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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 03/09/2025
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histoire d un homme de nos jours de 20 a 47 ans
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Julien avait les yeux clairs. Bleu profond, presque glacé. C’était la première chose qu’on remarquait chez lui.
Mais au fond de ces pupilles brillait une faille. Invisible aux autres, mais immense en lui.
Julien n’avait jamais su parler aux femmes. À vingt ans, il avait le corps plein de désir, mais le cœur noué de silence.
Les filles qu’il voulait le fuyaient, ou ne le voyaient pas. Les mots ne sortaient jamais au bon moment. Il transpirait la maladresse, la gêne, le doute.
Alors, un jour, il franchit la ligne. Il monta dans un camion au bord de la route, où une prostituée africaine l’accueillit d’un regard fatigué.
C’était sa première fois.
Pas de tendresse, pas de douceur. Mais au moins, c’était fait.
Il aurait pu s’en tenir là. Repartir, rentrer dans le rang. Mais non.
Une curiosité brûlait encore en lui. Une colère aussi, contre cette sexualité inaccessible, contre les années de frustration.
C’est comme ça qu’il entra un jour dans un cinéma porno à Metz. Un lieu sombre, presque hors du temps. Il ne cherchait rien. Juste un peu de solitude avec son désir.
Mais un homme s’approcha. Sans un mot, il su comment le toucher, comment lui donner ce qu’aucune femme ne lui avait encore offert.
Julien ne comprit pas pourquoi il se laissa faire. Peut-être parce qu’il avait besoin de ça. De ce geste-là.
Il sortit du cinéma en courant. Honteux, perdu, mais avec une étrange sensation de soulagement.
Un an plus tard, cette sensation le ramena vers un sauna à Lyon. Un lieu discret, presque élégant. Une piscine, un hammam, un jacuzzi, des hommes en serviette.
Il observa, puis se laissa doucement glisser dans l’ambiance.
Dans la vapeur dense du hammam, les corps se cherchaient, se touchaient, se prenaient. Des mains, des bouches, des souffles courts.
Julien ne fit que recevoir. Il n’était pas là pour donner, ni pour aimer. Juste pour exister, un peu.
Les années passèrent, et avec elles, le vide grandit.
Julien n’aimait pas les hommes. Il le savait. Ce n’était pas là que battait son cœur.
Mais les femmes… elles n’avaient jamais su lui donner ce qu’il désirait vraiment.
Aucune ne l’avait jamais sucé avec envie.
Aucune n’avait aimé le faire.
Et pour lui, ce manque-là était pire que le reste. Pire que l’absence, pire que le rejet.
Alors il retournait parfois dans ces lieux. Ou il appelait des escort girls.
Ce n’était pas du sexe, pas vraiment.
C’était un cri, étouffé dans un corps qu’on ne touche jamais comme il le voudrait.
Après ses 28 ans, Julien découvrit les clubs libertins.
Il y alla seul, au début. Mal à l’aise, maladroit, comme toujours. Mais ces lieux étaient différents. Moins de jugement, plus de corps en liberté. Des couples, des femmes seules, des regards qui osaient se poser.
Il n’était pas le plus à l’aise, ni le plus sûr de lui, mais à force de fréquenter ces endroits, il apprit.
Il apprit à toucher, à attendre, à observer.
Il comprit comment exciter une femme, comment l’écouter, comment la faire jouir.
Pas à pas, il devint un amant plus confiant, plus habile.
Mais même là, dans ces temples du plaisir, les femmes qu’il désirait vraiment le refusaient souvent.
Trop timide, trop effacé peut-être. Ou simplement pas “leur type”.
Alors, comme toujours, Julien compensait ailleurs.
Il allait dans des bordels en Espagne. Là, au moins, le refus n’existait pas.
Et puis, les saunas gays n’avaient jamais disparu. Ils étaient devenus une sorte de refuge parallèle. Une zone de confort sexuel où il pouvait exister, recevoir, se détendre.
Un jour, il avait 33 ans.
Il venait de vivre une déception profonde avec une femme qu’il avait sincèrement aimée. Elle l’avait quitté brutalement.
Et dans ce vide émotionnel, Julien franchit une nouvelle frontière.
Pour la première fois, il fit une fellation à un homme.
Il fut surpris. Pas dégoûté. Pas transcendé non plus.
Mais quelque chose en lui s’ouvrit. Il comprit que dans cette quête de plaisir, il n’y avait plus de règles, plus d’interdits, seulement le besoin d’être vu, touché, reconnu.
Il y reprit goût, parfois. Sans jamais aller plus loin.
Le sexe restait pour lui un terrain de passage. Jamais une destination.
Ce n’est qu’à 40 ans que tout changea.
Il rencontra une femme différente.
Pas une beauté fatale. Mais une femme présente. Sensible. Curieuse.
Elle ne le jugea pas. Elle le regarda. Elle l’écouta. Elle lui offrit une fellation avec un sourire aux lèvres — non pas comme un devoir, mais comme un plaisir.
Et dans cette simple scène, Julien comprit ce qu’il n’avait jamais connu :
L’amour. Le vrai. Celui qui accepte, qui reçoit, qui donne, sans contrepartie.
Pour la première fois, il fit l’amour. Pas juste du sexe. Pas juste un échange.
L’homme qu’il était devenu n’avait plus besoin de se prouver, de courir, de combler un vide.
Il avait trouvé ce qu’il cherchait, depuis toujours.
Pas un orgasme.
Une reconnaissance.
Mais au fond de ces pupilles brillait une faille. Invisible aux autres, mais immense en lui.
Julien n’avait jamais su parler aux femmes. À vingt ans, il avait le corps plein de désir, mais le cœur noué de silence.
Les filles qu’il voulait le fuyaient, ou ne le voyaient pas. Les mots ne sortaient jamais au bon moment. Il transpirait la maladresse, la gêne, le doute.
Alors, un jour, il franchit la ligne. Il monta dans un camion au bord de la route, où une prostituée africaine l’accueillit d’un regard fatigué.
C’était sa première fois.
Pas de tendresse, pas de douceur. Mais au moins, c’était fait.
Il aurait pu s’en tenir là. Repartir, rentrer dans le rang. Mais non.
Une curiosité brûlait encore en lui. Une colère aussi, contre cette sexualité inaccessible, contre les années de frustration.
C’est comme ça qu’il entra un jour dans un cinéma porno à Metz. Un lieu sombre, presque hors du temps. Il ne cherchait rien. Juste un peu de solitude avec son désir.
Mais un homme s’approcha. Sans un mot, il su comment le toucher, comment lui donner ce qu’aucune femme ne lui avait encore offert.
Julien ne comprit pas pourquoi il se laissa faire. Peut-être parce qu’il avait besoin de ça. De ce geste-là.
Il sortit du cinéma en courant. Honteux, perdu, mais avec une étrange sensation de soulagement.
Un an plus tard, cette sensation le ramena vers un sauna à Lyon. Un lieu discret, presque élégant. Une piscine, un hammam, un jacuzzi, des hommes en serviette.
Il observa, puis se laissa doucement glisser dans l’ambiance.
Dans la vapeur dense du hammam, les corps se cherchaient, se touchaient, se prenaient. Des mains, des bouches, des souffles courts.
Julien ne fit que recevoir. Il n’était pas là pour donner, ni pour aimer. Juste pour exister, un peu.
Les années passèrent, et avec elles, le vide grandit.
Julien n’aimait pas les hommes. Il le savait. Ce n’était pas là que battait son cœur.
Mais les femmes… elles n’avaient jamais su lui donner ce qu’il désirait vraiment.
Aucune ne l’avait jamais sucé avec envie.
Aucune n’avait aimé le faire.
Et pour lui, ce manque-là était pire que le reste. Pire que l’absence, pire que le rejet.
Alors il retournait parfois dans ces lieux. Ou il appelait des escort girls.
Ce n’était pas du sexe, pas vraiment.
C’était un cri, étouffé dans un corps qu’on ne touche jamais comme il le voudrait.
Après ses 28 ans, Julien découvrit les clubs libertins.
Il y alla seul, au début. Mal à l’aise, maladroit, comme toujours. Mais ces lieux étaient différents. Moins de jugement, plus de corps en liberté. Des couples, des femmes seules, des regards qui osaient se poser.
Il n’était pas le plus à l’aise, ni le plus sûr de lui, mais à force de fréquenter ces endroits, il apprit.
Il apprit à toucher, à attendre, à observer.
Il comprit comment exciter une femme, comment l’écouter, comment la faire jouir.
Pas à pas, il devint un amant plus confiant, plus habile.
Mais même là, dans ces temples du plaisir, les femmes qu’il désirait vraiment le refusaient souvent.
Trop timide, trop effacé peut-être. Ou simplement pas “leur type”.
Alors, comme toujours, Julien compensait ailleurs.
Il allait dans des bordels en Espagne. Là, au moins, le refus n’existait pas.
Et puis, les saunas gays n’avaient jamais disparu. Ils étaient devenus une sorte de refuge parallèle. Une zone de confort sexuel où il pouvait exister, recevoir, se détendre.
Un jour, il avait 33 ans.
Il venait de vivre une déception profonde avec une femme qu’il avait sincèrement aimée. Elle l’avait quitté brutalement.
Et dans ce vide émotionnel, Julien franchit une nouvelle frontière.
Pour la première fois, il fit une fellation à un homme.
Il fut surpris. Pas dégoûté. Pas transcendé non plus.
Mais quelque chose en lui s’ouvrit. Il comprit que dans cette quête de plaisir, il n’y avait plus de règles, plus d’interdits, seulement le besoin d’être vu, touché, reconnu.
Il y reprit goût, parfois. Sans jamais aller plus loin.
Le sexe restait pour lui un terrain de passage. Jamais une destination.
Ce n’est qu’à 40 ans que tout changea.
Il rencontra une femme différente.
Pas une beauté fatale. Mais une femme présente. Sensible. Curieuse.
Elle ne le jugea pas. Elle le regarda. Elle l’écouta. Elle lui offrit une fellation avec un sourire aux lèvres — non pas comme un devoir, mais comme un plaisir.
Et dans cette simple scène, Julien comprit ce qu’il n’avait jamais connu :
L’amour. Le vrai. Celui qui accepte, qui reçoit, qui donne, sans contrepartie.
Pour la première fois, il fit l’amour. Pas juste du sexe. Pas juste un échange.
L’homme qu’il était devenu n’avait plus besoin de se prouver, de courir, de combler un vide.
Il avait trouvé ce qu’il cherchait, depuis toujours.
Pas un orgasme.
Une reconnaissance.
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Commentaires du récit : histoire d un homme de nos jours de 20 a 47 ans
Le 04/09/2025 - 10:12 par Emma_blonde
Analyse sexo-psycho-comportementale sur un cas humain. Intéressant.
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