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L'inconnu du bus carmin (4/4)

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 13/02/2023

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Nous restons silencieux un long moment. Il semble réfléchir à ma longue tirade, tandis que je sirote mon verre de citronnade. Du coin de l’oeil, je remarque sa physionomie changer peu à peu. Son visage jusque là gentil devient plus dur, presque sauvage. Il finit par parler dans un chuchotement presque inaudible.

— Anne… Comprenez-vous la portée de vos paroles ?

Oh oui. Une femme libre, cela fait peur aux garçons, j’en sais quelque chose. Dès qu’elle abordait ce sujet avec ceux qui avaient l’audace de venir lui parler, elle les faisait fuir. Alors autant en finir maintenant !

— Plus que vous ne le pensez. Vous voulez partir travailler ?

Ma question abrupte le désarçonna. Il me foudroya de son beau regard gris acier avant de répondre.

— Vous pensez vraiment que je serai si choqué que cela ? Vous avez mal évalué la situation, Anne.

Avec étonnement, je le vois se lever pour aller payer en caisse. Je le suis d’instinct pour protester, puisque je veux lui payer le café en remerciement, mais il m’entraîne dehors sans même m’écouter. Je proteste bien, mais il marche jusqu’à un renfoncement dans le trottoir qui mène à une ruelle et des habitations. Là, il me plaque contre le mur de telle sorte que personne de la rue ne peut savoir que j’existe… si toutefois quelqu’un s’interrogerait sur sa présence là.

— Anne… Je ne suis pas l’un de vos gamins pré-pubère de lycée ! Avez-vous la moindre idée de l’impacte de vos paroles sur un homme ? Voulez-vous le découvrir ?

D’abord un peu effrayée par son comportement, ses gestes doux et sa voix enrouée me font vite changer d’avis. Dès que je le vois déboutonner son manteau, mon esprit créatif imagine déjà une dizaine de scénarios différents. Et lorsqu’il dévoile son pantalon de costume boursouflé à l’entre-jambe, je sens un feu ardent se rallumer dans mon ventre. Mon regard reste fixé sur l’objet de tous mes fantasmes - ou presque - dissimulé sous le tissu épais.

— Anne…

Le souffle rauque de mon fantasme vivant vient me chatouiller l’oreille. Ce prénom d’emprunt devient le mien et je me surprends à fermer les yeux une seconde pour m’imaginer dans ce fichu lit aux draps défaits.

— Dans le bus… vous vous frottiez exprès, Anne ?

Il continue de murmurer à deux millimètres de mon lobe. J’ai presque l’impression qu’il me caresse avec son souffle et un frisson me parcours de la tête aux pieds.

— Oui…

Ma réponse n’est qu’une plainte, un gémissement. Lorsque mes paupières se rouvrent, c’est pour découvrir le visage carmin de Sébastien se retenir sans doute de faire un tas de choses illicites en pleine rue…

— J’étais déjà dans cet état, l’autre mardi… quand vous m’avez mis vos petites fesses juste devant mon…

J’ouvre grand les yeux d’une compréhension subite. Il ne s’est pas écarté par dégoût ! Il était excité ! Cette révélation me fait fondre toute entière et je décide de lui planter le clou final de cette belle matinée.

— Cela fait deux mois que je nous imagine nus, enlacés sous les draps, ma peau contre la tienne, ma bouche sur ta gorge, tes grandes mains honteusement sensuelles sur mon corps et mes doigts déambulant sur ton large dos… J’ai imaginé tes mains gantées venir se glisser sous mes vêtements, ce fameux mardi où tu t’es éloigné de moi…

A mesure que je parle, je le vois se rapprocher encore et son visage se pencher sur le mien. Ses lèvres effleurent les miennes et il vient cueillir mes derniers mots dans un tendre baiser délicat.

C’est sans compter sur mon esprit coquin qui a tôt fait de remonter sa chemise pour glisser une main dessous… de quoi l’inciter à approfondir plus vite que prévu le baiser en un volcan de passion trop longtemps retenu.

Nous liions nos souffles et entrecroisons nos langues sans nous arrêter plusieurs minutes divines durant lesquelles mes mains n’ont que faire du lieu et explore le corps de celui que je désire depuis si longtemps. Plus timide de son côté, je le sens me plaquer contre lui, une main au creux de mes reins, l’autre sous mon pull de sport. Je suis déçue de n’avoir qu’une brassière à lui mettre sous la dent, mais je n’avais pas prévu cet événement-ci dans ma matinée…

— Anne, je vais devenir fou…
— Je le suis déjà, répliqué-je.

Dans un soubresaut de surprise, il sent mes doigts s’aventurer entre ses cuisses et venir agripper son membre tendu à travers le tissu de son pantalon. Il grogne sans doute de frustration, puisqu’il vient déboucler sa ceinture aussitôt avant d’abaisser sa barquette. Je n’attends que cela. Ma petite main vient se faufiler et abaisser son boxer afin de le libérer de sa souffrance.

Dès que ma peau touche celle délicate de son pénis, il se crispe contre moi, la tête sur mon épaule, comme s’il luttait contre lui-même. J’en profite pour lui mordiller l’oreille et lui embrasser le cou. Sa réaction est immédiate ; ses mains s'engouffre à leur tour dans mon jogging et je sens ses doigts chauds glisser avec une facilité concertante entre mes cuisses trempées. Cette découverte le fait trembler.

— Je ne vais pas pouvoir tenir longtemps, moi, grogne-t-il.
— Que veux-tu que je fasse ?

Ma proposition implicite est bien évidemment de me pencher pour utiliser ma bouche, mais il me fait taire d’un baiser avant de m’inciter à me retourner. Je ne comprends pas la manœuvre…

— Sébastien ?

Mon ton doit trahir mon inquiétude, car il se penche sur ma nuque pour y déposer ses lèvres, tandis que ses mains baissaient mon jogging.

— Rassure-toi, je ne ferai rien dans un coin de rue. Et je ne suis pas malade, tu ne crains rien.

Indécise, je réfléchis à une réponse lorsque je sens son membre chaud s’insérer entre mes cuisses pour s’y frotter.

— Serre bien, Anne.

Je comprends soudain ce qu’il essaye de faire et lui obéis non sans un sourire amusé. Dès que la peau tendre de cet endroit de mon anatomie enserre son membre, je le sens remonter jusqu’à ma vulve qui l’accueille avec un plaisir plus qu’évident. Sébastien commence alors des va-et-vient qui vont titiller mon clitoris déjà bien tendu. Je sens le sang me monter à la tête et le plaisir exploser lentement dans mon ventre.

Ses coups de hanche se font de plus en plus impérieux, ses râles sont des aphrodisiaques à mes oreilles et je sens ma cyprine inonder mon entre-jambe. Mon souffle court m’empêche de parler et je sens que mes forces m’abandonnent peu à peu.

— Sé… Sébas…tien…!

Il réagit au son de ma voix et vient m’entourer de ses bras pour me soutenir, profitant de l’occasion pour venir titiller mes seins tendus tels des arcs. Ses gros bras tendent la brassière avant de la faire glisser vers le haut. Je sens mon esprit partir d’un coup et un geyser s’échappe de mon corps. Face à ce déluge, Sébastien jouit à son tour et termine de souiller mes jambes et mon jogging.

* * *

Le bruit familier du bus carmin me laisse songeuse. Mon regard se tourne vers l’homme à mes côtés, tiré à quatre épingles, le visage impassible. Personne n’aurait pu dire qu’il jouissait entre mes cuisses un quart d’heure plus tôt. Il remarque mes yeux posés sur lui et nous échangeons un sourire de connivence. Sa main se serre contre la mienne.

— Pas trop froid ? me chuchote-t-il.

Je rougis. Dans mes affaires de rechange après le sport, je n’avais pas prévu d’autre culotte ! Me voilà dans un pantalon sans aucun dessous ! Et cela le fait rire !

— T’imaginer toute nue sous ce tissu me fait presque regretter ma décision…

Je le fusille du regard. Il m’avait proposé de me raccompagner pour savoir où j’habitais afin de venir me chercher samedi pour « un vrai rendez-vous »…

L’annonce de mon arrêt de bus retentit dans l’habitacle fermé. Je tire la main de Sébastien vers l’avant et nous descendons du bus carmin.

Ensemble.
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Histoire de AnneL

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Commentaires du récit : L'inconnu du bus carmin (4/4)

Le 16/02/2023 - 10:04 par valeriane
J'ai suivi avec intérêt les épisodes, je me suis régalée, bravo

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