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L'inconnu de la rivière

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Lue : 1641 fois - Commentaire(s) : 2 - Histoire postée le 13/05/2021

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Pendant cette vague de chaleur que connut le pays, j’avais pris l’habitude de me réfugier dans le bois voisin, en bordure d’une rivière, pour profiter de sa fraîcheur.
Les lieux étaient habituellement déserts, seul, de temps à autre, un promeneur croisait mon chemin, m’interrogeant du regard pour savoir ce que faisait seule dans le bois.
Il est vrai que, malgré mes quarante deux ans, je devrais me méfier d’éventuel rôdeur, qui sillonnent la région, en cette période estivale.
Nous avions découvert, mon époux et moi, cet endroit isolé, il y a environ vingt ans, et nous y revenions assez souvent.
Il n’a pu venir cette année, étant retenu pour affaire.
Nous avions décidés de ne révéler à quiconque, cet endroit paradisiaque, une sorte de cul de sac où le lit de la rivière était un peu plus profond, avec un petit tourbillon pour renouveler l’eau en permanence. J’y piquais presque chaque fois une tête, après m’être débarrassée du peu de vêtement que je portais. Jupe courte, et tee-shirt. Je ne portais pas de soutien-gorge, car je n’aimais pas, lors de cette canicule, m’emprisonner la poitrine, que les hommes trouvaient bien faite d’ailleurs pour mon âge. Je me baignais avec un simple bas de maillot, ce qui parfois m’étonnait moi-même, étant pudique de nature.
Je prenais soins de cacher mes vêtements, sous une pierre plate, derrière un buisson. Je restais là de longs moments, agenouillais sur le fond du cours du d’eau, ou, selon le niveau, je m’asseyais. Alors, seules dépassaient mes épaules et mon visage, sur lesquels je sentais les rayons du soleil filtrés par les branches. Mes cheveux blonds étaient maintenus par un chignon, de sorte que l’eau pouvait me glacer le cou, ce qui me faisait le plus grand bien. Je patientais en me caressant les seins qui flottaient entre deux eaux, je passais la main dans mon maillot pour titiller mon clitoris. J’adorais me faire plaisir. Ces caresses étaient douces, apaisantes, mais intenses.
Évidemment, je devais prendre garde, car bien qu’isolé, et en recul du sentier qui longeait la rivière, l’endroit n’en restait pas moins visible pour les passants qui, avec un peu d’attention pouvaient me voir. Je jouais avec eux un véritable jeu de cache-cache, sans qu’ils le sachent. Je pouvais voir à travers les buissons si quelqu’un venait, aussi bien de la droite que de la gauche, et dès qu’un intrus s’approchait, je plongeais la tête sous l’eau, retenant ma respiration, jusqu’à ce que je sois sûre qu’il était passée. Parfois, je me risquais à n’enfouir ma tête qu’à moitié, lorsque je remarquais qu’il s’agissait d’un beau mâle qui arrivait à ma hauteur.
Cette chaleur me donnait des envies irrésistibles de faire l’amour, de jouir sous l’étreinte d’un mec séduisant, mais ma pudeur de femme mariée, calmait mes ardeurs, et la raison l’emportait quand l’occasion se présentait.
Mais j’avais tort de me croire invulnérable. Jamais je n’aurais imaginé qu’un homme, assez séduisant, que j’avais croisé à maintes reprises dans le sentier, aurait eu un jour l’audace de me suivre de loin, et de m’espionner. J’appris même par la suite qu’il m’avait pistée de nombreuses fois et qu’il me regardait, sans que je puisse douter de sa présence.
Inconsciemment, je lui dévoilais mon corps, mouillé de l’eau douce de la rivière. Il devait fantasmer sur moi, au moment où il me voyait me caresser jusqu’à la jouissance.
Ce jour-là, vraisemblablement dans un état d’excitation intense, qui n’avait cessé de croître, il décida d’apparaître.
Tout comme avec un autre passant, je l’avais vu au loin, je me dissimulais donc sous l’eau où j’attendais qu’il se soit éloigné suffisamment. Je laissais passer quelques secondes, et quand il me sembla que je pouvais faire à nouveau surface, je réapparus.
Toutefois, dès que l’eau eut quitté mes yeux, je l’aperçus, debout sur la berge, immobile, avec un léger sourire.
Je restai bouche bée, devant tant de virilité, incapable d’articuler un mot. C’est lui qui engagea la conversation.
-Vous allez bien, madame ?
-Euh...oui, je me baigne, articulai-je péniblement.

J’étais visiblement gênée, et en cachant tant bien que mal ma poitrine nue de mes bras, je me dirigeai vers la pierre où étaient posés mes vêtements. Sans réfléchir, j’enfilais rapidement mon tee-shirt, qui ne me fût d’aucune utilité pour protéger ma pudeur, et laissait tout transparaître, à cause de l’eau qui tapissait ma peau. Je lui tournais le dos, n’osant me retourner. Il prit à nouveau la parole.
-J’ai l’impression que l’eau doit être très bonne, j’espère que cela ne vous dérange pas si je me baigne...
Avant que je ne puisse répondre, j’entendis le bruit de son corps qui entrait dans l’eau. J’étais dans une situation plus que délicate, je ne pouvais pas le chasser, c’était un lieu public, et je ne pouvais me montrer. Je me demandai s’il était au moins vêtu, d’un quelconque vêtement pour cacher son intimité. Mais sa voix chaude et sensuelle retentit à nouveau à mes oreilles.
-Vous pouvez vous retourner, dit-il, je ne suis pas nu, ne vous en faites pas.
Je n’avais pas le choix, il était impossible de quitter la rivière de mon côté, je m’exécutais donc, avec appréhension. Il était à quelques pas de moi, le torse nu, musclé et viril, grand, bronzé. En le voyant ainsi, je sentais que j’allais perdre la tête, je m’en voulais d’être si ridicule, mes mains cachant mes seins, durcit par la fraîcheur de l’eau.
Une fois de plus, c’est lui qui me parla en premier:
-Ne restez pas près du bord, venez par ici, l’eau y est plus profonde, n’ayez crainte.
Subjuguée par sa bouche, son regard, je m’avançais en sa direction, je me sentais troublée, à la fois par la peur et le désir. Arrivée à sa hauteur, guidée par ses yeux, j’eus la terrible envie de me comporter avec lui comme une salope. Et le bougre ne se démontait pas.
Sa voix, rendue plus intime par le tutoiement, marquait la surprise, son intention était bien évidemment de me baiser. Mais il ne pensait sûrement pas que sa cible serait si vite consentante, et encore moins faire le premier pas.
Comme droguée, je n’étais plus qu’à quelques centimètres de lui, ma main glissa sur son torse qui luisait au soleil. Le contact de sa peau m’excitait. A le voir surpris par mes avances, je craignis un instant qu’il n’ait en fait que des idées pures, et que peut-être je m’étais aventurée trop loin.
Mes ses mains qui se posèrent sur mes hanches me rassurèrent, il m’incitait avec ce geste à nous agenouiller au fond de la rivière. Peut-être était-il lui aussi pudique, et ne souhaitait pas me dévoiler la bosse qui commençait à déformer son maillot.
Tel est pris qui croyait prendre. Trop impatiente de jouir, je le devançais en lui présentant mes lèvres pulpeuses, pris sa tête entre mes mains pour l’attirer vers ma bouche. Toujours surpris de me voir aussi entreprenante, il ne savait plus que faire de ses mains.
Finalement, il commença à parcourir mon dos, puis les plongea ensuite dans mon maillot. Là, sans plus hésiter, il empoigna mes fesses, balayées par le courant. Ces moments de douceur, baignés de soleil, étaient exquis.
Je ne connaissais pas la bête de sexe qui sommeillait en moi, mais je le surpris à nouveau quand je plongeais la main sous l’eau, pour tâter l’organe de mon bel inconnu, il était déjà rigide, dur comme du bois, et me semblait d’une taille plus que respectable. Je le voulais, je le désirais en moi, et tout de suite. Jamais je n’avais ressenti une telle urgence de me faire posséder. Même mon mari, à l’époque de sa splendeur, ne m’a autant attirée.
Je me relevais brusquement, debout devant lui, je fis alors descendre sans aucune gêne mon maillot le long de mes jambes, lui dévoilant ma chatte épilée, face à ses yeux bleus azur. Il voulait de la baise, il allait en avoir.
Tandis qu’il restait figé devant tant d’audace, je lui lançais.
-Allez, enlèves-le ton maillot, mets-toi à l’aise, et montre-moi ta vigueur d’étalon...
-Et si on nous apercevait ? répondit-il, gêné.
-Ça m’est complètement égal, rétorquais-je. Cet éventuel voyeur n’aura qu’à se rincer l’œil .
Tout en restant agenouillé, il ôta enfin son maillot qu’il lança sur la berge. Je pris la tête de mon mâle consentant pour l’enfouir entre mes cuisses écartées. Je sentis rapidement sa langue s’agiter entre mes lèvres, sur mon clitoris. Jamais un cunnilingus ne m’avait fait ressentir autant de plaisir. Il était doué, l’animal. Sa langue me pénétrait, me fouillait, envahissait délicieusement mes parties intimes.
Je gémissais de plaisir, sans discontinuer. Il y mettait encore plus d’entrain, allait encore plus loin, encore plus vite, plus fort, je fus comblée, et jouissais une première fois dans sa bouche. Je défaillais quasiment de plaisir, mais il m’en fallait bien plus encore. Je ne me reconnaissais plus, tant j’étais assoiffée de sexe, de plaisirs.
-Vas-y maintenant, prends-moi, que je sente ta grosse bite me pénétrer et répandre en moi le fruit de ton plaisir.
Je le tirais par les cheveux pour l’obliger à se lever, j’aperçus avec satisfaction sa puissante érection. Il me prit dans ses bras musclés, pour me déposer au bord de la rivière, les pieds dans l’eau, le corps sur la berge légèrement boueuse, chauffé par les rayons du soleil qui plongeaient au travers des arbres. J’attendais, cuisse ouvertes, offerte telle une proie volontaire, qui n’a pas envie de se débattre.
Il étendit son corps d’athlète sur mon corps de femme sensuelle, et enfin, nous ne formions plus qu’un. Il enfonçait ses doigts avec beaucoup trop de douceur en moi. Toujours trop calmement à mon goût, il porta les lèvres à la hauteur de mes seins qu’ils malmenaient de ses mains. Mes mamelons durcissaient sous sa langue adroite, tandis que ses mains balayaient ma chatte, et que des doigts agiles se risquaient à la pénétrer.
-Baises-moi, vas-y, niques-moi comme une bête, criais-je, n’ayant plus aucune retenue. Je veux du sexe, brut et pur.
Je le sentis grossir en moi, et s’enfoncer encore plus profondément. Je ne pus m’empêcher de gémir de plaisir.
-Oh oui, comme ça, hum...putain...
Il se cramponna à ma taille pour entamer une longue série de va-et-vient. Les gouttes de sueur qui perlaient sur son front tombaient dans mon cou, dégoulinaient sur mes seins. Je sentais le plaisir se rapprocher de son paroxysme au fur et à mesure qu’il augmentait la cadence de ses coups de reins. Ma chatte était agréablement torturé par un mâle en rut. Et le pire est que j’adorai ça. Ma tête se penchait sur les côtés, les yeux clos par l’intensité de l’action, je devinais mes seins, durcit par le désir, balançaient dans toutes les directions sous ses yeux, pendant que ma main caressait frénétiquement mon clitoris en érection et que l’autre se cramponnait à la terre.
-Oh, je vais jouir...tu vas tout recevoir...» hurla-t-il dans mes oreilles.
Après avoir une ultime fois augmenté l’allure de sa chevauchée, je sentis la chaleur de sa puissante éjaculation se propager dans mon ventre, au moment où il la libéra dans un râle de plaisir. Cela finit de m’achever, et j’explosais à mon tour dans un violent orgasme, qui déchira le silence de cette belle journée.
Du sperme bien chaud s’écoulait de ma chatte meurtrie, de laquelle il retira sa bite déjà moins ferme. Mon dos était recouvert d’une couche de terre collée à ma peau par la sueur. Je me mis assise pour mieux pouvoir savourer les quelques gouttes de cette crème onctueuse qui subsistait sur son gland, et que ma langue humide, se délectait avec gourmandise.
Il s’allongea au fond de la rivière pour se laver de la sueur qui enduisait son corps, je fis de même, épuisée par tant de jouissance. Puis, dans un dernier regard et un léger sourire, sans un mot, il abandonna sa maîtresse d’un jour pour disparaître dans les buissons, après avoir ramassé en hâte ses vêtements.
Les jours suivant, je ne le revis plus, mais je crois vraiment que je pourrai encore compter sur lui, l’année prochaine, près de la rivière, chauffée par le soleil de l’été.
Il ne le savait pas, mais il avait réveillé en moi une envie de sexe intense, et je pense que les mâles que je rencontrerais désormais, pourront prétendre à toutes mes faveurs.
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Histoire de Aurore34

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Commentaires du récit : L'inconnu de la rivière

Le 22/07/2022 - 20:33 par frcamalu
Entièrement du même avis que Juliette. Encore une lecture excitante, merciiiii. Fred
Le 18/05/2021 - 12:07 par Juliette
Belle histoire, une suite s'impose bravo l'auteure

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