouvement qu’elle a esquissé était sans ambiguité. Elle le rentrait dans sa muqueuse anale. Ca a semblé d’ailleurs lui procurer un plaisir certain, s’ajoutant à celui que lui donnait ma queue en elle. Ou alors elle était une parfaite simulatrice. Mais la manière dont elle inondait nos chairs me semblait révélatrice.
—Je veux voir.
Sans enlever mon sexe du sien, elle a tourné sur elle-même, dans un mouvement circulaire qui a eu pour conséquence une caresse délicieuse, et elle m’a présenté son dos et sa croupe, ouverte sur le gode rose, qui était fiché dans son anus, pour un tiers, et qu’elle faisait allait et venir, l’enfonçant plus profond à chaque fois qu’elle le poussait en elle. A force d’aller-retours, il s’est retrouvé totalement planté en elle. Pourtant, deux minutes plus tard, elle le faisait glisser hors d’elle, révélant une muqueuse anale bien dilatée, dont les parois rouge vif étaient visibles dans la profondeur.
—Sodomise-moi.
Elle a basculé à quatre pattes, et mu par une envie intense, je suis venu me planter sans difficulté dans la muqueuse que le gode avait ouverte, pendant qu’elle faisait glisser le gode dans son vagin, pour remplacer ma queue et se donner du plaisir. A partir de ce moment, on a vraiment vibré à l’unisson, et joui ensemble, l’orgasme de l’un entrainant celui de l’autre, et ce sur le long terme.
Ca a été pendant qu’elle était sous la douche que je me suis approché de son sac à main. Ce n’était d’ailleurs pas celui-ci qui m’intéressait, mais la feuille de papier froissé qui en émergeait.
J’étais curieux, pour une raison très simple: ce n’était pas du tout mon anniversaire.
J’ai lu ce qu’il y avait sur la feuille. Un nom, William Landor. Ce n’était pas le mien. Une adresse 13 rue Lavoisier. J’habitais bien rue Lavoisier, mais au 10. Une précision: La porte sera ouverte. Elle est rouge.
Il était vrai que mon nom n’était pas sur la porte. Que les numéros avaient été effacés par le temps, et que le mairie n’avait pas encore jugé bon de réécrire les chiffres. Je ne connaissais pas mon voisin, qui habitait forcément plus loin, les numéros étaient décalés, le 11 ne faisait par exemple pas face au 10…Et qu’on était plusieurs à avoir une porte rouge. Dans un quartier tranquille où on ne fermait pas forcément sa maison.
J'avais eu beaucoup de chance.
Elle est ressortie de la salle de bains toute pimpante. Elle s’était changée, une simple robe, mais même ainsi elle était sexy.
Je n’allais pas la détromper. Elle découvrirait la vérité assez vite.
—Tu as eu un bon anniversaire?
—Un des meilleurs moments qu’il m’ait été donné de connaître, j’ai répondu. Tu peux me laisser tes coordonnées?
Mon anniversaire était dans deux mois. J’envisageais de me faire un beau cadeau. La rappeler et me payer ses services.
Elle est partie, laissant derrière elle un numéro et l’odeur de son parfum qui flottait dans l’air.