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La Tour

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Lue : 1223 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 08/07/2019

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Ma petite-fille m’a regardée me préparer, sans vraiment comprendre. Elle me l’a fait d’ailleurs savoir avec la franchise qui l’a toujours caractérisée.
—Mamie, je ne vois pas bien ce qu’il peut y avoir d’intéressant à voir une tour exploser et s’effondrer.
—Il y a des choses que tu ne peux pas comprendre. Tu veux venir avec moi ?
—J’ai mieux à faire.
Je me suis retournée. Pour elle, j’étais une vieille femme, qui aurait sans doute du rester chez elle et attendre la mort. Elle se disait que, si elle, elle avait toute sa vie devant elle, moi je l’avais derrière, et elle n’avait pas vraiment tort. D’ailleurs si je sortais, c’était précisément à cause de mon passé. Il me revenait en pleine figure.
C’est ainsi que je suis partie, seule, pour le sud de la ville. La destruction était programmée pour 15 heures, et je suis arrivée largement à temps. La police municipale était là, et ils avaient mis des barrières. Autant pour le blast que pour le nuage de poussière, ils avaient choisi de positionner lesdites barrières en bas de la rue, qui montait, dans une pente douce, vers la caserne et la tour d’habitation. Elles avaient été construites en 1972, puis aussitôt occupées. J’avais 18 ans à l’époque. Un temps autre. Ma petite fille aurait eu du mal à imaginer comment j’avais pu être, jeune, plutôt séduisante, et débordante d’énergie. Et aussi de désir.
Il s’était agi à l’époque de construire une bâtisse pour les pompiers qui étaient répartis entre plusieurs locaux, vieux et insalubres. Cette caserne qui, aujourd’hui avait atteint sa limite d’âge, je l’avais connue comme un bâtiment tout neuf, qui avait permis, en leur temps, aux pompiers de bénéficier d’un immense local totalement adapté à leurs besoins. C’ était une première que de permettre aux pompiers de regrouper le personnel et leurs outils de travail en un seul lieu. La caserne était très large, avec cinq immenses portails, un vaste hangar qui contenait véhicules individuels et camions. L’originalité sans doute c’était derrière, en effet se dressait une tour d’une trentaine d’appartements. L’idée à l’époque, c’était que les pompiers puissent bénéficier de logements gratuits s’ils s’engageaient à être présents pour faire des permanences. En effet, des interventions avaient lieu trop tardivement parce que les pompiers n’étaient pas suffisamment proches des casernes. Ils arrivaient trop tard,
A l’époque, moi et ma meilleure amie Danielle, on terminait un Bac pro secrétariat. On habitait un peu plus loin, encore chez nos parents, dans un quartier résidentiel fait de petites maisons collées les unes aux autres. Cette zone se trouvait à la sortie de la ville, elle n’était pas construite, et puis, petit à petit, elle avait été grignotée par des pavillons qui aujourd’hui l’entouraient. Le vieillissement s’était fait petit à petit, de manière sournoise.
La décision avait été prise récemment de construire une nouvelle caserne ailleurs, neuve, qui correspondait aux nécessités du temps…Elle serait elle aussi un jour vétuste.
Décision avait été également prise de détruire la tour. Plus aucun pompier n’y habitait depuis belle lurette, et elle s’était sérieusement dégradée avec le temps.
La tour allait être abattue. Le travail de démolition de la caserne, lui avait déjà démarré. Il ne restait plus de celle-ci que les murs.
Dans une ville, une tour qui s’effondre, c’est toujours un spectacle. Les spectateurs étaient partagés entre des jeunes, attirés par une démolition, et des plus vieux, qui avaient connus ces lieux et voulaient les voir avant leur anéantissement.
Je savais comment cela se passait ; on disposait des charges d’explosifs à des endroits clefs, on déclenchait l’explosion au moment X et la tour s’effondrait en quelques secondes, souvenirs anéantis, ne laissant derrière elle qu’un immense nuage de poussière.
J’ai regardé autour de moi. J’ai pensé à Danielle. Je me suis dit que peut-être son fantôme était là quelque part.
Les souvenirs sont revenus, avec toute leur force. J’ai basculé de 2019 en 1972, alors que les détonations se faisaient entendre, et que l’immeuble, un instant immobile tombait, laissant la place au vide.
Danielle et moi partions le matin très tôt. Nous faisions un diplôme de secrétariat à Albi, la préfecture du département, située à trentaine de minutes de là. On prenait le bus pour partir le matin, et pour revenir. L’arrêt de bus était sur l’avenue plus loin. Nous quittions notre rue et nous montions dans celle-ci, passant le long de la caserne, pour ensuite redescendre jusqu’à l’avenue qui sortait de la ville. L’arrêt de bus était là, au bout de quelques mètres.
Nous n’étions d’ailleurs, Danielle et moi, pas les seules à le prendre. Le matin, de nombreuses jeunes femmes comme nous, qui poursuivaient leurs études à A… prenaient cette ligne à des horaires proches. Il y avait un bus tous les quarts d’heure…Et elles rentraient aux mêmes heures.
Le soir, quand on passait devant la caserne, ils étaient tous là, ou presque. Les portails étaient grand ouverts. Souvent les camions et les véhicules étaient sortis, ils les lavaient et les entretenaient. Certains faisaient des exercices physiques, d’autres discutaient simplement.
La majorité, pompiers volontaires ou professionnels, étaient encore jeunes. Et c’est parce que les corps jeunes ont envie d’autres corps jeunes qu’ils se sont mis à nous interpeller, à nous siffler. Aujourd’hui, ce serait très différent, il y a beaucoup d’agressivité, de violence, dans ce qu’on appelle la drague de rue. A l’époque, c’était beaucoup plus léger, inoffensif, c’était une manière légère d’aborder les relations hommes/femmes et de donner libre cours à ce qui était simplement une envie naturelle de se rapprocher.
Les filles avaient des réactions très différentes les unes des autres. Certaines passaient sans s’arrêter, offusquées ou pas. Mais d’autres très vite ont traversé la rue, et, au lieu de rentrer tout de suite chez elle, elles se sont arrêtées pour discuter. Elles s’arrêtaient un soir, puis un autre soir…Les choses par la suite s’enclenchaient naturellement. On les voyait par la suite au bras d’un pompier.
Danielle et moi on n’était pas des oies blanches. Ils nous plaisaient bien.
Nous avons jeté notre dévolu sur deux pompiers blonds, qui étaient, ça se voyait, ils se ressemblaient beaucoup, frères. Contrairement à certains de leurs congénères, ils étaient plutôt discrets, et n’interpellaient personne. Alors c’est nous qui avons fini par traverser, et à l’inverse de ce qui se pratiquait, les interpeller. Ils ont été plutôt surpris. Mais en même temps ravis. A l’époque, Danielle et moi on avait du répondant…Quand je vois ce que je suis devenue… J’étais une grande blonde de près d’un mètre 85, avec un joli visage, des courbes partout où il fallait, Danielle était plus petite que moi, plus ronde, mais elle avait tout l’éclat de sa jeunesse.
Ils jetaient un coup d’œil sur le moteur d’un camion. Ils ont redressé la tête. On était là juste devant eux. On a engagé la conversation. On n’a pas vu le temps passer. Ca a fini par une invitation dans la tour. Ils nous ont expliqué que le week-end prochain ils venaient loger dans la tour pendant trois jours, pour faire la permanence avec plusieurs de leurs collègues, et qu’on pouvait passer dès le samedi après-midi. On pourrait boire un verre ensemble.
On était le jeudi après-midi. On a passé les deux jours qui ont suivi, Danielle et moi à fantasmer. A l’époque on était elle comme moi on manque. On n’avait pas eu de petit copain depuis quelques semaines, et ca nous semblait une éternité. Ce qu’on voulait, ce n’était pas une relation sérieuse, mais simplement du sexe.
On a pris le chemin du retour, on était surexcitées…On s’est regardées.
—Tu viens chez moi pour goûter ?
On savait très exactement ce qui allait se passer. Danielle et moi nous étions très proches, et quand on était trop énervées, trop excitées ou trop déprimées, on se donnait mutuellement du plaisir. On avait plein d’alibis pour ce qu’on faisait, de telle sorte qu’on n’éprouvait jamais aucune culpabilité. Au début, on partait sur l’idée de prolonger les cours d’anatomie qu’on faisait en cours parce qu’on avait idée plus tard qu’on voulait faire quelque chose dans le médical, donc on examinait l’autre, la palpant. Découvrant le corps de l’autre, semblable et différent du notre. Ce qu’on avait découvert très vite aussi, c’étaient les zones érogènes et on avait expérimenté, guidée par l’autre, ce qui pouvait lui procurer du plaisir ou pas. C’avait été inépuisable.
On s’est calées sur mon lit, dans ma chambre, avec un goûter. On était toutes les deux en jupe. Elle a soulevé la mienne et m’a dit :
—Je parie que tu es toute excitée avec ces garçons, voyons un peu…
—Tu es bien placée pour parler, je suis sûre que toi, c’est pareil…
J’ai soulevé sa jupe avec un peu de retard. Dessous, comme moi elle avait une simple culotte de coton. Le tissu était tendu par sa moule, toute gonflée, comme la mienne, qui faisait une grosse bosse fendue en deux. Le tissu s’enfonçait profondément dans sa fente. C’était très excitant, tout comme l’étaient les taches d’humidité, qui, sans rendre le slip translucide, marquaient de sombre le coton.
—C’est bien d’accuser les autres, mais je vois que toi aussi, tu es bien excitée…
J’ai baissé les yeux sur moi-même. Le paysage n’était guère différent. Le tissu d’une culotte blanche tendu par le renflement d’un sexe, un tissu collant qui rentrait dans ma fente, et des traces d’humidité.
Elle a tendu son index vers mon intimité en même temps que je tendais le mien vers elle, et elle s’est mise à me caresser doucement sur une zone d’abord réduite, puis de plus en plus large. J’ai gémi en fermant les yeux.
—C’est bon, pas vrai ?
Oui bon, ça l’était. Si j’avais été un chat, j’aurais ronronné de plaisir. J’étais en feu depuis qu’on avait approché les garçons, et ça m’apaisait qu’elle me caresse ainsi, un réel soulagement, en même temps que ça m’excitait. A travers le tissu c’était bon parce que le tissu frottait contre mes muqueuses, et qu’il s‘enfonçait dans ma fente, rentrant bien.
Je lui ai rendu la pareille, sa jumelle dans les caresses que je lui prodiguais.
Dans une complémentarité de gestes, on a fini par écarter le tissu, pour retrouver le sexe de l’autre, ce sexe qu’on connaissait déjà bien. A l’époque, c’était bien vu d’avoir des poils, et elle avait une toison blonde fournie, qui encadrait des lèvres sorties, dont la face interne était aussi rose que sa muqueuse que l’excitation ouvrait. Les poils étaient trempés de la même humidité qui rendait luisantes ses chairs. Je suis venue la caresser délicatement, appuyant la pulpe de mes doigts sur ses lèvres, montant sur son clitoris, puis glissant un doigt en elle, pour me trouver entourée par la muqueuse humide et chaude. Elle m’a rendu la pareille, et on s’est retrouvées avec chacune le sexe ouvert, et dedans, deux ou trois doigts, c’était selon, caressant l’autre à l’intérieur. On se tordait toutes les deux, trop heureuses d’avoir l’autre pour nous procurer du plaisir, comme une certitude alors même que les rapports avec les garçons nous semblaient tellement hasardeux. On a joui en crachant nos liquides les plus intimes sur le couvre-lit. Je me suis dit que je pourrais le renifler plus tard en repensant à ce moment et me masturber quand j’aurais envie.
Mais, même si nous éprouvions du plaisir de manière intense en compagnie l’une de l’autre, nous étions très conscientes du fait que, ce qui nous avait satisfait trois ou quatre ans plus tôt ne nous satisfaisait plus du tout. Ce dont nous rêvions, c’était un corps d’homme, et surtout une queue d’homme…
On ne les a pas revus le lendemain, mais cela ne nous faisait pas vraiment souci. On avait leurs prénoms, Didier et Damien, et ils nous avaient donné le numéro de leurs appartements, le 3 et le 5 qui étaient côte à côte.
Le samedi on était excitées comme des puces. On a réfléchi à ce qu’on allait porter pour leur rendre visite. On voulait se faire belles, être sexy, et en même temps ne pas l’être trop. Elle a finalement opté pour un tailleur rose qu’elle n’avait porté qu’une fois, pour un mariage, avec dessous un T-shirt. Moi j’ai mis une jolie robe, que je n’avais portée que pour une soirée. Elle tombait bien sur moi, nette et cependant mettant en valeur mes formes sans trop appuyer. On s’est maquillées et parfumées ensemble.
Je me redressais quand elle m’a dit :
—Voyons si tu as une culotte !
En 1972, cela faisait quelques années déjà que les collants avaient fait leur apparition, produits en masse, remplaçants le harnachement bas/porte-jarretelle pénible pour les femmes. Un collant c’était facile à mettre comme à enlever, c’était confortable, et une présence sensuelle contre ses chairs. Je n’avais pas mis de culotte, juste un collant qui laissait tout voir.
—Et toi ?
Elle avait fait le même choix, un collant un peu plus sombre que le mien, mais tout aussi translucide. Elle a tourné sur elle-même, m’offrant le renflement de son pubis, son triangle bien fourni, le dessin de ses lèvres, ses hanches bien marquées, et puis ses fesses, rebondies et fendues par ce sillon profond dans lequel j’aimais promener ma langue à la recherche de ses goûts les plus musqués.
Surexcitées, on s’est caressées cinq minutes avant de décider de partir. Didier et Damien nous attendaient.
J’étais restée en baskets, elle aussi. C’était moins sexy, mais on n’avait vraiment envie de nous départir de ce qui faisait notre jeunesse.
On est arrivées en vue de la tour. Il y avait un espace, bien net entre la caserne elle-même, et la tour, marqué par un espace vert diversifié, du gazon, des buissons. On a avancé vers l’entrée de l’immeuble. Pas de digicode, non une simple porte qu’il suffit de pousser pour rentrer dans la bâtisse.
Dès notre entrée on a compris que la tour était le domaine des pompiers, dans lequel ils se laissaient aller sans retenue. Un escalier amenait vers les étages. Dans l’espace entre la cloison et l’escalier lui-même, nullement cachés, mais ils ne cherchaient pas à l’être, une fille et un pompier faisaient l’amour. La fille avait une main appuyée contre la cloison, l’autre accrochée aux barreaux de la rampe d’escalier. Son jean à ses chevilles, son slip juste en dessous de ses genoux, elle était penchée , pliée en deux. La masquant en partie, un pompier la besognait. Juste devant nous, il y avait son cul épais, musclé, et on apercevait deux grosses couilles qui ballotaient. La fille gémissait alors qu’il allait et venait en elle…
—C’est bon hein, ce que je te fais !
On est restées là un moment, figées, voyeuses. J’ai reconnu, même si je n’avais qu’une vision partielle de lui, l’un des pompiers. Quant à la fille, c’est sa chevelure très épaisse qui m’a permis de l’identifier. Elle faisait partie du contingent qui partait le matin et revenait le soir. Elle suivait des études de comptabilité.
On s’est éclipsées, montant l’escalier, un rien honteuses d’avoir maté ainsi, mais en même temps curieuses d’en voir encore un peu plus. On a gardé un œil sur eux pendant qu’on gravissait les premières marches, le temps de voir que le pompier arrachait une queue bien raide de la vulve de la fille, et crachait des jets de sperme sur ses hanches.
Le premier étage s’ouvrait sur un long couloir peint en vert, avec des portes sur lesquelles figuraient des numéros. On n’a pas vraiment eu de difficultés à trouver les numéros de porte, ça allait de deux en deux, 1, 3,5…Elle a tambouriné au 3, moi au 5…On s’imaginait sans doute que la porte allait s’ouvrir automatiquement, mais il n’en a rien été. On a frappé à nouveau, se disant qu’ils n’avaient rien entendu mais on n’a eu aucune réponse.
Notre réponse, on l’a eue quelques secondes plus tard. La porte du 7, qui se trouvait en vis-à-vis, juste à côté du 5, s’est ouverte. Un grand type baraqué est apparu dans l’encadrement de la porte, l’occupant quasi totalement. Il nous a souri. Je ne me souvenais pas de l’avoir déjà aperçu à la caserne. Jean et T-shirt, il était vraiment bien baraqué, et j’ai eu cette pensée pas très morale, partagée d’évidence par Danielle, avec qui j’ai échangé un regard, qu’il remplacerait très bien les deux blonds. Nous étions vraiment des filles volages. J’ai esquissé un geste que j’ai interrompu aussitôt, vers son pantalon. Juste derrière lui, dans le prolongement d’un petit couloir, je pouvais apercevoir une pièce et dans cette pièce un canapé sur lequel un type blond qui m’a semblé entièrement nu caressait sa verge en plein érection. Non il ne serait pas intéressé.
—Damien et Didier ont été appelés en intervention…Je ne sais pas quand ils rentreront…Ils m’ont dit de vous prévenir si je vous entendais…Vous êtes vraiment très belles…Dommage que je ne sois pas tourné vers les filles…Comme vous venez de le comprendre, je n’aime que les hommes…
Il a refermé la porte, nous laissant à notre désarroi…Notre visite dans la tour commençait mal.
On s’est regardées.
—Mauvais début !
Désabusées on a avancé le long du couloir.
—On va devoir se débrouiller entre nous, une fois de plus…
C’était certain…On s’était bien excitées, et maintenant, il allait falloir qu’on trouve un moyen de faire redescendre la tension. On savait qu’on pouvait compter l’une sur l’autre.
On s’est glissées dans une encoignure au milieu du couloir, et elle est venue contre moi. J’ai glissé la main sous sa jupe. C’était agréable d’avoir au bout des doigts l’électricité du lycra et la chaleur de sa chair. J’ai pris ses fesses à pleines mains, charnues et fermes comme je les aimais. Glissant mes mains sous le collant, j’ai raffermi ma prise. Elle en a fait de même. On en était là quand on a entendu un bruit de pas au bout du couloir. On s’est tournées. Didier et Damien qui arrivaient en courant.
—On était sur des feux de forêt…On ne pensait pas arriver à temps…
On a presque couru vers eux satisfaites d’avoir enfin ce qu’on voulait. Dès que la porte de l’appartement a été ouverte on s’est jetées sur eux, se coordonnant pour venir à genoux devant eux et prendre leurs queues dans notre main puis dans notre bouche. Ils se sont laissés faire, rapidement tout durs. On a échangé nos places avant qu’ils ne nous fassent nous relever et ne nous emmènent vers le canapé qui trônait au milieu de la pièce, sommairement meublée. On a glissé à genoux dessus, pour leur offrir, robe ou jupe retroussée, nos culs gainés de nylon. Du coin de l’œil, on les a vus troublés. Il suffisait parfois de pas grand-chose, en l’occurrence une boule de nylon pour changer les choses. Ils ont descendu nos collants. J’avais pris la précaution d’amener des capotes…C’était un peu notre angoisse, même si on prenait la pilule, Danielle et moi, que de tomber enceintes. On n’avait vraiment pas besoin de ça. On se bardait toujours de capotes emballées, dans le sac, entre nos seins. On a sorti une capote chacune, moi d’entre mes seins, elle de son réticule, et on les a tendues aux garçons qui s’en sont gainés avant de glisser dans nos sexes. Ce qu’on a ressenti à ce moment-là…Ca faisait six mois que je n’avais pas pris une queue, sans doute encore plus pour Danielle, même si elle ne me disait pas tout, On a vraiment compris que si ce qu’on faisait ensemble était vraiment très bon, ça l’était encore plus de d’avoir la queue d’un garçon qui frottait vos muqueuses et allait et venait en vous. Chaque fois que le gland de Damien venait buter contre ma matrice, je poussais un gémissement.
Ils ont eu l’intelligence d’échanger leurs places. On pourrait penser qu’une queue équivaut une autre queue, et qu’un amant en vaut un autre, mais il n’y a rien de plus faux. Chacun d’entre eux avait son rythme et sa manière de faire, et c’était vraiment très bon. Les queues bougeaient au milieu du liquide qui coulait d’abondance de nous, sur nos cuisses et sur le canapé. Ils pourraient renifler notre odeur en se branlant.
La première, j’ai expulsé la queue dilatée de ma vulve, quand j’ai senti que mon partenaire allait jouir. J’ai rattrapé son sexe et j’ai posé son gland sur ma muqueuse anale. Ca m’a procuré un long frisson. Il a semblé hésiter, mais j’ai insisté :
—Rentre…Ce n’est pas la première fois…
C’était un mensonge éhonté. Je ne savais pas ce qu’il en était pour Danielle, mais en ce qui me concernait, je n’avais encore jamais laissé un garçon me sodomiser, même si certains en avaient déjà eu envie. Mais à ce moment, je ne souhaitais rien de plus.
L’un imitant l’autre, les deux garçons nous ont sodomisées, inversant les rôles alors que nous râlions, fouillées par leurs queues. De nos sexes restés béants, sont sortis des crachements de sécrétions qui ont sali le divan, alors même qu’ils crachaient leurs jouissances dans les préservatifs.
Ca aurait pu être la fin, ça a été le début. L’après-midi nous appartenait, commencé sur le divan, fini sur le lit.
Si je ne pouvais que pleurer aujourd’hui sur la mort de cette tour, c’est parce que nous y étions revenus si souvent par la suite. Ce qui n’était au départ que du sexe est devenu, pour Danielle, pour moi, mais aussi pour d’autres filles une relation durable. On a fini par se marier Danielle avec Damien, moi avec Didier. Et on n’a pas été les seuls. Et nous nous sommes installés dans la tour, avant de faire construire en ville.
Cette tour qui avait vieilli et avait fini par être désertée, ses habitants ayant tous élu résidence dans le périmètre de la ville.
Une bonne partie de mon passé était là, et il avait volé en mille morceaux, comme cette tour.
Je suis rentrée à la maison. Didier était installé devant la télévision. Il avait pris sa retraite l’année précédente, mais il ne s’ennuyait pas, s’occupant depuis plusieurs années d’une association qui apportait du soutien scolaire à des enfants en difficulté.
—Pas trop triste ? Je crois que je n’aurais pas supporté d’y aller…
—L’important c’est qu’on soit encore ensemble, qu’on ait tous nos souvenirs, et que tu bandes encore, je lui ai dit, en passant ma main sur son pantalon, sa queue commençant à gonfler comme au bon vieux temps.
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Histoire de JamesB

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