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L'Exil 1

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Lue : 5080 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 03/12/2007

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Partie 1 : L'Exil

Chapitre 1 : l’explosion

La mer était calme. La lumière s’étalait sur un ciel bleu azur. Le bateau de croisière filait sans entrave sur l’Océan Pacifique. Les transats alignés sur les différents ponts accueillaient chaque jour les vacanciers fortunés dont l’unique souci était d’approfondir l’insouciance des évènements majeurs qui se déroulaient autour du monde.

La guerre avait commencé. Déjà, les bombes tombaient. La surexploitation de la Terre, de l’environnement, des ressources énergétiques avait finalement conduit les nations au conflit. La restriction sur les carburants avait diminué énormément les transports, et les pays se battaient pour avoir les dernières réserves. Des alliances, improbables hier, se fomentaient et les batailles faisaient rage autour de la planète et même sur le continent européen. Les menaces de conflits nucléaires ne laissaient guère d’espoir de paix.
Seuls quelques nantis s’octroyaient des vacances. Le Blue Royal était le dernier bateau de croisière dans le monde.

Jacques déambulait sur le pont supérieur. La visière de sa casquette Lacoste le protégeait des rayons du soleil, ainsi il pouvait observer l’horizon mais également contempler les jeunes femmes allongées en rang sur le pont inférieur. Huilés et halés, les ventres plats formaient un éventaire dans lequel Jacques aurait bien fait son choix. L’homme de trente-cinq ans à la stature sportive détaillait les silhouettes en spectacle. Ancien karatéka, il avait gardé la musculature de sa jeunesse. Expert en organisation des entreprises, il était né en Suisse et avait fait fortune.
Jacques marchait presque chaque jour en début d’après-midi avant de rejoindre la piscine dans laquelle il se rafraîchissait.

Sur la passerelle de commandement inondée de lumière, le capitaine Julie MacDowel venait au rapport.
— Commandant ! Rien à signaler. Les machines tournent au ralenti, les prévisions de maintenance ont été effectuées, les inventaires des vivres seront terminés demain, les communications sont encore bonnes.
La fermeté du ton avec laquelle la jeune femme s’adressait à son supérieur n’avait rien à envier à celle de sa silhouette.
— Bien capitaine. Avec le capitaine Harris, vous établirez des prospectives de rationnement lorsque l’inventaire sera terminé.
La jeune femme tourna les talons et quitta avec énergie la passerelle en laissant le commandant Kruger sur son fauteuil de pacha qui pivotait à présent vers la proue. Il buvait son café dans une tasse signée (The chief !). Seul à la tête de ce luxueux navire, il se voyait déjà amiral d’une flotte boutant l’ennemi hors des eaux nationales.

Le capitaine Julie MacDowel marchait à vive allure dans les coursives. Ses longues jambes dévoilées par le tailleur assez court de son uniforme blanc la menaient rapidement vers son bureau qu’elle partageait avec l’homme qu’elle détestait le plus au monde : le capitaine Harris. Cet homme de quarante ans, arrogant, profitait de la promiscuité de la vie sur un navire pour la draguer sans vergogne. Il l’écœurait comme sa dernière langue de bœuf.

— Le commandant veut que nous établissions un prévisionnel de rationnement au cas où…
Julie avait ôté sa casquette et sa longue chevelure rousse balaya la petite pièce.
— Bien ma rousse ! répondit, goguenard, le capitaine Harris, encore vautré sur son siège.
— Je ne suis pas TA rousse, s’énerva-t-elle. Veux-tu être sérieux s’il te plaît ? Marc, des communications, a capté des messages inquiétants. Il semblerait que les États-Unis aient lancé des ogives nucléaires vers le continent africain.
— Raison de plus pour prendre du bon temps.
Le capitaine Harris se redressa et tendit sa main vers les hanches de Julie.
— Que ferais-tu s’il ne te restait que quelques heures à vivre ?
La jeune femme se recula.
— Tu as 32 ans et tu es encore célibataire. Tu n’as pas d’enfant. Seule ta carrière compte pour toi. Laisse-toi aller un peu, Julie.
— Laisse-moi, tu es odieux.
Elle claqua vivement la porte - et non l’ignoble - avant de filer dans les coursives.

Jacques était un bon nageur. Son corps musclé glissait avec grâce dans la piscine. Les femmes sexy autour du bassin contemplèrent l’homme à sa sortie de l’eau. Sans s’essuyer, il s’allongea sur un transat éprouvant une certaine satisfaction de l’effort accompli. Le soleil le séchait déjà alors qu’il prenait son livre fétiche : La République de Platon.
— Je trouve l’eau un peu froide, aujourd’hui.
Jacques se tourna vers la blonde qui, malgré sa cinquantaine d’années, avait encore beaucoup de charme.
— Oui, peut-être, répondit-il.

La remarque était totalement stupide mais son envie irrépressible de copuler l’obligea à répondre poliment. Incliné à lui répondre qu’il se battait complètement de la température de l’eau, il fit un effort et un quart d’heure et quelques répliques crétines plus tard, il se retrouva dans la cabine de la blonde.

Cette croisière sur le Pacifique était devenue un prétexte pour assouvir les désirs sexuels des nantis de la planète. La promiscuité inhérente à ces voyages favorisait inévitablement les rencontres, ainsi les célibataires invétérés et fortunés y trouvaient leur compte.
— Moi aussi, je relis souvent Platon. Si ça vous intéresse, j’ai une très vieille édition qui me vient de mon oncle.

Le paréo qui couvrait le corps de la blonde glissa le long de son corps et se répandit à ses pieds nus. Jacques la regardait avec un petit sourire. Il scrutait la femme. Le bronzage contrastait avec la clarté de la chevelure qui tombait en boucles jusqu’à la taille fine, laquelle soulignait des hanches vigoureuses. L’absence de marques de bronzage et de pilosité sur le sexe indiquait les pratiques naturistes de la quinquagénaire, chez qui l’examen attentif de l’homme éveillait de sourdes excitations.
— Je serais effectivement intéressé de la regarder, dit-il poliment. C’est amusant, moi c’est une de mes tantes qui m’a initié à Platon. Peut-être pourrions-nous voir plus tard ?
Elle posa les mains sur les fortes hanches. Sa poitrine lourde trembla. Sage dans l’attente, Jacques savait que sa patience serait largement récompensée.
— Déshabillez-vous, demanda-t-elle non sans une certaine impatience.
— J’espérais que…
Jacques écarta les bras comme s’il était désemparé.

Elle approcha les mains du pantalon en coton blanc et ses doigts fins, parfaitement manucurés, le déboutonnèrent avec dextérité. Avec agilité, elle dégrafa également la chemise en lin et Jacques se retrouva en caleçon. Elle admira sa musculature.
Il s’approcha du corps chaud de la femme et la serra contre lui en passant ses mains sous l’épaisse chevelure afin de caresser son dos. Il posa ses lèvres sur son cou et sentit la lourdeur des seins sur son ventre. Les tétons étaient durs. La femme pencha sa tête en arrière et lâcha un gémissement d’aise qui rassura Jacques quant à ses caresses d’approche, comme il les appelait. Visiblement, elle goûtait avec plaisir le parcours des puissantes mains sur son dos puis sur ses hanches vigoureuses en passant sur ses fesses rondes et appréciait également les tendres baisers sur son cou et sur ses épaules nues. Elle ferma les yeux quand les doigts de Jacques s’aventurèrent, avec détermination mais toutefois sans audace, sur la poitrine dure puis glissèrent en effleurant la peau vers le bas-ventre et, sans précipitation, passèrent sur le membre imberbe en le frôlant, pour finir leur pérégrination sur les cuisses musclées.

La femme tourna le dos à Jacques et s’allongea sur son lit.
— Je m’appelle Catherine, je suis française.
— Jacques, suisse.
— Tu es d’où ? demanda-t-elle pendant que sa main passait sous le caleçon.
— De Lausanne. Ta main est douce.

Il avait du mal à tenir la discussion, qu’il trouvait de toute façon inutile. La caresse était lente et ferme à la fois. Elle jouait avec ses testicules velus puis avec sa hampe qui gonfla d’autant plus que la femme venait de poser ses lèvres sur son ventre. La langue pénétra le nombril et, par de petits baisers furtifs mais précis, elle le parcourut de haut en bas et de droite à gauche. Pas gauche du tout, Catherine flirta avec l’excitation de son partenaire en s’occupant tantôt de la verge en érection tantôt de ses bourses, ou s’amusant à approcher son visage du caleçon dont le locataire priait les dieux de toute son âme pour que la bouche vint communier avec lui. Jacques bandait fort. Catherine le sentait, le voyait et le voulait. Elle baissa le dernier bout de tissu qui lui masquait son objet de convoitise. Il n’était pas très épais et pas particulièrement long. Cependant sa dureté comblait davantage la quinquagénaire, qui s’allongea sur le dos et écarta les cuisses dans un mouvement audacieux.
Jacques ne tint plus et pénétra avec vigueur la femme qui l’accueillit jusqu’au fond. Il commença ses allées-venues d’un rythme soutenu, d’autant plus que Catherine l’encourageait en caressant ses fesses et son anus. Bras tendus, le trentenaire se démenait en regardant la poitrine trembler sous ses à-coups réguliers et puissants. Avec souplesse, la blonde remonta ses genoux pour mieux sentir la vigueur de son partenaire et ses ongles s’enfoncèrent dans la peau de Jacques qui s’effondra. Leurs corps se collèrent et roulèrent sur le lit. Catherine voulait jouir tout de suite, se sentir défaillir. Depuis le début de la croisière, aucun de ses amants ne promettait plus que Jacques. Elle se plaça presque de force au-dessus et s’empala à nouveau avec un rythme soutenu. La quinquagénaire ne manquait pas de santé.

La blonde ferma les yeux quand le plaisir monta doucement. Elle s’appliquait à maintenir le rythme tout en ressentant la moindre parcelle de plaisir, le moindre frisson qui parcourait le bas de son dos. Elle ouvrit les yeux et fixa Jacques. Un long râle emplit la cabine. L’homme admira l’orgasme de sa partenaire.

Le soir, sur la passerelle, le commandant Kruger fit appeler ses deux seconds : le capitaine Harris et le capitaine MacDowel. Le soleil, qui avait disparu, colorait le ciel de teintes orangées. La lumière baissait et les néons de la passerelle atténuèrent l’obscurité.
— Avez-vous commencé les prospectives de rationnement ?
— Eh bien… commença le capitaine Harris en regardant Julie.
— Nous attendons l’inventaire pour finir, répondit le capitaine MacDowel en arrangeant ses longs cheveux roux sous sa casquette.
Elle ne regardait que le commandant et lui demanda :
— Pensez-vous que nous ayons besoin de rationner les passagers ? Nous devons normalement arriver en Australie d’ici quatre ou cinq jours, malgré le ralentissement que vous avez demandé.
— Les informations ne sont pas bonnes du tout, capitaine. Il semblerait que l’attaque nucléaire américaine ait attisé la vindicte de nombreux pays. Des attentats ont eu lieu sur le territoire des États-Unis et ils ont à nouveau riposté en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
— Mais commandant, les réserves de carburant diminuent rapidement. Il faut se diriger directement vers un port.
— Non, capitaine Harris. Je préfère rester en haute mer. Ici, nous sommes en sécurité. Nous sommes le dernier bateau de croisière en mer au monde depuis les restrictions sur les carburants. Le moment venu, nous trouverons facilement un port.
À ce moment-là, le lieutenant des communications Marc Middle entra précipitamment sur la passerelle en tremblant. Il jeta rapidement un regard vers le capitaine MacDowel.
— Commandant, cria-t-il.
— Oui, Marc.
— Commandant, tremblait le lieutenant.

Les capitaines Harris et MacDowel s’approchèrent du jeune homme. Julie posa sa main sur son épaule. Marc sursauta.
— Je balayais les différentes ondes, les différentes radios et toutes sont unanimes : l’Europe a riposté contre les États-Unis. Une flotte d’ogives nucléaires vient de tomber sur le territoire américain. Ces derniers ont automatiquement répliqué et il semble que toute l’Europe ainsi que la Russie aient été balayées. Tout le continent africain a été touché. L’Australie a reçu également des salves d’ogives venues de Russie et d’Afrique du Sud. Il semble que tout ait sauté.
Marc Middle finit presque en pleurant.
— Que dites-vous, lieutenant ? tonna le commandant qui se leva de son fauteuil. En êtes-vous certain ?
— Je crois, commandant. Mais depuis un quart d’heure, je n’ai plus aucun signal.
— Retournez à votre poste pour confirmation. Surtout qu’aucun passager ni aucun homme d’équipage ne soit au courant. Capitaine Harris, vous vous en occupez. Capitaine MacDowel, accompagnez le lieutenant à son poste et enfermez-vous au poste de communication.
Le commandant resta seul. Le capitaine Harris suivit Julie et posa sa main sur son épaule. Elle se retourna vivement et faillit le gifler.
— Maintenant tu veux venir dans ma cabine ?
Un sourire se dessina sur le visage de l’effronté.
— Plutôt mourir, Harris, s’écœura la femme.
Elle se reprit et ajouta avec rage.
— Mais tu as raison, Harris, il faut que j’en profite, puisque tout semble être terminé.
L’homme s’avança, quand même un peu surpris.
— Mais je vais voir ça avec Marc.
Elle tourna les talons et, d’un déhanchement exagéré, suivit le lieutenant dans la coursive. De longues jambes fines émergeaient de la courte jupe blanche.
Elle entra dans le poste de communication et ferma la porte derrière elle. Marc Middle baissa la tête et, en évitant de croiser le regard du capitaine, il s’assit à son poste de travail en mettant maladroitement son casque sur les oreilles. La jeune femme, debout à côté de lui, le regardait. Elle aimait bien Marc qu’elle trouvait gentil bien qu’un peu maladroit. Julie n’avait jamais remarqué qu’il perdait systématiquement ses moyens en sa présence.
— Marc, comme nous allons devoir rester ici un bout de temps, je vais m’allonger sur la couchette de quart.
— Bien, répondit-il sans vraiment y prêter attention.

Il tournait mille boutons en même temps à la recherche d’un éventuel signal démentant ce qu’il pressentait à présent comme irréversible.
Dos au lieutenant, la jeune femme ôta sa casquette, libérant sa longue chevelure rousse, et déboutonna un peu le chemisier blanc. Elle s’allongea en laissant ses chaussures au bas de la couchette.
Deux hublots ouvraient sur le poste, mais une simple lampe sur la table de travail éclairait la pièce. Le soleil était couché. Le capitaine MacDowel s’assoupit un peu dans la pénombre en entendant le lieutenant pianoter sur la console. Au loin, seulement le son des vagues battant la coque. Quelques effluves marins. Le repos.

Une demi-heure plus tard, la jeune femme ouvrit les yeux et surprit le jeune qui la regardait. Visiblement, ses longues jambes nues le captivaient. Il sursauta en voyant qu’il était découvert, mais Julie lui sourit tendrement et, d’un seul geste de la main, elle l’invita à venir près d’elle. Côte à côte sur la couchette exiguë, ils s’enlacèrent doucement. Elle n’avait plus de chemisier et ôtait déjà son petit soutien-gorge. Marc retira sa chemise de service et déposa ses lunettes sur le sol. Ses yeux bleus regardaient la modeste poitrine de la femme qui dégrafait sa petite jupe. Pris par le mouvement, plus que par choix, il déboutonna son pantalon et le lança sur la chaise, de l’autre côté de la pièce. Julie en fit autant et ils rirent ensemble.
Ils étaient nus tous les deux, dans les bras l’un de l’autre, dans la pénombre. Julie passa sa main dans les cheveux châtains coupés en brosse du jeune homme. Marc caressa les épaules nues de la jeune femme en regardant ses yeux verts. Il joua avec les mèches rousses.
— Pourquoi ? osa-t-il demander.
— Je vous trouve gentil, Marc, répondit-elle en souriant tendrement.
— Et c’est la fin du monde…
— Oui, c’est vrai aussi.

Elle l’embrassa doucement et le serra contre elle. Il commença à lui caresser le dos et jouit de sa peau si douce. L’exiguïté de la couchette ne leur permettait pas trop de mouvements. Leurs jambes s’entrecroisèrent. Marc se pencha et lécha les petits seins de la jeune femme. Elle adora cela. La lumière de la lampe de bureau lui permettait à peine de voir le corps de son amant.

La langue qui lui titillait les tétons commençait à l’exciter. À travers le caleçon, elle prit la verge déjà bandée qu’elle sentait depuis un moment contre sa cuisse. Entre son pouce et son majeur, elle en estima la taille : fine, mais très longue. Du bout des doigts, Julie serra le gland pour activer son amant qui s’attardait un peu trop sur ses seins. Marc se redressa. Comme pris de rage, il enleva son caleçon qui traversa la pièce sombre. Sa verge tendue vint se plaquer à nouveau sur la cuisse de Julie qui admira le membre. L’enthousiasme qu’il lut dans les yeux de la jeune femme l’enhardit et il ôta derechef la culotte en coton blanc. Le membre roux de Julie sentait fort et l’odeur dut encore plus exciter le jeune homme.
— Je peux vous demander quelque chose, Julie ?
Il baissait la tête pour ne pas la regarder Julie sourit.
— Oui, mais ne me vouvoie pas.
— D’accord. Ce n’est pas facile à… comme… comme demain nous ne serons peut-être plus là… Enfin, je voulais vous… te demander… si cela ne te gêne pas… eh bien…
Marc s’emmêlait. Julie comprit et réussit, malgré la petitesse de la couchette, à descendre au niveau du membre bandé du jeune homme. Elle ouvrit sa bouche et le membre pénétra à l’intérieur. La saveur lui plut. Elle commença une lente succion, ample, appliquée, accélérant doucement par palier, reprenant le rythme, revenant, augmentant la pression. Julie suçait si bien que Marc gémissait de plus en plus et la jeune femme s’arrêta.
— Je vous remercie, Julie. C’était ma première fois.

Elle lui sourit et se retourna dans la petite couchette. Contre la paroi froide, le noir était complet. Elle se cambra et colla ses petites fesses contre la verge en érection. Marc pénétra doucement le sexe de la jeune femme, qui souleva légèrement une jambe. Il la tenait par les hanches et allait en elle régulièrement. Julie repoussait la paroi de la cabine avec ses deux mains et accusait les pénétrations de plus en plus profondes. Son amant la tenait fermement et les petits baisers qu’il lui donnait sporadiquement dans le cou l’excitaient beaucoup. Ses longs cheveux roux se collaient sur son visage. Elle encouragea Marc par des coups de reins en arrière et ce dernier redoubla de puissance. Il la plaquait contre la paroi. Julie trouva fort désagréable la froideur du métal.
— Attends, Marc, c’est trop petit ici. Lève-toi.
Elle se posta debout contre la porte, au niveau du hublot et, contemplant la noirceur de la nuit, elle se cambra à nouveau pour inviter le phallus encore tout palpitant. Marc la pénétra et admira également la longue chevelure rousse qui descendait jusqu’au milieu du dos. Julie écartait légèrement les jambes pour mieux recevoir les ardeurs de son amant qui la saisissait par la taille en passant de temps en temps sa main sur un petit sein.
La jeune femme commença à gémir plus fort et se crispa.
— Vas-y, Marc, vas-y.

Elle sentit des fourmillements tout le long de son corps et du creux de son ventre jusque dans sa tête, une chaleur vibrante l’assaillit. Elle se libéra longuement en étouffant à peine ses cris.
Déjà Marc accélérait, sentant également sa libération proche. Il se cramponna aux petites fesses de son amante qui avait joui et donna quelques coups de reins puissants avant de saisir sa verge et d’éjaculer sur le bas du dos de Julie, qui cria de surprise. Un long jet épais projeté sur la peau de la jeune femme coula entre ses fesses. C’était chaud.
Au même moment, le ciel nocturne s’illumina sur tout l’horizon. La lumière s’intensifia rapidement. C’était presque aveuglant. Marc et Julie se regardèrent, encore tout engourdis de leur orgasme. Le ciel s’éclairait de plus en plus.
Nus, le capitaine MacDowel et le lieutenant Middle sortirent de la cabine et contemplèrent l’extraordinaire spectacle. La lumière nocturne les paralysait. Elle croissait toujours, partout dans le ciel. Les deux amants firent le tour du pont de commandement, qui n’était pas très grand, et constatèrent que c’était l’ensemble du ciel, tout autour du bateau, qui s’illuminait d’un sombre éclat.
Le commandant Kruger, qui était encore à la passerelle, sortit également sur le pont. Il vit à peine la nudité de ses subalternes, tant le spectacle était effrayant. De l’horizon au zénith, la lumière envahissait tout. Le capitaine MacDowel considérait ce qu’elle croyait être la fin du monde et vit le commandant passer devant elle. Il lui fallut quelques secondes pour se reprendre et, d’un geste réflexe, elle cacha sa poitrine d’une main et son minou roux d’une autre.

(à suivre chapitre 2 : L’alarme)
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