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Le fantasme du trottoir : je fais la pute

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Lue : 1439 fois - Commentaire(s) : 5 - Histoire postée le 17/11/2021

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Les mots lui sont sortis de la bouche très vite. Il a répondu par instinct à ma question. Sous l’excitation, l’homme a du mal à réfléchir.

- De quoi j’ai l’air ?

- D’une pute.

J’aurais vraiment été salement vicieuse de lui en vouloir. Je l’ai bien cherché, ce qualificatif. Devant mon chéri, je porte une jupe en skaï rouge courte, trop courte. Un top noir généreusement décolleté, et je me suis maquillée avec application : un peu de rimmel, un généreux coup de fard à paupière, un baroque rouge à lèvre carmin. Croyez-moi, il ne suffit pas de se barbouiller pour faire pute. Non, le barbouillage, c’est pour les clowns. Tout est dans la juste mesure.

- Ah oui ? Que je réponds d’un air amusé en me penchant vers lui. Et ça te plairait ?

- Est-ce que ça me plairait de te baiser comme une pute ? A ton avis…

Assis sur le lit de notre chambre, Ernest sourit et m’attire à lui. Je lui rends son sourire, mais me dérobe. Je lui pose un doigt sur ses lèvres pour lui demander un peu d’attention. Je sais que le temps est compté. Un homme qui bande n’a jamais constitué un auditoire très patient :

- Non, je te parle d’être une pute baisée par les autres. Toi, tu me baiserais aussi hein, vu que tu serais mon mac’. Ça te plairait ?

Suite à ma proposition sulfureuse, les yeux écarquillés de surprise, mon chéri est bouche bée. Il me fixe pour savoir si je plaisante ou si je suis sérieuse. Moi-même, je serais bien incapable de répondre. Ce fantasme de faire le trottoir m’excite et me répugne en même temps. C’est le propre d’un véritable fantasme, non ?

- Toi tu… tu es vraiment une sacrée tarée.

Il a dit ça sur un ton affectueux. Je le prends pour un compliment. Je me pose à califourchon sur ses genoux et je l’embrasse goulûment. Il me saisit par la taille et me serre contre lui. Je sens son cœur qui bat fort et sa bite qui bande dur. Enfin, lorsque nos lèvres se séparent, je plonge mon regard dans le sien. J’y lis beaucoup d’excitation.

- Je te propose que tu me baises, et après, on en reparle, d’accord ?

- D’accord, ma petite pute adorée.

**

Un mois a passé. J’ai les entrailles bouillonnantes de peur et d’excitation. De honte aussi. Je n’arrive pas à croire que j’ai osé sauter le pas. Et pourtant… me voici à l’angle de l’avenue du 6 juin et de la rue Marsef, affublée de la même tenue, avec des bottes noires en prime.

Des coups d’œil, j’en ai reçus pas mal depuis que je suis plantée là. Des furtifs. Des plus appuyés. Des chargés de dédain, des curieux… ça me plait, de sentir ces regards glisser sur moi. Chewing-gum en bouche, je croise parfois leurs regards, et leur offre alors la panoplie faciale classique de la prostituée : sourire avenant et air un peu blasé. Les seuls regards que je n’ose pas encore affronter sont ceux des femmes. Leur regard est chargé d’un cocktail de pitié et de féroce mépris. Face à ces dames respectables, je baisse les yeux.

Malheureusement, pour le moment, ça ne mord pas. Dix minutes, et toujours pas de client. Le seul qui s’invite entre mes cuisses, c’est le froid nocturne. L’un des pires clients : mauvais payeur, et il ne vous lâche pas. Je crois que le froid s’est allié avec ma raison : ils veulent tout deux que je finisse dans mon lit douillet en compagnie de mon chéri, avec bouillote, tasse de thé et série Netflix. Mais pourquoi ai-je attendu le mois de novembre pour oser réaliser ce stupide fantasme ?

J’attends. J’attends, et je suis en train de me dégonfler. Y a une partie de moi qui me dit me barrer. Que j’en ai déjà fait pas mal. Que je l’ai eu, mon frisson érotique, mon shot d’adrénaline, à jouer à la tapineuse. Allez, Mathilde, sois sage. Rentre chez toi te faire prendre par Ernest, qui jouera le jeu en te filant un billet et en te prenant vite fait mal fait dans la cage d’escalier au dernier étage de l’immeuble.

- Bonsoir.

Je sursaute. Je ne l’ai pas vu arriver. Fini l’air blasé, place à l’air paniqué. Je ressemble plus à Jeanne la vierge que Dina la tapineuse vétérante. Il faut que je me reprenne.

- Salut.

Pas mal, mon « salut ». Presque détendu. J’en profite pour le détailler. La quarantaine. Pas le genre à rouler sur l’or, mais pas miteux non plus. Le genre à s’habiller chez C&A. Il a pas l’air stressé du tout : lui, ça doit être un vrai habitué. Son visage est pas dégueu, rasé de près. Ça doit être un serveur qui vient de finir le service. J’espère que les clients ont pas été trop chiants avec lui ce soir et qu’il va pas se venger maintenant que c’est lui, le client-roi.

- Tu prends combien ?

- Pour toi, 30 la pipe, pour 60 c’est pipe et baise. Avec capote.

Il ne dit rien. Il sort son portefeuille de sa poche et me tend trois billets de vingt. Ok Mathilde, y aura pas d’échauffement, il va falloir assurer. Jusqu’ici, c’était facile : ce n’était que des paroles. Je glisse les billets dans mon sac à main et me glisse dans la ruelle.
C’est l’endroit que j’ai choisi. Mon open-space de la passe. C’est une petite rue étroite avec un léger renfoncement qui présente l’immense avantage de ne pas trop puer la pisse. Ce n’est pas une impasse : elle débouche de l’autre côté sur la place du Maréchal Ledinier. Ainsi, je pourrais me faire enculer, mais pas acculer.

Le client me suit. Je me mets dans le renfoncement, lui tends une capote et glisse un emballage de carton à mes pieds avant de me mettre à genoux dessus.
Le type a baissé son pantalon et son boxer. Il a coiffé sa queue de la capote et me la présente. Je la saisis d’une main et lui souris. Il bande un peu mou. En même temps il doit faire 4 degrés : je vais pas le blâmer, c’est déjà bien qu’il ait réussi à mettre la capote comme un grand. Je le branle doucement :

- Je vais te réchauffer.

Ma bouche l’engloutit. D’habitude, la fellation, je trouve cela plaisant. Sentir une bite dure coulisser contre mes lèvres, lustrer la peau avec ma langue… mais là, le plastique occulte tout. C’est comme sentir un parfum le nez bouché. C’est frustrant, mais après tout, je suis là avant tout pour bosser. Je commence par faire des va et vient empressés. C’est une vraie fierté de constater qu’à l’intérieur de ma bouche, son sexe gagne en dureté et en taille. Je me permets alors de faire des mouvements plus lents. Je m’applique le mieux possible, aspirant son sexe, l’enveloppant de mes lèvres, allant le plus loin possible. Je sens ma chatte qui dégouline de plaisir : le goût du latex est affreux, mais l’idée que je suis en train de faire la pute suceuse est délicieuse.

- Regarde-moi.

J’obéis : je lève la tête et plonge dans son regard. J’écarquille grand les yeux, arborant une expression de soumission, comme les hommes aiment. Après tout, ils ne vont pas seulement aux putes pour tremper leur queue, ils y vont aussi pour se faire lustrer l’égo. A présent, c’est lui qui s’active : il donne de rapides petits coups de reins. Je l’encourage en émettant de petits gémissements étouffés par son sexe. Je me sens bien : dans mon métier de consultante, je vis dans un monde tiré à quatre épingles, un univers hypocrite de grimaces pincées et de sourires polis. Là, je suis face à un client sans filtre, qui bande dur et halète franchement. Ça fait du bien de retourner à des rapports professionnels plus primitifs.

- Relève-toi. Je vais te prendre

Ça aussi ça me fait du bien. Des consignes claires. Des directives simples. Pas de mielleuses tournures « il serait bon d’envisager… » et autres « merci de veiller dans la mesure du possible… ».

Il a retiré son sexe de ma bouche dans un bruit obscène de succion. J’ai mis du rouge à lèvres sur la capotes. Je me relève et baisse ma culotte.

- Tourne-toi.

Là, je me mets à comprendre l’utilité des hauts talons : pour être baisée debout, mieux vaut être surélevée par rapport au partenaire. Le client me relève ma jupe d’un coup sec. Il m’enlève ma culotte. Je positionne les mains au-dessus de ma tête, prends appui contre le mur et me cambre. Il m’écarte les jambes avec un geste ferme, passe ses doigts rapidement lubrifiés dans sa bouche avant de m’enfoncer un doigt dans le sexe. Je pousse un petit cri de surprise suite à la froideur de l’index. C’est là que ma couverture risque de voler en éclats : je mouille beaucoup trop pour une pute. La faute à l’excitation. « je suis une pute, je suis une pute » : cette pensée tourne en boucle. J’ai le cerveau pris dans un étau. Mon cœur cogne contre ma poitrine, ma vision est réduite à une fente : l’excitation pulse

- T’es chaude. Et mouillée. Je vais te baiser.

- Vas-y mon chou.

Je sais pas trop si ça se fait de dire « mon chou ». je n’ai pas le temps de mener une enquête de satisfaction client : il a sorti son doigt et m’écarte les fesses avec ses deux mains. Il me pousse contre le mur et se colle à mes fesses, mais la position n’est pas idéale.

- Penche toi plus.

L’angle devient d’un coup plus pénétropratique : il rentre d’un coup en moi. C’est plaisant, ce contraste entre le froid sur mes fesses et la chaleur dans ma chatte. J’inspire un grand coup par la bouche. Cette goulée d’air, je ne l’oublierai jamais. Une bouffée saveur stress, peur et excitation. Ça y est, je suis une vraie pute. Qui vend son corps pour quelques euros. Je prends mon pied et manque de jouir malgré les coups de reins saccadés, le froid, l’inconfort de la position, les aspérités rugueuses du mur qui malmènent mes paumes et mes doigts. Apprenez-le messieurs : pour nous, tout ou presque se passe dans la tête. J’halète et gémis pour encourager mon client. Et aussi pour rassurer mon chéri. Depuis que je tapine sur le trottoir, mon portable est en mode appel.

Mon Ernest est dans une voiture, garée juste à côté, l’oreille sur le portable, paré à voler au secours de sa princesse pute tel un prince maquereau charmant en cas de problème. J’aime savoir qu’il m’entend et m’imagine pendant que je me fais baiser. Je me sens salope. Et j’aime ça. Bien sûr, j’ai un peu honte de jouer à la pute alors que plein de femmes sont contraintes de le faire dans des conditions sordides. Heureusement, j’ai trouvé la parade pour ma conscience : l’agent que je gagne avec ma passe, je le filerai à une association.

Il serre avec force mes hanches et pousse un râle de plaisir. Je le sens qui se décharge. Je ferme les yeux et profite du bouquet final. La baise a duré moins de trois minutes. Le client se retire, se débarrasse de la capote qu’il jette à terre et remballe son matériel pendant que je sors un mouchoir de mon sac à main et m’essuie la chatte avec. Le client part en maugréant un « salut » un peu honteux et déguerpit à grandes enjambées. Et voilà, c’est terminé.

Je suis partagée entre la fierté, la honte, et l’envie : je sens mon sexe inondé. Pour lui, c’était juste une entrée. Je me sens presque prête à enchaîner une deuxième passe, mais ce n’est pas ce qui a été convenu avec mon chéri de maquereau. Je fourre la culotte dans mon sac à main et sors de mon « bureau ».

Je me précipite dans l’auto. Il y fait chaud. Ernest me regarde. Gentleman, il attend que je reprenne mes esprits et ne me pose pas de questions. Il pose la main sur ma cuisse et me susurre un adorable « bravo ma chérie » que je sens empreint d’une admiration sincère.

Je veux l’embrasser, mais il me repousse. Je suis un peu blessée. Peut-être me juge-t-il trop salie pour que je sois digne de goûter ses lèvres ? Il tend alors la main, paume ouverte. Je comprends alors et pars dans un éclat de rire : j’ouvre mon sac à main et lui remets l’argent de la passe. Il prend vingt euros et me redonne deux billets. Ensuite, il passe la main dans mes cheveux et m’embrasse en me disant combien il est fier de moi.

- Je te raconte maintenant où on attend d’être à la maison ?

- Je suis actuellement affligé d’une érection monumentale qui m’empêche de conduire. Alors je t’en prie, raconte-moi.

- Mais si je te raconte ma journée de travail, ça va pas te faire débander, que je réplique en mettant la main sur son pantalon pour vérifier ses dires. Montre-moi ta belle bite de maquereau, afin que ta petite pute te soulage.

Il ne se fait pas prier et déboutonne son pantalon. Son sexe dressé jaillit alors. Je le caresse doucement.

- Ma chérie, je t’aime.

- Même si je suis une sale pute ?

- Surtout parce que tu es une sale pute.
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Histoire de Narratora

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Commentaires du récit : Le fantasme du trottoir : je fais la pute

Le 16/04/2024 - 21:36 par picaro
belle histoire cela me rappelle un voyage que mon epouse a effectue avec un chauffeur routier ou elle parti deux semaine avec lui en turquie , avec juste une trousse de toilette deux petite culottte est une robe courte est tres echancre elle ce pencher on pouvait voir sa poitrine nu , lorsqu'elle monter ou descender de la cabine on apercever le haut de cest jambes son voyage lui a permit de vivre son fantasme est de participer au frais (cela fait plusieur annees les camions reste plusieur jours sur parking a d'istembul plusieurs centaine de camions de nationalite differente hommes seul )
Le 23/03/2024 - 08:16 par Pierre Charmand
Ce recit m'a été raconté par ma femme avec 20 ans de retard à la mort de son " amant": à notre mariage, le vieux gagnant de la jarretière m'a doigté le clito pour la récupérer. Peu apres, il est venu chez nous me donner le chèque du prêt qu'il nous faisait pour changer de voiture.il m'a coincée contre un mur puis m'a baisée, j'étais écœurée mais j'ai joui. Le mois suivant il est venu chercher le 1er remboursement, il m'a baisée dans notre chambre et en partant il m'a donne une enveloppe avec la même somme en liquide. Pendant 1 an, j'ai été te 2 fois par mois me retrouver dans une chambre d'hôtel, une fois sur 2,il me remboursait mon chèque. Je me trouvais sale debaiser avec ce vieux porc, gros, moche,rouge de visage puant son fric mais il me faisait jouir tres fort. J'ai tout accepté de lui, même la sodomie. Au bout du remboursement, j'ai même continué à le retrouver à son hotel et là, il me baisait touen me payant. Moi, jeune boue de 21 ans,j'étais accro de ce vieux de 60 ans
Le 23/08/2023 - 13:43 par Bigben0308
Mmmmh je comprend tout à fait ce ressenti, j'ai déjà fait réalisé ce fantasme à une de mes ex soumise... Elle était très excitée
Le 01/12/2021 - 23:14 par sizaxe
Que voilà une histoire excitante et bien racontée, qui me rappelle furieusement l'une des aventures d'Axelle (Le jour où j'ai fait la pute). Merci, et bises à toi, Narratora !
Le 25/11/2021 - 04:09 par vivi
un récit excitant et un fantasme que mon Maître souhaite que je réalise. Cela donne des envies et des idées pour le réussir. Merci

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