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L'ami d'enfance de mon mari

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 3 - Histoire postée le 29/07/2022

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Jusqu’à ce jour, une vie heureuse, sans nuage. Un mari adorable, des enfants, une maison, une belle situation, tout ce qu’il t a de plus correct. Tout est parfait, le bonheur règne dans ma vie. Alors pourquoi a-t-il fallu que mon mari retrouve un ami d’enfance, pour jeter le trouble dans mon couple ?
Il y a six mois environ, un homme appelle à la maison, et demande à parler à mon mari. Ce qui découle de la conversation, me laisse penser que mon époux vient de retrouver un de ses meilleurs pote. Ils conviennent d’un rendez-vous, pour le week-end.
Après avoir raccroché, Bruno est fou de joie. Les souvenirs remontent à la surface.
- Oh Sandrine, ma chérie, me dit-il en me prenant dans ses bras, si tu savais. Sylvain, mon meilleurs pote, va nous rendre visite...j’ai hâte de te le présenter.
Son ami a quitté très tôt la région, et revient aujourd’hui dans le coin. Mon mari m’a si souvent parler de lui, qu’il me semble le connaître.
Le samedi, Bruno s’active pour recevoir Sylvain, et sa petite famille. Il a prévu l’apéro, des grillades, a ressorti les vieux albums, et quelques souvenirs de cette période ado.
A l’heure prévue, on sonne à la porte. C’est la famille Merlot.
Mon mari ouvre la porte, et tombe dans les bras de son ami. Une fois le plaisir de ces retrouvailles passées, les deux potes se présentent femmes, et enfants. Lorsque mon regard croise celui de Sylvain, je reçois un choc, et un trouble m’envahit. Son regard est chaud, l’œil pétillant, un visage qui inspire l’amour.
Nous passons sur la terrasse, et les conversations vont bon train. La famille à Sylvain est très sympathique, et les enfants ce sont facilement adoptés.
L’humour est au rendez-vous, rend cet instant très convivial. A plusieurs reprises, mon regard croise celui de Sylvain. Une petit voix en moi me dit « Attention danger ».
J’aime mon mari, nous sommes un couple uni, je ne comprends pas pourquoi, j’ai une soudaine attirance pour cette homme que je connais à peine. Car c’est ça, j’ai bel et bien une attirance...physique. Je ne connais pas cette envie, elle m’intrigue, m’inquiète, et m’attire curieusement.
Lorsqu’ils sont partis, je me raisonne en rangeant la maison.
Je me dis qu’il ne me manque rien, que j’ai besoin de me reprendre. Ce n’est pas le premier copain de mon mari que je rencontre, et aussi séduisant que lui. Celui-ci n’a rien d’exceptionnel. Alors, calmes toi, ne franchit la ligne blanche, Sandrine.
Mon mari me demande ce que je pense de son copain. Je lui dis que je le trouve très charmant, très séduisant.
- Oh là, me dit-il, dois-je m’inquiéter ?
- Pas du tout mon chéri, certainement pas.
La vie reprend son cours, mais je ne peux effacer le visage de Sylvain. J’ai analysé mon trouble pour cet homme, et la conclusion est simple, j’aime mon mari, n’éprouve aucun sentiment pour son ami d’enfance, juste une attirance sexuelle.
N’est-ce pas plus dangereux ? Bien sur, je ne l’ai vu qu’une fois, dès la deuxième rencontre, je me dirais que j’étais en manque ce jour là, et réagirais différemment.
Je ne vais pas tarder à le savoir, puisque nous nous revoyons dans cinq jours, lors d’une soirée organisée chez un autre copain d’enfance de mon mari.
Ce vendredi, nous sommes allé dîner chez mes parent, et en avons profité pour laisser les enfants à garder pour le week-end. Vers minuit, nous rentrons à la maison. Nous profitons d’être en amoureux, pour jouer sans crainte d’être déranger. A peine la porte franchie, mon mari me plaque contre le mur, me déshabille, me caresse, m’embrasse. Est-ce la peur que je succombe aux charmes de Sylvain ? Toujours est-il que Bruno se trouve être très aimant. Il m’entraîne sur le canapé, ou nous baisons, sans aucune retenue. Ce qui est grave, c’est que j’ai l’impression que c’est la queue de Sylvain, qui laboure ma chatte. Nous nous retrouvons ensuite sous la douche, ou nôtre instinct animal, nous fait refaire l’amour, plus fort.
Le lendemain matin, nous prenons le petit déjeuner en amoureux, sans dire un mot, le regard ailleurs. Mon mari lirait-il dans mes pensées. Je reviens sur terre, et ressasse nôtre folle nuit de baise.
Alors que je suis dans la chambre en nuisette, Bruno me rejoint. Je suis devant la glace, à chercher ce que je vais pouvoir mettre. Il est d’humeur taquine. Il se colle derrière moi, m’embrasse dans le cou. Je le laisse faire, ses baisers sont si doux. Il fait glisser une bretelle, puis la deuxième. La nuisette tombe, et je me retrouve entièrement nue.
Toujours derrière moi à me couvrir de baisers, ses mains empoignent mes seins, les caressent. Le plaisir est immense, mon corps ondule, se frotte à lui. Je me retourne, ouvre son peignoir, colle mon corps nu contre le sien, et nos bouches se rejoignent. Nos langues s’entremêlent, sa queue durcit. Il m’attire sur le lit, Nos mains caressent nos corps, jusqu’à ce qu’ils s’unissent. Bruno s’avère être très innovant. Sa queue fait des va et vient incessant en moi, avant de ressortir taquiner mon petit trou. Mon mari ne m’a jamais sodomisée, c’est une première pour lui, la peur que quelqu’un d’autre le fasse... Du coup, on s’est mis en retard.
Il est douze heures trente, nous arrivons chez nos amis. La famille Merlot est déjà là. Je dis bonjour à Anne, à nos autres amis. Au moment ou j’arrive à Sylvain, je ressens encore ce trouble. Je ne peux pas mettre ça sur le compte du manque de sexe, depuis hier soir, je n’ai pas arrêté de me faire baiser par mon mari.
Que m’arrive-t-il ? Nous sommes une trentaine, et décide d’éviter Sylvain le plus possible, mais c’est plus fort que moi, dès que j’ai l’opportunité, je vais discuter avec lui.
Lorsque nous passons à table, je me retrouve face à lui. Mon mari est près de moi, Anne à côté du sien. La bonne humeur est là, et mon attirance pour Sylvain également. Je me fais violence pour chasser toutes images de lui et moi, en train de baiser. Car oui, lorsque je le regarde, je nous vois tous les deux en pleine copulation.
Le repas terminé, je quitte la table pour aller fumer une cigarette.
Un couple me rejoint, parlons ensemble, lorsque Sylvain se joint à nous.
Nous avons tous un peu bu, ce qui explique le laisser-aller de chacun.
Sylvain est très tactile, ce qui n'arrange ma vision de ce que nous pourrions faire ensemble, dans un lit. Je n’ai jamais trompé mon mari, et n’en ai jamais eu envie non plus.
Alors pourquoi, à cet instant précis, si Sylvain m’entraînait sur le chemin de l’adultère, je le suivrais sans aucun remord, avec plaisir. Je ne comprend pas.
Bruno nous retrouve, passe son bras autour de mon épaule, sous le nez de son pote. Je ne sais pas ce qu’il ressent, ce qu’il pense, mais je m’en fou, le plus important, c’est de chasser de mon esprit, la vision de nos corps enlacés.
La journée se poursuit, la chaleur, l’alcool désinhibe beaucoup d’invités.
Les conversations deviennent plus coquines. Une soiré entre amis comme nous en connaissons tous. Nos hôtes mettent de la musique, et transforme la terrasse en piste de danse. Les hommes prennent plaisir à changer de cavalières, les faire tournoyer sur place. Sylvain danse avec la femme d’un ami. Je l’observe du coin de l’œil, je veux voir comment il se comporte avec elle. Je rentrais dans mon crâne que cet homme est chaleureux avec tout le monde, que son regard de braise, c’est juste dans ma tête, que son côté séduisant, il ne l’a pas qu’avec moi. Je m’arrêtais de m’imaginer en train de baiser avec lui. Je ne fais aucune danse avec lui, et en suis rassurée. J’ai peur de ne pouvoir me contrôler.
La nuit est fraîche, je sors pour aller chercher un gilet dans le voiture. J’entends des pas derrière moi, quand j’ouvre la portière. Je me retourne...Sylvain.
- Tu t’en va, me demande-t-il.
- Non, je prends juste un gilet, j’ai un peu froid.
- On fume une clope ensemble avant de rentrer ?
- Si tu veux.
Il m’aide à enfiler mon gilet, puis m’offre une cigarette. Il s’approche de moi pour l’allumer, mes mains frôlent les siennes, et je ne peux que constater que cet homme m’attire. Je sais au fond de moi, que tant que je n’aurait pas couché avec lui, je ne serait pas en paix. Je ne comprends pas, ne me reconnais pas. Ce n’est pas moi...Sandrine...
Nous discutons ensemble, de tout et de rien. Nôtre cigarette est terminée depuis longtemps, mais ne rentrons pas. Nous sommes bien là, tout les deux, à l’écart des autres. Rien dans son attitude ne me laisse à penser qu’il a le même désir que moi. Il se comporte comme un ami. Nous rallumons une autre cigarette, nous sommes adossés à la voiture, nos bras se touchent, mon corps est en ébullition. Il n’a qu’un geste à faire, et je me perds avec lui. Je ne dois pas rester là, il faudrait que je rentre, je ne veux pas commettre l’irréparable, mais je reste là, à profiter de cet instant. Nous voyons la porte s’ouvrir, et mon mari apparaître. Il nous rejoint, et nous demande ce que nous faisons. Je sens comme de la suspicion dans le son de sa voix.
- Je suis venu chercher mon gilet, et du coup, Sylvain qui fumait, m’a proposé une clope, et avons entamé une discutions.
Je décide de laisser les deux homme dehors, et de rentrer, espérant que Bruno n’a pas remarqué mon trouble. Anne m'accueille, me demande si j’ai vu son mari. Je lui dis qu’il discute dehors avec le mien.
- OK...je me demandais ou il était passé.
- Il n’est pas loin, ne t’inquiète pas.
J’en suis à me demander si elle aussi a perçu un changement dans mon comportement, vis à vis de son mari. J’ai quand même un sacré toupet de penser ça, alors que depuis quelques jours, je fantasme grave sur lui, et qu’au fond de moi, je sais que je n’aurais aucun remord à tromper, et mon mari, et faire d’elle, une femme trompée.
Nous discutons de tout et de rien, essentiellement de nôtre vie de couple.
La conversation s’interrompt, avec l’arrivée de nos époux.
Il est deux heures du matin, lorsque les invités décident de rentrer.
Le lendemain, nous nous levons, Bruno et moi vers onze heures, épuisés par une nuit torride à baiser. Les ébats ont été sulfureux, même si mes pensées érotiques allaient vers Sylvain. C’est lui que j’aurais aimé qui me baise.
A peine sorti de la douche, que Sylvain sonne à la porte. Il porte à la main un sac de croissants. Mon peignoir s’ouvre juste ce qu’il faut, pour qu’il voit ma poitrine. Tout en me faisant la bise, il me murmure à l’oreille.
- La vue est très agréable, souffle-t-il.
Je ne réponds pas, file à la cuisine préparer le café, et réajuster mon peignoir. Je croise le regard froid de mon mari. Puis les deux hommes s’installent en terrasse.
- T’étais pas en train de reluquer les seins de ma femme, demande mon mari.
- Hé...mon pote...jaloux ?
Pour couper court sur le sujet, j’emmène vite le café, et déjeunons ensemble. Le regard de Sylvain s’attarde régulièrement sur mon décolleté, lequel est beaucoup moins ouvert. Bruno ne s’en aperçoit même pas.
La situation devient tendue lorsque celui-ci se lève, pour aller chercher la cafetière. Le nez plongé dans ma tasse, je sens le regard de Sylvain sur moi. Je relève la tête, et me perd dans ses yeux. Je n’arrive pas à m’en détacher. Mon envie tourne à l’obsession. Je l’invite avec mon regard à entrer avec moi, dans un monde totalement inconnu, et qui risque de faire du mal à nos familles, et à nous même.
La voix de Bruno brise ce moment intime, ou lui et moi, avons eu des pensées très peu catholique. Je les laisse reprendre un café, et vais me calmer sous une énième douche.
Je les rejoins vêtue d’une courte jupe, qui à la vue de son regard, ne plaît pas à Bruno.
Devant cette attitude, Sylvain nous souhaite un bon dimanche, et quitte la villa.
Aucune allusion de mon mari sur ma tenue.
Je n’ai pas eu trop le temps de penser à Sylvain ce dimanche. Nous sommes allés chercher les enfants chez mes parents. Bruno n’a pas dit un mot.
Un soir de la semaine, alors que je rentre du travail, je trouve Sylvain à déguster une bière avec mon mari. Bruno remarque qu’il vient de plus en plus souvent à la maison, seul, ou avec sa famille. Mon envie de lui augmente à chacune de ses visites.
Nous sommes en été, et nous partons quinze jours en vacances. Je vais peut-être retrouver mes esprit pendant ce congé.
Une semaine avant nôtre départ, je suis en vacances et profite de ces quelques jours, pour m’occuper des enfants. Bruno travaille, préférant garder sa troisième semaine à son retour. Ainsi, les enfants ne vont en garde qu’un mois sur deux.
Ce mercredi, je patauge dans le piscine avec mes deux canailles, quand on sonne. Mon mari ne rentre avant une bonne heure, je me demande qui ça peut bien être.
Je m’enroule dans une serviette, et vais ouvrir. Sylvain est là, en train de me dévisager.
- Je ne te dérange pas, demande-t-il.
- Non, je me baignais avec les enfants, entre, Bruno ne va pas tarder.
- Ah...c’est sûr, je ne te dérange pas ?
- Mais non,tu ne me dérange pas, je te dis.
Je l’invite à me suivre dans le jardin, afin de surveiller les enfants. Je retire la serviette, et il me découvre en maillot de bains. Son regard en dit long sur ses pensées. Je lui demande de surveiller les gosses, le temps de me changer.
- Tu peux rester ainsi, ça ne me dérange pas.
- Moi si, lui dis-je…
Et de courir à ma chambre, de peur de lui sauter dessus. Je le rejoins cinq minutes plus tard, lui offre une bière.
Je demande des nouvelles d’Anne et des enfants, puis la conversation prend une autre tournure, lorsqu’il me dit.
- Bruno a vraiment beaucoup de chance d’avoir une femme aussi belle que toi.
- Merci, mais tu sais, j’ai aussi beaucoup de chance de l’avoir comme mari.
D’un ton franc, et direct, il poursuit.
- Tu m’attires énormément Sandrine, je pense souvent à toi, je ne l’explique pas.
Au moment ou j’ai en envie de lui répondre moi aussi, mon fils m’interpelle. Lâchement, je profite de la situation pour m’esquiver. Je ne veux pas me laisser embarquer dans une double vie, ou le mensonge serait le principal atout. Je crois que je préfère encore fantasmer sur lui à en perdre la raison, plutôt que de tromper mon mari.
De plus, je sais que je fauterais avec quelqu’un pour qui je n’ai aucun sentiment. Sylvain et moi, ce ne serait que sexuel. Je ne me vois pas foutre ma vie en l’air pour un moment de plaisir, et deux ou trois orgasmes, que mon mari m’offre spontanément.
Je me raisonne comme je peux, pour ne pas répondre à l’appel que me lance mon sexe, attiré par celui de Sylvain.
Je sors les enfants de la piscine, il vient m’aider. Je suis si proche de lui, que nos lèvres pourraient se retrouver dans un baiser. Je sens son souffle, je me perds dans ses yeux, lis son désir, comme il lit le mien. Ma conscience tire la sonnette d’alarme, et je reprends le contrôle. Je m’éloigne, essaie d’être naturelle.
Mon mari nous trouve assis sur la terrasse à discuter avec les enfants. Je profite de sa présence, pour aller doucher les gosses, et ne plus être aussi proche de mon fantasme.
- Sylvain reste à dîner, dit Bruno.
Mais pourquoi l’invite-t-il. Est-ce un piège ? Veut-il nous tester ?
N’empêche, que plus je vois Sylvain, moins je suis persuadé qu’il ne restera qu’une envie non consommée.
La soirée est simple et conviviale. Sylvain nous quitte vers vingt trois heures. Bruno va se coucher pendant que je range la cuisine. Je me couche près de lui, ferme les yeux. Je pense à Sylvain, fantasme à nouveau sur lui. Comment peut-on aimer quelqu’un, et désirer une autre personne, pour laquelle on a aucun sentiment, aucun amour ?
Je suis contente de partir en vacances, et j’espère que je reviendrais l’esprit plus serein.
Nos quinze jours de vacances ont été un pur bonheur. Si les premier jours, Sylvain occupait mon esprit, il n’en fut plus rien ensuite, mon mari me faisant oublier par ses intense nuits de baise, à me faire oublier son pote. Nous rentrons heureux, et en ce qui me concerne, comblée.
Je reprends le travail détendue, alors que mon mari est toujours en vacances .
Un soir, en rentrant, je trouve ma petite famille en compagnie des Merlot.
A la vue de Sylvain, mes vieux démons ressurgissent. J’en suis à me dire que tant que je n’aurais pas goûte au fruit défendu, je ne serais pas en paix avec moi même. Le cri des enfants me ramène sur terre. Anne est en forme, monopolise l’attention. Nous passons un bon moment. Ils refusent nôtre invitation à dîner, et nous proposent de partir en week-end, dans la maison des parents de Sylvain. Mon mari accepte sans demander mon avis, étant sûr que j’allais accepter. Mais je lis de l’inquiétude sur son visage.
Lorsque nous arrivons le vendredi soir à la campagne, la famille Merlot nous accueille chaleureusement. La soirée est placée sous le signe de l’humour, et mon envie de Sylvain est à son maximum, pour mon plus grand désespoir.
Le samedi matin, nous devons aller faire des courses. Bruno soumet une idée dont il a le secret. Anne n’a pas envie de marcher, et encore moins d’aller au village, et Bruno non plus. Il décide donc que Sylvain et moi, nous nous chargions de cette tâche.
Tous sont ravis de cette suggestion, pas moi, mais me plie sans rien dire à l’avis général. Je pars avec mon panier sous le bras, avec mon fruit défendu, tout en pensant que Bruno ne peut faire mieux, pour mettre le loup dans la bergerie.
Au bout d’une centaine de mètres, Sylvain me demande.
- Tu n’as pas l’air ravi d’être avec moi.
- N’importe quoi...pourquoi tu dis ça ? Osais-je dire crânement.
- J’ai l’impression que je te perturbe, me trompais-je.
- Si on pouvait éviter ce genre de sujet Sylvain, ça m’arrangerait.
- Il se passe un truc entre nous, ne me dis pas que tu t’en es pas rendu compte.
- Si, réponds-je honnêtement, et je t’avoue que je ne comprends pas. Je suis très heureuse avec Bruno, je l’aime. J’ai tout ce dont une femme peut rêver, mais il est vrai que ta présence me trouble, et je ne sais expliquer pourquoi.
Jusqu’au village, nous avons discuter de nôtre attirance l’un pour l’autre. Cette discussion devait avoir lieu. Sylvain est quelqu’un d’intelligent. Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. Nous avons envie l’un de l’autre, mais respectons nos conjoints. Il n’y a pas de sentiment amoureux entre nous, seul nos corps sont attirés pour le sexe.
Une fois les courses faites, nous nous attablons à la terrasse d’un café.
Mon mari téléphone pour savoir ou nous sommes. Je lui dis que nous prenons un verre au café du village, et qu’ils pourraient venir nous rejoindre.
Avant leur arrivée, Sylvain me demande.
- Est-ce que tu crois qu’un jour, nous coucherons ensemble ?
- Je ne sais pas, réponds-je. J’en ai très envie, mais ferais en sorte que ça n’arrive pas. Même si je sais qu’un jour, nous le ferons.
Il pose alors sa main sur la mienne, nos regards se croisent, et tout simplement, il dépose un baiser sur mes lèvres. Un silence s’instaure, une plénitude plane dans l’air. Mes lèvres brûlent du contact éphémère des siennes. Je suis perdue dans mes pensées, lorsque les autres arrivent.
Je leur en veux de leur intrusion. J’étais en plein songe, songe torride certes, mais si désiré.
La vie de tous les jours reprend sa place. Le week-end a été très agréable. Nous nous entendons tous bien, et malgré le secret qui m’unit à Sylvain, il n’a pas de répercutions sur nôtre entente. Puis le train train quotidien a repris.
Nous nous voyons souvent avec les Merlot. Mon envie de Sylvain est toujours intacte, et ne l’ai pas assouvie. Je ne me sens pas pour autant frustrée, j’aime être habitée par ce désir d’un homme. J’assume, car hormis le principal intéressé, je n’en ai parlé à personne. Nous n’avons pas eu l’occasion d’en discuter avec Sylvain et moi.
Nos regards, à peine cachés, à la vue des autres, sont toujours plein de désirs, nos mains, nos bras, nos jambes se frôlent plus que de raison, et attisent encore plus nôtre envie.
Noël approche, mon mari a la bonne idée d’inviter les Merlot à nôtre réveillon. Je lui en veux, car lorsque je vois Sylvain, je suis perturbée.
Je ne suis plus l’épouse attentionnée, je ne pense qu’à une chose, que serait une nuit avec lui. J’ai envie d’un réveillon de noël en famille, tout simplement.
Sylvain refuse l’invitation, Anne veut le passer avec ses parents. Je suis soulagée. Par contre, nous décidons de passer le réveillon du nouvel an ensemble.
Noël est passé, les enfants sont en vacances chez mes beaux-parents.
Je suis à mon bureau lorsque Sylvain me téléphone. Je suis surprise, il ne m’appelle jamais, j'ignorais même qu’il avait mon numéro. Je lui fait part de mon étonnement.
- J’ai demandé ton numéro à Bruno, car je laisse ma voiture au garage, en fin de journée, et je voulais savoir si tu pouvais me déposer chez moi, en sortant du travail.
Je ne peux évidemment pas refuser.
- OK, à quelle heure, et ou ?
- On déjeune ensemble, et je t’explique tout ça, me dit-il. Je passe te chercher vers midi, ça te va ?
Tour ça sur un ton qui n’offre aucune possibilité de se défiler, et je n’y tiens pas non plus.
- D’accord.
La matinée est très longue. J’appréhende de me retrouver seule avec lui. Jusqu’ici, j’ai su résister à la tentation, mais plus le temps passe, plus mon désir de lui augmente.
Nous sommes souvent trois lorsque mon mari et moi faisons l’amour. Sylvain est toujours dans mon esprit.
A midi, je retrouve Sylvain en face de mon bureau. Il me tient le bras, m’embrasse sur les joues. Ce contact m’électrise.
- Je sais qu’il fait froid, dit-il, mais j’ai pris des sandwiches chauds, que je te propose d’aller manger dans le parc là bas.
Je le suis, nous asseyons sur un banc. Il n’y a pas âme qui vive autour de nous. Il me donne mon déjeuner, mangeons en silence. Je ne ressens pas le besoin de parler, et apparemment, lui non plus. Le maigre repas terminé, il engage la conversation, sur les fêtes de fin d’année.
Je le regarde, et une seule chose m’importe à cet instant, c’est qu’il m’embrasse. J’ai envie que ses lèvres recouvrent les miennes, que mon corps gelé par le froid, soit réchauffé par un baiser.
A cette minute, je n’ai plus de famille, plus de morale, plus d’attache.
Je veux simplement appartenir à cette homme, qui depuis six mois, hante mon esprit.
Le mot obsession prend là, toute son ampleur, je suis obsédée par l’ami d’enfance de mon mari. A tel point, que je suis prête à tout, pour échapper à cette hantise.
Et cette petite voix qui revient sans cesse «Attention, danger». Suis-je prête à la défier ?
Si moi j’ai de la retenue, la femelle qui est en moi est impatiente
Mais un sursaut de bon sens me fait lever, et lui demander de marcher un peu. Nous promenons l’un à côté de l’autre, un peu trop près, puisque régulièrement, nos mains se frôlent. Près d’un arbre, il s’arrête, se met face à moi, sa main toujours dans la mienne. Tout mon corps lui crie de m’embrasser, il me regarde. J’oublie qui je suis, et me perds encore une fois dans son regard. Je perds pied, je m’approche de lui, ma bouche se pose sur la sienne. Ma langue force le passage, et nous nous embrassons avec cette passion qu’ont les amants, à leur premier rendez-vous.
Malgré les gerçures qui risque de biser nos lèvres, nous insistons. Nos langues s’épuisent à force à de se défier. Je me surprends à gémir, comme si j’allais jouir. Il me prend dans ses bras, mon dieu que je m’y sens bien, je n’ai pas envi que ce moment cesse. Malgré mon imposante tenue vestimentaire, il parvient à glisser un doigt qui effleure ma chatte.
- J’ai envie de toi, me dit-il,
- Moi aussi , lui réponds-je dans un souffle glacial.
Mais l’endroit ne s’y prête pas. Au bout de quelques minutes, nos bouches s’unissent à nouveau. S’il ne faisait pas si froid, je me demande si nous nous serions pas déshabillés dans ce lieu public, et n’aurions pas baiser. Mon corps réclame d’avantage, j’ai goûté au fruit défendu, j’ai senti un doigt inquisiteur, mais j’en veux plus.
Mais je me vois mal me faire enfiler, par la bite de Sylvain, dont je doute de sa raideur, sur un sol gelé, par une température avoisinant les zéro degré. Des chattes ont pris froid pour moins que ça, avec des températures supérieure.
Finalement, le froid a raison de nous.
Nous décidons d’aller dans une espèce de taverne, nous réchauffer.
L’ambiance y est accueillante, chaude.
Je suis scotchée quand je lis sur un écriteau « Chambre à louer ». De là ou il est placé, Sylvain ne peut le voir, mais que me proposerait-il s’il s’en apercevait ?
Nous nous asseyons dans un coin de la salle, et commandons une boisson chaude,
Un jeune couple est en train de s’embrasser fougueusement. Je vois la jambe du garçon s’étirer sous la table, tenter de faire du pied à se copine. Je ne peux détacher mon regard d’eux. Cette scène en déclenche une autre dans mon imagination.
J’imagine Sylvain tendre son pied nu, sous la table, s’approcher de ma chatte. Je prendrais le gros orteil, l’envelopperais de mes lèvres humide, puis l’enfoncerais dans ma chatte brûlante, pour le réchauffer. C’est lui qui ferait les va et vient nécessaire dans l’antre chaud de mon minou, et qui me donnerait un énorme plaisir. Je glisserais sur la chaise pour faciliter cette pénétration, je me cambrerais d’avantage quand j’atteindrais l’orgasme. A mon tour, je tendrais ma main gantée sous la table, saisirais sa queue, la décalotterais, jouerais avec le gland.
D’ailleurs, comme elle est sa queue. Est-elle plus grosse que celle de mon mari, déjà bien calibrée.
Je vois Sylvain fermer les yeux, il vient. Si je pouvais glisser sous la table, et boire sa semence, je le ferais, mais je ne peux que constater le résultat étalé sur mon gant, quand je retire ma main.
Tout mon corps se met à vibrer. Mais je ne sais pourquoi, le cerveau ne suit pas. Est-ce dû à cette alerte « Attention danger » ? Je ne sais pas, je ne sais plus, alors que je m’imaginais dans cette chambre d’hôtel, en train de m’offrir dans une baise torride.
Je lui dis que sa voiture devait être prête, et lui proposais de le ramener au garage.
Je lis la déception sur son visage. S’attentait-il a mieux ? Le baiser sur la joue est bref.
Je rentrais rapidement chez moi, il était dix sept heures.
Le soir, vers vingt heures, la famille Merlot arrive pour discuter des derniers préparatifs du réveillons. Le visage de Sylvain est fermé, et je peux le comprendre. Il espérait autre chose quand il m’a proposé de le mener au garage. Il pensait qu’on ferait l’amour en attendant la réparation.
Après avoir tout bouclé, nous leur proposons de rester dîner avec nous.
Les petits s’étant endormis, on leur propose même de coucher. Anne a demandé si elle pouvait coucher avec ses filles, dans la troisième chambre du fond. Pas de souci.
Je vis, à la tête de mon mari, que ce n’était pas ça qu’il espérait., et qu’il voulait passer une nuit coquine, dont il a le secret.
Nous étions dans le salon en train de purger une dernière bière, quand mon mari décidait d’aller ses coucher. Anne et les enfants y étaient déjà.
Je restais seule avec Sylvain, à discuté de la relation que nous n’avons pas eu. Il se leva, fit le tour du fauteuil, et m’embrassa tendrement dans le cou. Je sentis un frisson parcourir mon échine.
- As-tu vraiment envie que nous couchions ensemble ? Demande-t-il
- Bien sûr que j’ai envie...je ne pense qu’à ça…
- Cette nuit peut-être...quand tout le monde dort.
L’envie de baiser avec lui est trop forte...je craque
- Attends moi cette nuit….je te rejoindrais.
- D’accord...je t’entendrais.
Je vis que ma réponse avait l’air de le satisfaire.
Soudain, je repassais les scènes torride de la taverne, serait-elle les mêmes cette nuit. En tous cas, je l’espérais.
Sylvain me donna un tendre baiser sur la bouche « A tout à l’heure mon amour », puis il monta se coucher.
Je finis de débarrasser, et m’assied sur le canapé à réfléchir. N’allais-je pas faire une grosse bêtise. Rejoindre Sylvain, faire l’amour avec lui, avec mon mari dans la chambre à côté. Il fallait que je me décide. Mais baiser avec lui, est ce que j’ai toujours voulu.
Je sens des larmes perler sur mes joues.
Cette nuit, un aura obtenu ce qu’il voulait, l’autre sera un mari trompé.
Je montais lentement à l’étage. J’avais toute la montée d’escalier, pour prendre une décision définitive.
Sur le palier, à gauche, la chambre d’amis, ou Sylvain m’attends. A droite, la nôtre, ou mon mari, je suppose, doit dormir. Je pose ma main sur la poignet de la porte de la chambre d’amis…
...Je poussais la porte, Bruno sortait de la douche, quand j’entrais dans la chambre, il ne dormait pas. Je me collais contre lui.
- Baises-moi...là...maintenant...j’ai renvie.
Il ne se fit pas prier. Je le pousse à me prendre sauvagement, ne se préoccupe pas à savoir si ma chatte est mouillée, pourtant elle l’est, pour Sylvain. Il me prend les hanches, m’écarte les jambes, après m’avoir positionnée en levrette, et s’enfonce en moi, sans préliminaire. Il se rend vite compte que je n’en avais pas besoin, ma cyprine coulait d’envie. Je parvint à repousser son sommeil, jusqu’au petit matin. Bruno m’a baisée comme jamais Sylvain ne l’aurait fait. Il m’a enculée, je l’ai sucé jusqu’à faire gicler son sperme dans ma bouche. Mes gémissements augmentent à chaque coup de queue, il me bâillonne la bouche d’une main, pour atténuer mes cris. Je m'agite, l’invite à aller plus vite. Il ne résiste pas longtemps à mes exigences, et remplit mon intimité de son abondante semence. Il excite mon clitoris, mon petit trou, puis m’encule une deuxième fois. Après avoir joui fort, je lui offre mon orgasme. Il est terrible. Mon corps est prit de spasme de plaisir. Il prolonge cet état en jouant avec mes seins, mon petit bouton. Une fois mon corps assouvie, il se retire, me donne un sulfureux baiser.
Ce que Bruno ignore, c’est que je l’ai trompé.
Car l’image que me renvoyait le miroir fixé au mur, était totalement différente. C’est la queue de Sylvain qui baisait ma chatte, qui enculait mon petit trou, c’est sa queue qui se branlait entre mes seins, coulissait dans ma bouche, son sperme que j’avalais, même si je ne pouvais en définir le goût. Je voyais sa queue plus grosse que celle de mon mari, alors que la réalité est sans doute toute autre, car Bruno est hyper monté.
Mais l’attirance physique ne s’arrête pas là, c’est comme ça, c’est tout.
Pour la première fois de ma vie, j’ai joui avec mon mari, en pensant à un autre homme. Je suis gênée par cette pensée.
Nous nous souhaitons une bonne nuit, et mon mari s’endort. J’écoute sa respiration, et mes pensées vagabondent. Je suis tellement dans l’envie de faire l’amour avec Sylvain, que cette idée m’obsède tellement, qu’aujourd’hui, je pense à lui quand mon mari m’honore.
D’ailleurs, l’idée d’aller le rejoindre me traverse l’esprit., mais comment me recevrait-il, après deux heures de relation sulfureuse avec mon époux.
Au réveil, mon mari est toujours attentionné, près à remettre ça. Ses caresses sont douces, excitantes. Je lui conseille de prendre une douche, pour calmer ses ardeurs.
- Tu était en forme cette nuit ma chérie. C’est Sylvain qui t’a allumée comme ça ?
- Heu...peut-être,
- Et qu’aurais-tu fait si je n’avais pas éteint l’incendie ?
- Peut-être lui l’aurait-il fait...qui sait. Dommage pour lui.
- Dommage ?
- Ben oui, il aurait pu profiter d’une superbe nuit.
Mon mari ne relève pas l’allusion.
Le matin, je rejoins Sylvain au salon. Il na pas la tête des grands jours.
- Je t’ai attendu cette nuit, je pensais que tu viendrais.
- J’en avait l’intention, mais l’amour pour mon mari a été plus fort. Désolé.
- Dommage, j’y avait tellement cru.
- Désolé Sylvain, mais un jour ça se produira, on fera l’amour, mais pas sous mon toit.
- Hélas, je ne pense pas, me dit-il, j’ai reçu ma mutation pour le canada, ça me fera du bien de m’éloigner de toi. D'ailleurs, jusqu’à mon départ, je ne veux plus te voir. Tu remerciera Bruno pour son accueil. Lui au moins, il est honnête, il est vrai, un bon gars. Il ne méritait pas ce qu’on était prêt à lui faire.
J’en prends un sacré coup, mais ne peux lui en vouloir. Je lui avait laissé entrevoir l’opportunité de pouvoir me baiser, et j’ai failli à ça.
Les adieux furent déchirant. Malgré la forte attirance physique que j’avais, je n’ai pas eu le courage de m’offrir à lui, par amour pour mon mari.
Il me faut tourner la page, et me projeter vers la sieste crapuleuse, que m’a proposé Bruno.


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Histoire de Aurore34

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Commentaires du récit : L'ami d'enfance de mon mari

Le 28/08/2022 - 18:06 par Rackham
Quelle belle et sulfureuse histoire, merci.
Le 05/08/2022 - 08:19 par Harold38
Superbe récit qui aurait pu se concrétiser par l’amour à trois. Merci Aurore
Le 29/07/2022 - 18:30 par albatros
Superbe récit captivant jusqu'au bout. Les pulsions et les sentiments sont divinement décrits.

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