La leçon du couple mature

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‌‌‌‌‌‌L'invitation avait surpris Amandine et Victor, jeune couple d'une trentaine d'années. Il venait de faire l'acquisition d'une maison et les anciens propriétaires, M. et Mme Kléber, les invitaient à leur domicile pour "fêter ça". Certes, un vrai courant de sympathie s'était diffusé entre acheteurs et vendeurs, couple d'âge mûr plutôt cossu, mais Amandine et Victor avaient cru s'en tenir à une relation purement commerciale.
Cependant, Fabienne et Pierre Kléber leur avaient accordé une priorité face à un autre concurrent disposant pourtant d'une offre supérieure. Pierre Kléber, quinquagénaire distingué au physique de sportif, avait eu manifestement un faible pour Amandine, jolie blonde menue et bien proportionnée, au charme incontestable. Quant à Fabienne Kléber, toujours impeccablement mise avec un inaltérable chignon, portant fréquemment un décolleté plongeant, elle ne cessait de toucher la main de Victor dans leurs échanges verbaux, établissant de fait un contact charnel qui avait surpris l'intéressé, mais sans vraiment le déranger car lui et son épouse avaient vraiment envie de cette maison.


Toutefois, si surprise il y avait eu parfois de la part du jeune couple vis à vis de l'autre, décidément très peu guindé malgré leur statut social, elle ne fut rien lorsqu'il entra dans la maison bourgeoise des Kléber, qui n'était pas celle qu'ils avaient vendue. Premier étonnement : l'hôtesse les accueillit vêtue d'un simple paréo, les cheveux dénoués tombant sur ses épaules et l'hôte vêtu d'un simple bermuda et d'une chemise à fleurs. Les visiteurs, qui avaient tenu à se présenter dans une tenue de circonstance malgré la chaleur qui régnait ce jour là -robe longue à fleurs pour Amandine, jean et chemisette pour Victor- se sentirent d'emblée décontenancés.
- Ah, désolé, on aurait dû vous prévenir de venir très décontractés vu la météo, minauda Fabienne. Je ne supporte pas les vêtements quand il fait aussi chaud, excusez ma tenue.
Et s'adressant à Fabienne :
- Si vous voulez, je peux aussi vous passer un paréo.
Amandine commença par décliner. Mais quand leurs hôtes les entraînèrent au bord de la piscine pour prendre l'apéritif, le jeune couple commença à ressentir un certain décalage. Mme Kléber était à l'évidence nue sous son paréo et Victor en eut la confirmation quand, assis face à elle, elle croisa suffisamment haut les jambes pour qu'il put entrevoir sa chatte. M. Kléber s'était débarrassé de sa chemise et exhibait un torse légèrement velu et très bronzé, auquel Amandine ne fut pas insensible.
- Si vous voulez, on peut se baigner avant de manger, je vais aller chercher des serviettes, dit Mme Kléber
- Mais c'est que... on n'a pas de maillots, balbutia Amandine.
- Nous non plus, on se baigne toujours nus, rétorqua M. Kléber qui, joignant le geste à la parole, baissa son bermuda, révélant l'absence de slip et un fessier de la couleur de son torse avant de plonger dans la piscine. Mme Kléber apparut ensuite avec ses serviettes, les cheveux attachés, laissant tomber le paréo et dévoila sa nudité bronzée aux fesses fermes, au pubis glabre et aux seins bien accrochés avec de se glisser dans l'onde.
- Alors, vous venez ? lança-t-elle au jeune couple.

Amandine et Victor se regardèrent, interdits. Ces deux "mature" leur donnaient une leçon de liberté corporelle. Victor se décida à se dévêtir, exposant une peau blanche dont il avait un peu honte à côté du corps ambré des deux quinquagénaires. Amandine résista d'abord mais voyant son mari nageotter nu avec un plaisir évident, elle se décida à ôter sa robe, son soutien-gorge et finalement son slip, dévoilant elle aussi la blancheur de sa peau, ses petits seins haut plantés et son fessier rebondi. Elle se mit vite à l'eau comme pour se cacher mais la sensation tellement agréable de se baigner nue abolit rapidement ses réticences initiales. C'était encore dans la piscine qu'on était le mieux dans cette chaude soirée. Les deux couples devisèrent dans l'onde comme s'ils étaient sur des fauteuils et un canapé. Pierre complimenta Amandine pour son corps vraiment parfait et Victor se sentit obligé de retourner le compliment à Fabienne qui lui répondit en l'éclaboussant dans un rire avec ses pieds, dévoilant ainsi largement son entrecuisses. La glace était définitivement rompue et quand Fabienne proposa, après être sortie de l'eau par l'échelle en arrondissant sa belle croupe, de poursuivre en restant nus, Amandine et Victor ne se sentirent guère en mesure de refuser. Ils étaient tombés chez des naturistes et le mieux, vu qu'ils étaient leurs hôtes après leur avoir vendu une maison, était de les imiter.

Les agapes se déroulèrent sous forme de buffet installé par leurs hôtes au bord de la piscine, à l'ombre d'un grand pin parasol. La discussion prit d'abord un ton assez classique, où il était question de leur maison, de celle qu'ils avaient vendue et appartenait à la mère de Pierre, décédée depuis peu. C'était, aux yeux du jeune couple, assez surréel de parler ainsi dans une nudité intégrale dont il avait fini par s'habituer. Victor avait cependant du mal à détacher ses yeux des seins de son hôtesse qui semblaient danser au-dessus de la table. "Elle est quand même bien foutue, la quinqua", se disait-il. Puis la sangria aidant, elle prit un tour plus intime. Le jeune couple fut questionné sur sa manière de vivre et l'autre finit par avouer qu'il était libertin.
- On aime le sexe et on part du principe qu'à notre âge, on n'a plus de temps à perdre, résuma Pierre.

Victor remarqua que Fabienne le fixait de plus en plus, l'oeil brillant et la bouche humide. Pierre n'en finissait plus de tapoter la cuisse nue d'Amandine à ses côtés. Celle-ci était devenue pompette et gloussait pour un rien.
- Alors, vous faites l'amour avec n'importe qui ? répondit-elle à Pierre.
- Ah non, pas n'importe qui. On choisit.
- Et qui sont vos partenaires ? D'autres, euh, échangistes ? poursuivit la jeune femme, visiblement émoustillée.
- En général, mais pas forcément. On a connu des couples qui voulaient tenter l'expérience avec des gens sûrs.
Une discussion franchement sexuelle s'engagea. Victor sentait sous la table un début d'érection. C'est alors que Fabienne déclara :
- Si vous voulez en savoir plus, venez à l'intérieur, on va vous montrer une vidéo et vous verrez qu'on n'a pas affaire forcément à des tatoués et des piercés.

Amandine et Victor auraient pu se sentir pris au piège mais leurs barrières morales avaient commencé à s'effondrer. Ils rejoignirent le couple hôte sur un vaste canapé en s'asseyant côte à côte, Amandine entre son mari et Pierre qui lança la vidéo.
Fabienne Kléber se trouvait habillée en compagnie d'un homme et d'une femme d'à peu près leur âge autour d'une table en train de siroter un breuvage quelconque. Pierre filmait la discussion puis tout le monde se leva et gagna la chambre. La caméra dut être posée sur un socle à en juger par ses mouvements. Pierre apparut, entièrement nu tandis que les trois autres se déshabillaient en papotant, avec un parfait naturel. Puis deux couples se formèrent sur le lit : Pierre avec la femme, légèrement grisonnante et rondelette, Fabienne avec l'homme, un chauve en léger surpoids. Embrassades et masturbations réciproques suivirent puis cunnilingus et fellations jusqu'à ce que les deux hommes présentent une érection suffisante, que les deux femmes gainèrent de latex avec doigté, signe d'une certaine expérience.

Puis les deux couples se mirent en travers du lit. L'homme chauve pénétra Fabienne en levrette et Pierre la femme grisonnante en missionnaire. La caméra était posée de telle façon que Fabienne se trouvait face à elle, son partenaire à genoux derrière elle tandis que Pierre présentait son cul mouvant entre les cuisses bien ouvertes de la femme grisonnante.

Amandine et Victor, toujours nus, rappelons-le comme leurs hôtes, assistaient fascinés à cette séance aussi inattendue qu'improbable. Si Victor, au cours de son adolescence, avait déjà visionné des scènes porno, ce qui lui avait passé lorsqu'il avait connu la chaude Amandine, celle-ci n'avait jamais vu des hommes et des femmes faire l'amour, à l'écran ou ailleurs. Victor la surprit en train de passer la langue sur ses lèvres, les yeux rivés sur la scène filmée. Le visage de Fabienne, tantôt concentré, tantôt extasié, les cheveux et les seins ballants, et les coups de boutoir de Pierre aux reins encerclés par les jambes de la femme grisonnante, le tout sur fond de halètements, de soupirs et d'exclamations (en particulier de la femme grisonnante, masquée par son amant) produisaient sur l'assistance une tension de plus en plus forte.

Fabienne rompit le silence en s'adressant à ces hôtes :
- Alors, vous en pensez quoi ? Vous êtes choqués ?
- Euh, non, parvint marmonner Victor, c'est juste, euh, surprenant...
- Ce sont des amis, Clotilde et Gaétan. On se fait un petit plan à quatre de temps en temps, poursuivit Pierre.
Victor, tout en matant la scène, avait posé sa main sur la cuisse nue de son épouse et remontait lentement vers son sexe, sous l'oeil intéressé de Pierre. Lui-même était désormais paluché par Fabienne qui ne tarda pas à se pencher vers son giron pour entamer une fellation. Le visionnage prenait un tour carrément sexuel et Victor n'hésita plus à toucher la fente de son épouse, qu'il trouva franchement humide. Elle ouvrit alors plus largement les cuisses pour faciliter son doigtage sans perdre pour autant une miette de la scène renvoyée par l'écran, comme si elle n'avait pas conscience du geste de son mari. Il est vrai que la vidéo était devenue très chaude. Les deux hommes étaient maintenant chevauchés par leurs épouses en parallèle, échevelées, ardentes, verbeuses, tantôt à genoux, tantôt sur leurs pieds dans un claquement de peaux significatifs de leur appétit. Cette baise en parallèle constituait pour Amandine un choc visuel aussi fort qu'une intense scène d'action dans un thriller. Elle ondulait maintenant sous le doigt fureteur de Victor qui, la sentant dans un état d'excitation extrême, et considérant l'énergique fellation de Fabienne sur Pierre, ordonna à son épouse :
- Fais comme elle, suce-moi. Amandine, sans réfléchir, s'exécuta, un oeil toujours tourné vers l'écran, comme si elle ne voulait pas perdre une miette du spectacle.

Sa position semi couchée la mettait à portée de main de Pierre, qui ne laissa pas passer l'occasion. Il la glissa entre les cuisses de la jolie blonde et poursuivit la masturbation entamée par Victor. La légère ondulation d'Amandine qui suivit et son sexe poisseux incitèrent le quinquagénaire à s'enhardir. Ses doigts étaient devenus un sexe qui fouillait la jeune femme, laquelle quitta brièvement sa succion pour gémir. Victor comprit que son épouse avait franchi un cap.
La suite fut encore plus éloquente. Alors que les deux couples poursuivaient leurs ébats sur l'écran après avoir procédé à un échange (Fabienne était désormais besognée en missionnaire par le dénommé Gaétan et Pierre faisait de même avec la dénommée Clotilde), l'hôtesse abandonna la fellation de son mari pour venir s'empaler sur lui, pieds au sol et face à la vidéo.

- Fais pareil, ordonna Victor à Amandine.
Et celle-ci imita la quinquagénaire en tressautant sur la queue de son époux, heureuse d'être enfin remplie et surexcitée par la situation. Sa tête avait complètement démissionné. Elle n'était plus qu'un corps, un corps en fusion. Elle croisa le regard de Fabienne qui lui sourit tout en tressautant elle aussi :
- C'est bon, hein, dit-elle à son invitée.

Amandine opina du chef avant de retourner à la vidéo, qui en était maintenant à sa dernière phase. Deux culs d'homme s'agitaient devant l'objectif entre deux paires de cuisses largement ouvertes. Les deux femmes se renvoyaient leurs cris de plaisir comme en écho, en se tenant par la main. L'orgasme final ne fut pas vu car Pierre avait ordonné à Fabienne de se mette à genoux sur le canapé pour la prendre par derrière et Victor fit de même avec Amandine. A nouveau, les deux femmes se regardèrent mais cette fois avec un regard un peu vitreux. Les deux hommes cognaient dur. Amandine sentit Victor se retirer d'elle, supposant qu'il voulait la sodomiser, mais non, sa queue puissante entra à nouveau en elle et elle vint le chercher à grands coups de fesses pour lui témoigner son adhésion. Elle adorait cette position qui faisait entrer le pénis loin en elle. Un "oh ouiiii" sonore de Fabienne fit tourner la tête d'Amandine vers son hôtesse et c'est alors qu'elle découvrit Victor en train de s'activer les mains sur les hanches de la quinquagénaire.

Mais... alors... Eh oui, la bite qui la régalait, c'était celle de son hôte. Elle ne s'était même pas aperçue du changement. Elle était devenue échangiste sans s'en rendre compte. Mais au lieu de se retirer, de se scandaliser peut-être, elle creusa les reins pour rendre la pénétration encore plus efficiente. Puisque Victor faisait l'amour à une autre femme qu'elle, elle ferait l'amour avec un autre homme que lui. Encore que l'expression "faire l'amour" lui sembla peu appropriée. C'était du sexe, rien que du sexe, mais mon dieu que c'était bon. Elle roulait tellement des hanches que le quinquagénaire devait se concentrer pour ne pas éjaculer prématurément. Un bijou pareil au bout de sa queue, il n'en avait pas tous les jours. Fabienne devait ressentir à peu près la même chose car ses cris de plaisir devenaient presqu'assourdissants. Bien que très concentrée sur ce qui se passait dans son bas-ventre, Amandine se mit à l'unisson, histoire de montrer à Victor qu'elle aussi jouissait. De fait, il l'avait rarement entendue aussi exclamative. Elle prenait vraiment son pied et il en fut heureux.
- Encule-la maintenant.

C'est Pierre qui venait de s'adresser à son invité. Cela tombait bien, celui-ci avait une furieuse envie d'honorer cette large croupe aux globes charnus. Amandine ne se prêtait pas souvent à cet exercice, ce qu'il déplorait. Il entra avec plus facilité qu'il ne l'aurait cru et une nouvelle sarabande commença, à nouveau émaillée de brames de jouissance de la quinquagénaire. Amandine n'avait rien perdu de la situation et voyait bien que Victor la savourait, à entendre la peau de son ventre claquer sur les fesses de Fabienne. Elle tourna la tête vers Pierre, toujours bien rivé en elle :
- Fais-le aussi. Mais doucement. Je n'ai pas l'habitude.
L'homme était un expert. Il pénétra l'anneau quasi vierge millimètre par millimètre tandis qu'Amandine creusait les reins en serrant les dents. Mais quand il fut totalement engagé, elle se détendit, d'abord immobile puis de plus en plus mouvante. Pierre n'en revenait pas d'être aussi à l'aise dans ce petit cul, comme s'il n'attendait que lui. Amandine se mit à mordre dans le dossier du canapé en gémissant, possédée comme elle ne l'avait jamais été. Les coups de bite de Pierre lui relevaient la croupe et elle connut un orgasme tellement violent qu'elle se sentit défaillir. Pierre l'accompagna en giclant et en grognant, fiché en elle pendant quelques minutes encore sans pouvoir s'en détacher.

A côté, Fabienne avait glissé une main entre ses jambes pour presser les couilles de Victor, l'invitant à gicler à son tour.
- Jouis dans mon cul, lui lança-t-elle, et c'est ce mot qui vainquit son endurance. Il ne l'avait jamais entendu dans la bouche d'Amandine.
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Six mois plus tard, le jeune couple était bien installé dans sa nouvelle maison. Victor et Amandine n'avaient jamais autant fait l'amour que les jours qui suivirent leur emménagement. Elle avait dû même veiller à ne pas tomber enceinte pour la troisième fois. Parfois, pendant que leurs deux enfants dormaient, ils se mettaient nus face à une vidéo porno, comme pour revivre cette mémorable soirée avec Pierre et Fabienne. Mais ils n'avaient jamais retrouvé des images aussi fortes que celles de cette première échangiste avec le couple mûr. Ils s'étaient retrouvés une fois pour un autre plan à quatre mais sans non plus revivre la même intensité de plaisir que lors de leur première rencontre. Et ils s'étaient peu à peu perdus de vue.

Néanmoins, l'envie de vivre une sexualité moins conventionnelle ne les avait plus quittés. Déjà chaude de nature, Amandine sollicitait souvent Victor pour des accouplements hors des sentiers battus. Sensibles l'un et l'autre aux peaux noires, ils entrèrent en contact avec un couple martiniquais pour une soirée "épicée" qui ne les déçut pas. Puis Amandine tomba à nouveau enceinte et leur sexualité connut un certain ralentissement, notamment en raison de nouvelles contraintes familiales. Mais ni l'un ni l'autre ne s'en formalisèrent, ce qu'Amandine résuma ainsi :
- Quand on a connu deux quinquagénaires comme Pierre et Fabienne, on se dit qu'on n'a pas fini de faire l'amour. Enfin, de baiser...