Inventaire

J’arrive à mes 80 ans, le moment de faire un inventaire de mes amours.

Pendant une fête, après une danse bien rythmée, je me suis faite lever par un gars mignon tout plein, il s’appelait Michel ; Il m’a emmené dehors, nous avons été sur un pré, tout près de la salle. J’avais envie qu’il me dépucelle. Après mon premier baiser il m’a couché dans l’herbe. Ma belle robe n’a pas fait un pli, elle s’est enlevée presque seule J’étais bien nue dans ses bras. Je lui touche la bite, une première pour moi. Je trouve que c’est assez dur, souple et long. Je savais parfaitement où il voulait me la mettre. J’écarte mes jambes, trop sans doute. Il est sur moi. Je sens un corps nu sur le mien, c’est agréable et excitant. Je sens sa queue venir vers moi. Il la pose sur le bord de mon sexe. Il est en moi trop vite. Je ne suis plus vierge. Bon débarras, mais pas de plaisir particulier, sinon la petite douleur juste au début. Nous nous voyons souvent, en cachette, bien sûr, le soir dans le pré de voisin. C’est là qu’il m’a donné le premier orgasme de baise (je me branlais déjà comme une grande). Je devenais une poupée dans ses bras. Il a même ouvert mon petit trou le premier. J’ai eu envie de le prendre dans la bouche : je l’ai fait jouir sur ma langue. J’aime son premier jet de sperme, c’est bon à peine salé, gluant. L’ennui est qu’il met un temps fou pour bander nouveau.

Il est parti au service militaire. Nous avons correspondu quelques temps. Puis je l’ai oublié dans les bras de Julien. J’avais un manque dans le ventre, il a su le combler avec sa queue. Il me donnait un bonheur sensuel infernal. Il me baisait, m’enculait, me léchait, je le léchais. Le tout sans crainte, seulement à la recherche du plaisir.

Plus tard, j’avais 25 ans, quand je rencontrais un nouveau, un bel homme, plus âgé que moi, Pierre avait 35 ans. Nous n’avons rien fait pendant 6 mois, puis un jour, il m’a demandé de me baiser, comme ça, oui il m’a demandé de me baiser. Il me faisait envie depuis le début. Nous avons fait l’amour. Il me faisait découvrir les 69 par exemple, je me branlais devant lui….. Nous étions un ménage parfait. Notre mariage a été heureux. Nous voyageons pas mal pour les vacances : Afrique du Nord, Afrique de l’ouest Etats unis…..C’est là qu’il m’a fait faire une découverte : le triolisme. Pas n’importe lequel. Je n’avais droit qu’à une autre fille avec moi. C’est avec lui que j’ai connu les meilleurs moments de libertinage. Nous étions à San Francisco. Dans un restaurant italien, vers le port de pêche une fille était seule. Elle parlait un peu français. Je causais avec elle. C’est Pierre qui lui a demandé si elle voulait faire l’amour avec nous. Elle souriait en acceptant.

Au Hilton, le portier noir nous regardait passer l’air hautain. Une fois dans la chambre, je ne sais pas ce qui m’a pris : j’embrasse la fille sur la bouche. Pierre me regarde, commence à se déshabiller. Je sais qu’il bande, le salaud. Il passe derrière la nana, commence à enlever ce qu’elle porte. Je vois jaillir ses deux seins comme le diable de sa boite : deux magnifique seins qui j’embrasse. Je ne sais ce qui se passe en moi, j’ai plus envie de la fille que de mon homme. Nous nous couchons, nous nous embrassons, nous nous caressons, nous touchons les sexes. Sa main reste collée au mien, elle me masturbe. Je le lui rends comme si je savais faire ça de toute ma vie. Nous avons été aux fonds des choses, sans nous occuper de Pierre. Ce n’est qu’au petit matin qu’il a pu satisfaire sa queue en enculant ma maîtresse.

De retour en France, nous avons fait l’amour deux ou trois fois sans jamais retrouver le bon tempo. J’avais pris goût aux filles, après 15 ans de mariage. Notre divorce s’est bien passé. J’ai eu une bonne pension alimentaire.

Je me suis mise en quête d’une âme charitable pour compenser. Je l’ai trouvé par hasard un après-midi de solde. Elle est un peu plus jeune que moi. Elle n’aime que les femmes.

Notre première fois a été longue. Je voulais des petites choses qu’elle me fait. Pour nous le 69 est la meilleure des positions, même si nous nous baisons con à con souvent : formule jambes écartées, couchées très près de l’autre, nos sexe se touchent. Des mouvements alternatifs des bassins, nous nous frottons ensemble. Quand j’ai besoin d’une sodomie, elle me la fait avec un gode. C’est bon, moins qu’avec une vrai bite. Notre ménage marche pas mal, un certain temps, le temps d’un printemps. Et puis, elle trouve quelqu’un d’autre, découche pour ne plus revenir. Elle m’a guérie des filles, non pas parce que je n’aime plus leur cyprine, leur sexe ou leur façons de baiser, mais pour sa tromperie.

J’ai retrouvé un homme, un vieux copain. Avant il me faisait des avances. J’ai répondu par besoin physique.

J’avais trouvé un amant, surtout une bite assez résistante. Par contre je n’aime pas son sperme, pas assez relevé sans doute, même si sa queue est agréable à sucer. Avec lui j’aime le faire enculer, me branler à la fois, me faire baiser, me faire lécher l’anus, mon principal plaisir. Je le lui rends souvent : j’aime son cul.

Quand il est parti, sans doute à cause de mon caractère de cochon, je n’ai plus jamais eu d’amant comme avant. Quand j’ai envie d’une queue je sais où aller : un petit bar coquin où les gens en attente de baise viennent chercher consolation. Deux fois par semaine me suffisent. Trouver une bonne bite est facile si on sait où chercher.

Mais l’âge avance. Je trouve de moins en moins de candidat. Mon gode doit me suffire pour me baiser et m’enculer. Arrive le jour où je perds mes repaires sexuels. Je n’ai même plus envie de gode : fini les hommes, les femmes, le godes, mes doigts.

Je n’ai jamais pu compter le nombre exact de filles ou d’amants.

Restent mes souvenirs que j’entretiens.