ACCUEIL > Voyeurisme > Récit : Le canapé bleu

Le canapé bleu

+17

Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 18/08/2023

Découvrez les filles coquines près de chez vous :

Il était 21h15 quand je fermai la porte derrière moi. La journée avait été longue, une fois de plus. La période était grise, à l'image de l'hiver naissant. Je sortais courir pour aérer mes neurones et détendre les tensions de la journée. La fatigue est un bon remède à la fatigue. Je partais sur mes routes habituelles, longeant le vieux club équestre. Je dépassai le supermarché, en suivant les palissades de la grosse société de la commune. L’air froid brûlait mes bronches et mes joues.
Au coin d'une haie de lauriers s'ouvrait un petit chemin de graviers. Il remontait un cours d'eau et les lampadaires s'alignaient dans l'obscurité d'un bout à l'autre du sentier. De l'autre côté du ruisseau, les jardins des HLM dormaient, laissés à l'abandon par les familles, aux mains du gel. Les températures du moment n'encourageaient pas les jeux en extérieur. Des camions trainaient à côté des cabanes en plastiques salis, quelques chaises étaient renversées, les terrasses suintaient le froid et l’humidité. La nuit était terne à côté des fenêtres allumées. Les lumières chaudes des lampes de salon aux larges abat-jours rougeoyaient dans la nuit. Les lumières des téléviseurs oscillaient sur les murs, tantôt intenses et allumant de grands yeux obnubilés par le petit écran, tantôt sombres et éteignant tout signe de vie.

Une baie vitrée attira mon attention : pas de sursaut de lumière. Au milieu d'un grand canapé bleu, une forme nue s'étendait. Je tournai la tête et plissai les yeux. Le salon s'orientait perpendiculairement à la baie vitrée et les rideaux mal tirés laissaient deviner un étroit salon. Je m'arrêtais dans un coin moins illuminé et stoppai ma montre mécaniquement. Une femme était allongée, sa jambe droite était pliée dans ma direction. Sa tête étendue sur le dossier du sofa laissait ses cheveux s'éparpiller sur le bleu intense et moelleux. On devinait une masse entre ses jambes, une masse dont la peau était plus claire.

De là où je me trouvais je pouvais voir le ventre et la poitrine de cette femme nue. Un homme, entre ses jambes, la gâtait de sa langue. La surprise de voir ce moment d'intimité échauffa ma curiosité et mon désir. Les émotions se mélangeaient en moi. Je ne bougeais plus, tel une statue de glace dont l'intérieur cachait un volcan.
Seul dans la nuit je pouvais voir cet homme collant sa bouche entre les jambes de cette femme. Elle se caressait ses seins gourmands, je les voyais monter et descendre au rythme d'une respiration haletante. De la voir s'abandonner à son propre plaisir et de voir sa cambrure se tendre vers la mâchoire avide entre ses jambes, m'excitait comme je n’avais jamais connu. Je bandais en imaginant le sifflement de sa respiration rapide et les gémissements saccadés. Je bandais en imaginant son goût dans ma bouche et les tours de langues qui la mettaient dans cet état.
Je restais là à regarder la scène, je n'osais bouger de peur d'être vu. J'avais l'impression d'être dans la pièce et de partager leur plaisir. Pendant plusieurs minutes la bouche et les mains de l'homme s'agitèrent. Il la fouillant, à la recherche du moindre plaisir. La femme bougeait assez peu, caressant tantôt les cheveux entre ses jambes, tantôt ses seins à elle. Les yeux fermés sur son canapé azur, elle se laissait prendre par les vagues de plaisir tourbillonnant au creux de son bassin. Je regardais le couple, hypnotisé comme quand on regarde l’océan. On ne connaît que sa propre intimité et ses propres scénarii. De voir ce que d'autres personnes se donnent, de voir quelle est leur normalité, quels sont leurs désirs, tout cela réveillait en moi un voyeurisme lubrique. J'aurais voulu être à côté de l'homme et mettre moi aussi mes doigts dans ce vagin qui s'offrait à moi, sans le savoir. J'aurais aimé être à côté de la femme, la voir prendre son plaisir, l'entendre gémir, la sentir se tendre vers moi.

L'homme s'arrêta et s’essuya le menton. Il se retourna et prit un petit sextoy rouge. Le bout était bombé au sommet, rétréci au milieu, et élargi à la base. L'homme l'imprégna du mélange de salive et d'excitation qui inondait la femme. Je ne voyais pas tout, mais je le devinai en mettre du bout des doigts un peu plus loin entre les cuisses de la femme. Elle se redressa un peu. Mon excitation grimpa encore lorsqu'il enfonça le petit objet rouge. Il continua de lécher et de doigter la jeune femme, mais maintenant sa main gauche tapotait et percutait le petit plug. La cambrure de la femme s'accentua, mon érection aussi. Caché dans l'obscurité je voyais un homme donner corps et âme à une femme. Seul dans le froid, je voyais un homme attiser le feu de la vie. Je guettais les instants qui précédent la jouissance.

L'homme se releva et prit cette fois un sextoy jaune qu’il posa sur les lèvres rosies, le laissant vibrer. Je vis la femme ajuster à nouveau sa position. Elle aussi avait les muscles tétanisés, certainement pas pour les mêmes raisons que moi. De là où j’étais je ne vis aucune résistance lorsqu'il entra l’engin doré en elle. J'étais trop loin mais je l'imaginais se sentir envahie par les sextoys. Ce chercheur d’or avait cherché le plaisir avec ses doigts et sa bouche, et maintenant il creusait. Elle s'enfonçait dans les limbes de l’abandon à mesure qu’il s’enfonçait en elle.
Les mouvements s’accéléraient, il martelait la femme qui s’aggripait au canapé bleu électrique. Je l'imaginais gindre un peu plus fort à chaque centimètre pénétré grâce à sa double dextérité. Je voyais ses deux seins ballotter au-dessus de son ventre. Je voyais leurs deux corps qui luisaient de transpiration. L'homme replia les jambes de la femme contre sa poitrine. Je la devinais s'ouvrant encore un peu plus. D’une main large et puissante il tenait les genoux et de l’autre il maniait la trique fauve pour dévorer sa proie. Il relacha la jambe droite pour l’ouvrir vers moi - la délicate attention, et colla sa bouche au-dessus du god jaune avec une ardeur bestiale. L'effet fut immédiat et j'entendis le cri libérateur, proportionnel à l'orgasme. Les spasmes provoqués durèrent de longs instants. Elle retomba quasi inanimée sur le grand canapé bleu.

Sa poitrine montait et descendait plus lentement. Ses yeux fermés étaient à moitié cachés par les mèches de cheveux mouillés qui collaient à son visage. Elle avait inondé le sofa océan de son jus et de sa transpiration.
Lui, dormait presque, sur la cuisse que j'imaginais d'une infinie douceur, comme un nageur sur le sable chaud.

L'instant terminé, je rentrais chez moi discrètement pour ne pas réveiller les deux amants, mes neurones parfaitement détendus.
17 vote(s)


Histoire de Lamaupaye

Vous avez aimé ce récit érotique ? Tweeter

Nous luttons contre le plagiat afin de protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.

Cette histoire est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être copiée ou imprimée.

© Copyright : Nos histoires sont protégées par la loi. Un grand nombre d'écrivains nous ont donné l'exclusivité totale.


Commentaires du récit : Le canapé bleu

Le 29/08/2023 - 12:13 par valeriane
une suite, svp j'adore

Pour poster un commentaire ou faire un signalement, merci de vous inscrire ! Inscription rapide


Histoire précèdente <<<
>>> Histoire suivante



Retour en haut de la page

Libertinage et masturbation de jolies libertines en webcams totalement gratuites :