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La lune bleue 1

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Lue : 6685 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 27/08/2011

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Paul, marié à Lulu depuis six ans, j’ai 27 ans, ma belle épouse a 25 ans. Elle est de plus en plus belle et s’épanouit dans son travail de coiffeuse au contact de clientes aimables. Je travaille en trois huit en qualité de pontier dans le port céréalier, en principe du mardi au samedi, parfois du lundi au samedi avec des jours de repos qui compensent les heures supplémentaires en tenant compte des nécessités du service. Les RTT se prennent de préférence pendant les périodes d’accalmie. J’ai un frère aîné, Claude, célibataire par choix. Il aime trop les femmes pour n’en avoir qu’une. Nous sommes très proches, mais je lui en ai un peu voulu le jour où il m’a déclaré que Lulu était trop belle pour moi et qu’un jour ou l’autre je devais m’attendre à avoir du mal à passer sous les portes.

Il a profité de cet après-midi pour venir discuter, mais paraît soucieux
-Aurais-tu des problèmes d’argent?
-Non, nous nous en tirons assez bien avec nos deux salaires. Pourquoi cette question?
-C’est délicat à dire, mais apparemment ta femme fait des heures supplémentaires et j’ai cru…
-Dans son métier on dépend des clients et elle fait des heures d’équivalence parfois. Sinon elle rentre régulièrement à la maison
-Bien. Je voulais te parler d’heures accomplies en dehors du salon.
-Peut-être se rend-elle chez des clientes indisposées à leur domicile. Elle m’en parle parfois. Oh! Je te vois venir avec tes avertissements sur la vigilance nécessaire quand on a une belle femme. Cesse de te fatiguer, ça devient rengaine
-Si tu le prends comme ça, je n’ai plus qu’à me taire. Après tout elle va peut-être peigner des clientes de vingt-deux heures à trois, quatre ou cinq heures du matin.
-Mais à cette heure là, elle est couchée à côté de moi dans mon lit!
-Tu n’es jamais de tournée de nuit, bien sûr!
-Tu veux dire que lorsque je suis de nuit, Lulu découche. Tu passes ta vie à la surveiller. Allez, puisque tu es si bien renseigné, dis-moi où elle se rend, chez qui elle va dormir.
-J’ai dit travailler, pas dormir. Je suppose qu’elle fait ce travail pour de l’argent.

Que dire, que penser? Lulu ne m’a pas parlé d’un second emploi. Qui plus est un emploi de nuit selon mon frère, ou un emploi exercé quand je suis au travail. Je veux en savoir plus. Claude, je devrais le savoir vit beaucoup la nuit, il drague, fait des rencontres, se lie parfois, mais jamais longtemps. Il me raconte sa curieuse découverte de mardi soir. Il s’est rendu dans une boîte de nuit, La lune bleue. Ce soir là, le maître des lieux a annoncé le recrutement de deux nouvelles « gogo girls » qui devaient clôturer le spectacle. En dernier apparaîtrait la star montante des plus grandes scènes parisiennes. Pour relancer les cabarets de province, cette somptueuse créature avait accepté de venir renouveler l’art de l’effeuillage une semaine par mois environ, loin de la capitale. Et c’était La lune bleue qui avait réussi à emporter un merveilleux contrat. La magnifique jeune femme devait enchanter les connaisseurs. Sa plastique incomparable alliée à une grâce innée allait ravir les plus difficiles. La sublime serait présente pour le plus grand bonheur de tous ses admirateurs jusqu’au samedi soir.

Par curiosité je suis resté dans la salle jusqu’à la fin, une pareille occasion ne se manque pas.
-Ca ne m’étonne pas de toi. Mais quel rapport avec Lulu? Ne t’éloigne pas du sujet.
-J’y viens. Trompettes sonnez, Barbara si attendue se présente, entourée d’écharpes multicolores fixées au cou, à la taille et sur les hanches. En musique elle entame la célèbre danse des voiles. En tournoyant comme une ballerine sur ses escarpins, elle sème au vent un voile par ci, un voile par là, découvre des éclairs de peau à tous les niveaux. Quand verra-t-on un sein? Ah! L’intérieur d’une cuisse se libère. Chacun cherche à surprendre du regard la prochaine apparition. Sous le fard, on devine un sourire un peu figé. Le maquillage rend le visage mystérieux. La salle retient son souffle, deux seins nus annoncent le dénouement proche, les voiles jonchent le sol. Déjà la croupe joue avec les derniers accessoires. Barbara tourne comme une toupie, perd sa dernière protection, fait l’étonnée et cache son sexe des deux mains pour sortir à reculons. Le public applaudit, fait un rappel. La strip-teaseuse revient sur le devant de la scène; un éventail rouge cache son sexe, sa main droite est posée sur son cœur, le bras dissimule les tétons. Elle regarde la salle, les feux de la rampe l’éclairent, elle ébauche une courbette, plie un genou, ouvre ses bras. La salle pousse des hourras ravis à la vue de sa toison pubienne noire et des seins mis en mouvement. Je n’en crois pas mes yeux, cette silhouette, je la connais, ce regard familier, cette mine ravie du succès emporté: ciel, Barbara la vedette, c’est ma belle-sœur. Voilà!
-Tu as cru la reconnaître, et si tu t’étais trompé?
-Je me suis pincé, j’ai cru à une hallucination. J’ai attendu dans ma voiture près de la sortie des artistes. Environ une demi-heure plus tard le présentateur et le videur sont sortis, entourant la vedette, ils sont montés en voiture. Celle-ci s’est arrêtée devant ta porte. J’ai vu Barbara entrer chez toi, mais au matin pour toi elle était redevenue Lulu sans doute.
-Tu es sûr de ce que tu me dis?
-Mercredi, jeudi et vendredi je suis retourné à La lune bleue. J’ai mis une perruque et des lunettes et me suis placé à l’avant. Il y avait un monde fou. Même spectacle, même engouement. Une chose est certaine, le salut final, bras écartés, foufoune exposée et seins agités n’est pas une distraction mais bien calculé pour jeter le trouble dans les caleçons. De jour en jour Barbara prend du poil de la bête, s’enhardit et étale mieux ses atouts.
-Et toi tu n’as pas raté une séance pour te rincer l’œil en reluquant ma femme à poil.
-C’est un spectacle ouvert au public, ta femme s’exhibe, je regarde. Simplement pour l’avoir suivie à l’aller et au retour dans la voiture qui vient la chercher après ton départ et qui la ramène avant ton retour, je suis en mesure d’affirmer qu’elle exerce une activité nocturne à l’insu de son mari. Pour le moment les spectateurs admirent une parisienne. Mais les photos exposées devant la salle ne feront pas illusion longtemps. Le premier qui la reconnaîtra répandra la nouvelle dans la ville. Prépare-toi à réagir aux questions.
-Pffou! Tu viens de m’asséner un sacré coup. Mais pourquoi, comment en est-elle arrivée là? Et pourquoi ne pas m’avoir consulté avant de se jeter tête en avant dans ce spectacle?
-Tête en avant? Pas seulement la tête, crois-moi! Bof, elle est belle, un recruteur l’aura remarquée, approchée et lui aura fait miroiter de gros gains, faciles, rapides. Ne cherche pas plus loin.

Après notre discussion, je décide de voir de mes propres yeux le spectacle de ce samedi soir. Un collègue accepte de me remplacer au travail. La perruque et les lunettes de Claude me rendent méconnaissable. Claude m’assure aussi que les lampes aveuglent les danseuses sur scène, elles ne distinguent pas les spectateurs. Personne ne me connaît dans l’établissement. J’assiste au spectacle. Le clou annoncé est le spectacle de Barbara, il faut tenir jusqu’à la fin! On ne la reverra pas pendant deux bonnes semaines, annonce-t-on. Elle est belle. Oui c’est bien ma Lulu, je devrais être fier d’être le mari d’une pareille beauté.

La plus hardie, la plus dévêtue, la plus exhibitionniste, c’est elle. Sous la toison j’ai reconnu le trait de son adorable minou. J’ai entendu aussi les commentaires graveleux autour de moi Je rassemble les bribes des habitués:
-Elles finissent toutes par y passer.
-Ce Richard est un sacré chasseur. Dans un mois au plus Barbara passera à la casserole, il l’a parié avec un de mes amis.
-Et après il l’offrira aux plus offrants.
-Souviens-toi, il y a deux mois, Chérie-Chérie a couché avec tous les riches du coin avant d’être expédiée à Paris.

Je m’empresse de rentrer à la maison. Je veux une explication dès cette nuit. Je vais remettre les pendules à l’heure. J’ai rangé ma voiture au garage. Dans le noir je réfléchis à la meilleure manière d’aborder le sujet. Une voiture s’arrête. Le reflet des phares s’éteint. La clé tourne dans la serrure: ce soir elle a fait vite. Oui mais elle n’est pas seule! Elle rit, discute avec un homme, l’appelle Richard, l’invite à venir boire un dernier verre au salon. La soirée a été un succès remarquable. Selon Richard, tout le mérite en revient à la nouvelle vedette. Il envisage de l’employer à plein temps, ici mais surtout de lui organiser une tournée dans tous les cabarets de France et de Navarre. Il a des relations en Suisse, en Belgique, au Luxembourg et si elle le désire elle va voler de succès en succès dans toutes les capitales d’Europe, mais aussi en Afrique.

Richard a des amis bien placés partout. Un talent comme le sien ne peut pas se confiner dans une petite ville. Mais la saison est lancée, le temps presse. Ce qu’elle a gagné en une semaine n’est rien à côté de la fortune possible. Ils trinquent, elle rit de bonheur à la pensée de la notoriété proche, des applaudissements promis et du compte en banque imposant. Le second verre la libère, elle exulte, remercie, jure qu’elle est prête à affronter les obstacles. Une aussi belle détermination s’arrose, se réjouit le cabaretier.
-Tiens, il faudra modifier le spectacle
-Ah! Déjà? Comment?
-Tu garderais par exemple ton string et pour saluer tu le tirerais jusqu’à le faire disparaître dans ta fente.
Les mecs en deviendraient fous. Montre-moi.

Elle glousse, se tait.
-Exactement comme ça. Tiens regarde l’effet sur moi. Si tu pouvais savoir comme j’ai envie de toi.

D’une voix avinée elle proteste
-Stop, je suis mariée. Tu m’as promis de me respecter. Alors ne me touche pas!
-Je te respecte et je t’adore. Mais une bonne relation entre une star et son agent demande un minimum d’intimité. Allez, si tu veux faire carrière avec moi, c’est-ce que tu veux, il va falloir commencer par oublier tes préjugés. Au début, tu ne voulais pas quitter ta culotte et tu as évolué! Il faut continuer à balancer les idées stupides de pudeur, de chasteté et autres balivernes
-Oui, mais mon mari?
-Oublie-le un moment. En pleine nuit le pauvre diable se crève pour ramener au bout du mois un salaire que tu gagneras en moins d’une semaine. Il faut des braves types comme lui pour faire tourner la machine. Mais toi, tu appartiens à un autre monde, tu vas briller, être adulée, figurer à la une des revues. Alors, tu voudrais sacrifier un sort brillant à des règles destinées à maintenir les médiocres à leur place. Tu vaux beaucoup mieux
-Non, pas ça!
-Il reste un fond de bouteille, il ne faut pas gaspiller, on partage.

Ils doivent vider leur verre.
-Oh! Richard! Tu m’avais promis…
-Oui, mais je ne savais pas combien tu étais douée. Ce soir il y a des dizaines d’hommes qui s’endorment en pensant à toi, à ton minou dévoilé et à ces seins si sensibles et ils bandent ou se masturbent.
-Oh! Tu crois. Ta main me chatouille. Ah! Richard. On ne devrait pas. J’ai sommeil.

Il promet de la tenir éveillée. Sent-elle les caresses sur son dos découvert? Il ne connaît rien de plus doux que la peau de ses seins. Ah! Si, là, le haut des cuisses, si elle permet, il va comparer. Exactement sous le sexe, la peau est toute lisse, toute fine. Au passage son index a touché la vulve où le tissu est resté coincé. Il hume son doigt et prétend s’enivrer du nectar féminin. Barbara n’a plus la force de protester. Il entreprend de la déshabiller, l’empêche de chuter, arrache le soutien-gorge, fait passer les pieds au-dessus du string tombé sur les escarpins, l’embrasse à pleine bouche et agite en même temps une main sur le mont de Vénus puis sur les bourrelets de la vulve. La chambre est toute proche, elle le guide, bouche toujours prisonnière de celle du manager. Il continue à annoncer le programme à coups de « tu verras ». Elle y croit, elle veut bien, il l’allonge sur le lit, il se fraye un chemin entre les cuisses qui obéissent à la pression des mains.

Après l’effeuillage volontaire en boîte, il ouvre les feuilles de la chatte. Je suis discrètement monté, de la porte je constate que Richard n’aura pas eu besoin d’un mois pour arriver à ses fins. Au milieu de chaque grande lèvre il appuie un pouce, tire sur les bords et découvre une large plage rose clair toute humide en forme de losange: le sexe est grand ouvert. La bouche se précipite sur ce fruit succulent. La langue parcourt le large sillon de bas en haut, redescend, pointe sur le rond fripé de l‘anus, remplacée par un index curieux caché par l’ascension du visage sur l’ouverture béante. Un instant la langue épaisse s’attarde sur l’entrée du vagin puis bien étalée elle répand sa salive sur toute la largeur du con soumis au plaisir de cette caresse gourmande.

Le ventre se contracte sous la succion du clitoris. Barbara ne dort pas, Lulu ne proteste plus, elle émet des soupirs exagérés, grogne sa joie, geint, pousse des cris de plaisir. Elle est matée, femelle soumise, victime à la fois de ses sens énervés et de son brûlant désir de faire carrière. Richard lui a fait connaître le prix de son aide précieuse, il a assis ses arguments dans un esprit embrouillé par l’alcool et par l’appel de la célébrité. Pauvre femme, les léchouilles ont raison de ses derniers retranchements. Dans son ventre en émoi, sous la bouche et contre les doigts fouineurs monte l’impression d’entrer dans un nouveau monde, fait de tremblements de bonheur, de frissons dus aux louanges et aux applaudissements, un monde rempli d’hommes qui bavent en découvrant sa nudité unique. Les doigts la fouillent, un corps chaud rampe sur son ventre, pèse de tout son poids, lourd et rassurant, une verge gonflée de sang chaud presse sur sa cramouille épanouie, offerte, le gland pèse, pousse, s’ouvre la voie et s’enfonce. Le pubis reçoit la poussée du bas ventre: il n’y a pas moyen d’aller plus loin: il l’a prise, elle s’est laissé faire, elle s’est donnée. Elle savoure la pénétration. Il savoure sa victoire. Désormais cette femme est marquée par son membre viril plus sûrement qu’au fer rouge. Ils sont unis, immobiles, il s’inquiète de savoir si c’est bon. Elle est bien, c’est bon, c’est chaud, oui elle est heureuse, oui elle lui appartient, oui elle suivra ses conseils. Elle le remercie pour tout ce qu’il a fait pour elle. Oui elle fera une grande et belle carrière grâce à lui.

Satisfait, il relève son arrière train, ses fesses montent et retombent, son gourdin sort du puits puis y replonge, en montant il fait sortir du noir des chairs roses puis au retour il les renvoie dans leurs ténèbres. Il va, il vient, elle est écrasée puis suit en appui sur les talons la montée rapide du piston. Dix fois, cent fois, pendant une éternité il la bouscule, la remue, la secoue, la réduit à recevoir les coups de bite, à être chair chaude, bouillante, obéissante, à gémir au lieu de penser. Perdue elle s’accroche aux hanches, elle agrippe une fesse, elle emprisonne des mollets poilus entre ses jambes épilées, elle tire sur ses muscles pour être pénétrée à fond. Et lui domine, entre, sort, force, double la pénétration en enfonçant son majeur dans le derrière, en le frottant contre le sphincter forcé. Il gronde, se raidit, s’immobilise enfin et s’écroule sur sa proie. Lulu ne bouge plus, retient sa respiration. Encore une fois, c’était bon, oui elle a aimé. Elle recommencera aussi souvent, oui. Il n’aura qu’à demander!

Il quitte la monture exténuée. Un peu de repos va permettre une nouvelle cavalcade. Elle va voir ce qu’elle va voir. Elle se souviendra du voyage. La main poilue maintient en éveil la chagatte trempée. Inutile d’essuyer, c’est un lubrifiant naturel. Un jour il la fera lécher. Par qui? Il ne précise pas. Le mieux pour sa carrière sera de voyager. Lundi il part à Paris. L’idéal serait qu’elle l’accompagne pour observer ses consœurs à l’œuvre. Il y a des tas de choses à apprendre dans le monde du spectacle. Ses démonstrations sont d’un bon niveau, mais il faut professionnaliser. Voir, regarder, apprendre pour améliorer. Elle retrouve ses esprits, se souvient
-Comment dire ça à mon mari?

Voilà qu’elle se soucie de moi. Ou plutôt je deviens un souci pour elle. Richard sait:
-Tu vas passer un stage de coiffure chez un maître coiffeur de Paris. Juste une semaine. Après tout dépendra de ce que tu veux faire. Si tu as vraiment envie de développer ta fibre artistique tu laisseras tomber ton gentil ouvrier et tu viendras vivre avec moi. Si tu préfères stagner dans le besoin tu resteras avec ton chéri. Tu vois tu es libre, tu peux devenir une femme libérée qui assume son avenir et dirige sa vie comme elle le veut.
-Il faut que je réfléchisse.

Il ne lui en laisse pas le temps. Il attrape les deux pieds de la belle, met sa souplesse à l’épreuve en les rabattant sur ses épaules, le revoilà dard contre fente, pieu enfoncé dans les chairs avides et il reprend sa chevauchée fantastique pour étouffer dans la volupté les velléités de renoncement. Sous mes yeux il baise la femme de ma vie. Elle est d’accord, elle ne m’appelle pas au secours, elle se met à participer, à dire qu’elle se sent bien, a répéter que c’est bon, merveilleux, meilleur que tout, il est son maître, son guide, il la fera gagner, elle lui appartient, elle fera comme il voudra pour son bien. Son discours s’essouffle, cesse, se transforme en éclats de voix, en bruits étouffés, en geignements. Elle se lâche, réclame des coups plus puissants, crie « encore », supplie, veut qu’il la baise, qu’il l’aime!

Qui suis-je pour vouloir m’opposer à ce délire? Un obstacle à son épanouissement. Mieux vaut m’effacer. Si je lui répétais les commentaires de mes voisins pendant le spectacle, je la ferais rire. Je serais un obscur jaloux qui n’y connaît rien, un petit ouvrier sans ambition. Ce Richard l’a endoctrinée. Le goût de l’argent l’a tentée, mais l’envie de plaire, d’être applaudie et une certaine dose jusqu’alors ignorée de luxure l’ont décidée en dehors de toute concertation. Elle m’a ignoré, elle me trompe. J’ai le résultat sous les yeux, Lulu hurle son orgasme sous l’homme qui me la ravit. Elle annonce qu’elle veut utiliser le bidet, elle veut protéger son nouveau job, elle ne peut pas être enceinte. Je bats en retraite.

Peu avant mon retour théorique du travail Richard couvert de baisers, de promesses en tout genre a quitté le domicile. Je me suis allongé à côté d’une épouse épuisée. Le repas de midi a été pris à quatorze heures comme chez les gens bien m’a dit Lulu. J’étais trop déçu pour parler. Elle était trop moulue. A dix-sept heures elle entreprit de faire une énorme valise, remplie du strict nécessaire pour un stage de coiffure à Paris, expliqua-t-elle en réponse à un coup d’œil interrogateur. Moins on parle, moins on ment. Elle devait se lever tôt le lundi matin. Nous ferions l’amour comme des fous à son retour. Elle n’est pas encore revenue. Même pas à La lune bleue.
-Tiens une carte avec un bonjour de Tanger. Qui est cette Barbara qui pense à moi? Je ne suis pas sensé le savoir. Aurait-elle oublié son prénom? Retrouvera-t-elle le chemin de la maison

A travers l’épais verre cathédrale de la porte d’entrée j’aperçois une silhouette de femme, floue, déformée. Mais mon cœur plus rapide que mes yeux l’a reconnue et se met à battre à cent à l’heure. C’est Lulu. J’ouvre, je tente de sourire. Elle me regarde par en-dessous, comme gênée. Maladroit je salue
-Bonjour Lulu. Enfin ton stage est fini.

Elle ne sait comment interpréter ma phrase. Est-ce de l’ironie, une moquerie ou un reproche?
-Bonjour Paul. Je suis de passage, je voulais savoir comment tu allais.
-Viens, entre.

Je lui tends la main, la fais passer devant moi, sors et soulève la valise qu’elle a laissée su le palier.
-Laisse, ce n’est pas la peine, j’en ai pour quelques minutes seulement
Je reconnais cette valise toute cabossée. Il y a dix mois elle était lourde, pleine à craquer; aujourd’hui elle a pris des coups, est toute râpée et si légère.
-On s’embrasse? Tu ne pars pas tout de suite, il y a longtemps que tu es en ville? Viens t’asseoir.

Ses bises sur la joue sont toutes timides. Elle se tient à distance, ne sent pas bon, c’est un euphémisme et elle doit le savoir. Elle me regarde, ne sait pas quoi dire. Elle a dû préparer une déclaration. Elle hésite à parler. Moi, je n’ai rien préparé parce que je ne l’attendais plus. Je suis heureux de la revoir vivante, j’attends de savoir ce qui l’amène. Revient-elle pour de bon ou n’est-elle que de passage, comme elle l’a dit?
-Tu n’es pas pressée. As-tu mangé, as-tu soif? Je suis si heureux de te revoir

Mon discours est décousu, mais j’ai surpris une lueur dans son regard. Sa tenue n’est pas fraîche, j’ai déjà évoqué l’odeur de linge pas très propre. Sa tristesse et sa gêne me fendent le cœur. Au risque de me faire rabrouer, je tente ma chance, je ne pourrai pas être plus que déçu.
-Mon amour (!), ne peux-tu pas rester avec moi.
-Tu me reprendrais? Vraiment? Il faut que je te parle. Tu dois savoir.
Je l’interromps
-Je prépare un repas, tu vas monter dans ta chambre, aller prendre une douche ou un bain. Tu verras, rien n’a changé, tu trouveras le nécessaire à sa place. Nous prendrons un repas ensemble et nous parlerons

Elle me remercie, une larme au coin de l’œil, à la fois contente de mon accueil et inquiète à propos de la suite. Je vais en cuisine. Elle s’est baignée, a visité les deux chambres, remué une chaise, elle redescend dans une robe sortie de l’armoire. Son visage est amaigri mais le tissu de la robe est tendu au niveau des seins, du ventre et des hanches. Elle paraît un peu moins fatiguée, un peu plus détendue quand elle me rejoint, une enveloppe épaisse en main. Elle s’est parfumée, sourit. Il lui manque une canine!
-Ca va, tu te sens plus fraîche? Bon appétit.

Elle me remercie, mange avec appétit, dévore ma cuisine de célibataire comme si elle était affamée. Elle a changé, il manque cette dent, il y a ce regard étrange, ce n’est pas de la peur, un je ne sais quoi de désespéré, de doute.
-Lulu, dis-moi que tu vas rester.
-Tu décideras si tu me veux encore quand j’aurai fini de te raconter tout ce que j’ai vécu. J’ai besoin de ton aide. Je suis au bout du rouleau. Mais je ne te mérite plus.

Des larmes coulent sur son visage, elle se mord les lèvres, les rides creusent son front, sa main chiffonne l’enveloppe.
-Ca va être long tu sais. Je commence.

En réalité, elle n’est pas partie en stage de coiffure et j’ai dû m’en douter. Deux mois avant le prétendu stage, sa patronne lui a demandé de la remplacer pour coiffer des artistes. Simone se heurtait à un interdit de son mari qui lui reprochait de le délaisser. C’étaient des clientes du salon. Elles travaillaient dans une boîte de nuit de la ville et le soir, avant leur numéro, elles se faisaient donner un coup de peigne. Lulu pourrait en acceptant ce travail doubler son salaire. Elle avait pensé me faire une surprise et avait commencé aussitôt, sans m’avertir. Quand elle me montrerait ses gains, je lui pardonnerais son silence. Quand je serais d’après-midi elle s’arrangerait pour revenir à la maison avant moi, quand je serais de nuit, elle serait plus disponible et quand je serais du matin, elle verrait bien…

Le hasard l’a fait commencer sur ma tournée de nuit. C’était amusant de voir les filles nues ou presque se préparer, chahuter dans les loges, comparer leurs nichons, exhiber les cicatrices cachées des remodelages de poitrine. Lulu avait été curieuse de suivre les numéros depuis les coulisses, avant de repeigner l’une ou l’autre entre chaque tableau. Les commentaires des filles à propos des spectateurs excités déclenchaient des fou-rires sans fin. Richard, le patron de la boîte l’avait longuement regardée puis avait déclaré que la coiffeuse avait tout ce qu’il fallait pour faire partie de la troupe. Par curiosité Lulu était restée jusqu’à la fin du spectacle. L’ambiance lui plaisait. Le troisième soir elle copinait avec toutes les filles qui gambadaient à poil dans les couloirs et les escaliers en pépiant. Richard retint tout son monde pour arroser l’arrivée de la coiffeuse. Il fit son discours de bienvenue, les filles applaudirent et Ben, le videur, remplit les coupes de champagne. Richard ne quittait pas Lulu. Les filles disparurent une à une. Restaient Richard, Ben, une bouteille de champagne et Lulu qui craignait d’être impolie en les quittant. Elle but encore une ou deux coupes, accepta de monter sur scène et de mimer un effeuillage à l’image des artistes. Richard lui proposa d’endosser une tenue et de réaliser un vrai numéro. Par jeu, par désir de plaire et d’assurer son emploi, Lulu s’exécuta, se changea sous le regard admiratif des deux hommes, rougit d’entendre leurs compliments salaces de connaisseurs en anatomie féminine, se retrouva finalement en slip et soutien-gorge. Richard et Ben applaudissaient, disaient qu’elle était douée, plus douée que les filles dont c’était le métier. Richard lui tendait une coupe, on but cul sec pour fêter la découverte d’un nouveau talent. Richard la félicita, la prit dans ses bras, l’embrassa sur les joues en la serrant contre lui. Elle vida la coupe qu’il lui offrait encore. La tête lui tournait, elle s’accrochait comme elle pouvait à Richard pour ne pas tomber. Ben riait tout fort. Elle rit avec les deux hommes. Quand Richard l’embrassa sur la bouche, automatiquement elle ferma ses deux bras autour de son cou.

Elle ne comprit pas comment elle se retrouvait sur un lit, sur notre lit, nue, toute nue avec Ben, sous Ben. Lorsqu’elle sortit des brumes du champagne, Lulu se sentit écrasée par un corps qui pesait sur elle. Les pointes de ses seins étaient brûlantes pincées entre les gros doigts du videur. Dans son ventre elle sentait le mouvement rapide d’un pénis énorme. La pénétration douloureuse de cette masse imposante l’avait ranimée. Elle subissait la brûlure d’un frottement phénoménal, comme si l’objet qui la fouillait en un va et vient incessant était une énorme râpe à bois ronde destinée à l’écorcher ou à agrandir son trou, un de ces outils de menuisier propre à finir un diamètre et à ébarber les bords. Il ahanait sur elle, son haleine était chargée d‘alcool, sa bouche ne lâchait celle de Lulu que pour s’activer sur un sein ou l’autre. En ouvrant les yeux elle aperçut la grimace de son baiseur en plein effort. Il allait et venait, distendait les parois de son vagin, allait cogner brutalement tout au fond contre le bec de l’utérus puis ressortait entièrement et se lançait contre la vulve, déchirait le conduit, frottait son gland en forme de gros œuf à l’intérieur des lèvres meurtries. Lulu avait un terrible mal de tête, se laissait envahir sans protester. A force de persévérance, Ben avait mis le feu à ses sens. Il guettait ses réactions. Aux premiers gémissements de plaisir de la femme il multiplia les sorties complètes suivies de pénétrations puissantes, violentes, força l’allure, posa une grosse main sur son cou comme pour l’étrangler et imposa une cadence infernale. Sa faible plainte inarticulée passait pour un encouragement. Lulu crut qu’il lui perçait le ventre et fut heureuse de voir arriver la fin de cet assaut. Les jets de liquide chaud après la terrible épreuve lui parurent un bienfait avant de réaliser que la brute la remplissait de sperme. Enfin l’homme se retira avec un flop de bouchon de champagne. Epuisée elle s’endormit. Le gros bras à braquemart de cheval avait disparu à son réveil. Elle eut la présence d’esprit d’aller se laver, de remettre le lit en ordre et se rendormit. Elle aurait voulu m’en parler, mais la honte et la crainte de ma colère lui fermèrent la bouche. Le lendemain Richard vint au salon, fit des compliments à ma patronne, loua mes aptitudes et annonça que je pouvais envisager une brillante carrière. Mais les filles m’attendraient, car j’étais de plus une excellente coiffeuse. En a parte il me montra rapidement une photo d’un couple nu, accouplé, noué par des membres en tentacules. M’avaient-ils photographiée pendant que l’un ou l’autre abusait de moi. Il fallait que je le susse.

La nuit suivante je dus sucer. Entre deux coups de peigne, Ben m’entraîna dans un studio vide.
Je ne devais pas me fâcher. La nature m’avait comblée. Excellente coiffeuse, future grande artiste, j’étais de surcroit une amoureuse exceptionnelle. J’avais su le charmer et en descendant de voiture je l’avais invité à boire un dernier verre à la maison, puis je m’étais offerte à lui avec une passion aussi forte qu’il n’avait pas osé résister à mes sollicitations amoureuses. Et c’est ainsi que nous avions fait l’amour parce que je l’avais exigé. Jamais, foi de Ben, il n’avait connu une femme aussi gourmande, aussi avide de sensations fortes et aussi folle de son corps. Jamais aucune femme ne lui avait taillé une pipe pareille. Je n’en avais aucun souvenir, mais je devais le croire. Si j’avais oublié nous devrions recommencer. Une fois que j’aurais son affaire en bouche, forcément la mémoire me reviendrait. Je fus appelée par deux filles. Ma tâche terminée, je regardais depuis les coulisses ces filles qui excitaient le public d’hommes de la salle. Moi aussi j’étais émue par leurs démonstrations érotiques, par leurs poses provocantes, par l‘audace de leurs grands écarts et l‘exposition quasi nue de leur intimité au hasard d‘un mouvement ingénu en apparence mais bien calculé. Je m’imaginais à leur place. Oserais-je?
-Alors, on rêve? Me demanda la voix mielleuse de Richard. Ca te tente. Prends patience, regarde bien et tire le meilleur parti de chaque numéro. A propos, ton retour s’est bien passé hier, Ben t’a bien ramenée chez toi? Il a été correct avec toi. Sinon, je le ficherais à la porte?

Je n’ai pas voulu cafarder. Et si les choses s’étaient passées comme Ben venait de le dire, je n’avais pas à me vanter de ma conduite, donc encore moins à me plaindre d’avoir fait l’amour avec cette espèce de taureau. Je ne t’en avais rien dit, je ne dis rien à Richard. Depuis j’ai appris qu’il était au courant de tout. Par ses questions il me testait, s’assurait que j’étais réduite au silence par mon acceptation passive.

Et Ben me ramena à la maison. Il insista pour me faire retrouver la mémoire. Je cédai, car je voulais essayer de me souvenir. Il déballa son attirail fascinant. Une chose était certaine, ce membre de taureau, je l’avais vu et je l’avais senti passer. C’était bien le manche qui grouillait dans mon ventre la nuit précédente, l’outil qui m’avait endolori les chairs avant de me faire connaître un orgasme fou. J’avais sous les yeux l’énorme prune qu’il venait de dégager du prépuce mobile. Une main solide, d’un geste résolu, poussa ma tête vers le monstre. D’instinct mes lèvres se mirent en cercle et la pointe de velours buta sur l’arrondi. Il m’ordonna d’ouvrir davantage le bec, de mouiller son nœud avec ma langue, voulut que je crache sur l’extrémité. Et il revint à la charge. Mes mâchoires forcées, il réussit à introduire tout le gland dans un bain de salive. De souvenir précis d’une précédente pipe, point de trace. Mais j’étais en train de m’en fabriquer un. Je dus, sur ordre saisir le cylindre resté hors les murs, y appliquer mes deux mains pour réussir à entourer la hampe raide et les mettre en mouvement continu entre mes lèvres et les bourses velues.

Dans ma bouche la tête de pont grossissait encore entre mes mâchoires distendues et je devais de la langue célébrer le frein et le méat du bout de la prune sensible. Ma langue tournait autour de cette chair étrangère, ralentie par une poussée en direction de ma gorge. C’était chaud, envahissant, étouffant et bon à la fois. Ben se mit à user de ma bouche comme d’un sexe, en tout petits mouvements, pareils à des vibrations. Ma salive débordait, il glissait de plus en plus facilement, progressait, changeait l’angle d’attaque, heurtait l’intérieur d’une joue, écrasait mes mains sur mes lèvres à la limite de la rupture, cognait l’autre joue à plusieurs reprises. Ma main coincée entre son ventre et ma bouche ressentait les coups qui déformaient ma joue. Si j’avais le malheur de le mordre il avait promis de m’assommer. Des deux mains soudain il tira sur l’arrière de ma tête, et il s’engouffra d’un trait au fin fond de mon gosier pour déverser sur mon pharynx une tonne de liquide chaud. Je battais des mains, essayais d’échapper à l’étouffement, avalais de travers, mais avalais la liqueur gluante. Lui, le ventre propulsé jusqu’aux couilles contre ma bouche, se maintenait en place et par secousses lentes me remplissait de son foutre, j‘en avais plein la bouche et il m‘en sortait aux commissures des lèvres, peut-être aussi par les narines. Ma vue se troublait, je me débattais désespérément. Je tentais de repousser son bassin tendu vers moi, en vain. Soulagé, il fit marche arrière et se mit à rire en m’entendant cracher et respirer bruyamment pour récupérer mon souffle. Il constata avec humour que je l’avais aussi bien reçu aujourd’hui que la veille. Je lui fis remarquer que tu allais bientôt revenir du travail. A regret il me quitta, mais je ne perdais rien pour attendre.

A ton retour je dormais. Au réveil nous avons fait l’amour. Tu n’as pas relevé que j’évitais de te prendre en bouche parce que j’avais encore mal aux muscles du visage. Je compensai avec les mains. Tu me pris avec ta délicatesse habituelle. Je gémissais plus fort à cause de l’irritation de mes muqueuses, mais tu dus penser mieux me baiser et tu te montras satisfait de me faire jouir aussi vite. Ce qui me valut une double ration. Evidemment te révéler mes douleurs et leur cause véritable me semblait alors impensable. J’étais honteuse et malheureuse de t’avoir trompé, mais je craignais trop de te perdre si je dévoilais mes activités récentes. Au départ je n’avais pas eu l’intention de te faire des cornes. Ensuite je pataugeais dans un marécage, je sentais que je m’enfonçais. Je ne pouvais pas t’appeler au secours. C’était comme dans un cauchemar. Richard se réjouissait de me voir sombrer et Ben en profitait de plus en plus

Sur ta tournée de l’après midi, il venait me chercher à domicile. Avant ton départ il stationnait déjà à proximité. Tu ne t’es jamais étonné de la présence de la grosse limousine sous nos fenêtres. Je sautais dans la voiture, débarquais en vitesse dans les loges, parais au plus pressé. Ben passait par là, me tripotait, tantôt m’embrassait, tantôt me mettait une main au panier, me glissait un index dans le minou, le suçait en riant et retournait garder la porte ou maintenir l’ordre dans la salle. A la fin du spectacle, s’il en avait envie, il me poussait dans la loge vide. A sa demande je faisais face au mur, y appuyais mes deux mains, tendais ma croupe. Il relevait jupe ou robe, tirait ma culotte sur une fesse, dégageait l’entrée de la salle des fêtes, me mettait un ou deux doigts mouillés de ma salive dans la moule, les agitait pour me faire mouiller puis se présentait queue raide et me défonçait allègrement la vulve et me saccageait « ton con de salope » comme il disait, sûr que mon silence précédent garantissait le secret sur ses agissements. Mes mains moites laissaient sur le papier peint des empreintes à côté d’autres plus anciennes: j’étais entrée dans le système. Mal m’en prit de vouloir me protéger en portant un pantalon. Pour m’apprendre à faciliter l’accès à ma chatière il m’imposa une pipe encore plus violente, ne libéra ma tête que lorsqu’il craignit l’asphyxie et dut me ranimer avec des baffes. Le lendemain matin je mis une épaisse couche de fard pour cacher les traces de doigts sur mes joues. Une fois de plus tu n’avais rien remarqué et je me suis demandé si j’étais transparente à tes yeux.
-J’étais heureux de vivre avec une femme aussi jolie, je nageais dans le bonheur, à mille lieues des problèmes dont tu ne disais mot. J’avais une confiance absolue en toi, pourquoi me serais-je inquiété?

Mon sort était prévu par Richard. Ben m’avait fait tomber, je n’osais pas résister, je devenais son esclave sexuelle. Mais après les coups et les marques dans la figure je décidais de me plaindre à ma patronne. Elle convoqua le patron, menaça de mettre fin à la collaboration du salon avec son établissement. Il jura bien entendu tout ignorer des activités du gardien du temple, jura également d’y mettre le holà et s’engagea à assurer lui-même mon transport. La semaine suivante, Ginette me remplaça parce que tu étais du matin. Elle subit à son tour les entreprises de Ben, ne s’en plaignit pas, au contraire. Richard en profita pour nous mettre en concurrence. Dès la reprise, sur ta tournée de nuit, il me mit le marché en main. Il voulait bien continuer à recourir à mes services à condition que je m’entraîne à devenir coco-girl. Sinon il offrirait la place à Ginette. Considérant l’avantage financier que j’en retirais, ayant payé ma place par ma soumission aux débordements sexuels de Ben, mais désormais protégée par Richard, tentée par la scène et par le supplément de cachet promis, j’acceptai à condition que tu ne sois pas mis au courant. Je tenais à le faire moi-même le moment venu.

A suivre...
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