La main dans le sac

J'ai 23 ans, suis étudiante en lettres. Je partage un petit appartement en colocation avec une copine sur Paris. Il y a peu, elle a emménager avec son copain et m'a laissé tomber. Du coup, au risque de me faire virer de l'appart, je suis obligée d'assumer seule le loyer. Mes parents me donnent un peu d'argent et je fais un petit boulot mais mes revenus me permettent tout juste de payer le loyer. Fini les sorties, les bouffes entre potes, je bosse dur mes études et fais super gaffe à mes dépenses.

Un jour dans un grand magasin, je tombe sur un petit haut super sympa, ça doit faire 6 mois que je ne me suis rien achetée et j'ai bien envie de craquer, le hic, c'est le prix de l'article 75,00 €!! Je trouve ça honteux de vendre aussi cher un si petit bout de tissu. Je décide de laisser tomber.

Quelques jours plus tard, en repassant devant le même magasin, je vois ce joli petit haut en vitrine. J'hésite un moment et rentre pour l'essayer de nouveau. Dans la cabine, je tourne devant le miroir et me trouve jolie avec le vêtement légèrement décolleté. Le prix est toujours le même...

Soudain, en voyant un vêtement oublié par une précédente cliente, je vois l'étiquette de celui-ci qui indique 19.90 €. Une idée me passe par la tête d'inverser les étiquettes. Je reste quelques minutes à bidouiller dans la cabine et sors avec le vêtement. Je tire le rideau et tombe nez à nez avec le vigile, un grand black. Je pousse un petit cri de surprise.
L'homme très courtois s'excuse et ramasse mon sac que j'ai fait tomber sous l'effet de la surprise. Je le prends et me presse vers les caisses non sans l'avoir remercier d'une voix tremblotante.

Alors que je viens de régler mon achat et que je m'apprête à sortir du magasin, une voix m'interpelle :

- Mademoiselle, Mademoiselle, excusez moi.

Je me retourne et vois le vigile de tout à l'heure qui vient vers moi.

- Pourriez vous me suivre s'il vous plait?

Je rougis d'un coup et tremble devant l'homme. Je bafouille un peu et le suis, résignée.

Il m'emmène au fond du magasin, ouvre une porte réservée au personnel et me fait entrer dans un petit bureau.

- Est ce que je peux vous demander de me montrer votre achat, s'il vous plait.
- Oui mais pourquoi, il y a un problème lui demande-je très innocemment.
- C'est ce que je voudrais vérifier me dit-il d'un ton sec et plus trop aimable.

Je lui tends le sachet. Il sort le vêtement et sors de sa poche une étiquette. Celle que j'ai laissé comme une gourde par terre dans la cabine d'essayage.

- Je crois Mademoiselle, que vous avez échangé les étiquettes de deux vêtements pour payer moins cher.
- Euh... pas du tout... enfin c'est pas ce que vous coyez... je suis désolé... je ne recommencerais plus... je vous le promets...

Je ne sais plus comment m'excuser. Il hoche la tête avec le sourire triomphant du chasseur ayant coincé sa proie.

- Je suis désolé pour vous Mademoiselle, je vais devoir prévenir ma hiérarchie. Ce que vous venez de faire est considéré comme un vol.
- Mais je vous assure que c'est la première fois que je fais ça, je ne sais pas ce qui m'a pris. On peut sûrement s'arranger. Soyez sympas.

L'homme me regarde ou plutôt me juge.

- pourquoi avez vous fait ça? me demande-t-il soudain avec une certaine compassion.

Je lui explique alors mes problèmes financiers, ce petit haut qui me plaisait mais dont le prix m'obligerait à trop de sacrifices, l'envie d'avoir des vêtements de mon âge, bref me sentir bien.

Il me regarde, j'ai le sentiment qu'il comprend ce que je traverse.

- et ce vêtement il vous va si bien que ça?
- oui... enfin je trouve...
- montrez moi...

Je ne comprends pas tout de suite... il veut que je l'essaie devant lui, il a envie de profiter un peu de la situation. Après tout, c'est de bonne guerre me dis-je, si après cela il me laisse repartir.

- ok, je peux me changer où ? lui demande-je
- ici!

Ok, en plus il veut se rincer l'oeil. Après tout, qui le saura. Je quitte donc ma veste et mon tee-shirt et commence à enfiler le petit haut. Il n'en rate pas une miette. Une fois sur moi, il fait une moue approbative.

- pas mal mais si je peux me permettre, vous devriez mettre des choses plus décolletées, ça mettrait plus en valeur votre poitrine.

Un peu excédée, je lui réponds un peu sèchement que non, qu'il ne peut pas se permettre. Qu'il s'est suffisamment rincé l'oeil. En le disant, je me rends compte de mon erreur. Le type n'apprécie pas du tout que je lui parle comme cela.

- Bon, fini de jouer Mademoiselle, vous m'attendez là, je vais chercher mon responsable.

A ce moment là, je me rends compte de ma connerie, j'essaie de rattraper le coup.

- Pardon, pardon, je suis trop conne... vous êtes sympas, c'est moi qui abuse. Je voudrais que ça reste entre nous, je ferais ce que vous voulez...

Le type se retourne vers moi, alors qu'il allait sortir de la pièce. Il revient s'asseoir en face de moi.

- Très bien. Je vais réfléchir. Pour le moment, vous allez me laisser une pièce d'identité. Je vous la confisque pendant 24 heures. Vous reviendrez demain à la même heure. Je vous dirais ce que je compte faire.

Il me demande de retirer le vêtement et me laisse partir.

Quelle nulle je fais, je risque d'avoir des problèmes et tout ça pour un vêtement.

Je passe une nuit horrible, et le lendemain, je me présente à l'heure convenue au magasin. Je l'aperçois dans les rayons. Je me dirige vers lui. Il m'observe arriver, un large sourire sur le visage.

Le magasin est quasiment vide et nous parlons entre deux rayons.

- j'ai bien réfléchi et je n'en ai parlé à personne. Je vais vous rendre votre pièce d'identité... par contre...
- oui tout ce que vous voulez...
- j'y compte bien... vous êtes une très jolie fille et j'ai bien aimé vous voir vous déshabiller hier. Je passerai l'éponge si vous me laissez vous regarder une nouvelle fois.
- quoi? vous voulez me mater en échange de votre silence??
- c'est vous qui voyez...

Le salaud, il a décidé de profiter de la situation. A mon tour de jouer, après tout pourquoi ne pas profiter moi aussi de cette situation.

- ok lui dis-je, je suis prête à vous laisser me mater mais je veux que vous me récupériez quelques fringues sympas en échange.
- je vous rappelle que c'est vous qui êtes en tort et me devez quelque chose en échange...
- d'accord mais je vous laisse choisir les fringues, je porterais ce que vous voulez...
- intéressant... pourquoi pas... laissez moi votre numéro. Je vous recontacte rapidement.

Le lendemain, je reçois un texto. Il me fixe rendez-vous à une adresse à quelques rues de chez moi. Je m'y rends. J'ai pris soin de mettre de beaux sous-vêtements, après tout, il risque de les voir.

Je sonne à la porte. Il m'ouvre avec un grand sourire. Il est habillé plus sportwear qu'au magasin avec son costume sombre et sa cravate bon marché.
- ravi de vous voir, entrez.

Je pénètre dans un intérieur soigné.

Dans le salon, sur la table basse, se trouve un grand sac.

- vous voulez boire quelque chose, café, thé, jus de fruit...?
- un jus de fruit, ça sera très bien, merci.
Il revient de la cuisine avec un verre et me propose de m'asseoir.

- voila, comme convenu, me dit-il en me tendant le sac.

Je pose le verre, ouvre le sac et sors les vêtements un par un. Il y a trois hauts, une jupe et des sous-vêtements.

- j'espère que ce sera la bonne taille?
- je ne sais pas.
- le mieux c'est de les essayer tout de suite

Il s'est assis au fond du canapé qui me fait face. Il attend, impatient.

Je ne pensais pas qu'il m'amènerait des sous-vêtements, je suis un peu gênée et troublée. Je vais devoir me mettre nue devant un inconnu...

Je prends mon courage à deux mains et me lève. Je dégrafe mon pantalon, retire mon tee-shirt. Je me retrouve en culotte et soutien-gorge devant lui. Il n'en rate rien!
Je dégrafe mon soutien-gorge mais garde une main sur mes seins cachant un peu ceux-ci. J'attrape celui du sac et l'enfile tant bien que mal. Il l'a pris une taille en dessous et mes seins sont comprimés dedans, prêts à jaillir.
Je fais ensuite glisser ma culotte en me mettant de côté. J'enfile le petit string fourni. Il n'aurait pas pu trouver plus petit!!

Je m'apprête à enfiler rapidement un des hauts qu'il a prévu mais il me demande de ralentir et de le laisser m'admirer.
- tournez vous un peu, que je profite complètement du spectacle.

Je tourne sur moi-même.
- très joli, très très joli... vous êtes superbe!
- merci...

Je continue alors, enfilant les vêtements les uns après les autres. Ils me vont tous. Ils sont beaucoup plus décolletés que ce que je mets habituellement mais je me sens à l'aise dedans.

Une fois les essayages terminés, il m'applaudit et me félicite pour mes courbes pour lui parfaites.
- les vêtements vous plaisent?
- oui, ils sont très sympas, merci.
- les tailles sont ok?
- oui à part pour le soutien-gorge, je fais plutôt un 95D...
- ok, je le changerai, redonnez le moi...

Je retire donc le haut et dégrafe le sous-vêtement. Encore une fois, je tente de cacher ma poitrine. Je me suis même tournée le temps de la manoeuvre.
- laissez moi profiter du spectacle tout de même.

Je lui souris et devant ses yeux ébahis, je dévoile mes seins.
Il laisse échapper un sifflement admiratif.
- wahou... quelle paire de seins!! ils sont magnifiques!!

Je suis de plus en plus troublée, debout devant lui, portant simplement un petit string, les seins à l'air libre.
Il se lève.
- vous permettez?

Je n'ai pas le temps de répondre qu'il a plaqué ses grosses mains sur mes seins. J'ai un petit mouvement de recul mais une de ses mains me saisit par la hanche et me tire vers lui.
- qu'est ce que vous faites?
- joues pas les saintes nitouches me dit il. tu m'as trop chauffé, tu vas passer à la casserole.

Ce brutal tutoiement finit de m'exciter. Il m'embrasse, sa langue cherche la mienne. Je lui rends son baiser. Ses mains ont lâché mes seins pour attraper mes fesses et me plaquer contre lui. Je sens la bosse de son sexe contre mon ventre. Il semble énorme. Je me dis soudain que la réputation des blacks semble se vérifier.

Fébrilement, je m'aventure vers son pantalon. Je dégrafe le bouton et plonge ma main dans son boxer. Je sens une colonne de chaire gonflée et tendue. Je l'extirpe et découvre un sexe énorme... jamais je n'en ai vu d'aussi gros!
Il se recule, enlève rapidement son tee-shirt et se débarrasse de son pantalon et de son boxer. Je le découvre nu, son torse musclé aux abdominaux dessinés et ce sexe incroyable qui pend entre ses jambes. Je suis hypnotisé par cet engin et ça le fait rire.
- alors, tu as envie de goûter ?

Je m'approche et le saisis. Je m'agenouille devant lui et pose mes lèvres sur ce superbe phallus. Je l'enfourne bien au chaud dans ma bouche sous le murmure approbateur de mon partenaire.
Il pose ses mains sur ma tête et commence à lentement me baiser la bouche. Je manque d'étouffer étant donné le calibre.

Après quelques minutes de ce traitement, il s'assoit sur le canapé et m'attire à lui. Je l'enjambe et descends lentement sur le pieu de chaire. Je le sens qui écarte mes lèvres et pénètre mon intimité. J'entame alors de lents vas et viens, basculant sur lui. Il m'embrasse les seins tout en me guidant fermement avec ses mains sur mes hanches.

J'ai joui très rapidement, il m'a alors retourné et prit en levrette sur le canapé. Il m'a baisé pendant près d'une heure. J'ai eu plusieurs orgasmes mais lui ne jouissais pas.
Allongée sur le sol, il m'a prit à grands coups de reins, m'arrachant des cris de plaisirs. Il s'est brutalement retiré, m'a saisi la main et la posé sur son sexe tendu au maximum. Je l'ai alors branlé lentement et je l'ai senti gonflé près à exploser. Il s'est mis au dessus de mes seins et j'ai senti soudain des soubresauts monter le long de la hampe. Son sperme est venu éclabousser mes seins. Sa queue n'arrêtait pas de cracher sa semence. Au dessus de moi, il a alors avancé sa bite jusqu'à ma bouche et je l'ai sucé pour le nettoyer.

Je suis resté toute la journée avec lui et nous avons refait l'amour un peu plus tard. Il m'a baisé comme jamais on ne m'avait baisé. Finalement, je ne regrette pas d'avoir eu cette mésaventure. Nous nous voyons depuis très régulièrement et il m'a fait découvrir un côté de moi que je ne connaissais pas... mais ça c'est une autre histoire...