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L'amour, de manière utopique

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Lue : 6988 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 14/06/2012

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Le vrombissement de l’ascenseur, seul son brisant le silence, résonnait dans le petit espace confiné, illustrant parfaitement leur gêne mutuelle. S'ils n'avaient pas été seulement tous les deux, l’intrus aurait été certainement dérangé par la tension sexuelle qui en devenait presque palpable. La timidité était le seul rempart. Et pour elle, sa seule protection.
Soudain, le regard d'Eli croisa le sien. Le mien...

Je ne pourrais jamais expliquer comment j'ai pu soutenir son regard. Peut-être à cause de ses yeux, si beaux et si sensuel. Peut-être par détermination. En tous les cas, son regard me hurlait son désir de me toucher, m'enlacer, m'embrasser. Il s'approcha, légèrement, imperceptiblement. Mais ce léger mouvement suffit à m'envoyer un flot de son odeur. De lui.
Ce fut le déclencheur. Mon désir embrasa mon corps... Je n'étais plus maître de mes gestes. Ou plutôt, je l'étais totalement. Sans crainte et sans peur. Juste notre désir, sans les codes sociaux.

Je me jetais sur lui. Nos lèvres en contact pour la première fois. Nos corps, l'un contre l'autre. Mes mains parcourant, découvrant ses magnifiques courbes. Son odeur, en beaucoup plus concentré. Divine. Et ses doigts, activant mes sens. Toutes ces sensations me parvenaient en même temps, c'en était trop. Je brûlais. Ma vue s’assombrit, le vrombissement de l’ascenseur envahi mon ouïe, mes muscles ne répondait plus de rien. Il le sentit. Dans un ultime baiser, il me poussa au dehors de la cage qui avait fini son ascension. Sans me lâcher, il tenta péniblement d'ouvrir son appartement, gardant son corps contre le mien au maximum. Fébrile, je me laissais guider.
Il m'allongea doucement sur le lit, lâcha mes lèvres à contre cœur et me regarda.

Je regardais cet ange de beauté. Elle me paraissait si pure et si fragile, surtout en cet instant. Les yeux vide mais emplis de désir. Soudain, et peut être grâce à la position horizontale qui lui avait permis de reprendre ses esprits, elle me sauta dessus. Me bascula, se mit à califourchon et m'embrassa.
Aussitôt, mon idolâtrie fut remplacée par un désir fougueux. Je m'asseyais, son petit corps entre mes jambes. Entre deux baisers, je lui enlevais son T-shirt. Entre deux caresses, elle retira le mien. La nécessité de reprendre une goulée d'air ne fut pas inutile, j'en profitais pour admirer sa poitrine. Wouoh ! Sa lingerie était plus qu'excitante et mettait en valeur les courbes de sa poitrine. Les dentelles noires par-dessus le rouge, le nœud en satin, la forme en balconnet. Sublime, mais gênant. Ce que je désirais, c'était elle, juste elle. Je ne voulais pas l'effrayer, mais surtout, je n'osais pas lui retirer. Ce n'est pas le courage qui me fit admirer ses dessous, mais le désir. Et maintenant, je me remettais à penser. Trop.

Ses doigts glissèrent le long de ma colonne vertébrale, me procurant un long frisson. Elle s'appuya contre moi, ses seins écrasés contre mon torse, et noua une nouvelle fois nos lèvres. Sans réfléchir, je rompis notre baiser, et lui en déposais le long du cou. Sa peau était d'un goût exquis. Mes légers baisers se firent plus appuyés. Je me surpris à lui faire ce que l'on appelle un suçon. Timide et rougissante, elle ne pus retenir quelques gémissements. Je descendis alors mes lèvres, embrassant ses clavicules, puis le rebond de ses seins. Pris dans la fougue de pouvoir goûter un tel être, je lui décrochais le soutien-gorge. Je sentis son sursaut au moment où l’agrafe sauta. Je relevais la tête.

Empourprée au possible, il dût sentir ma gêne et releva la tête. Le soleil couchant créait une lumière douce et rasante, mettant en valeur les fines courbes de son visage, allongeant ses cils et lui donnant un teint chaud. Il était tout bonnement magnifique. Son regard se fit inquiet. Je lui déposais un léger baiser, lui accrocha le regard, et doucement, je dégageais mes mains qui retenait mon soutien-gorge. Je le sentis glisser. Je me livrais à lui. Malgré son désir de me découvrir, son respect l'emportait. Il avait compris que je voulais qu'il garde son regard dans le mien, pour le moment. Il me serra dans ses bras, puis m'allongea sur le dos. Tout ça, sans lâcher mon regard. Je sentis ses mains, l'une au niveau de mon cou, l'autre se baladant sur ma hanche. Ses baisers descendirent, lentement, embrassant chaque parcelle de peau qu'il pouvait. Plus bas, toujours plus bas. Ses lèvres arrivèrent sur le haut de mes seins, je frissonnais. Elles descendirent une dernière fois, se retrouvant sur mes tétons. La gêne m'envahit mais fut vite remplacé par le plaisir. Le plaisir de sentir ses lèvres chaudes et humides sur ces cellules sensibles. Le désir qui m'avait déjà envahi fut décuplé, je nouais mes jambes autour de ses hanches, l'attirant toujours plus proche de moi. Ses mains commencèrent à faire glisser mon short, rapidement, je l'aidais. Débarrassée de ce tissu qui faisait barrière entre nos corps, je voulais le sentir. Le sentir contre moi, sa chaleur m'envahissant. Je roulais à côté de lui, fit courir mes doigts sur son torse, déposant quelques baisers sur ses tétons, son ventre, son nombril... M'arrêtant là ou son pantalon commençait. Je vis mes mains déboutonner son jean. Le faire glisser le long de ses jambes.

Je me retrouvais en caleçon, en la présence de cette créature. Je me remis sur elle, et l'embrassa. Mes mains parcourant son dos, le long de sa colonne. Sa respiration se fit plus rapide, je sentis son bassin bouger involontairement. Je stoppais notre baiser pour la regarder. Elle était belle, les yeux mi-clos, la bouche entrouverte, les joues rougis par le désir. Elle relevait les paupières lorsque mes doigts se rapprochaient de son dessous restant. J'arrêtais leur course, lui demandant la permission en soutenant son regard. Elle m'attira à elle, et me souffla doucement un petit « Vas-y. » au creux de l'oreille. Son souffle chaud et sa voix suave n'ont eu à me le dire qu'une fois. Je retirais son string. Le soleil était maintenant presque couché, la lumière n'était plus qu'un sombre rose. J'embrassais son ventre, descendit au niveau de son aine. Je sentis ses doigts se nouer aux miens, je les serrais un peu plus. Puis mes baisers continuèrent leur descente et je m'arrêtais sur son clitoris, avant de remonter jusqu'à ses lèvres. Elle m’enleva mon caleçon, je l’aidais en gigotant. Nus, peau contre peau. Nous étions presque au paroxysme de la proximité. Elle noua une nouvelle fois ses jambes autour de mes hanches. Nos bassins se choquèrent. Je la désirais plus que tout, et c'était visiblement réciproque. Alors, je lui chuchotais tendrement « Je peux ? », « Doucement » me répondit-elle, d'une voix désireuse mais inquiète. Je l'embrassais, heureux et moi aussi inquiet. J'entrais en elle, avec une infinie douceur. Une vague de plaisir me submergea, s'insinua dans mes veines. Le bonheur physique, mais aussi psychologique. Nous étions un, plus proche que jamais. Elle s'offrait à moi, nue et sublime.

Je m'offrais à lui, nue et gênée. La douleur de son entrée se dissipa rapidement grâce à ses caresses, ses baisers et sa tendresse. Cette douleur s'amenuisa, devenant vite un plaisir nouveau et trop intense. Mon esprit ne contrôlait plus mon corps pris d'assaut par le plaisir. Je le fis rouler, me mis au-dessus et l'admirais. La nuit était maintenant complètement tombée, si bien que je ne distinguais que quelques ombres, son torse était d'une blancheur de spectre, teinté par la lune. Je distinguais ses lèvres ouvertes, laissant apercevoir ses jolies dents d'un blanc éclatant. Il mit ses mains sur mes hanches, m'encourageant à bouger mon bassin. Ce contact m'électrisa, je m'accrochais à ses hanches, et nous donnâmes un plaisir incomparable. Je ne put faire autrement que de fermer les yeux, pour profiter entièrement des sensations, et que la gêne ne s'infiltre pas pour gâcher un tel moment.

Sa respiration se fit chaotique et rapide, j’accélérais. Nos gémissements s'intensifièrent. Il releva son torse, s'assit sur le lit, pour être au plus proche. Ses mains se posèrent sur mes fesses. Je nouais les miennes derrière sa nuque. Il m'embrassa les lèvres, le cou, les seins... Le plaisir s'intensifia encore, alors que je pensais cela impensable. De ses mains, il me donnait le rythme. Je sentais son regard posé sur moi, il scrutait l'ensemble de mon corps. Que ce soit mon visage, mon cou, mes épaules, mes seins, mon ventre, même mes bras ! Soudain, une vague de plaisir beaucoup plus intense m'envahit...

J'admirais son ventre plat, ses petits abdos dessinés finement, la courbe de ses hanches lorsque ses gémissements se firent plus intense. Sachant qu'elle serait gênée que je la regarde à ce moment-là et malgré mon désir d'admirer cette déesse au plus intense moment, je l'embrassais. Étouffant son ultime gémissement. Je sentis ses mains renforcés leur pressions sur mes hanches, ses ongles pénétrer ma peau, son corps se cambrer et ses jambes se resserrer contre mes hanches. Cet ensemble de sensations et de sons me fit perdre la tête. Je me libérais, hors d'haleine. Nous restâmes un moment comme ça, admirant l'autre, profitant de l'instant, et du plaisir encore libéré dans nos corps. Puis, je l'enlaçais, tout en la couchant sur le dos. Je roulais sur le côté, face à elle. Admirant sa beauté. Elle se blottit contre mon torse, sûrement gagnée par la gêne. Je lui embrassais le front. Heureux. Elle frissonna, je lui remontais donc la couverture le long de son corps que je ne manquais pas de regarder une nouvelle fois.
« -Je ne t'ai pas fait mal ?, m'enquis je doucement.
-Non, absolument pas. Tu étais parfait...
-Tu es sublime.
-Hum, non... »

Je me serrai un peu plus contre son torse. Totalement détendue. Ses mains caressant tendrement mon dos, descendirent au niveau de mes fesses, puis il fit glisser ses doigts le long de mes cuisses, derrière mon genoux ce qui me fit frissonner de plaisir et enfin, arriva à mes pieds. Il les libéra de la couverture, m'embrassa l'un puis l'autre. Et entrepris de divines caresses. C'était un plaisir différent que de l'avoir en moi, beaucoup plus doux, plus calme. Mais tout aussi intense. Je fermais les yeux, me concentrant uniquement sur les sensations. Me détendant comme jamais...

Les rayons du soleil sur ma paupière close coloraient ma vision de rouge, j'ouvris les yeux. Et découvrais l'appartement dans lequel je m'étais endormie nue. Mon dieu ! Je regardais Eli. Il dormait, la bouche semi ouverte, il paraissait si humble. Je courais jusqu'à la porte de la salle de bain. Du moins, je l’espérais. Gagné ! Je m'empressais de me passer de l'eau sur le visage, me démaquiller, boire un peu, me remaquiller, me recoiffer, faire pipi et enfin mettre des sous-vêtements propres. Lorsque je sortis, il était réveillé, le torse découvert. Je le rejoignis, m'assis au bord du lit, ne sachant trop que faire.
« -Bonjour, me dit-il tendrement.
-Bonjour...
-J'ai cru que tu étais parti en me réveillant, j'ai eu peur.
-Ah ah ! Non, je faisais simplement en sorte de ne pas t'effrayer...
-Tu es magnifique, alors je suppose que c'est réussi, plaisanta-t-il. »
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