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Le Clown

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Lue : 880 fois - Commentaire(s) : 2 - Histoire postée le 14/12/2018

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Je pars travailler, ce matin qui, je le pense, sera comme les autres matins, quand je l’aperçois. Ce sont les premières lueurs de l’aurore, et il est là au bord de la route, plus exactement à l’un de ces multiples arrêts de bus et de covoiturage qui jalonnent les petites routes de notre département, lui donnent vie, et permettent aux gens qui n’ont pas forcément de moyen de déplacement personnel d’aller travailler. Il a le pouce levé, il ne prendra donc pas le bus.
Je prends souvent des gens en stop. Mais là j’hésite un instant. Pour une bonne et simple raison, parce que je me demande si je ne rêve pas.
Parce que la personne qui est là, et qui fait signe qu’elle veut être transportée est un clown.
Le visage fariné de blanc, avec une immense bouche rouge, agrandie par le maquillage. Un gros nez rouge qui se superpose à celui que lui a donné la nature. Il porte un costume fait d’un patchwork de couleurs, trop grand pour lui. Rien que du classique.
Mon enfance remonte en moi. Je m’arrête. Est-ce parce que je me souviens de toutes ces fois où mon père, passionné de cirque, m’a emmené sous un chapiteau ? Ou simplement parce que la situation, totalement incongrue, trouver un clown en rase campagne m’a séduit, moi qui aime tout ce qui est décalé.
—Je peux vous conduire quelque part, je lui demande ?
Il me répond :
—Je vais à un congrès de clown à dix kilomètres d’ici.
Un congrès de clown. Le concept me plait.
Il continue :
—Il est organisé par Pippo et Toto, deux clowns connus internationalement qui ont une résidence ici, dans le département. Vous les connaissez peut-être ?
Je lui réponds :
—J’habite ici depuis près de dix ans, mais non, je ne connais pas Pippo et Toto. Je le regrette d’ailleurs.
—Je viens de T…(C’est la capitale régionale, à 60 kilomètres de là.)J’ai pris le bus…Et ensuite fait du stop…Je suis en avance, il n’y a pas de bus si tôt ici, dans le département.
—Allez, montez, je vous emmène.
Même à travers le masque que lui fait son maquillage, je vois qu’il a l’air soulagé.
Il monte, s’installe à côté de moi. C’est la première fois que j’ai un clown dans la voiture.
On démarre. J’ai envie de lui parler de cette passion que j’ai pour le cirque et les clowns, transmise par mon papa, même si, depuis que je suis dans le département, je vois moins de spectacles de cirque. Je le lui dis clairement :
—Quand j’étais petite, j’habitais dans la région parisienne, et j’allais très souvent au cirque avec mon papa. J’en ai vu des clowns… Je ne pensais pas en transporter un aujourd’hui… Je trouve que c’est un beau métier qu’être clown. Et très difficile que de faire rire. Et aussi de se dédoubler et de s’avancer masqué.
—J’ai ça dans le sang. C’est une passion avant tout.
—Ca fait longtemps que vous êtes clown ?, je lui demande en tournant sur la droite.
—Je suis cadre dans une banque, il me répond. Mais comme vous, je suis passionnée par les clowns depuis que je suis tout petit. Alors je me suis crée une seconde vie. Je me produis sur des scènes très diverses quasiment tous les week-ends.
C’est à ce moment que je remarque l’érection qui déforme son pantalon, bien visible, en même temps que je prends conscience de ma féminité.
Je ne suis pas très grande, et plutôt menue, mais je sais me mettre en valeur, même s’il n‘y a pas en moi un désir de séduction, mais simplement d’être féminine.
J’ai un chandail collant et une jupe noire courte qui a bien remonté quand je me suis installée dans la voiture. Quelques mouvements de plus et elle dévoile quasi totalement mes jambes, d’autant plus que je n’ai pas pris la peine de la redescendre, même pas quand il est monté. Elles sont gainées du nylon noir clair d’un collant, enserrées jusqu’en dessous du genou par des bottes noir luisantes. Il a tout ce qu’il faut pour bander, je m’en rends compte.
Et c’est bien ce qui se passe.
Je suis troublée. Je n’ai jamais eu auparavant le fantasme de faire l’amour avec un clown. Mais l’envie est là, et elle ne partira pas.
Ca serait tellement décalé et bizarre.
C’est sans doute ça qui me trouble le plus.
Ma culotte est abondamment mouillée, et j’ai chaud au ventre. Deux signes qui ne trompent pas.
—Tu es pressé, je lui demande ?
—Non, je suis plutôt en avance.
—Si on faisait une pause au milieu des bois ?
Il ne répond pas. Il se demande sans doute où je veux en venir.
Justement, il y a un parking sous une futaie un peu plus loin. A force, je connais le trajet par cœur. Je ralentis.
—J’ai envie de savoir à quoi ressemble la queue d’un clown.
Je crois qu’il est partagé entre la surprise et le fait de se dire que c’est clairement une aubaine.
Je ralentis et je me gare sur le parking désert où s’accumulent les déchets que les gens aiment bien jeter en pleine nature, triste image de notre société de consommation.
—J’ai envie de vérifier si un beau clown a une belle queue.
A vrai dire, ce n’est pas vraiment la peine de vérifier s’il a une belle queue. La réponse est évidente, il suffit de constater la manière dont le tissu de son pantalon est déformé pour comprendre que oui, il a été bien doté par la nature.
Je me penche sur lui et je le défais. A travers le tissu de son caleçon, son érection est encore plus évidente. Tremblante d’impatience, je descends le tissu. Sa queue s’épanouit à l’air libre, aux trois-quarts érigée, tige de chair impressionnante, épaisse et longue. Je la caresse doucement, faisant aller et venir ma main dessus, histoire de parfaire son durcissement.
Son sexe, quand je le lâche, est long et très dur.
Je me penche et je commence à balade ma langue sur sa chair dure.
Je suis heureuse parce que j’ai toujours aimé faire des fellations. On a tous ses pratiques sexuelles préférées, et ca fait très longtemps, bien que je n’aie que vingt-six ans, que j’ai commencé à prendre des sexes masculins dans ma bouche.
Comme tout ce qui est sexualité, c’est venu avec l’adolescence, quand un copain m’a demandé plus et comme je ne voulais pas lui donner, parce que j’avais une peur bleue, même avec la pilule, d’être enceinte, j’ai entrepris une fellation. Je n’en avais jamais fait avant mais je me suis rendue compte que, l’instinct aidant, ça venait tout seul.
J’ai été surprise de me trouver plutôt habile, mais aussi de prendre autant de plaisir à jouer avec sa queue. Ca m’a encouragée à continuer.
Ca a d’ailleurs pris des proportions plus importantes. Il y a eu une année de mes études en particulier, où je me retrouvais tous les jours dans les toilettes des garçons avec dix queues autour de moi, et je leur donnais du plaisir, en les suçant et les masturbant, mais j’en éprouvais autant, sinon plus. C’était devenu une drogue. Je m’étais un peu calmée après. Je suis partie sur d’autres plaisirs.
Pour moi, faire une fellation, c’est un art, un peu comme l’art du thé. Il faut trouver les bonnes techniques et les bons rythmes.
Sa queue est d’abord sèche, puis du liquide se met à couler de son méat, filet puis ruisseau qui poisse sa chair et la mienne, coulant sur ma main, ma langue, dans ma bouche.
Je lui souffle :
—Tiens le plus longtemps possible, qu’on en profite au maximum tous les deux.
A force de le sucer, il s’est encore allongé, a encore grossi. Son gland gonflé, écarlate, on dirait qu’il va éclater.
Je me penche vers la boite à gants. Dedans, il y a une boite de capotes. J’en ai partout, dans mon sac à main, dans les poches de mes manteaux. Je me dis toujours que les occasions sont partout, la preuve, et que je risque de passer à côté de quelque chose si je n’ai pas ce qu’il faut.
Je déchire l’emballage du préservatif, et je le fais coulisser sur la chair, d’un seul mouvement, jusqu’à le gainer quasi intégralement. Je contemple le résultat. On est parfois excité par des détails. J’ai toujours aimé voir une queue couverte de latex, et trouvé que ça lui donnait un charme particulier.
Je fais quelques manœuvres, pour rouler ma jupe à ma taille, descendre mon collant et mon slip. Il me tarde à présent d’être remplie par cette queue à laquelle ma caresse buccale a donné sa pleine dimension. Il s’est encore allongé, a encore grossi. Son gland gonflé, écarlate, on dirait qu’il va éclater.
Je glisse de mon siège pour venir me positionner au-dessus de lui.
Son masque. Son visage reste une énigme pour moi. Pas sa queue. Son gland gainé de latex rentre en contact avec mes lèvres, et ça me remplit de chaleur et d’électricité. J’attrape la queue et je la fais doucement frotter contre mes lèvres. Je ne peux pas m’empêcher de gémir tellement c’est bon. Je finis par l’ajuster au milieu de mon sexe, j’essaie de trouver le point précis où ça va rentrer. Mon calcul doit être bon parce que je sens son sexe glisser lentement en moi. C’est peu de chose de dire que c’est bon… Il y a le contact avec mes muqueuses, le frottement contre celles-ci. Il faudrait que je sois sacrément blasée pour dire que je n’éprouve pas du plaisir. Il n’est pas encore pour demain, je crois le moment où le sexe et la queue d’un homme ne m’apporteront plus rien. Petit à petit, il rentre en moi jusqu’à me remplir totalement. Nos deux sexes ne font plus qu’un, il est totalement enfoncé en moi, son gland appuyant contre mon utérus. Je me dis que, si c’est bon de faire une fellation à un homme, de jouer avec sa queue de sa bouche et de sa langue, ça l’est aussi de se faire remplir par celle-ci.
Il reste d’abord immobile en moi, puis il attrape mes fesses et se met à me faire bouger , monter et descendre sur son membre. Son sexe caresse mes parois internes, et cette caresse-là, elle est unique. C’est très bon, et je gémis sans honte, en lui parlant. Je n’ai pas d’autre indicateur que son regard, lui reste plutôt muet, mais ce que j’y lis semble me dire que lui aussi éprouve du plaisir dans ce moment.
Mon plaisir à moi, il se manifeste toujours de manière liquide. Plus j’en ai, plus je coule. Et là, j’arrose littéralement son sexe et son bas-ventre, coulant sur lui, sur son pantalon, sur le siège. Il va arriver au congrès avec un pantalon détrempé et puant la cyprine. Cette pensée me fait sourire.
Il y a un moment, un point, où un orgasme s’amorce en moi, qui vient, monte, et explose déjà dans ma chair, un orgasme qui n’en finit pas, reste en moi, longtemps et me fait me sentir extraordinairement bien. J’en profite au maximum. Il l’a senti, mais il continue de me fouiller, justement pour m’amener vers d’autres orgasmes. Je lui sais gré de ce souci de me donner du plaisir, que n’ont pas forcément tous les hommes, loin de là.
Je lui souffle, parce que je me dis que lui aussi va jouir, il ne tiendra pas indéfiniment :
—Retiens-toi, ne jouis pas dans ma chatte, je veux te reprendre dans ma bouche.
Je l’aurais bien gardé en moi plus longtemps encore. C’est presque avec déchirement que je m’arrache à sa queue. Je voudrais l’avoir en moi pour toute la journée.
Je me penche à nouveau sur elle. Le préservatif est maculé des sécrétions vaginales qui ont coulé dessus. Je le fais glisser pour dégager le membre.
Plus dilaté, ce n’est pas possible. Sa queue est gorgée de sang, et il est évident qu’il va jouir dans les prochaines minutes. Je fais bien darder ma langue, et je la balade sur son gland, avec la ferme intention de provoquer sa jouissance.
Le premier trait de sperme jaillit avec violence, et vient maculer ma joue. Je resserre ma bouche sur sa queue. Le goût amer de son sperme me remplit la bouche, sperme qui coule en moi, me donne sa vie. Il n’en finit pas de se vider, comme s’il n’avait pas fait l’amour depuis très longtemps, et c’est peut-être le cas. Je bois son sperme jusqu’à la dernière goutte, venant, quand la queue cesse de cracher, passer ma langue sur le gland encore emprisonné dans ma bouche, pour le nettoyer autant que pour avaler les dernières traces de semence.
On a envie l’un comme l’autre de continuer, mais je dois aller au travail et lui à son congrès de clowns. Sa queue est encore dure quand il la range dans son pantalon, et mon sexe encore ouvert pour accueillir son sexe. Mais il est temps de repartir.
Pour aller à A… il faut tourner sur la gauche, deux kilomètres plus loin. Je dépasse quelques anciennes maisons, massives, pour déboucher sur une grande place, laquelle est occupée, il faudrait prendre une photo pour immortaliser le moment, par un nombre impressionnant de clowns tous différents mais tous semblables au final.
Je me gare sur le côté, et je le laisse descendre. Je lis une pointe de regret dans son regard, et sans doute qu’il y a la même pointe de regret dans le mien. On serait bien restés ensemble un peu plus longtemps.
Je me dis que je ne connaîtrai jamais son vrai visage. Il restera pour moi le clown avec qui j’ai fait l’amour un matin, alors que je partais au travail, et que je m’attendais à un tout autre début de journée.
Je le vois dans le retro quand je repars. Il me fait un petit signe de la main.
Le reste de la journée est plus classique. Ou presque. Malgré la pause, j’arrive à l’heure. J’ai encore le ventre en feu, et le sexe humide. Je commence à travailler, puis je n’en peux plus, et je vais dans les toilettes me caresser. Je baisse mon collant et ma culotte, je trouve mon sexe dilaté, et ma culotte n’est plus qu’un chiffon détrempé, transparent à force d’avoir été mouillé par mes sécrétions. De la main gauche, je pince mon clitoris entre mon index et mon pouce, tandis que je réunis trois doigts de ma main droite pour esquisser une sorte de pénis que je fais aller et venir dans mon sexe. Mais je préférerais que ce soit sa queue.
Je me fais jouir deux, trois fois. Ca m’apaise. Je change de culotte. Jai toujours une culotte propre dans le sac, au cas où… C’est le moment de la sortir… Je me rajuste, et je repars travailler, un peu honteuse. Mon ventre est apaisé, mais je pense toute la journée à son sexe dans mon ventre, et au sperme jaillissant dans ma bouche. J’en garde le gout dans la matinée, jusqu’au moment où je vais boire un café.
Le lendemain, le surlendemain, je repense encore à cette rencontre, surréaliste. C’est peut-être pour cela qu’elle m’a autant plu. Le mystère m’a sans doute séduite. J’aurais aimé découvrir qui il y avait sous ce masque.
C’est donc le surlendemain, le jeudi soir, je viens de rentrer, que j’entends qu’on sonne à la porte. Je viens juste de me changer, j’ai passé mon peignoir préféré. Je me dis que c’est sans doute ma voisine, Géraldine, qui vient tous les soirs me dire bonjour et discuter avec moi, elle est seule et elle a besoin de parler. Je vais ouvrir, et je me trouve face à un grand type aux cheveux blonds coupés court qui me sourit. Je suis intriguée. Il me sourit. Je réalise qui il est au moment où il se met à parler. Avec une certitude. Si j’avais pu me poser la question, sans son maquillage, il est beau garçon.
—Avec les informations que tu m’avais donné, je n’ai pas eu trop de mal à te retrouver. J’avais envie de te revoir.
C’est curieux comme je suis soudain heureuse. Je n’imaginais pas que ça puisse être à ce point. Je me dis que si on a ne serait-ce qu’une heure ensemble, ça sera très positif.
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Commentaires du récit : Le Clown

Le 27/12/2018 - 22:22 par unemeline22
J'aime beaucoup. Au plaisir de te relire.

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