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L'ex bourgeoise 8

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Lue : 2525 fois - Commentaire(s) : 2 - Histoire postée le 16/09/2018

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Comme on se doutait, que cela arriverait, Jean arrive un vendredi soir, mais on lui avait dit que c'était un neveu qui venait des fois, et que c'était sa chambre qu'il occupait. Quand on l'a vu à la porte, on lui a dit : "le voilà", et il connaissait la marche à suivre qui avait été apprise par cœur : s'il était dans la maison, il allait dans la chambre de Mme De s'habiller pour sortir, tandis que je rangeais sa chambre des éventuelles affaires lui appartenant.

Elle le retenait un peu avant qu'il ne monte, et Jean la tripotait. Je redescendais en parlant, ensuite Jean montait ses affaires. Mme De le suivait, il la tripotait là-haut, pendant que je faisais sortir le SDF qui savait devoir m'attendre dans un café restaurant où il devait diner seul et où on sortait tous les deux ensuite. Notre machine était bien huilée, tout se passait à la perfection. Il n'y a qu'en rentrant que là, c'était incertain, mais j'y reviendrais ensuite.

Nous mangeons tous les trois, je demande la voiture à Jean qui accepte avec plaisir. Comme elle sait que je ne suis pas seule et pour que je ne revienne pas trop vite, elle me donne sans qu'il le voit, de quoi aller au cinéma pour patienter. A l'heure habituelle, en disant, que je risque de rentrer vers une heure du matin, je pars rejoindre le SDF.

Je m'étais bien habillée, sexy, je ne savais pas encore où nous irions, car pas question de monter à l'échelle pour regagner ma chambre et aller mater. Il faut savoir aussi, que j'avais avec moi ce qu'il me fallait. C'est en roulant, que me vient l'idée d'aller là où on s'est connu. Il a été content de mon idée, et, sur la route il me demande de m'arrêter pour acheter deux casse-croûtes.

On arrive, je me range là où jean s'était garé, et on marche pour rejoindre ses ex-compagnons de misère. Nous nous tenons par le bras comme un couple, il me demande pourquoi je suis venue là ? Je lui dis : "pour tout ce que tu me demanderas". "Vraiment tout" me demande t-il? Je dis : "oui, absolument tout". On arrive au pont.

Ils étaient là, ils nous voient arriver. Il les appelle par leur nom, mais eux, ils ne le reconnaissent pas. Il leur donne des détails que seul lui peut connaitre, ça, plus sa voix. "Bon dieu, t'es devenu ministre" dit l'un d'eux. Il répond : "presque, depuis que j'ai arrêté la chopine, ça va beaucoup mieux". Et il leur tend leur casse-croûte qu'ils mangent aussitôt.

Puis ça discute. Contrairement à la dernière fois, ils ne sont pas saouls, ils ont juste ce qu'il faut pour rester lucide. Leur casse-croûte fini, la conversation vient sur moi, qui suis-je ? Suis-je sa femme, sa copine? Depuis quand? Enfin tout y passe... Celui qui avait aussi tripoté Mme De, se doutant un peu de la situation, dit : "elle doit avoir la peau douce", et il répond, en me tenant la main et me faisant aller vers eux qui sont sur des cartons : "oui, allez-y, touchez, elle n'attend que ça".

Le premier contact est un mélange de frissons et de dégouts, je me demande ce que je suis venu faire ici, qu'est ce qu'il m'a prit d'avoir eu ce fantasme. En serrant les genoux, je cherche un moyen de justifier sans vexer mon revirement, puis à force, je me détends peu à peu, leurs mains remontent, je frissonne, mes genoux se relâchent, leurs mains prennent possession du passage. Je n'ai plus du tout envie de partir.

Pendant que ses potes me tripotent les cuisses, il me tient la main et me dit : "tu aimes", je fais signe que oui. Mon ex SDF a compris ce que j'attends : l'un s'enhardit en me touchant le sexe, il a un petit rire de satisfaction quand j'ai un gémissement. Mais quand j'y pense : quand je vois qui me touche, je ne me reconnais pas... mais j'aime ça.

"On lui retire la culotte" : dit l'un ? Ils sont de chaque coté et tirent chacun le leur, je l'ai en bas des jambes en moins de temps qu'il n'en faut. "Donnez la moi" dit mon accompagnateur, j'ai des bas. L'un se mettant plus en avant, me caresse le sexe, l'autre passant derrière, me descend un bas, il me caresse les cuisses, ses mains remontent jusqu'à mes fesses.


Mes préjugés de petite fille sage disparaissent. Je pensais comme beaucoup, que les SDF et clochards, étaient des personnes qui étaient nées comme cela, qu'à la fin de l'école, ils ne voulaient pas travailler et finissaient dans la rue par choix, et de ce fait, n'avaient aucune activité sexuelle, et je croyais aussi qu'ils n'avaient jamais connu le plaisir sexuel, ni de femme.

Leurs mains qui me parcourent me prouvent le contraire. Bien sûr, ce ne sont pas des habitués, mais ils connaissent les endroits sensibles, ce que je ressens me fait oublier ce qu'ils sont, et je me rends compte aussi, que ce qu'ils sont, augmente mon excitation. Je comprends mieux pourquoi, Jean avait amenée Mme De ici.

Leurs mains se touchent par moment, celui devant dit : "hé, c'est mon coté ça, chacun le sien". Celui derrière remonte ma jupe et m'embrasse les fesses, et je n'ai qu'une envie : qu'il me lèche l'anus. C'est pourquoi je m'efforce de leur laisser la voie libre de tous côtés. Mon accompagnateur ayant deviné mon envie, dit à celui qui est derrière : "elle veut une feuille de rose, tu peux y aller, c'est lavé plusieurs fois par jours ce genre de bijou".

Il ne se fait pas prier, je me penche pour lui faciliter le passage. Celui devant en profite pour me peloter les seins, voulant passer par-dessous mon soutien gorge, mais ça me fait mal et me déstabilise, j'essaie donc de tenir l'équilibre et me le détache derrière.

En venant là, j'avais prévu le coup : pull large. Je défais donc les bretelles sans retirer mon pull, ce qui l'aide. Il m'attrape et m'embrasse entre les seins, puis ensuite il me suce un téton. Je commence à bouillir, et, pour mieux en profiter, je m'allonge sur le carton et dis au suceur de continuer, j'attrape les mains de l'autre et les mets sur mes seins.

Il me les suce à nouveau, je lui attrape la tête, ses cheveux sont secs, mais je suis tellement excitée, que je m'en fous, celui qui me suce la chatte n'a pas du pratiquer beaucoup, mais il est très gourmand et ça me rend folle. Je dis : "ho non, je vais jouir"... Alors, mon accompagnateur s'est mis à genoux à côté de moi, et me dit de me laisser aller.

J'ondule de plus en plus, excitée par le risque d'être surprise, excitée par la honte d'être avec eux, mon suceur sent ce qu'il va m'arriver, et me suce plus goulûment. N'y tenant plus, j'explose, cela ne l'arrête pas, il continue. Une fois l'orgasme passé, je n'ai plus suffisamment d'excitation pour leur demander de me baiser. J'avais pourtant amené des capotes, mais la magie de l'excitation passée, je ne voulais plus, il aurait fallu qu'ils ne me demandent pas mon avis et me prennent directement pendant le moment magique, et là je me serai laissée faire sans problème. Après cela, je me dois de leur rendre ce qu'ils m'ont donné... Je les masturbe chacun leur tour.

Cela m'avait redonné une petite envie, mais l'odeur d'urine et de sueur m'incommodant, je n'ai pas insisté. J'ai voulu leur donner un peu d'argent, mais mon accompagnateur m'a retenu, en me disant ensuite qu'il l'utiliserait pour picoler. "Viens" me dit-il, "on va au café". Je l'attends dehors plus loin, il ressort avec deux casse-croûtes, en repassant, il leur donne pour demain matin pour déjeuner. Dans la voiture je dis que leur pain va être dur, il me répond en me clouant involontairement le bec : "non, ce qui est dur, c'est quand on n'a pas de pain".

Bien évidement, j'ai insisté pour rembourser les quatre sandwichs, mais il n'a pas voulu. Sans être riche, je n'avais aucun frais, Mme De payait absolument tout, même ce qui était intime. En rentrant, je le dépose à un endroit, je lui avais dit de se mettre à un poteau de téléphone que je vois de ma fenêtre, je lui avais donné comme signal, que je vais allumer quand j'y serai, et qu'il peut venir quand j'éteindrais, lui, il prendra l'échelle, il sait où elle se trouve, et monte à la fenêtre.

Je rentre donc, et fais du bruit avant d'arriver, ce qui permet à Jean de monter dans sa chambre, faire celui qui dort, tandis que Mme De est à la télé. Elle va se coucher quand j'arrive, après une petite bise et attouchement, elle me demande pour le SDF, je lui dis de ne pas s'en faire et je regagne ma chambre après m'être douchée.

J'allume et j'éteins, je le vois arriver, il fait comme prévu et monte. Il sait qu'il doit être silencieux, il se déshabille, met ses affaires dans mon armoire, afin que si quelqu'un rentre, qu'il ne voit pas de trace d'une autre personne. J'ai fermé ma porte à clef, ça sera plus facile de justifier que si on nous découvre à deux dans le lit.

C'est la première fois que je suis seule avec un homme dans mon lit, ça m'excite. Il n'est pas en reste non plus, il me caresse avec tendresse et envie. Autant au début, il m'était inimaginable de l'embrasser, mais maintenant que nous sommes intimes et amis, je ne refuserais pas. Après qu'il m'ait sucé pour me mettre au bord de l'orgasme, il se met sur le dos et je m'empale sur lui, nos visages sont proches, il me donne des coups de reins, le plaisir monte, mes lèvres sont près des siennes.

J'attends qu'il fasse le premier pas, mais il n'en fait rien, l'excitation est trop forte et c'est moi qui l'embrasse. Il me mange littéralement, il m'embrasse fougueusement, et vite je jouis de cette fougue. Il ralentit ses coups de reins, mais l'excitation de me voir avec ses copains est restée, il sait qu'il ne doit pas me jouir dedans.

Une fois que j'ai eu mon orgasme, je me retire de lui et je lui présente ma rondelle. Il s'enfonce, ça glisse tout seul. Je l'embrasse à nouveau et lui dis : "jouis en moi" (à cette époque, le sida n'était pas d'actualité). Il me chuchote qu'il va avoir du mal à tenir la route, je lui dis de ne rien retenir, il a joui en hurlant en sourdine. Atténués pas notre baiser, nous nous sommes endormis, je me suis réveillée dans le milieu de la nuit, dans ses bras.

Et au matin, vers les 7h30, il était en train de m'embrasser dans le dos. Je me tourne donc, il continue sur mes seins, puis descend sous les draps. Il me prend par ma faiblesse, voilà le genre de réveil que beaucoup de femmes rêvent. Après un premier orgasme, il continue, mais j'ai envie de son sexe. On se met en 69 et quand il est prét à jouir, il veut arrêter, ne sachant pas si j'accepterai d'aller plus loin, mais je le retiens fermement en continuant, et il finit par jouir dans ma bouche.

Je file aussitôt dans la salle de bain me rincer, puis je reviens me coucher. On a juste câliné ensuite, avant que Jean ne se lève, puis je lui dis de partir et d'aller trainer où il connaît. Jean n'est pas resté le midi, je pense qu'il devait trouver une excuse pour s'absenter une nuit, assouvir son fantasme avec Mme De.

C'est le même mois, que Mme De m'annonce qu'elle veut que je pousse mes études. J'étais contente, mais à travers sa demande, je voyais surtout la continuité de nos jeux, surtout que je m'étais habituée d'être l'enfant chéri de la maison, celle qui commandait, la maîtresse. Elle m'avait dit comment elle avait convaincu mes parents, et notre accompagnateur SDF a fini par trouver du travail. En principe, il devait trouver un logement, mais il n'avait pas envie de partir et nous n'avions pas envie qu'il s'en aille, il a juste insisté pour payer une pension à Mme De, il a pu s'acheter une petite voiture en la remboursant tous les mois.

Mme De et moi aussi je l'avoue, nous avions envie d'être tripotée par les SDF, ou plutôt tripotées par des inconnus, mais sans risque de tomber sur des malades. Ce qui fait que le soir où nous voulions y aller, notre accompagnateur passait les voir la veille en leur disant : "demain soir, elles viennent, alors douche et pas de picole, je viendrai le premier, puis je repartirai les chercher au parking si vous êtes clean, ou je repartirai tout court si vous ne l'êtes pas.

Ils ont respecté. Mme De avait prévu une glacière pour leur amener un repas chaud, le même repas que l'on avait mangé dans la semaine, des restes mais des beaux restes. Là où ils étaient moins contents, ce qu'ils appréciaient moins, c'était la bouteille d'eau s'ils avaient soif, mais ils s'y pliaient. Après leur repas, nous étions à eux, notre SDF les avait mis dans la confidence qu'on voulait être traitées comme des putes.
Et dans ce domaine, ils étaient compétents, contrairement à notre SDF.

Lui, sa femme était partie après qu'il eut perdu son boulot, mais eux, leurs femmes étaient parties avec un autre et se laissant aller, ils ont perdu leur job. Ils devaient se "venger" sur nous, sous nos manteaux, nous étions habillées comme les putes, ils nous traitaient comme telle, et pratiquaient comme avec elles. Avant de commencer, comme on avait emmené des bouteilles d'eau du robinet et du savon, ils devaient se laver le sexe. Notre SDF nous disait : quand on est alcoolisé, le sexe ne nous travaille pas, mais sans ses vapeurs, on n'y pense plus. Une fois la toilette basique faite, nous nous mettons dans leur pattes, nous étions des fois avec le même, des fois ils nous échangeaient.

On suçait l'un qui lui tripotait l'autre, leur odeur n'était pas très nette mais la sueur était du jour. Il n'y a qu'une fois où l'un a crié : "les perdreaux", des flics qui de temps à autre venaient faire une ronde. Ils avaient l'habitude, ils se garaient au parking près du bistrot, ils venaient jusqu'au pont puis repartaient, les SDF faisaient ceux qui dorment, nous nous étions parties bien plus loin.

Pas les premiers temps, mais par la suite, ils nous pénétraient avec capote. Ce que Mme De appréciait, c'était qu'à force, ils nous prenaient vraiment pour des putes. Quand on arrivait, ils disaient : "nos morues arrivent, approchez salopes", ils nous tripotaient soit en mangeant, soit on les suçait pendant qu'ils mangeaient, ils commandaient leur repas de la prochaine fois. Une fois le jeu fini, ils redevenaient polis, nous remerciaient pour la nourriture. A force aussi, en plus de la glacière, on amenait de la brioche maison pour le lendemain matin, ou alors des saucissons ou du pâté.

Après mes examens réussis, ce fut les vacances : 15 jours avec mes parents. Puis Mme De, me demande devant eux si je ne veux pas gagner un peu d'argent de poche en lui servant d'intendante et de compagnie, pour cuisiner, laver le linge, un peu de ménage dans la location. Enfin tout ça n'était que prétexte, car je ne faisais rien et on allait à l'hôtel.

Notre SDF n'avait pas de vacances, il nous a manqué. Nous avons visité comme une mère et sa fille, puis le soir au lit, comme des amantes. Certains soirs, nous avons recherchés des petites aventures. Je m'étais faites tripotée à un feu d'artifice, me poussant de dix centimètres dans un premier temps et revenant au même endroit, le type avait recommencé à remettre ses mains. Je me laissais faire, mais hélas, comme des gens qui ne voyaient pas bien de là où ils étaient, sont venus sur nous.

Niveau jeux sexuels, nous n'avons rien eu du tout, et rien vu qui aurait pu être comme on voulait. Le seul week-end, notre SDF nous a rejoint par le train, se faisant passer pour le mari de Mme de. Nous avions emmené une valise de jouets, mis à part la fois où le SDF est venu, nous faisions du sexe qu'un jour sur deux. Les vacances finies, on rentre, et je justifie que je reste encore une semaine pour un grand nettoyage de la maison de Mme De. Je ne justifie que pour détourner l'attention, car étant majeure, je n'ai pas de compte à rendre, mais mes parents me paient les études en partie, et il y a aussi l'argent de poche.

Le deuxième mois de vacances, Mme De a le SDF pour elle toute seule. De mon coté, j'avais trouvé un petit copain, nous avons fait l'amour plusieurs fois, trois fois où j'ai eu du plaisir, et le reste où c'était pour l'hygiène. J'ai réussi à ce qu'on se quitte, en faisant en sorte que c'est lui qui me quittait, il avait bien vu que le sexe avec lui, je regardais le plafond et ma montre.

La dernière semaine, j'ai dit que je repartais pour voir mes copines d'école, et préparer la rentrée. Mais surtout, j'étais trop contente de retrouver notre SDF. En rentrant, j'ai eu la surprise de trouver ma chambre refaite à neuf, façon jeune et avec goût. Ils étaient contents aussi tous les deux, ils n'étaient pas retournés voir ses compagnons SDF, disant qu'aux vacances, il y a plein de promeneurs et que certains sont généreux.

Nous alternions nos rapports, une nuit avec lui, la nuit d'après, c'était la nuit avec elle. Des fois qu'à deux, des fois à trois, des fois qu'elle et moi. Il nous disait que le sexe avec nous en si peu de temps, ça dépassait tout ce qu'il avait déjà vécu, il était toujours aussi prévenant, mais il s'affirmait plus pendant les jeux.

Il devait lire dans nos pensées, car elle et moi, on croyait que c'était l'autre qui lui demandait de nous emmener voir les SDF. Elle m'assura que non, mais à chaque fois que j'avais envie d'y aller, sans que je le demande, il nous y emmenait. La fréquence était mensuelle et c'était presque devenu un besoin. Contrairement à notre SDF, eux ne prenaient pas de gants, ils nous traitaient vraiment comme des putes.

Elle m'avait donné son gout pour cette pratique. Cela m'excitait de la regarder être maltraitée et pareil pour elle de me voir ainsi. Ils nous faisaient nous gouiner ensemble, parfois on en suçait un et l'autre nous baisait ou sodomisait en levrette. Les insultes fusaient, ils avaient commencés soft au début puis voyant qu'on appréciait, avec aussi les encouragements de leur copain et le fait qu'on y revenait, ils ne se gênaient plus, ils nous donnaient ce qu'on venait chercher.

Pendant une bonne heure, nous étions des objets sexuels complètement à leur disposition. C'était : "venez les morues" en arrivant, et en partant : "bon retour mesdames et merci encore". Le bon coté, surement demandé et exigé par notre SDF, c'était la douche le jour même et des affaires propres, voire moins sales. Leur linge était lavé le jour où on y allait, quand il allait les voir, rien que de le voir arriver, ils savaient que le soir allait être "jour de fêtes". Il nous disait comment ils se comportaient à son arrivée. Jean n'était plus avec nous, les études n'étaient pas son truc, et il avait changé de voie, il était toujours avec sa copine mais plus au même endroit.

Les SDF compensaient Jean. Sexuellement, ils n'étaient pas des champions, mais ils étaient très vicieux. Mme De leur avait proposé le coiffeur, mais notre SDF disait que s'ils n'avaient plus l'allure de clochard, les flics les auraient emmerdés. Nous étions dans une routine, où nous nous évadions tous les mois. Le froid arrivant, notre SDF nous dit qu'il va être difficile d'y aller, car le froid c'est la picole qui revient, et il sait de quoi il parle.

Mme De dit : "montons au grenier", et dans une malle, on ramène deux duvets en plume d'oie de très grande qualité, du temps des bivouacs en montagne avec son mari, je n'irai plus dit elle, et plutôt qu'ils moisissent ici, ils seront plus utiles en service. Nous n'y allons plus pour jouer, mais nous y allions pour les voir et leur apporter à manger.

Notre SDF était triste pour eux, car il avait partagé avec eux la misère et ils s'entraidaient, se remontaient le moral, il en a connu aussi d'autres comme lui, mais c'était bagarre tous les jours, tandis qu'avec eux il avait retrouvé une tranquillité.

Il savait aussi qu'on ne pouvait pas loger toute la misère du monde, et un jour, c'est moi qui ait eu une idée. Lorsqu'on se promenait des fois, avant d'aller les rejoindre, à trois kilomètres de là, on avait vu une grange délabrée sans y faire attention. Je dis soudainement qu'on pourrait peut-être demander au propriétaire s'il ne la loue pas, juste pour l'hiver. Nous sommes allés les voir, ils étaient réticents au départ, mais Mme De trouva les arguments pour les faire accepter.

"Vous avez peur de quoi, qu'ils mettent le feu? Ca vous dérangerait en quoi, vous toucherez de l'assurance pour une ruine, ils sont loin de votre maison, il n'y a pas de voisin, en mars, ils repartent, et je vous donne un petit dédommagement, en plus de ça, vous faites une bonne action à deux types qui le méritent". Notre SDF dit : "ce ne sont pas des voyous, ce sont des malheureux qui n'ont pas eu de chance".

Ils se regardent, Mme De sort des espèces en disant : "je peux même payer d'avance, et soyez certains qu'aux beaux jours, ils retourneront sous leur pont, car ils voient du monde là-bas". L'argent n'était pas ce qui les motivait, mais ça donnait un ton plus sérieux à la demande. Ils acceptèrent, en refusant l'argent d'avance, mais en partant, elle leur dit : "quand ils repartiront, cela va vous faire triste".

Quant notre SDF les emmena à la douche avant "d'emménager", il est allé les présenter aux propriétaires , et ils les remercièrent en étant très poli. La semaine d'après, quand on arrive, on les voit presque dans une maison. Le paysan leur avait empilé des bottes de paille sur des bout de bois, de façon à faire un abri moins haut et plus grand, gardant mieux la chaleur, avec moins de courant d'air. "Bienvenue dans notre château" disaient-ils, l'endroit faisait plus de 10 m².

Ouvert vers le sud, de la route on ne voyait que le derrière du hangar, à environ deux cent mètres de la route avec un chemin privé mal empierré qui menait à cette grange. Notre SDF venait toutes les semaines les voir, amenant de la nourriture et de l'eau, il y avait un tonneau qui récupérait l'eau de pluie qui était pratique, quand il n'était pas gelé.

Contrairement à notre SDF qui refusait catégoriquement de retoucher même à un seul verre de bon vin, eux, ils continuait à boire, mais ils avaient considérablement ralenti. La maison de Mme De était devenu un lupanar, je le lui ai dit, et elle à répondu : "au moins, elle vit maintenant, car avant, elle était morte".

Le jour où l'on doit aller voir nos SDF arrive. Peu avant noël, le notre nous dit : "pas besoin de faire à manger ce soir", qu'il a une surprise pour nous. On s'est dit qu'il nous invitait au restaurant, mais il nous dit : "non, tenue de femme volage direct". Quand on a vu qu'on allait à la grange, on ne comprenait pas tout, il n'était pas l'heure. En entrant, nous avons été toutes les deux surprises, deux torches à piles éclairaient la "pièce".

Ils étaient méconnaissables : lavés, rasés, cheveux propres et coupés. On les regardait pour essayer de retrouver quelque chose qu'on connait, mais nous ne les reconnaissions pas, ils étaient en costume, la mode n'avait pas sa place certes, mais en costume et propre, mis à part la paille qui des fois tombait dessus, et encore, notre surprise n'était pas finie.

Sur des ballots mis pour l'occasion, des cageots étaient mis sur le coté et protégés par du papier pour faire des grandes nappes. Il y avait un buffet (froid) : jambon blanc et du fumé, saucisson, pâté, du pain, ainsi qu'une petite bouteille de bon vin pour Mme De et une autre pour moi.

Voilà la notre disent-ils en levant une bouteille d'eau. L'un d'eux dit à Mme De : "alors, vous voulez bien rester ? " "Avec grand plaisir" répondit-elle, il y a si longtemps que je n'ai pas été invitée dans un château.

Nous mangeons à la bonne franquette, ils racontent tous les trois les souvenirs de leur galère, quelques anecdotes amusantes aussi. A la fin du "repas", notre SDF met ses mains sur les yeux de Mme De, et quand il les retire, les deux autres lui tendent un paquet cadeau, mais impatients comme des enfants, ils la pressent pour qu'elle regarde ce qu'il y a dedans.

Elle déchire le papier, l'ouvre, et dedans, un beau foulard, elle le déplie, et au moment de dire merci, elle se cache le visage et va pleurer dehors. Notre SDF a compris, tandis que les autres disent tout bas : "elle est fâchée"? Je réponds : "fâchée, non, c'est le contraire, elle vient de recevoir le plus beau cadeau de sa vie".

Quand elle revient, peu après à cause du froid et de sa tenue plus que légère, je la regarde, ses yeux sont rouges et brillants. Mme De pleurer (de joie), jamais je n'aurais cru voir cela dans ma vie, j'en pleurerais presque aussi. Elle ne leur a pas dit merci, mais chacun leur tour, elle a allée les serrer dans ses bras. Il est des silences plus forts que les mots, elle a mis dix bonnes minutes avant de pouvoir dire quelque chose.

On avait bien mangé, même si ce n'était pas de la qualité supérieure habituelle, ce n'était pas du premier prix non plus. Notre SDF avait trouvé les vêtements chez des collègues de travail qui allaient s'en débarrasser, comme les chaussures, il avait acheté les tricots de corps et slips, il s'était aussi occupé du buffet et du foulard. Mais c'était eux qui avaient payé en économisant sur le tord boyaux comme ils lui disaient. Mme De ne l'a pas su, il me l'a dit, il n'y a que le prix de tout ça que je n'ai jamais su, mais je me doute un peu.

Au milieu du repas, on avait retiré nos manteaux, il faisait bon car un rideau de fortune fermait l'ouverture. L'un d'eux nous dit que c'est parce qu'on est nombreux. Mais notre tenue de pute leur faisait détourner le regard, ils nous voyaient mieux éclairées que sous le pont, et le jour de leur installation nous étions emmitouflées. J'étais étonnée qu'ils ne parlent pas de sexe, mais il avait été prévu, que c'était le cadeau avant tout.

La discussion se poursuit après avoir fini de manger, mais sans jamais dévier. Nous étions contentes de notre soirée, puis à un moment donné, l'un d'eux vient se mettre à coté d'elle et la déshabille complètement. Je la sens humiliée, mais tellement excitée par la situation. Il la met en appuis sur le mur de paille, fesses tendues vers nous, il la caresse, puis à force de caresses, elle devient demandeuse et tend son cul vers la main.

Les politesses sont terminées, maintenant c'est : "regardez moi cette salope qui dandine son cul pour que je la chatouille". Après plusieurs invectives, notre SDF me dit : "laissons la, ça va être sa fête". Il m'entraîne dehors dans la voiture, met les sièges en couchette, et ma fête à moi commence aussi. J'étais un peu déçue de ne pas être avec eux, mais il est vrai qu'elle méritait ce qu'ils lui faisaient.

J'avais laissé une petite ouverture à ma vitre, ne fermant pas complètement pour essayer de comprendre ce qui se disait à l'intérieur, on le devinait et on l'entendait gémir ou jouir. Ils se sont surpassés, car cela a duré longtemps et il n'y a pas eu de silence. J'ai compté quatre orgasmes, moi, deux seulement, mais le confort de la voiture et le froid, ça n'aide pas.

Nous avons pris congé en les remerciant, et sur le retour, elle a répété sans arrêt : "vous les remercierez, n'oubliez pas de leur dire que je suis très touchée". Avec humour j'ai dit : "oui pour être touchée, on l'a entendu, tu gueulais comme une truie qu'on égorge". Ne se démontant pas, elle a dit : " là aussi j'ai été gâtée". J'ai dormi avec elle, on a juste câliné car elle était sur les genoux disait-elle.

A Noël, je réveillonnais avec mes parents et comme Mme De était seule, elle a été invitée à venir aussi. Elle n'a pas été avare de cadeaux, mes parents non plus. Nous n'avons pas pris de risque en allant dans le même lit, on avait suffisamment de temps chez elle pour s'en passer une journée. Tandis que nos trois SDF réveillonnaient au château de paille.

A suivre.
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Histoire de annizette

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Commentaires du récit : L'ex bourgeoise 8

Le 18/09/2018 - 15:10 par vieuxmec
bonjour Annie Super toujours en verge..... oups en verve bises Dominique

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