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La visite de Pierre

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Lue : 5453 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 22/11/2012

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Bonjour, je m'appelle Pierre, je voudrais voir Martha, s'il vous plait.
Ah, il n'y a pas de Martha ici, vous devez faire erreur.
Pourtant je suis bien au 69 rue de l'Amour, non ?
Oui, et il n'y a que notre agence à ce numéro.
Oh, je suis sûr de l'adresse qu'on m'a donnée. Vous ne connaissez vraiment pas de Martha ?
Attendez, je vais appeler notre patronne.
L'un des deux hommes qui avaient accueilli Pierre composait rapidement un numéro et conversa avec une femme, donc, puis, se tournant vers Pierre :
Une de ses amies s'appelle ainsi. Elle devrait la voir après son cours de danse vers 20h30 ce soir, si vous pouvez repasser, elle vous y conduira.
Merci beaucoup, je repasserai.

Pierre sortit, un petit sourire narquois aux lèvres. Ainsi il l'avait bien trouvée. Il marcha un peu dans cette petite bourgade inconnue et ne trouvant pas d'hôtel, se risqua à demander de l'aide à un passant. Il n'y avait qu'un hôtel, un peu plus bas dans la rue. La bourgade était vraiment petite, cela manquait de discrétion pour y emmener Martha. Il y prit tout de même une chambre comme point de chute puis sortit arpenter la ville pour le reste de l'après-midi. La bourgade était petite mais pourvue en commerces, il trouva à s'occuper. Il en profita pour visiter, longuement, le caviste. Il posa ses achats dans son coffre et ne garda qu'une bouteille, soigneusement sélectionnée. Il repartit vers ce qui lui avait semblé une excellente pâtisserie. Deux clientes discutaient déjà avec la boulangère et toutes trois riaient gaiement. Elles s'excusèrent auprès de lui de tant de gaieté non retenue, elles étaient en pleine médisance sur les hommes, leurs maris, qui avec le temps oubliaient d'être des amants et de les surprendre encore. Pierre leur sourit ; l'oeil gourmand, il aurait bien aimé être leur amant à toutes. Il aimerait bien rendre heureuses toutes ces femmes délaissées. La boulangère était trop apprêtée à son goût, l'une des femmes très maniérées, très petites et agitées mais la troisième était juste gaie, souriante, calme si discrète qu'il n'y prêtait pas attention. Elle se tourna vers lui avant de sortir et il fut transpercé par son regard clair et doux, des yeux verts magnifiques. Il était incapable de la décrire, hormis ses yeux. La boulangère le sortit de sa torpeur en lui demandant sa commande. Il choisit une boîte de macarons.

Il entreposa ses emplettes dans sa chambre et profita du temps qu'il lui restait pour visionner un des rares films qui passaient dans ce petit cinéma de province. Par chance il n'avait pas eu le temps encore de voir le dernier James Bond et fut bien content de le visionner dans une petite salle, pour moins de 5 euros la place, ce qu'il ne connaissait plus depuis longtemps à Paris.

L'heure tourna et il ne sortit qu'à 20h45 du cinéma, à deux pas de son lieu de rendez-vous. Il passa en courant dans sa chambre reprendre ses achats et arriva essoufflé devant l'agence qu'il avait repérée en début d'après-midi. Les lieux étaient encore éclairés. Il poussa la porte, frappa à celle du SAS et attendit.
J'arrive ! Entrez.

La porte fut ouverte par... la femme au regard si troublant qu'il avait vu plus tôt dans l'après-midi. Il avait tout le temps de l'observer maintenant. Il était bien incapable de dire exactement quel âge elle avait. Sans doute autour de 30 ans, peut-être plus. Elle était bien grosse, ce qui ne l'avait pas frappé plus tôt, car elle était vêtue simplement mais avec goût. Ses vêtements lui embellissaient la silhouette. Elle n'avait pas un décolleté plongeant ou une jupe fendue, tous ces artifices utilisés parfois par les femmes fortes pour n'attirer le regard que vers une forme généreuse qu'elles assument : leur poitrine ou une belle cuisse. Non, elle était juste élégante et délicate.
Pierre ? Demanda-t-elle
Oui. Martha S?
Oui et non, ce n'est qu'un pseudo.
Ah ? Alors pourquoi Martha S ?
Vous ne connaissez pas le nom du grand amour de Pierre le Grand ?
Catherine ?
Ça, c'est le nom qu'elle prit après...
Vous pensez être mon grand amour ?
Ah ah ! (Elle éclata de rire, d'un joli rire franc et communicatif.)
Non, j'ai seulement pris ce pseudo après avoir lu vos textes et pour pouvoir m'inscrire pour vous écrire. Du coup, c'était évident de prendre un pseudonyme lié au vôtre. Comment m'avez-vous trouvée ? Je n'ai laissé aucune coordonnée personnelle pourtant ?!!
Grâce à l'adresse IP de votre inscription. Je suis co-gérant du site.
(Elle fit une moue visiblement très fâchée.) Je suis désolée que vous ayez fait toute cette route pour me voir. Je ne souhaitais pas vous rencontrer.
Je le sais, vous me l'avez dit. Je ne suis pas venu pour perturber votre vie. Je trouve seulement toujours triste d'apprendre qu'une femme ne trouve pas la jouissance parfaite de son corps.
C'est ainsi ! Je ne suis pas malheureuse pour autant, et il m'arrive tout de même de jouir, ne vous en faites pas !
Oui, mais seulement en stimulant votre clitoris et en restant sur le dos. C'est limité et frustrant !
Certes, mais c'est mieux que rien du tout ! Et ça ne veut pas dire que je ne trouve pas du plaisir dans d'autres choses, seulement que je ne sais pas jouir.
J'aimerais vous apprendre.
Je n'ai pas envie qu'un autre que mon mari ne me touche.
C'est bien dommage.
Je sais, mais c'est ainsi.
Et si je parlais à votre mari ?
Comme ça ? Alors qu'il ne vous connaît pas ? Vous allez lui dire quoi ? Que sa femme vous a contacté via un site d'histoires coquines ? Je croyais que vous ne vouliez pas détruire ma vie !
Comme vous y allez ! Je ne sais pas, je pourrais devenir un peu son ami, ou alors y aller franco ! Il n'aime pas faire l'amour ? Vous faire l'amour ?
Si, et heureusement ! Vous avez vu ce que les grossesses ont fait de moi : un gros tas informe et gras, si je n'avais pas encore l'amour de mon mari je serais vraiment déprimée !
Je vous trouve dure avec vous ! Certes vous n'êtes pas mince, mais de là à vous traiter de gros tas informe et gras !
C'est que vous ne m'avez pas vue nue...
Pourtant j'aimerais
Oh ça va ! Bon, que fait-on ? Vous voulez qu'on dîne ensemble ?
Vous êtes libre ?
Oui, je rentre rarement tôt en soir de semaine, souvent en milieu de nuit. Mon mari a déjà dû faire dîner les enfants voir même les coucher. Je vais l'appeler pour lui dire que je dîne avec un copain.
Il n'est pas jaloux ?
Pas plus que je ne le serai dans le même cas. On se fait confiance. D'où le fait que je ne romprai jamais cette confiance. Vous comprenez ?
Oui. Je suis désolée. Où peut-on dîner ?
C'est là que ça se corse ! On habite un sacré trou paumé, je vais passer quelques coups de fil en espérant qu'un jeudi soir un resto est encore ouvert.

Elle se dirigea vers un téléphone quand on frappa à la porte.

Eh Miel ! T'es encore là ! Ah pardon, bonsoir Monsieur.
Bonsoir
Salut Marco! Je te présente un ami, Pierre, de passage improvisé ici. Dis, t'aurais pas idée d'un resto ouvert ce soir ? Je sens que je vais galérer.
Oulah ! À cette heure, une jeudi ! À part le Hardi ; je ne vois pas.
C'est le resto de l'hôtel, ce n'est pas un super cadre, mais ce n'est pas mauvais.
C'est là que j'ai réservé une chambre.
Au fait, Miel, je passais juste te demander si tu vas toujours au cours de salsa ?
Oui, j'en sors en fait. Pourquoi ? Tu veux te joindre à nous ? On a besoin de gars, tu sais ! On en a marre de danser entre filles alors que c'est le cours « couple » !!
Oui, ben justement, j'aimerais bien être ton cavalier. Je t'ai vue danser l'autre soir en allant chercher ma fille, je suis sûr qu'on s'entendrait bien. En tous cas c'est ce que pense aussi ma femme qui désespère de me trouver une bonne cavalière. Tu sais que j'ai longtemps fait de la salsa ?
Non, je l'ignorais. Et pourquoi ta femme ne danse pas ?
Elle déteste ça !
Elle ne sera pas jalouse ?
Non, elle te fait confiance. Je crois que je ne pourrais danser qu'avec une amie à elle et tu es la seule que je connaisse qui danse si bien.
Merci pour le compliment. Et bien je te dis à jeudi prochain alors !
Ok ! À jeudi ! Bonsoir …. Pierre, c'est ça ?
Oui, bonsoir et merci pour l'adresse
De rien. Bon appétit.

Elle repartit vers le téléphone. « Miel », pensa Pierre. Voilà qu'il avait volé un secret de plus... Prénom rare mais charmant. A part l'héroïne de Manara, il n'en connaissait pas ! Elle prévint son mari qu'un ami de passage dans ce village l'invitait à dîner. Elle rentrerait dans la nuit et promit de ne pas boire une goutte pour pouvoir conduire quel que soit l'heure. Pierre pensa qu'il aimerait avoir une femme comme elle : la vie semblait simple à ses côtés. Pensée fugace, il était incapable d'avoir UNE femme. Il préférait toutes les découvrir ! Du moins celles qui le voulaient bien. Et celle-ci ne le voulait pas. Alors qu'il se surprit à en avoir TRES envie. Pourtant ce n'était vraiment pas le type habituel de femmes qu'il courtisait. Etait-ce le défi de faire jouir un corps qui n'avait encore pas su ? Sans doute... car l'idée d'être celui qui y parviendrait là où d'autres avaient échoué, l’excitait passablement. Mais il y avait autre chose. Sans doute son regard, ou ses gestes calmes et posés, ou son assurance. C'était une femme à la fois fragile, doutant d'elle, et à la fois forte et sure d'elle. Elle devait souvent diriger et être appréciée pour cela, et pourtant ne semblait pas s'estimer elle-même. Il se sentait près à l'aimer pour deux, mais ne voyait pas comment parvenir à ses fins...

Ils partirent à pied pour le resto, elle frissonnait dans le vent du soir, en fait glacial, et lui prit naturellement le bras « pour accorder nos pas, s'il-vous-plaît ». Oh oui, que cela lui plaisait ! Il posa sa main sur la sienne et sentit que sa peau était douce, très douce. Les mains étant de loin les parties les moins douces du corps car les plus exposées, il n'osait imaginer la douceur de sa peau dans d'autres parties... auxquelles il ne fallait pas penser, à moins de vouloir supporter une longue et douloureuse érection s'il commençait déjà !
Ils arrivèrent à l'hôtel qui... avait déjà fermé ses cuisines, faute de clients !
Eh bien, à part le vendeur de kebab à l'autre bout, on risque de ne rien trouver. On tente ?
Oui ! Pas de souci ! En plus j'ai déjà un dessert !
Ah bon ?
Et nous pourrions pique-niquer dans la chambre que j'ai réservée.
Hummm

Elle n'avait pas vraiment l'air enthousiaste. Elle devait se dire que c'était déjà un piège, sa chambre. Et elle n'avait pas tort ! Il le pensait bien ainsi.

Ils repartirent bras dessus, bras dessous en sens inverse. Pierre avait du mal à maintenir le fil de la conversation, ses pensées vagabondaient vers des lieux qu'il s'interdisait pourtant. En tous cas il la faisait rire, il n'avait pas perdu son légendaire humour. Mais il se surprit plus d'une fois à éclater de rire lui aussi. On aurait vraiment dit deux vieux amis qui se retrouvaient. Alors qu'ils ne se connaissaient que de quelques mois sur ce site coquin, et de quelques heures dans la vraie vie.

Elle salua plusieurs personnes, et présenta toujours son ami, Pierre. La commande au kebab fut un peu longue mais ils purent repartir avec de quoi se nourrir pour la soirée.

Arrivés à l'hôtel, il prit sa clé à l'accueil désert et ils se glissèrent dans l'étroit ascenseur. Elle s'était collée au fonds et il lui tournait le dos, incapable de se retourner tant il avait peur que son trouble se remarque. Il ne comprenait pas l'effet que pouvait lui faire cette petite femme replète. Loin de l'image de toutes les conquêtes qu'il avait eues jusque-là, elle émoustillait ses sens par sa seule présence. Peut-être parce qu'elle était différente, justement, et inaccessible.
Je vous fais tant d'effet que ça ?
???

Il était encore interloqué et muet lorsque l'ascenseur s'arrêta. Il s'extirpa de la cabine, se dirigea vers sa porte, l'ouvrit et s'effaça pour laisser passer son amie. Elle le frôla délicieusement... et volontairement ? Les lieux étaient étroits, il se faisait sans doute des idées. Elle entra dans la petite chambre, posa son manteau dans le placard de l'entrée. Il était toujours interdit, prostré, là, à l'entrée, elle lui prit les sacs des mains et les posa sur la petite table de la chambre et lui ôta son manteau. A lui. Elle avait planté son regard dans le sien, avait doucement déboutonné son blaser et posé ses mains sur ses épaules avant de faire glisser la veste lentement. Sans le quitter des yeux. Elle lui avait ôté son manteau. A lui. Il n'en revenait pas.

Maintenant elle l'accrochait au cintre de l'entrée et il en profita pour se poser derrière elle, comme ça, maintenant un très léger contact entre leurs corps. Il lui sembla que sa respiration changeait un cours instant et qu'elle faisait durer la mise sur cintre. Il était un peu perdu. Il ne savait plus que penser. Avait-elle déjà cédé ? Se faisait-il des idées ? Le draguait-elle juste pour constater qu'elle pouvait encore plaire ? Irait-elle jusqu'au bout ?

Elle se dirigea vers la petite table, déballa les achats du kebab et s'assit sur le lit, une barquette de frites à la main. Elle entreprit de tremper chaque frite dans le ketchup avant de doucement la sucer puis la croquer. Ses gestes n'avaient rien de provocant, de sensuels, de déplacés … mais ils pouvaient rester très subjectifs. Il décida de s'asseoir derrière elle, passant une jambe de chaque côté de son corps et plaquant son buste contre son dos, puis de piquer une frite dans la barquette qu'elle tenait devant elle. Elle ne dit rien. Il sentit qu'elle s'appuyait un peu plus contre lui. Il continua ainsi de picorer dans la barquette et de déguster chaque frite à quelques millimètres de son cou qu'il mourait d'envie de croquer aussi. Sa peau était lisse et paraissait si douce, si tendre... sentait si bon aussi. Elle se pencha pour attraper les sandwichs et il eut envie de faire sauter son soutien-gorge ! Mais il se retint...

Elle lui fit passer le sien et croqua avidement dans son kebab « galette », ceux enroulés dans une fine crêpe. A nouveau rien de provocateur, mais à la voir ainsi enfourner ce rouleau très suggestif dans sa bouche et le croquer doucement, il avait du mal à déglutir. Elle s'était légèrement tournée et le regardait en mangeant. Il se demandait si elle faisait exprès ou pas. A dire vrai il était vraiment totalement perdu !

Elle lui posa quelques questions d'usage, sur son voyage, son après-midi... Il se leva et ouvrit la bouteille de rosé et constata... qu'ils n'avaient pas de verre ! Elle éclata de rire, attrapa la bouteille et but une gorgée au goulot !
Si nous buvons dans le même verre, nous pourrons connaître nos pensées. Ça marche aussi avec une bouteille ?
Je ne sais pas, j'aimerais
De toutes façons tu sais lire dans les pensées il me semble...

Elle lui dit cela avec un air si malicieux et moqueur qu'il devint écarlate ! Sa dernière prose en date ! Bien sûr qu'elle l'avait lue, et toutes les autres, puisque c'est ainsi qu'elle a pris contact par mail avec lui.
Il se replaça derrière elle et elle se tut. Il lui sembla qu'elle était émue, que sa respiration avait changé, bref, il espérait bien que ce simple contact, un peu provocateur, lui fasse de l'effet. Il avait bien envie de la faire craquer. Elle lui tournait totalement le dos. Ils finirent leurs repas en vitesse. Elle reprit une gorgée de vin, ce qui l'étonna.
Et pourquoi as-tu décidé de me faire une visite surprise ? J'aurais pu ne pas être là, ou pas disponible
Je sais, mais j'avais quelques jours de libres, j'ai décidé de descendre vers le sud et de m'arrêter chez toi au passage. Je voulais te rencontrer.
Pourquoi ? Tu connais tous mes profils, toutes mes présentations, tu sais que je ne veux aucun contact et que je ne recherche pas d'aventures, même courtes.
Oui, je sais. Ça m'a sans doute donné encore plus envie de te rencontrer.
Je ne comprends pas.
Quoi ?
Tu es beau, tu es charmeur, tu postes des récits coquins magnifiques qui font tomber dans tes bras de superbes femmes rêvant de passer des nuits torrides avec toi... et tu cherches à rencontrer celle qui ne te réclames pas, celle qui n'a vraiment plus rien de beau ou excitant à proposer, celle qui n'a pas envie d'avoir une relation sexuelle avec qui que ce soit.. Bref, celle qui n'a aucun intérêt. Pourquoi ?
Parce que tous tes récits m'ont ému, parce que c'est la première fois qu'on ne me court pas après, alors je n'ai pas l'habitude et je ne comprends pas, parce que, j'en sais rien en fait. Parce que j'avais une furieuse envie de te voir, de te rencontrer, de te sentir, de te serrer dans mes bras, de te parler tout bas, de partager un moment avec toi.
Et de me sauter ?
… t'es dur avec moi, là.
Non, réaliste. Tu ne penses pas qu'à la baise, ou presque ?
Non... euh... si, souvent. On s'est rencontré sur un forum d'histoires intimes non ?
Oui, certes. Mais j'insiste : d'histoires ! Et maintenant que tu m'as vue ?
Eh bien ?
T'as toujours envie de me sauter ?
Non.
Ah. (Il crut la voir se fendre en deux!)
J'ai juste très envie de te faire jouir.

Il était sûr qu'elle souriait, même s'il ne voyait que sa nuque qui le tentait drôlement d'ailleurs...
Elle reposa la barquette sur la table devant elle, s'essuya les doigts à la serviette en papier fournie avec et se leva. Il sentait qu'elle utilisait ses dernières forces pour lui résister et qu'elle allait partir. D'ailleurs elle avançait vers la penderie de l'entrée. Il se leva d'un bond, se colla à elle et la prit dans ses bras.
Non, ne pars pas, la supplia-t-il

Elle fit volte-face et le regarda, il la serrait contre lui. Elle dessina longuement le contour de son visage, ne le quittant pas des yeux.
Tu es vraiment un très bel homme, Pierre. J'aurais aimé te rencontrer plus tôt dans ma vie.
Il n'est jamais trop tard. Laisse-moi une chance de t'aimer.
Je ne peux pas. J'en meurs d'envie, mais je sais que le prix à payer, demain, serait bien trop lourd.
Imagine que nous sommes 5, 10 ans en arrière.
Si tu veux parler du temps où je n'avais pas encore rencontré mon mari, c'est plus de 15 ans en arrière alors !
Tu n'as connu que lui ?
Oh que non ! Tout de même...
Mais tu l'as connu bien jeune, non ?
Non, pas vraiment, pourquoi ?
Mais... quel âge as-tu ?

Elle éclata de rire en posant ses mains à plat sur sa poitrine
Et quel âge me donnes-tu ?

J'ai d'abord pensé à peine la trentaine, mais je te sens bien plus sûre que cela, peut-être 35 ?
Tu n'y es pas ! J'ai passé mes 40 ans il y a peu. Mais l'obésité fait paraître jeune, ça fait un lifting naturel !!! Il faut bien un avantage... Mais regarde mes mains.(elle les tourna sous son regard), regarde mon décolleté (elle entrebâilla à peine son chemisier, si peu qu'il ne vit pas ses seins), tu vois ? Ma peau est sèche et fripée, plus du tout la peau qu'on a à 20 ans, ou même 30 !

Il la tenait toujours serrée contre lui et elle ne cherchait pas à s'enfuir. Elle le regarda à nouveau, alors il ne garda qu'une main contre ses reins qui la collait à lui, et de l'autre il prit vigoureusement sa nuque et l'embrassait fougueusement. Elle lui rendit aussitôt son baiser. Ses lèvres se faisait tendre et molle son emprise, puis ferme et décidée dès qu'elle voulait happer un bout de ses lèvres, elle lui dévorait la bouche tout en le laissant la dévorer aussi, puis elle lui tendit sa langue. Il en fit aussitôt autant et leurs langues de mêlèrent, leurs lèvres se dévorèrent, leurs bouches ne se quittaient plus. Elle avait remonté ses mains vers son cou, sa nuque, et l'attirait à elle. Il pensait mourir étouffé, elle ne reprenait donc jamais son souffle ? Il se calma un instant, la laissant l'embrasser à sa guise et il reprit doucement le rythme de sa respiration. Ce baiser lui parut infini, interminable et le plus savoureux baiser qu'il n'avait jamais eu. C'est comme si elle se donnait toute entière dans ce baiser, comme si elle s'abandonnait à lui tout en cherchant à lui faire plaisir. C'était un partage des sens qu'il n'avait jamais connu. Elle se détacha enfin de lui, le regarda encore, sa main folâtrait sur son visage, dans ses cheveux, elle le dégustait visiblement du regard. Il se savait bel homme mais aucune de ses amantes ne le lui avait fait comprendre aussi explicitement.
J'ai envie de toi, lui dit-il
Je sais.

Et elle appuya sa cuisse contre la verge dure qu'elle sentait déjà à travers le tissu de son pantalon. Elle faisait doucement rouler sa verge sur sa cuisse ce qui n'arrangeait pas son excitation, bien au contraire.
Laisse-moi te faire l'amour
Non, je ne peux pas. Je ne peux pas envisager de tromper mon mari mais aussi...
aussi quoi ?
… je déteste mon corps, il me répugne. Rien que de t'imaginer le touchant ou le regardant, ça me dégoûte, je ne peux pas me donner à toi.
C'est peut-être pour cela que tu ne jouis pas. Si tu te détestes autant...
Oh ça date de bien avant que mon corps se déforme ! Ca date de toujours... et pourtant il fut un temps où même moi je me trouvais plutôt belle, tu sais ! En tous cas j'avais du succès et je pouvais facilement avoir l'homme que je voulais.
Je n'en doute pas et je suis sûr qu'encore aujourd'hui tu dois en faire fantasmer plus d'un, même si tu n'es plus la même.
J'en doute, mais c'est gentil de le penser.
En tous cas, à moi, tu me fais de l'effet et je suis prêt à aimer ce corps pour deux, si toi tu le détestes.
Tu sais bien que ce n'est pas si simple que cela et qu'on ne libère pas si facilement une tête castratrice. Mais j'ai envie de te faire plaisir.

A peine avait-elle dit cela qu'elle se détacha de son étreinte et tourna doucement autour de lui. Elle revint se planter devant, à quelques distances et entrepris de défaire lentement, bouton après bouton, sa chemise. Il avança ses mains vers elle, mais elle les esquiva et les replaça le long de son corps, le regard planté dans le sien, sans un mot. Elle dénuda alors ses épaules, son torse et entrepris de le déshabiller en le caressant tendrement. Elle tournait autour de lui en le parcourant des lèvres et des mains, son regard toujours posé sur son visage, scrutateur. Il se laissait faire, ravi de ce jeu qu'il avait si souvent eu pour ses amantes et qui pour une fois lui était rendu. Elle prit sa main, la releva et la posa juste au-dessus de sa poitrine, défit le bouton de manchette et tira doucement sur la manche. Il caressa furtivement un sein au passage et sentit un téton dur sous sa paume. Mais déjà elle laissait son bras retomber, ballant contre son corps et saisissait son autre main. Elle refit le même petit manège de déboutonnage et il resta plus longtemps à caresser son sein avant de laisser tomber son bras. Elle tourna encore autour de lui, lui embrassant le dos, entre les omoplates, lui caressant les épaules, les bras puis l'enserrant doucement pour frôler de ses paumes ses deux ridicules tétons. Ils ne tardèrent pas à pointer et elle les pinça légèrement puis une de ses mains descendit le long de son ventre et caressa tendrement sa fine toison. Son ventre était souple et chaud et lui plaisait visiblement tant elle le caressa longuement. Puis elle plongea une main dans son pantalon et joua délicatement avec ses poils pubiens, sans toucher son sexe encore. Il était coincé et douloureux contre sa cuisse, retenu par son boxer qui l'empêchait de prendre une position plus confortable. Elle défit sa ceinture, déboutonna sa braguette et pétrit avec délice ses fesses en y faisant glisser son pantalon. Il se retrouvait le pantalon a mi cuisses et n'osait bouger. Elle revint devant lui, le regarda longuement dans les yeux puis baissa son regard et l'accompagna d'une main exploratrice à nouveau vers son buste, ses petits tétons avec lesquels elle joua à nouveau, son ventre qui l'attira irrésistiblement. Elle approcha son visage et le bécota tendrement tandis que ses mains caressaient ses fesses, les malaxaient, les pétrissaient, glissant parfois sous son boxer et n'hésitant pas à glisser le long de sa raie. Son sexe s'arc-boutait dans son boxer à lui faire mal, mais il ne disait rien, la regardant tantôt, fermant les yeux souvent, s'abandonnant totalement à ses caresses. Elle s'accroupit et entreprit de dénouer ses lacets, ôter ses chaussures, chaussettes, lever doucement chacune de ses jambes pour retirer son pantalon. Il était maintenant en boxer, planté au milieu de la pièce, son amie à nouveau debout qui l'observait à distance, visiblement gourmande de ce qu'elle voyait. Il aurait voulu la faire chavirer aussi, découvrir progressivement ce corps qui se refusait, mais il la respectait trop pour lui désobéir alors il la laissa mener la danse encore... pour le moment... Elle se rapprocha de lui, plaqua son corps contre le sien, enfouit son visage dans son cou et commença de lui mordiller l'oreille, lui lécher son cou tendu de l'oreille à l'épaule tandis que ses mains caressaient encore à plat son buste, son téton prisonnier de sa main gauche, la droite continuant sa descente. Elle joua longtemps avec sa langue pointue dans son oreille qu'elle mordillait parfois, puis sur l'arrête de son cou, là, à nouveau, c'était si bon. Il avait des frissons à chaque passage de sa langue et elle le sentait, il savait qu'elle le sentait. Elle vint à nouveau jouer avec ses poils pubiens et, sans le toucher, libéra un peu son sexe pour qu'il se redresse. Sa verge était dure et chaude, collée contre son bas-ventre et maintenue en position par l'élastique de son boxer. Seul son gland dépassait de l'élastique et il ne savait comment elle l'avait mis dans cette position sans toucher son sexe. Sa main se faufila encore contre son pubis et caressa de bas en haut sa verge, avec le dos de la main, comme si cette caresse était fortuite. Sa petite langue qui s’affairait dans son cou, sa main gauche qui lui pinçait régulièrement le téton, sa main droite qui frôlait son sexe... il avait l'impression qu'il allait exploser de désir contenu, de montée du plaisir non maîtrisée. Puis sa main se fit plus présente, plus pressante aussi et elle tenait maintenant son sexe dans toute sa main. Le boxer la gêna rapidement et elle le fit glisser à ses pieds où il s'en débarrassa sans attendre. Elle sourit. Maintenant elle tenait d'une main son sexe et massait de l'autre ses bourses qu'elle faisait jouer l'une sur l'autre, rouler entre ses doigts, qu'elle serrait légèrement puis relâchait et massait à nouveau. Lentement elle baissa son visage et posa un tendre baiser sur son gland. Elle entreprit de le lécher, du bout de la langue, du bout du gland. Il râlait de plaisir contenu et souffrait qu'elle prit tant de temps. Il voulait sentir son sexe dans sa bouche mais elle minaudait encore. A force de léchouilles, elle avait enduit son gland de salive et le regardait, luisant, devant son visage. Il se sentit beau et désirable. Elle avait aimé son visage, son torse, ses fesses, son dos, elle avait caressé ses cuisses, son sexe, son gland... il se sentait fort et comprit tout ce qui pouvait l'empêcher, elle, de prendre pleinement son plaisir. Personne ne devait la regarder de la tête au pied avec cette gourmandise non cachée, cette envie honnête et franche. Elle fit disparaître son gland dans sa bouche chaude et humide et il ne put retenir un râle et quelques gouttes de sperme. Une main s'occupait de ses bourses, l'autre montait et descendait sur sa hampe et sa bouche avalait goulûment son gland. Quand elle avait dit qu'elle voulait lui faire plaisir, elle ne mentait pas. Elle se mit à le branler lentement et fermement, remontant la peau de son sexe jusqu'à cacher totalement son gland puis le décalottant en redescendant pour avaler à nouveau son gland. Il avait du mal à tenir sur ses jambes qui faiblissaient un peu. Il se savait du genre à pouvoir retenir son plaisir durant des heures, pour le plus grand plaisir de ses conquêtes mais là, il n'avait aucune envie de résister et à dire vrai, il avait du mal à résister. Tout à coup elle se détacha totalement de lui et s'assit sur la petite table, inaccessible même en tendant les bras. Elle le regardait, le toisait, le défiait. Il restait immobile, abandonné à son regard, n'osant plus rien faire. Son sexe lui faisait presque mal de bander autant, il voulait qu'elle le soulage... Il rêvait encore de sa bouche, de sa main, et même de parties de son corps qu'il ne connaissait pas. Pas encore ? Il avait bien peur que ce ne fut pas du tout...

Elle le regardait ou plutôt le lorgnait, son regard le mettait encore plus à nu qu'il l'était, le mettait presque mal à l'aise. Il avait déjà observée ses amies, comme cela, longuement, en ne négligeant aucune partie de son corps et sans cacher qu'elle lui plaisait, il avait déjà remarqué la gêne qu'elles finissaient par ressentir... il avait l'impression de n'être plus qu'un objet sexuel et d'un coup son regard chercha le sien. Il voulait sentir qu'elle l'aimait un peu, qu'elle le considérait lui aussi, en tant que Pierre avec tout ce qu'il était, et pas seulement un mannequin doué pour le sexe. Il avait terriblement besoin qu'elle le touche et son sexe se tendit d'un coup vers elle, plus turgescent que jamais. Elle lisait peut-être dans ses pensées, en tous cas elle comprit qu'il fallait cesser cette observation indiscrète et se rapprochant de lui, elle lui prit la main et le fit asseoir au bord du lit. Elle lui écarta doucement les jambes en y glissant les siennes, droites, serrées. Il était à hauteur de ses seins et levait le visage vers elle, quémandant une autorisation qui ne vint pas. Elle posa un doigt sur ses lèvres et en fit doucement le contour. Il ferma les yeux puis attrapa du bout des lèvres ce doigt offert et le suça tendrement. Elle lui abandonna son index et caressa de son pouce ses lèvres, son visage. Son autre main appuya délicatement sur son épaule et l'incita à basculer en arrière. Il se laissa tomber sur le lit et elle s'agenouilla devant lui. Elle glissa ses bras sous ses cuisses, lui souleva légèrement le bassin et avala à nouveau son sexe. Il lui faisait presque mal d'être si tendu et cette bouche chaude et douce qui l'avala d'un coup lui apporta un tel soulagement qu'il poussa un petit cri et perdit à nouveau un peu de sperme. Rhâ ! Il voulait absolument lui résister, il comptait bien éjaculer en elle. A dire vrai il voulait la faire jouir et jouir avec elle. Il l'imaginait ondulant sur son sexe, poussant de petits cris, respirant fort il... mais non ! Ce n'est pas en imaginant cela qu'il arrivera à lui résister. Il entreprit de penser à autre chose, un truc qui le calmerait sans pour autant le faire débander mais elle se mit à aspirer son gland et il ne put plus rien penser du tout. Il avait les fesses au bord du lit, dans le vide, elle le tenait par les hanches, ses bras toujours prisonniers sous ses cuisses et elle lui aspirait le gland, descendait sa bouche le long de sa hampe, avalait une couille, léchait encore, de sa langue pointue, la peau sous ses couilles, descendait jusqu'à son anus... il levait son bassin pour s'offrir à ses baisers et elle remontait doucement. C'était bon mais cruel. Il avait l'impression qu'à chaque remontée elle emmenait avec elle tout son sang et qu'il se vidait. Mais déjà elle redescendait. Puis remontait. Il avait basculé sa tête en arrière, se retrouvait cambré sa queue totalement offerte, son cul dégagé, dans une position qu'il ne lui semblait pas avoir déjà prise. C'était bien ainsi que la plupart du temps il basculait ses pépées pour bien les pénétrer, jouer avec leur clitoris voir les enculer profondément. Mais là c'était lui qui devait s'offrir sans retenue, il avait presque envie de dire s'ouvrir... Elle le prit soudain totalement en bouche et il sentit son sexe cogner son palais, glisser encore et s'enfoncer profondément. Elle commença des mouvements amples puis de plus en plus rapide sur son sexe, il n'osait pas lui tenir la tête pour la guider et lui donner le rythme qu'il voulait. A dire vrai, il aimait subir le rythme qu'elle lui imposait. Cette accélération soudaine lui mit des picotements dans la verge et il eut peur d'éjaculer. Elle dût le sentir car elle se dégagea et ne garda en bouche que son gland. Elle libéra un de ses bras et se mit à branler son manche tout doucement. Sa main allait, venait, sa bouche et sa langue jouait avec son gland, en faisait le tour, chatouillait la base de la peau, tentait de pénétrer son méat, elle raclait parfois la peau lisse et tendue de son gland avec ses dents puis aussitôt lui offrait la bouche la plus douce et la plus tendre qu'il soit. Sa main serrait parfois sa verge et ses gestes se faisaient plus rapides. Elle serrait sa queue entre son pouce et son index, surtout à la base de son sexe, et ses autres doigts faisaient comme une gaine qui le massait en remontant, descendant... Elle dégagea son autre bras et entrepris de caresser l'intérieur de ses cuisses puis de jouer avec ses bourses, faisant rouler ses couilles l'une sur l'autre, les pressant, les faisant doucement sauter dans sa main. Elle appuya une caresse de ses couilles vers son anus et d'un coup y introduisit un doigt. Il poussa un cri, se redressa d'un coup et gicla à nouveau. Mais il sut se retenir. Il la regardait, redressé sur un bras, ne voulant pas pour autant basculer son bassin car elle jouait maintenant avec son anus et il adorait cela. Il approcha une main de sa tête, défit la barrette qui retenait ses cheveux et les fit basculer en totalité d'un côté. Elle avait une chevelure magnifique, châtain tirant sur le roux foncé, cheveux longs et ondulés. Il caressait sa joue, sa tempe, ses cheveux. Il sourit à la vue de ses cheveux blancs qui illuminaient par ci par là sa chevelure. Elle ne trichait pas, vraiment. A nouveau elle le prit totalement en bouche et accéléra ses mouvements. De plaisir il retomba en arrière, les yeux clos mais gardait une main sur cette tête chérie. Il lui imprima doucement le mouvement qu'il voulait et elle suivait, docile et appliquée. Sa main gauche enserrait la base de son sexe et écrasait fermement ses couilles, et sa main droite cessa de titiller son anus pour finalement y introduire un doigt, puis deux, puis... ses mouvements circulaires, ces va-et-vient, cette bouche, ces mains ce...

Rhâââââ... il sentit une onde le parcourir des pieds à la tête, une brûlure venir du fonds de ses entrailles, sa main se crispa sur la tête de son amie et il éjacula en hurlant par jets puissants, saccadés... il se pâmait et savoura cette fin qu'il voulait pourtant éviter... elle n'arrêta pas pour autant, et il sentit une deuxième vague de plaisir l'envahir, sa verge se tendre à en éclater et son sperme sortir encore en deux jets puissants. Par soubresauts, son orgasme se poursuivit quelques instants car de sa main elle maintenait son action et le pompa ainsi jusqu'à la dernière goutte. Il sentit ses couilles devenir flasques et sa verge mollir doucement. Elle devint alors douce et câline et le lécha tendrement jusqu'à ce que son sexe fût au repos. Il ne bougeait plus, anéanti.

Elle se glissa doucement contre lui, l'embrassa dans le cou, le laissa passer un bras autour de sa taille et lui murmura
je croyais que tu bandais en continu pendant des heures, même après éjaculation ?
Tu m'as eu.
Ah oui ? Ca t'a fait plaisir ?
Je...
Chut, ne dis rien. Je suis contente de t'avoir offert cela, à toi, le roi du sexe. Tu nous fais toutes fantasmer, tu t'occupes si bien de chacune de tes partenaires, tu cherches tellement à leur donner du plaisir, autant de fois que possible, qu'il était bien normal qu'un jour quelqu'un s'occupe de toi, non ?
Je voudrais te rendre la pareille.
Non Pierre, n'insiste pas.
Dis...
Mmm ?
Je croyais que tu n'aimais pas spécialement tailler des pipes, que tu détestais le goût du sperme et qu'il était hors de question que t'en avales un jour. J'ai rêvé où tu viens d'avaler les litres de sperme que tu m'as savamment pompés ?
Ahaha ! Des litres ! Prétentieux, va ! Et bien j'avais envie de te faire un cadeau, c'est un beau cadeau non ?
Et tu as aimé ?
Il faut que je sois franche ?
Oui.
Alors non, pas franchement. Mais te voir prendre ton pied, ça, oui, j'ai aimé. Embrasse-moi.

Il ne se fit pas prier et l'enlaça tendrement tout en lui rendant le plus tendre et délicat des baisers. A nouveau il la sentait totalement abandonnée dans ses bras et aurait voulu rester ainsi durant des heures. En tous cas suffisamment longtemps pour reprendre quelques forces et pouvoir l'honorer, mais là, il se sentait vraiment vidé de toute énergie et n'avait finalement qu'une envie : savourer ce moment de tendresse et d'abandon.
Je ne sais pas comment tu fais pour qu'on se sente autant en confiance dans tes bras, même lorsqu'on ne te connaît pas !

Il farfouilla avec son nez et sa bouche dans son cou, elle ricane à ses chatouilles, il la bécota derrière l'oreille et lui chuchota
je t'aime

Elle se redressa vivement, presque en colère !
ne dis pas de bêtises, s'il te plait ! Tu perds toute crédibilité, là !
Excuse-moi, je suis heureux.

Elle lui sourit, attendrie et roula sur le dos, les mains derrière la tête, fixant le plafond.
Il s'installa sur le côté et la regarda, la tête en appui sur un coude replié. De sa main libre il parcourait son ventre, ses seins, à travers le chemisier et le soutif. Elle ne disait rien, ne se dérobait pas mais ne l'encourageait pas non plus.
j'ai soif !

Il se redressa, pris la bouteille de rosé et la lui tendit. Il sortit les macarons de leur emballage et lui en proposa.
Elle en prit un, croqua gourmande dedans et but une rasade de rosé. Il était plus de 22h, le temps s'était arrêté pour lui.
Elle se redressa tout à fait, releva et rattacha ses cheveux, ajusta son chemisier et se leva.
Il sentit son cœur se briser, ça lui faisait mal dans la poitrine d'imaginer son départ mais il sentait bien qu'elle ne changerait pas d'avis. Pas aujourd'hui.
Elle se tourna vers lui, l'encouragea à se mettre debout et lui tendit ses lèvres. Il l'enlaça et l'embrassa longuement comme s'il pouvait arrêter le temps. Elle se dégagea enfin, lui sourit à nouveau, prit son manteau et s'approcha de la porte.
Miel ?
Mmh ?
Je voudrais qu'on se revoit, je voudrais te rendre tout ce que tu m'as donné.
Un jour, peut-être. Oublie-moi en attendant...
Attends, j'ai quelque chose à te donner. Tiens

Il lui tendit un tout petit paquet qu'elle ouvra, l'air curieuse. C'était juste une clef, un porte-clefs avec une adresse.
J'attendrai le temps qu'il faudra, mais le jour où tu franchiras cette porte, je veux que tu m'appartiennes toute entière.
Je te promets de ne pas l'oublier et un jour je me donnerai à toi.

Elle sortit et referma la porte. Il alla à la fenêtre la voir s'éloigner jusqu'à sa voiture garée un peu plus loin, lui fit un signe de la main bien qu'elle ne le vit pas et une larme coula sur ses joues. Il n'était pas doué pour la patience et ça lui fit mal dans sa poitrine.
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Histoire de Martha S

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