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L'Exil 3

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Lue : 6346 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 09/12/2007

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Résumé : Le monde était en guerre. L’explosion nucléaire avait jeté le Blue Royal dans les abîmes de l’angoisse. Le commandant Kruger, anticipant les nécessités d’une survie, décida de condamner un certain nombre de passagers à une noyade certaine. Seule Julie MacDowel tenta de s’interposer.
De leur côté, Catherine et Paula s’étaient réfugiées dans une cabine tandis que les jumeaux, fils du commandant Kruger, tentaient de les rejoindre.
Le suisse Jacques et la coréenne Kwun s’étaient alliés à un grand russe de 60 ans : Vladimir Foutwov.
La sirène retentit et la criminelle évacuation commença.
Les plans du commandant Kruger vont-ils réussir ? Combien mourront ?

Partie 1 : L’Exil

Chapitre 3 : La mutinerie

On pouvait lire l’angoisse dans les yeux de la jeune coréenne, Kwun. Le son strident de l’alarme qui avait envahi le Blue Royal jeta tous les passagers dans un désarroi sans commune mesure. La débandade suite à l’explosion nucléaire et maintenant le chaos au signal d’évacuation du navire. Kwun suivait Jacques et le vieux russe Foutwov dans les coursives quand l’alarme retentit. Le grand suisse comprit tout de suite qui leur fallait se mettre à l’abri et ne pas suivre le mouvement grégaire des passagers effrayés. L’homme décida de descendre dans les étages inférieurs jusqu’aux cuisines. Foutwov suivait Jacques et écartait les indésirables qui leur barrait le passage. La jeune asiatique fermait la marche.

Le capitaine Harris avait réuni dans la grande salle de réception un groupe d’une cinquantaine de personnes triées sur le volet pour leurs compétences. Le commandant Kruger avait exigé qu’il y ait des médecins, des techniciens, des ingénieurs… Ces élus s’étaient vus réquisitionné par les matelots sous les ordres du capitaine Harris dont le zèle n’avait d’égal son mépris pour son prochain. Seul comptait sa personne.

Il n’avait pas toujours été ainsi. Dans sa jeunesse, il tomba follement amoureux d’une femme. Il aurait quitté son métier de marin si elle le lui avait demandé. Au contraire, les absences de Harris lui laissaient tout le loisir de le tromper. Un jour, pourtant, le marin découvrit un homme dans son lit avec sa queue dans l’endroit où sa belle ne pouvait parler. Toute nue, sa poitrine exhibée, elle semblait prendre un plaisir sans nom avec cette bite noueuse.
Jamais au grand jamais il se jura de retomber amoureux. Son cœur s’assécha et son comportement auprès des femmes devint détestable.

Il avait également enfermé Julie MacDowel, la grande rousse, avec le lieutenant Middle dans la grande salle de réception. Il avait profité de ce qu’elle fut attachée pour la peloter rapidement. Bien évidemment Julie se débattit et le Marc Middle protesta mais il sembla qu’Harris trouva cela très plaisant. Il passa ses mains sur le cul de la jeune femme et pelota furtivement ses petits seins ; juste dominer.

Le commandant Kruger entra dans la salle.
- Que se passe-t-il commandant ? interpella un grand noir à l’allure altière nommé Bonaventure M’Vondo.
- Je vous prie de vous calmer, commença Kruger. Comme vous avez pu le comprendre la guerre nucléaire a éclaté et les réserves du navire ne suffiront pas à la survie de tous les passagers.

Tout le monde écoutait. Des matelots se postaient aux issues de la salle.
- En ce moment même, nombre de passagers partent sur des canots de sauvetage et je leur souhaite sincèrement de s’en sortir.
- Mais c’est horrible, cria une femme noire qui devait être l’épouse de Bonaventure. Ces gens vont à une mort certaine.
- …
- …
- Je fais les choix pénibles qu’impose la situation, madame.
Puis il sortit laissant le groupe dans l’expectative totale. M’Vondo prit sa femme dans ses bras.
- Ca va aller Ella.

Les jumeaux, une fois rhabillés, descendirent vers la cabine 1315 où les attendaient Catherine et la petite mexicaine Paula. (chap 2) La cohue indescriptible des coursives freinait leur avancée. On se bousculait. On hurlait. Kellian et Kriss avançaient péniblement à contre courant se demandant bien comment ils allaient finir par atteindre leur but.

A un moment, ils croisèrent un groupe qui, comme eux, tentait de progresser à l’opposé du mouvement anarchique des passagers paniqués.
- Où allez-vous, cria l’homme en rattrapant les deux frères.
- Nous allons chercher des amis en bas.
- Nous, nous cherchons à descendre pour nous mettre à l’abri. Voulez-vous que je vous aide ?
Kellian observa un bref moment les trois individus et opina.
- Vladimir, tu rentres avec Kwun dans une cabine. Je reviens vous chercher après avoir récupéré leurs amies.

Le vieux russe s’engouffra dans la première chambre en tirant à lui la petite coréenne atterrée par la démesure des événements.
- Je m’appelle Jacques. Je vous suis.
Les jumeaux suivirent le suisse dont la puissance physique permettait une meilleure progression dans la cohue.

La sirène hurlait toujours. Les messages appelant au calme, précisaient les modalités d’évacuation. Sur le pont inférieur, des officiers et des matelots organisaient le flot ininterrompu des riches vacanciers pressés de sauver leurs fesses. Des hommes et des femmes à moitié nus déboulaient sans cesse. Vieux, jeunes, laids, beaux tous se côtoyaient.
Déjà des canots ramaient sur la mer encore calme. Dans la panique certains avaient plongé par-dessus le bastingage.
Cependant la clarté qui avait envahi le ciel commençait à s’affaiblir imperceptiblement.

Vladimir s’était installé sur le lit de la cabine vide. Marchant de long en large, Kwun angoissait. Une plainte terrible vibrait au fond de son ventre et lui comprimait la gorge. Elle ne connaissait que trop bien cet état intolérable et savait que pas grand-chose ne pouvait l’enrailler.

Fille d’un riche industriel coréen, elle avait reçu la meilleure des éducations. Vive et intelligente, la jeune fille avait acquis une liberté de penser qui tranchait avec les coutumes très strictes de son pays. Son indépendance à se mêler des questions de politique ou à discuter les options stratégiques de l’entreprise irritait son entourage. Sa faculté à faire fi des conventions exaspérait tout le monde surtout quand ses liaisons éphémères et excentriques rejaillissaient sur la famille. Son père crut qu’un mariage la rétablirait dans des comportements plus en adéquation avec son rang.
Pour y échapper, elle entra dans un couvent bouddhiste dans lequel elle resta plus d’une année, temps suffisant pour que ses parents comprennent l’inanité de leur projet.
De cette expérience, elle avait gardé l’habitude de méditer tous les jours afin, comme elle le disait, d’être bien dans sa tête.
Néanmoins les états d’angoisse intense avaient toujours eu le dessus sur cette battante et, avec l’expérience, elle ne connaissait qu’un seul remède.

Assis sur le grand lit de la cabine, Vladimir considérait la coréenne qui errait en rond. Le vieux russe, ses deux grandes paluches dans ses cheveux gris, n’osait pas interpeller la jeune femme pour la calmer devinant que son intervention eut été vaine.
La sirène beuglait toujours. La lumière dans la cabine diminuait.

L’anxiété qu’elle ressentait, Kwun savait bien comment y faire face. La douloureuse tension allait gonfler, corroder son ventre et jeter la pauvre dans un état d’angoisse qu’elle ne pourrait plus contrôler. La seule et l’unique moyen d’y remédier, elle le connaissait.
- vous pas inquiète, osa Foutwov.
- …
- Moi vous protéger. Pas inquiète.

Elle considéra un instant le vieil homme assis sur le lit et se résolu à ce qu’elle savait irrémédiable.
- Vladimir je vais avoir une crise d’angoisse.
- Que dois faire moi alors ? dit le russe en regardant la coréenne debout face à lui.
Elle déboutonna son chemisier blanc.
- Nous allons faire l’amour.
- …

Rapidement la jeune femme fut nue, debout, face à un homme de plus de deux fois son âge. A sa boule d’angoisse au fond de sa gorge se mêla de l’excitation. De petite taille, la coréenne était mince et ses courbes harmonieuses. Des petites hanches. Un ventre plat. Des épaules délicates surmontées d’un cou gracieux. Ses yeux bridés étaient noirs et son visage ravissant comme un ange. Sur la peau brune de son bas ventre, des poils noirs, assez lisses, étaient taillés en une jolie bande verticale qui s’arrêtait avant l’abricot gonflé.

Foutwov ne pouvait qu’admirer ce corps juvénile dont la grâce le touchait. Rien que le spectacle de la nudité d’une jeune femme aussi belle et sexy que Kwun était pour lui une inestimable offrande. Il sentait bien une boule se former sous son pantalon. Comment le sexagénaire pouvait-il espérer plus merveilleux présent ? Comme la petite asiatique patientait devant lui, il ôta prestement sa chemise passablement chiffonnée.

La lumière extérieure avait disparut. La sirène retentissait encore. L’angoisse broyait toujours le ventre de Kwun qui vint s’allonger sur le grand lit. Elle observa les grosses mains fripées caresser ses jambes lisses encore serrées. Vladimir s’étendit à ses côtés et ils s’enlacèrent tendrement, se découvrant

- je veux que vous me preniez et que vous me fassiez jouir, demanda la coréenne qui jouait avec les poils gris de la poitrine du russe.
Elle lui baissa le pantalon et le slip pour découvrir un membre presque en érection. Ses doigts fins pianotèrent sur la tige qui se dressait à présent. Vladimir n’y croyait pas et couvait sa bienfaitrice d’un regard affectueux. Evidemment, il se payait parfois une ou deux prostituées assez jeunes pour satisfaire ses besoins qui avaient toujours été vifs, cependant jamais elles ne furent plus pures que cette petite asiatique qui se donnait avec un désir aussi patent.
Kwun s'activait sur la hampe comme si sa vie en dépendait. Son angoisse mollissait à mesure que la verge durcissait. Une douce excitation prenait place et l’apaisait.

Elle approcha son doux visage du membre palpitant et le vieux russe se tendit. Il était aux anges. Elle caressa ses cheveux courts. Après quelques coups de langue sur les bourses aux poils rares, elle serra ses lèvres juste au-dessous du gland et se mit à le laper avec frénésie. Sa main droite, qui montait et descendait sans cesse sur la partie inférieure du phallus amena Foutwov dans un état d’excitation qu’il ne connaissait plus. Le visage séraphique de la jeune asiatique sur son vieux corps le troublait vraiment. Elle montait et descendait en cadence, les lèvres serrées, la langue agile et la main sur le scrotum.
C'en fut presque trop mécanique si ses beaux yeux bridés ne couvaient pas avec gourmandise l'objet de ses convoitises. Elle le lâcha finalement pour pouvoir quand même en jouir.

Vladimir osa déplacer ses mains et caressa le corps juvénile, d'abord timidement, puis avec plus d'assurance. Il pelotait les fesses imberbes. Sans cesse émerveillé par la jeunesse de l’asiatique et par la douceur de sa peau brune, il louait la situation extrême qui lui permettait de vivre ce qui certainement serait sa dernière expérience sexuelle.

Kwun se redressa et s’assit sur le russe allongée sur le dos. Non sans une certaine trivialité, au goût de Foutwov, la coréenne lécha copieusement son majeur et son index afin d’humidifier son minou. Un peu maladroitement, elle dirigea la verge et finalement s’empala d’un coup. Néanmoins l'étroitesse du fourreau fit ralentir l’impatiente.
- Que c'est bon ! lâcha le russe qui se concentrait sur le mouvement. Mais qu'est-ce qu'elle est serrée, pensait-il en lui-même!

Appuyée sur le torse de son vieil amant, la jeune coréenne s’activait tout d’abord mécaniquement de haut en bas, puis, à mesure que son vagin mollissait, son bassin tournait, vrillait dans des mouvements irréguliers et saccadés. Elle regardait les cheveux gris de Vladimir et son cou dont la peau flétrie par l’âge s’empourprait.
Le sexagénaire, lui, admirait les seins juvéniles en pomme qui vibraient au rythme des pénétrations. Il s’extasiait également de voir sa verge disparaître dans le sexe de la petite asiatique dont l’ardeur le touchait beaucoup. Soudain, il perçut les mouvements saccadés du bassin de la jeune femme qui se tendit divinement. Basculant sa tête, elle grogna longuement et son corps fut traversé de spasmes. L’orgasme dura.
Vladimir s’embrasait. Il sentait sa verge compressée par l’étroitesse du fourreau. Il sentait l’acre odeur de la sudation de l’asiatique. Il sentait qu’il allait jouir.
Cependant Kwun s’affala sur le côté. Son angoisse avait finalement disparue et elle s’en trouva fort heureuse. Elle remarqua que la sirène braillait toujours et la nuit était revenue. Elle remarqua que sa respiration ralentissait. Elle remarqua que la verge du sexagénaire russe palpitait sur sa cuisse.

Elle lui sourit gentiment et posa ses lèvres sur son front avec tendresse.
- Tu veux que je me mette comment ?
Le vieil homme n’en demandait pas tant ! A quatre pattes sur le lit, à présent défait, Kwun indiqua qu’elle ne voulait pas la sodomie.
Vladimir riait intérieurement. Je ne peux pas avoir le beurre et le creux de ses reins, pensait-il amusé. Sa verge aborda les lèvres humides et imberbes. Les mains sur les petites hanches, Foutwov s’enfonça lentement afin de goûter l’étroitesse de la jeune asiatique. Puis il débuta un timide aller-retour qui prit de l’ampleur et le rustre percuta violemment le fond du vagin. Kwun se plaignait. Toutefois ses gémissements n’atteignirent guère la détermination du sexagénaire. Il la pilonnait copieusement.
- argh, argh vas-y oui prends-moi.

Etonnée de la vivacité de son amant, la jeune femme l’encourageait. Le vieux russe se calma et se colla à elle. Il lui tripota les petits seins en sentant bien la dureté des tétons dressés. Sa verge palpitait toujours au fond de la petite coréenne. Il se redressa finalement et après deux ou trois aller-retour, il eut tout juste le temps de se retirer pour éjaculer à longs traits sur le dos cambré.

Quelques minutes plus tard, allongés l’un à côté de l’autre, la main fine sur la verge molle, les doigts flétris sur le pubis taillé en rectangle, le couple reprenait sa respiration. Un vague mélange de sperme et de sueur exhalait dans la cabine.
Dehors l’alarme retentissait inlassablement et la nuit était revenue.
Kwun avait récupéré ses esprits. Elle se tourna pour considérer Vladimir Foutwov. Comme elle l’avait déjà expérimenté, ni l’âge, ni la beauté, ni quoique ce soit déterminait la valeur d’un amant. Seulement une alchimie singulière entre deux êtres qui dépend des circonstances du moment.
Elle s’allongea sur lui et passa ses petites mains dans la tignasse grise.
- Je te remercie Vladimir. Sans ça j’aurais eu une crise d’angoisse.

Le colosse russe éclata d’un rire énorme qui bascula la jeune coréenne hors du lit.

Les canots de sauvetage s’amassaient au pied du Blue Royale. L’immense navire s’était presque immobilisé. Les passagers affluaient toujours et rien ne pouvait les convaincre de l’absurdité de cette évacuation.
Grégarisme imbécile des masses décérébrées par l’habitude de ne plus penser par soi-même. Bien trop facile de suivre bêtement l’avis général. L’annihilation lente produite par les sociétés des médias et des loisirs durant des dizaines et des dizaines d’années produisit des générations incapables de se réformer et de comprendre les comportements fatals d’une société tournée exclusivement vers la consommation.
Qu’ils se jètent à l’eau.

Enfermés dans la salle qui leur servait de geôle, les « élus » du commandant Kruger s’installèrent tant bien que mal sur le sol. Ils comprenaient à présent la galère dans laquelle ils étaient. Nantis parmi les nantis. Certes ils seraient sauvés pour quelques jours, voire quelques semaines, mais ils porteraient la mort de tous les autres passagers dans leur conscience.

Une femme d’une quarantaine d’années, à la fois très élégante et très charmante dans son déshabillé noir en fine dentelle poussait le fauteuil roulant de son mari beaucoup plus vieux qu’elle. En pyjama, le pauvre homme avait des difficultés à respirer. C’était un couple de Norvégien que le capitaine Harris avait ajouté à la liste bien qu’ils ne soient doués pour rien.

Quelques enfants insouciants courraient et jouaient.
Un couple de japonais s’agenouillait dans un coin. Jigoro Jotsu était biologiste et spécialiste en pharmacologie. Impassibles, ils observaient leurs compagnons de fortune.
Des adolescents se rejoignirent au centre de la salle. Certains d’entre eux avaient pensé à emporter leur console de jeu vidéo.

Julie MacDowel faisait les cent pas devant la porte close et cherchait un moyen de sauver tous les passagers de ces horribles événements. Derrière elle, Marc Middle regardait ses longs cheveux roux.
Ella et Bonaventure M’Vondo, main dans la main, restaient immobiles. Ils s’assirent enfin, l’un contre l’autre, apeurés, impuissants.

Une dizaine d’année auparavant, Bonaventure marchait d’un pas léger dans les rues de Paris. Etudiant camerounais en dernière année de médecine, il venait de rencontrer pendant ses gardes au CHU une jeune étudiante éthiopienne, Ella, qui comme lui terminaient ses études en France.

Les rues de la capitale française devenaient plus praticables depuis la diminution incroyable du nombre de véhicules. Malgré les interventions répétées du gouvernement, le prix des carburants avait tellement augmenté que peu de personne pouvait jouir de se déplacer en voiture. Même les transports en commun se faisaient rares.

Il sortait pour la première fois avec elle. Ella portait, ce soir d’été là, une jupe blanche qui mettait en valeur sa belle couleur de peau cuivrée. Deux nattes tressées tombaient sur son petit chemisier subtilement échancré. Des perles en nacre blanches étaient mêlées à ses cheveux noirs et crêpés.

Bonaventure l’invita au cinéma avant d’aller dans un bon restaurant. Il était hypnotisé par les yeux de braise de la jeune femme qui brillaient. Ella avait un visage fin, des pommettes saillantes et des lèvres délicates.

Comme la soirée se déroulait bien, le grand camerounais raccompagna la jeune éthiopienne jusqu’à la petite chambre qu’elle louait non loin du CHU, sous les toits. Il faisait chaud. Installés à même le sol, jonché de tapis et de coussins, ils prirent un verre de vin rosé très frais et discutèrent de ce qu’ils feraient une fois leur diplôme en poche. La jeune femme était sous le charme de ce bel étudiant noir à l’allure assurée qui pensait s’engager à médecin du monde. Sa voix était grave et suave.

A un moment elle n’écoutait plus, seulement absorbée par les lèvres charnues qui bougeaient avec charme. Il la prit dans ses bras et posa sa bouche sur la sienne qui se donna avec lenteur. Elle le serra contre elle et se laissa choir sur le tapis. Bonaventure s’allongea sur la jeune noire dont les yeux brillants ne cessaient de l’attiser. Elle sentait le jasmin.

Dès son premier regard sur elle, il avait su qu’il vivrait avec elle. Le coup de foudre quoi ! Scientifique consciencieux, il ne croyait guère à ces choses là mais force était de constater qu’il tomba amoureux sur-le-champ.

Il dégrafa le joli chemisier et prit un sein dans sa main qu’il palpa avec une extrême douceur. Ella appréciait que le jeune homme s’y prenne avec tant de lenteur. Elle avait tout de suite senti chez lui, cette présence attentionnée. Ca l’excitait beaucoup.

Rapidement nus, les corps s’enlacèrent voluptueusement. Le satin de la peau de l’éthiopienne se mariait divinement au mate du ventre plat du camerounais. Leurs mains se découvraient, se cherchaient.
- Tu es beau, lâcha-t-elle presque dans un murmure.

La poitrine musclée de Bonaventure pressait les seins fermes de la jeune femme. Les fesses de la noire étaient rondes et hautes perchées. Sur la toison d’Ella, bien fournie, le jeune homme posa sa main pour en estimer l’épaisseur et, déjà, ses doigts la fouillaient. Les petites lèvres molles s’épanouirent comme une fleure.
- Oh oui. C’est bon murmura-t-elle en plissant ses magnifiques yeux de braise.

Abandonnée, la belle éthiopienne écarta lentement ses cuisses maigres. Sa chatte ruisselait. L’assurance et la dextérité du jeune médecin la rassuraient et l’excitaient. Quelques perles blanches de sa chevelure roulèrent sur le tapis.

Sa main chercha la verge qui pressait sa cuisse. Elle était épaisse mais pas trop longue. Du bout des doigts, Ella devinait les veines gonflées qui la parcouraient.
- Prends-moi, bafouilla-t-elle un peu confuse tout en serrant la tige dure qui palpitait.
Bonaventure entra doucement dans le vagin offert et humide, poussa jusqu’au bout et demeura ainsi un moment en admirant le tendre sourire qui se dessinait sur le visage séraphique de la jolie éthiopienne. Puis, le va-et-vient commença d’abord lent. La verge coulissait parfaitement tant la jeune femme mouillait. Leur deux corps ruisselaient tellement il faisait chaud de la chambre de bonne.

Les mains fines de Ella palpaient les muscles de son amant. Elle sue attiser les pulsions de Bonaventure, en le griffant ou en lui enfonçant les ongles dans sa peau noire. Soudain le jeune homme bougea en saccades incontrôlées et prit son membre pour éjaculer en longs jets sur la toison fournie et le ventre plat.
- Pardon, je… dit-il en peu honteux
- Ce n’est rien. Viens là, répondit-elle en le serrant contre elle.

Le sperme coulait sur le tapis et commençait à coller sur la peau de la jeune femme quand elle se redressa.
- Viens là Bonaventure.
Elle dirigeait le camerounais vers son vagin béant qui sentait bon l’excitation. Les lèvres charnues se posèrent et la langue en pointe perça l’antre accueillante. Parfaitement au fait de l’anatomie des femmes et des zones érogènes, le jeune homme introduisit deux doigts dans le vagin et se plièrent à l’intérieur pour palper quelques zones mystérieuses. En rythme avec sa langue experte qui dardait gentiment le clitoris érigé, les doigts amenèrent Ella dans un état où plusieurs petits orgasmes la saisirent. Ella s’arquait en arrière. Son magnifique corps luisant se tendait, mettant en évidence, une fine et subtile musculation. Ses longues cuisses giflèrent l’amant dont la langue pugnace découvrait les sucs merveilleux d’une éminente jouissance.

Mais Bonaventure n’en resta pas là et, de son autre main, il osa un doigt dans l’anus.
L’éthiopienne faillit s’évanouir et elle hurla tant, que la petite chambre résonna un moment. Tout son corps ruisselait. Pleins de perles étaient éparpillées sur le sol et se collaient aux corps en nage.

Il lui fallut du temps pour reprendre ses esprits car le jeune homme ne cessait pas ses savantes caresses et finalement il ôta ses doigts du minou. Son pouce, dans l’anus, était inactif.

- Je n’ai jamais jouis comme ça, admit-elle en riant un peu ivre.
Ses yeux de braise fixaient son amant qui demeurait entre les cuisses écartées. Elle remarqua que sa queue avait repris de la vigueur et comme le pouce lui suggérait :
- tu veux me prendre par derrière ? dit-elle toujours en riant.

Avait-elle lancé cela pour plaisanter ? Toujours est-il qu’à la réponse positive et un peu naïve, Ella se mit à quatre pattes et écarta légèrement les cuisses.

- tu as déjà fais ça ? demanda-t-elle troublée tout de même.
- non, répondit-il en s’agenouillant derrière elle.
Première expérience. Crainte et excitation. Duo charmant que seuls les connaisseurs savent apprécier la rareté.
- tu vas doucement ?
- Tu n’es pas obligé tu sais, assura le jeune camerounais dont les requêtes de son amante le renvoyaient à ses propres appréhensions.
- Si je veux voir.
- Tu vas plutôt sentir, plaisanta Bonaventure qui admirait les magnifiques courbes de la croupe.

Ils rigolèrent un instant. Le médecin fit couler de la salive sur l’orifice et y posa son gland. Ella se contracta un peu et baissa sa tête entre ses épaules pointues. Ses deux seins lourds pendaient sous son corps encore ruisselant. Elle sentit la pression du membre sur son anneau culier qui s’ouvrit légèrement. Aucune douleur. Certainement la pénétration prolongée du pouce avait dû détendre son anus. Elle se décontracta et c’est à ce moment qu’elle sentit le membre long envahir son derrière. Tout se dégageait. Sensation singulière.

Surpris par la pénétration soudaine de son membre, Bonaventure ne s’enfonça pas jusqu’au bout. Son gland avait pourtant totalement disparu. Il se sentit compressé, presque prisonnier. Posant ses mains sur les deux globes fessiers de la jeune femme à quatre pattes, l’étudiant commença une très lente progression. Puis il revint aussi doucement que possible. Et il recommença. Il sentait son dard toujours aussi comprimé et c’était agréable.

Ella, qui analysa tout d’abord ses sensations, fut surprise d’éprouver une certaine forme de plaisir. A mesure que le membre s’emparait de son cul, son vagin frissonnait, vibrait. Elle se laissa envahir.

Puis tout s’accéléra. Prenant de l’assurance, Bonaventure s’activa et le fourreau était tellement serré, qu’après quelques mouvements il éjacula à longs jets sur le dos cuivré de l’étudiante.

- Reviens, reviens se plaignit Ella qui sentait également sa jouissance venir.

Il pénétra à nouveau le trou béant et s’anima tant qu’il entendit son amante gueuler encore une fois dans la chambre. Elle hurlait et secouait violement la tête. Des perles volaient à travers la pièce. Puis elle s’effondra totalement sur le sol. Bonaventure eut peur mais le rire grisé d’Ella le rassura.

Comment décrire cette sensation ? La jeune éthiopienne se demandait dans son ivresse pourquoi elle avait jouit. Cet orgasme n’était pas vraiment plus fort que le précédent, mais sa nature même la troublait.
Depuis ce jour, elle devint une pratiquante régulière de la sodomie bien qu’elle ne dédaignât point le coït.

Le couple M’Vondo se forma et ils vécurent dès lors ensemble, s’aimant comme au premier jour. Eminent médecin, le camerounais parcourait le monde de colloque en colloque. Sa femme, quant à elle, le suivait partout.
Ils n’avaient pas d’enfants. Ella ne pouvait pas en avoir.

Jacques, Kellian et Kriss récupérèrent Catherine et Paula dans la cabine. La française fit un clin d’œil au suisse qui le lui rendit (chapitre 1). Il remontait les coursives pour chercher Vladimir et Kwun qui les attendaient certainement sagement dans une cabine.

Quelque chose tracassait Jacques. Dans la précipitation et la cohue, le suisse n’avait pas pris le temps d’analyser si bien la situation et il le savait.
Il abordait généralement les aléas de la vie avec soin. Homme d’esprit, il prenait le temps de bien poser les différentes options, de les décortiquer puis il agissait.

Les coursives se vidaient. Tout le monde attendait sur le pont inférieur. De nombreux canots de sauvetages ramaient déjà sur la mer encore calme. Le vent soufflait pourtant depuis que l’obscurité était revenue. Quelques vaguelettes striaient gentiment l’eau.

Soudain il y eut un grand choc. La masse entière du navire trembla. Le commandant Kruger avait fait redémarrer les turbines à fond.
Greg Blackman, le machiniste noir, obtempéra en pestant. Ce grand gaillard ne comprenait rien. Et commençait à soupçonner quelques problèmes là-haut. Il avait actionné les moteurs à fond puis s’était assis à son bureau face au calendrier Play Boy avec Miss Juillet en photo.

Quand le bateau reparti, des cris montèrent du pont extérieur. Les passagers regardaient impuissants les canots s’éloigner sur l’océan. Les haut-parleurs crachèrent dans tout le navire :
- Mesdames, messieurs. Ici c’est le commandant Kruger qui vous parle.
La voix grave résonnait partout. Tout le monde écoutait en suspend. Tous les passagers sur le pont inférieur, tous les gens bloqués dans les coursives ou dans les cabines, tous les élus coincés dans la salle de réception, Vladimir et Kwun sur leur lit, Jacques et ses compagnons ; tout le monde était suspendu à cette voix envahissant le navire qui filait à présent sur l’océan assombri par l’obscurité retrouvée.

- Comme vous avez pu l’observer, quelque chose de grave vient d’arriver. D’après nos informations, une guerre totale a éclaté et tout semble croire que c’est la fin du monde.
A la passerelle, le commandant Kruger fit une pause. Le lieutenant Harris se tenait derrière lui.
- Au vu de notre situation, nous pouvons faire l’hypothèse que nous sommes les derniers rescapés du monde. Je vous demande de regagner vos cabines et de ne plus en bouger. Mes hommes et moi-même vous donnerons de plus amples instructions ultérieurement. Merci de retourner à vos cabines dans le calme.

La voix pondérée et assurée du commandant tranquillisa les bêtes grégaires qui obéirent sans se soucier plus que cela des canots à présent oubliés. Attentif au message, Jacques fit demi-tour.
- Que fais-tu ? cria Kriss qui tenait la main de Paula, la belle mexicaine.
- Je vais voir là-haut ce qui se passe, répondit Jacques qui arrivait au bout de la coursive. Va chercher Vladimir et Kwun. Rejoignez-moi à la passerelle.

Comme il montait les escaliers, il vit des gardes postés devant la salle de réception.
- Que faites-vous ? demanda-t-il en avançant.
- Obéissez aux ordres monsieur, lança un jeune matelot en lui barrant le chemin.
Ancien pratiquant de karaté, Jacques donna un coup de pied circulaire dans la tempe du jeune homme qui s’écroula. Puis, il se débarrassa rapidement des deux autres gardes qui fondaient sur lui.

Face à face avec Julie MacDowel, le suisse déboula dans la grande pièce. Tout le monde se leva.
- Il faut arrêter le commandant, lança la rousse.
- Oui je sais. J’ai besoin de plusieurs hommes, dit-il en désignant Bonaventure M’Vondo, le japonais et le lieutenant Marc Middle.
- Je viens avec vous, se hâta Julie en suivant les quatre gaillards déjà en marche pour la passerelle.

Rien n’est plus exaltant que l’union en marche vers une nécessité implacable. Ils se débarrassèrent de tous les gardes et atteignirent la passerelle où déboulèrent également Kellian et tout le groupe.

- Faîtes demi-tour pour récupérer les passagers dans les canots de sauvetages, cria Jacques au commandant.
- Ce n’est pas possible.
Julie sautait sur le com interne lorsqu’un effroyable mouvement balança tout le monde au sol.

Une extraordinaire rafale venue de l’horizon balayait l’océan depuis les terres lointaines. Un souffle gigantesque gifla le bateau de plein fouet. Ininterrompu, le vent gonflait la mer pourtant si calme et le navire manqua de chavirer d’un coup, tellement le choc fut violent.

(Suite Chapitre 4 : L’île)
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