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Les frangines 4

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Lue : 4841 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 25/05/2011

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- Tu auras ta récompense, mais uniquement si tu la dépucelles et sans violence. Sylvestre et Marc sont d’accord pour lui faire goûter au plaisir aussitôt après. Elle va faire son expérience complète, y prendra goût. Les femmes de ma famille ont du tempérament. Demain elle ne pensera plus au petit soldat. Je le veux et je l’aurai.

- Tu es encore plus folle que ta sœur. Rêve toujours, du moment que tu me gardes ta porte ouverte, je prendrai mon plaisir à lui faire pousser des cornes à ton Adrien.

Raymond se lance sur les traces d’Aurélie. Avant de le suivre à distance je demande à Gérard d’aborder Laure sous sa tente. L’uniforme aidant il pourrait être bien reçu. Qu’il se dise porteur d’un message de moi. Il peut raconter n’importe quoi, je la déteste. Rendez-vous à 19 heures à la voiture.

- Ah! Te voilà, Emilie. On va avoir du boulot. Ce soir on va fêter, danser, boire et chanter. Au cours de la soirée les quatre garçons se montreront affectueux et attentifs aux souhaits d’Aurélie. L’ambiance de fête favorisera l’approche. Léa et toi par vos cris d’amour allez émouvoir la naïve, faire travailler son imagination, lui donner envie. Et Raymond lui révélera les joies de l’amour.

- C’est ta sœur, tu ne devrais pas faire ça.

- C’est une voleuse d‘homme. Sans elle je serais avec Adrien.

- Tu n’aurais pas dû courir deux lièvres à la fois. Tu connais Raymond, mais tu ne peux pas t’en passer. Ne lui jette pas ta sœur en pâture.

- Elle verra que ce n’est pas toujours facile de résister à la tentation. Raymond est habile. Il va éveiller ses sens, faire naître le désir, l’entretenir. Elle finira par laisser faire en se croyant aimée.

- Je te désapprouve. C’est une histoire de famille. Fais ce que tu veux. Je resterai neutre. Gilles et moi allons nous baigner. Tu viens?

- Pas envie. Allez-y.

Mon intuition m’a conduit ici. Je ne leur laisserai pas l’occasion de salir ma gentille correspondante. Je vais déjouer leur plan machiavélique. D’arbres en bosquets, à distance, je longe le lac. Au bord de l’eau Aurélie s’est assise sur un banc. Raymond tourne autour. Elle lui fait signe de s’en aller. Des promeneurs se retournent sur ce couple en bisbille. Raymond rebrousse chemin. Je m’approche doucement, pose mes mains sur ses yeux.

- Adrien, c’est toi!

- Chut! Eloignons-nous. Comment m’as-tu reconnu?

- Je pensais si fort à toi. Tu es là. Que je suis heureuse.

Elle n’a pas reçu mes deux lettres de la semaine. Qui a intérêt à détourner son courrier? Laure lui a mené la vie dure et s’est brusquement radoucie pour lui offrir la place de Marie victime d’une angine. Lundi première épreuve du bac. Aurélie a décidé de bien se détendre et de se changer les idées. Si elle avait su que je venais, elle m’aurait attendu. Je n’ai qu’à louer une tente et nous passerons le temps ensemble.
Mais il faut qu’elle se rende à la fête d’intégration dans le groupe préparée par sa sœur. Elle ne sait pas en quoi cela va consister. Laure a promis de lui faire plaisir.

- Je ne souhaite pas me montrer à ta sœur. Je vais t’attendre sur le parking. Si tu le veux, je t’enlèverai dans ma splendide 4 L jaune. Ne parle à personne de ma présence. Rejoins-moi et sauvons-nous.

- Adrien chéri, je ne peux pas faire ça à ma sœur; ce ne serait pas correct. J’ai fêté mes dix-huit ans. Tu peux m’embrasser sans risquer la prison. Si tu m’aimes attends-moi.

- Ma chérie, tu te mets en danger. Quittons cette base.

- Je ne crains rien: tu es là.

Que je loue une tente et aussitôt après les jeux elle me rejoindra. Après un dernier baiser, elle part à pas rapides vers les quatre tentes. Je regagne mon observatoire derrière la haie de thuyas. Le groupe est réuni entre les tentes, forme cercle autour de la meneuse. Laure présente le lieutenant Gérard, porteur de nouvelles de son fiancé Adrien. Il a accepté de participer aux festivités avant de se retirer après le repas. Trop tôt puisqu’il manquera hélas la partie principale de la cérémonie.

- Son fiancé Adrien? C’est de l’intox pour décourager Aurélie et l’affaiblir face à la tentation. Quand on est désespéré on est plus influençable. Laure est diabolique. Heureusement Aurélie m’a vu et n’est pas désespérée.

- Maintenant, vous vous mettez tous en tenue de bain. Aurélie tu peux garder tes fringues. Nous allons commencer par examiner ton sens de l’observation. Applique-toi. A la nuit tombée, les yeux bandés tu devras reconnaître tes amis. Tous tes sens doivent être en éveil sauf la vue. Tu vas utiliser le goût, l’odorat et le toucher.

- Mais je ne connais pas tes amis. Comment les reconnaître?

- C’est le but de cette préparation. Tu vas t’isoler sous notre tente pendant cinq minutes chronométrées avec chacun ou chacune. Et tu vas en profiter pour emmagasiner le maximum d’informations sur la personne enfermée avec toi. Ne crains rien, ils ou elles doivent obéir scrupuleusement à tes ordres, ils se taisent et adoptent les poses que tu souhaites. Inspecte bien tous les détails. Touche, tâte, hume, prends en bouche, tu as tous les droits. Si tu passes avec succès l’épreuve ce soir tu seras déclarée membre de notre club et tu prêteras serment.

- Et si je me trompe?

- Chaque erreur te coûtera une pièce d’habillement. Il faudra bien te vêtir. N’oublie aucun aspect, par exemple tu devras reconnaître qui te donne un baiser sur la bouche.
Enfin, si tu es encore habillée à la fin de l’épreuve, tu pourras choisir un compagnon pour la nuit parmi nos quatre superbes spécimens. Vous pourrez dormir sagement sous la même tente.

- Ouïe! Sagement! Crie le groupe.

- Par malheur tu ne pourras pas réserver le lieutenant qui sera parti. Lieutenant, ne voulez-vous pas tenter votre chance, passer la nuit avec nous et pouvoir informer Adrien sur le déroulement de notre fête?

- La tentation est trop forte. Je vais retarder mon départ, à deux conditions: de trouver une place dans une voiture demain car je suis venu en stop et de pouvoir m’entretenir cinq minutes seul à seule avec Aurélie pour évaluer mes chances. Ensuite je me mettrai en petite tenue si je reste et j’irai sous la tente me soumettre à l’examen, comme les autres.

- On peut monter à cinq dans ma voiture. Raymond se fera un plaisir d’aller derrière avec Gilles et Emilie. L’entretien peut avoir lieu tout de suite. Aurélie accompagne Gérard, s’il te plaît.

Entre les branches je lis une immense déception sur le visage de Raymond. Ils vont défiler sous la tente. J’en éprouve un profond dégoût. Si Aurélie accepte tant pis. Il est des choses que je ne veux pas voir. Le bizutage d’Aurélie entre autres. J’ai été déçu de la voir se prêter aux fantaisies de sa sœur. Autant elle a résisté au discours destiné à la jeter sous Raymond, autant elle semble se soumettre à ce jeu dégradant. Cette préparation sous tente avant les tests en groupe si facilement acceptés ne présage rien de bon pour l’avenir. Une fois de plus je me suis trompé. La fille idéale ne s’appelle pas Aurélie. Si elle m’aimait elle serait déjà à ma voiture. Je peux m’en aller.

Ce que je raconte ici m’a été rapporté plus tard par Aurélie et confirmé par Gérard.

Nous avons quitté l’enclos. Gérard m’a montré l’endroit où tu te tenais et que tu venais de quitter. Ensuite il m’a désigné du doigt, un homme qui s’éloignait, m’a demandé si je le connaissais et m’a dit :
« Si tu le laisses partir, tu ne le reverras plus. Si tu l’aimes, cours le lui dire et monte dans la 4L »


Je monte dans ma voiture. Je lance mon moteur. Gérard me retrouvera chez mes parents demain, après une nuit avec l’une ou l’autre des deux sœurs. Si c’est avec Laure, Aurélie sera initiée par Raymond. C’est un spécialiste, au moins elle en gardera un bon souvenir. Raymond va s’appliquer, la prendre en douceur. De la chair fraîche à bien traiter pour garantir des lendemains glorieux. Elle pourra m’oublier!

Une petite marche arrière pour me dégager. On frappe sur ma carrosserie. La porte du passager s’ouvre, Aurélie s’assied sur le siège avant.

- Tu n’as pas trouvé de tente? Où vas-tu? Tu pars? Sans me dire au revoir? Tu boudes? Tu es fâché? Pourquoi?

Selon son habitude, elle enchaîne les questions en rafales. Par laquelle commencer?

- Allez, roule, avance, je viens avec toi. Je t’aime.

- Non, il est trop tard. Tu as choisi d’être correcte avec ta sœur, profite au maximum de tout le bien qu’elle te veut. Fais ce que tu aurais fait si je n’étais pas venu.

- Tu es là et ça change tout. Je n’avais pas deviné le but poursuivi par Laure. Gérard m’a dit que tu voulais me mettre à l’abri. Tu es venu à mon secours, tu ne peux pas m’abandonner à leurs jeux pervers.

- Va, descends. Va t’amuser. Oublie-moi. Pardonne-moi de t’avoir laissé croire que je t’aimais.

- Il faudra me jeter hors de ta voiture. En moins de cinq minutes, j’en saurai plus sur toi que sur les autres, si tu le souhaites. Laure m’a tendu un piège, Gérard m’a dit que tu l’avais pressenti et que tu en savais plus que moi. Il n’a pas eu le temps de m’en dire plus. Mais je veux savoir. Tu dois m’éclairer.

- Ta sœur est la mieux placée pour te renseigner. Elle est le maître d’œuvre.

- Laure ne voit et n’entend plus personne en dehors de Gérard. Gérard m’a ouvert les yeux. Démarre, mon amour. Au premier croisement de routes j’ai repéré une pancarte « chambres à louer. libres ». Nous passerons la nuit dans cette demeure. Tu veux?

- Vous êtes en voyage de noces ? a demandé la logeuse, les yeux sur nos annulaires sans bague. Je vous donne la chambre nuptiale, elle est bien isolée phonétiquement. Il y a tout le confort, douche, WC séparé. Un grand lit. Bonne nuit. Petit déjeuner entre 8 et 10 heures.

Enfin seuls. Je l’aime, elle m’aime. Nous nous étreignons. Nous pouvons nous embrasser. Novice, Aurélie se jette à l’eau. Comme tout le monde elle a vu des baisers de cinéma. Du baiser gentil, sur le bout des lèvres, au baiser dévorant, nous franchissons les étapes allègrement. Le temps de redire un « je t’aime » et nous retrouvons la bouche de l’aimé. C’est notre première fois et c’est si délicieux. On ne s’en lasse pas. Chacun se demande quelle sera la suite. Dans l’incertitude, rien n’est meilleur que ce bouche à bouche prolongé. Nous finissons face à face, étonnés de l’audace de cet arrêt imprévu. Nous avons osé. Il faut assumer.

A tour de rôle, nous prenons une douche. J’en sors enveloppé dans une grande serviette de bain. Aurélie aussi. Nous cachons notre embarras dans un nouveau baiser, je suis contre elle, je saisis son visage à deux mains. Elle fait comme moi. Les deux draps de bain glissent à terre, nos corps nus se touchent, nous nous interrogeons des yeux puis nous éclatons de rire. Je fais un pas en arrière et je contemple le corps de la jeune femme. Elle est si belle ainsi offerte. J’adore ces jeunes seins fermes, accrochés haut, ces hanches magnifiquement dessinées, ces longues jambes fines mais je reviens à ce visage aux lignes pures, au regard si franc. Elle aussi m’a regardé, elle a bien vu notre différence, sourit et me tend les bras. Ce corps chaud contre moi, ces bras qui me serrent, ces mains qui me caressent m’enivrent. Légèrement tremblante je l’allonge sur le drap blanc.

. Nous avons toute la nuit pour nous découvrir, pour imprimer dans notre mémoire les détails de nos corps, les plus apparents comme les plus intimes. Ma main s’étonne de la douceur de la peau de l’intérieur des cuisses. Mes doigts font des nœuds dans les poils du pubis. Mes lèvres courent sur un bras, sur une jambe, traînent sur le nombril. Aurélie explore mon corps d’homme, je m’abandonne à ses mains, à ses baisers posés un peu partout. Elle regarde, touche, s’étonne de certaines réactions sous la ceinture. Tout est permis. Nous nous enlaçons, nos corps s’épousent étroitement, immobiles et nos yeux se boivent. Nous sommes heureux, fiévreux.

- Veux-tu de moi? Je m’étais promis de me garder pour mon mari. Mais je t’aime et je me donne à toi.

- Je t’aime trop pour abuser de toi. Je serai patient et fidèle. Ta sœur avait prévu de te livrer à Raymond et aux trois autres. Aurais-tu réussi à échapper à leur piège dans ce coin reculé du camping? D’autres pièges te seront tendus. D’autres tentations se présenteront. C’est ton corps, tu en disposes librement. Tu souhaitais te présenter vierge au mariage. J’ai admiré ta volonté.

- Tu ne m’aimes plus? Tu ne veux pas de moi, parce que tu doutes de mon amour à cause de ce que tu as vu ou entendu. Je ne savais pas que ma sœur avait monté ce sale coup. Qu’ai-je fait de répréhensible? Je ne voyais pas de mal à aller sous la tente. Le jeu serait resté innocent. Si Raymond avait voulu m’en montrer plus que nécessaire je l’aurais immédiatement chassé.

- Ne présume pas de tes forces. Seule contre tous et surtout contre le désir de vengeance de Laure, cette nuit tu n’aurais pas pu te défendre.

- Et toi tu voulais m’abandonner! Mais pourquoi?

- Ne t’avais-je pas avertie du danger et n’avais-tu pas refusé de partir avec moi? J’avais de bonnes raisons de penser que tu souhaitais vivre comme ta sœur le proposait. Si c’était ta volonté, je n’avais plus rien à faire au lac.

- Tu as douté. Mais maintenant tu ne dois plus: nous sommes réunis

- Oublions cet après-midi. Je reprends ta formule. Si par hasard, de façon impossible, c’est une supposition, si donc tu tombes amoureuse d’un autre homme, alors que je ferai mes études au loin,
ne regretteras-tu pas de t’être donnée à moi? Mon désir est bien visible, mon amour de toi seul me pousse à reporter au mariage l’union de nos corps.

- Je ne vais pas, comme ma sœur le suggérait, me donner à toi pour gagner la liberté de faire l’amour avec n’importe qui. Tu as peut-être entendu ses mauvais conseils.

- Oui, j’ai appris comment elle espérait me rouler dans la farine. J’ai été très déçu. Mais je t’ai également entendue la traiter de monstre. Tu as très habilement défendu ta conduite. C’est pourquoi je veux respecter ta décision de garder ta virginité.
- A mes yeux la virginité du cœur est plus importante que cet hymen qu’on peut recoudre. Adrien, si tu me désires comme je te désire, aimons-nous ici, cette nuit. Ce don sera la marque de mon amour. En me prenant tu t’engageras pour la vie.

- Es-tu sure de toi. La vie c’est parfois long?

- Je t’attendrai pendant tes années d’études, je te serai fidèle jusqu’au mariage officiel. Chacune de nos rencontres sera l’occasion de renouveler notre engagement. Chaque fois nous pourrons nous aimer et renforcer notre lien. Evidemment tu es libre de refuser et je continuerai à t’aimer.

Nous sommes nus dans un lit, nous nous caressons, nous nous embrassons. Aurélie est si belle, si douce, si persuasive. Aurélie parle, elle me regarde si amoureusement et elle vient de poser sa main sur ma virilité.

- Ma chérie, je t’aime. Tu me tentes très fort. Ne me reprocheras-tu pas d’avoir profité d’un instant de faiblesse?

- Mon amour, je suis à toi. Guide-moi, prends-moi. Je t’aime si fort. Et je sens dans ma main monter ton envie.

Je ne suis qu’un faible homme. La promesse de nous retrouver régulièrement et de pouvoir nous aimer emporte la décision. Ce corps juvénile encore m’émeut, sa volonté de m’appartenir terrasse mes dernières objections. Je jure que je l’aimerai toujours, je baise chaque centimètre carré de peau. Elle est très sensible derrière les oreilles, dans le cou. Sous mes lèvres ses seins s’éveillent, dressent deux pointes petites, dures, magnifiques. Langue et bouche parcourent lentement le tronc, tournent autour du nombril. Deux mains posées sur ma tête guident mon enthousiasme. Je lèche, je suce, je mordille, elle frissonne, se porte au devant de mes doigts.

- Oui, là aussi, s’il te plaît. Je suis toute à toi.

Elle a d’elle-même remonté ses genoux, ouvert le compas de ses jambes et me pousse vers la mousse claire de son mont de vénus. L’instinct féminin est déjà affirmé, sa main appuie fermement. Avec dévotion mes baisers se posent sur son sexe fermé. C’est une ligne rose entre les poils. Le mouvement du bassin la lève vers ma bouche. J’embrasse, de la pointe de la langue je sépare ces grandes lèvres, découvre la délicate corolle des petites lèvres ciselées dans le rose le plus tendre. C’est tout neuf, c’est vierge, c’est affolant. Je hume cette odeur, j’admire la finesse de ce sexe vierge, je m’y perds en un long baiser. Aurélie approuve, gémit doucement,

- Continue, c’est bon. Oui, j’aime.

Je lape, je serre entre mes lèvres, je lèche encore, je me goinfre, me soûle d’odeurs et de liquide, déniche tout en haut de la fente le capuchon sous lequel son timide clitoris cache sa surprise. Tout le corps frémit sous la prudente caresse de la langue. Les jambes se détendent

- Mon amour vient m’embrasser.

Du sexe entrouvert, je remonte à la bouche. Elle m’appelle. J’y vais. Elle me repousse sur le dos, se penche sur ma bouche et vient y goûter la saveur de sa propre intimité, force le passage de mes dents pendant qu’elle me recouvre de la tendre chaleur de son corps en émoi. Elle fouille mes yeux, me montre le bonheur qui illumine les siens.

- A moi, tu permets, mon amour.

Comme elle je suis sensible à son baiser derrière l’oreille ou au mordillement du lobe. Sous ses lèvres et sous sa langue, dans ses mains aux doigts fins et sous le glissement de sa peau douce sur la mienne monte la tension de mes nerfs. Entre son pouce et son index mon membre enfle, prend de l’importance. Le spectacle l’amuse et attire sa bouche. Un premier baiser me secoue des pieds à la tête. Un second, plus appuyé me bouleverse.

- J’aime, c’est beau.

Elle est gentille, demande si elle peut encore, s’enflamme, ouvre les lèvres les fait coulisser et découvre le retrait du prépuce, la rougeur du gland. Je deviens sucette léchée, prise en bouche, glace au parfum nouveau soumise à la succion, mais je ne fonds pas, je gonfle, la chaleur humide de cette bouche en mouvement me raidit. Aurélie se gave et se réjouit de me produire cet effet.

- Tu es tout dur. Ton sexe est beau, impressionnant. Tu le mettras en moi. Il paraît que ça fait mal. Tu feras doucement?

Elle revient s’allonger en traçant sur ma peau deux lignes parallèles avec la pointe de ses tétons durcis.

- Chéri, maintenant, prends-moi.

Elle s’est couchée sur le dos. Je vais m’agenouiller entre ses jambes relevées, m’approche. D’une main j’ouvre l’accès, écarte les lèvres, avance mon membre raide de la cible, vise, me pose sur l’obstacle de peau rose et humide presse tout doucement, une fois, un peu plus fort, Aurélie ne peut retenir un petit cri de douleur « Ah! »

Je me retire, me rends compte que je suis en train d’accomplir un acte que je me suis interdit. Je regarde et vois l’hymen encore entier.

- Ce n’est rien, ça fait un peu mal, mais viens, je suis prête. Je m’ouvre, viens mon amour.

- Excuse-moi. Je ne peux pas.

Elle a saisi mon sexe

- Mais si, tu es tout dur. Pousse, enfin.

Je me laisse aller sur le côté et vois sa déception.

- Je ne m’en sens pas le droit. Pardon. Pas aujourd’hui, pas moi. Tu es infiniment aimable, désirable.

Je pense aux gaillards sous les tentes, frustrés d’avoir vu leur proie s’envoler. A cause de mon intervention Aurélie vient de manquer l’occasion de connaître la pénétration et la jouissance. Il n’est pas trop tard, Raymond ne fera pas de manières et sera plus habile que moi. Si elle tient tellement à devenir femme:

- Veux-tu que je te reconduise à la base? Là-bas on t’attend.

- C’est tout le respect que tu as pour moi? Tu es prêt à me livrer à ces salauds. « Tu es libre de refuser et je continuerai à t’aimer » tu n’as pas entendu? Dans le fond, tu as raison. Je deviens folle. Restons ensemble. Prends-moi dans tes bras et dormons.

Nuit magique? Non, nuit horrible. Ai-je dormi? Très peu. Cette tête reposant sur ma poitrine, ce souffle chaud parcourant ma peau, ce bras abandonné sur moi, toute cette innocence confiante, cette résignation amoureuse continuent à troubler mes pensées. C’est une occasion ratée, j’en suis aussi malheureux que fier. J’aurais pu, j’aurais dû, pourquoi m’inquiéter d’un éventuel successeur. Les vierges ne courent pas les rues; les idiots de mon espèce non plus. Mon ange n’a pas assisté aux réveils de ma verge répétés par mon imagination incorrigible, heureusement. Nue contre moi, Aurélie m’a réveillé à coups de baisers, souriante, apparemment heureuse et sans rancune.

Démobilisé, immédiatement engagé dans un stage de vente, j’ai eu la chance de rencontrer tous les jours ma bachelière, admise en école d’infirmière.

- Tu verras, je te soignerai. Je t’aime.

Nous nous sommes beaucoup téléphoné, écrit. Chaque week-end prolongé nous a retrouvés ensemble. Elle me rend visite chez ma logeuse, je la retrouve chez ses parents. Nous parcourons des kilomètres pour rêver un avenir heureux à deux. Et puis nous avons réduit nos frais de téléphone, les lettres sont devenues plus difficiles à écrire en raison de nos emplois du temps chargés. A la veille d’un nouveau stage, je décide de lui faire la surprise de passer tout un week end avec elle. Je suis en fin de deuxième année de l’école de commerce. L’échéance approche. Cette fois, je suis certain de notre amour, après deux ans plus rien ne pourra nous séparer. Si Aurélie le souhaite ou si elle l’accorde à ma demande, je vais l’aimer de tout mon cœur et de tout mon corps. Le célibat me pèse, elle n’attend que mon invitation. La nuit prochaine nous serons amants.

Laure, vouée à un éternel célibat, m’ouvre la porte. Elle est extraordinairement aimable, toujours chatte, bientôt institutrice. Elle se réjouit de me voir, s’inquiète de ma santé, de mes études et évite avec soin le seul sujet qui m’intéresse. Je finis par demander où est ma fiancée.

- Elle doit être à la patinoire avec des copines. Tu ne lui as pas téléphoné pour t’annoncer? Tiens, voilà son numéro de portable. Tu as de quoi l’appeler? C’est bien. Elle va être folle de joie en te voyant arriver. Elle a emprunté ma 309, si tu veux, je vais t’accompagner. Nous devrions la trouver facilement.

Nous sommes près de la 309. Aurélie n’est pas sur la glace. Dans la piscine voisine, au milieu d’un groupe nombreux, j’aperçois sa chevelure. Elle est très entourée. Nous décidons de l’attendre, assis sur la terrasse située à l’entrée. Il fait beau. Ma future belle-sœur, avec un grelot dans la voix, me dit combien elle envie sa cadette. Elle regrette amèrement ses erreurs. Si c’était à refaire… Ma bière est bien fraîche. Je revois ces dernières années, ma première expérience amoureuse avec Laure, mais j’entends encore ses mauvais conseils à sa sœur. Et le souvenir de cette nuit à La Madine où tout aurait pu basculer, mais qui a fortifié notre amour, cette nuit avec Aurélie, dont nous avons si souvent reparlé en nous félicitant d’avoir su patienter. Laure me désigne la porte

- Tiens, la voici.

Je ne vois sur le seuil que deux amoureux qui se bécotent, attends que sortent les suivants. Les amoureux dégagent le passage. Aurélie sautille au bras d’un inconnu, s’arrête pour un bisou, bisou sur le front, bisou sur le menton. Je sens le regard de Laure fixé sur moi. Je vois ma fiancée au bras de l’autre. Elle arriveà la voiture. J’appelle son numéro.

- Allo Aurélie, c’est Adrien. Je t’aime.

Près de l’auto le type s’est penché sur son cou et lui fait un suçon.

- Bonjour mon amour. Comment vas-tu? Je t’aime, hihihi.

- Où es-tu? Que fais-tu? Pourquoi ris-tu?

- Je suis dans ma chambre. Je ris parce que je suis heureuse de t’entendre. Hihihi

Elle fait chutt à son accompagnateur, l’index sur les lèvres.

- Je m’ennuie de toi. Ah! Si seulement je n’avais pas été de garde cette nuit, je serais venue te voir. Je révise un cours et je pense à toi, mon amour. Tu m’aimes toujours? Quand viendras-tu? Tu me manques.

Un silence suit. Le type l’embrasse et la réduit au silence. Je coupe la communication. Elle reprend l’écouteur, n’entend rien, replace l’appareil dans son sac, jette le sac sur la banquette arrière, se tourne vers le gars, passe ses deux bras autour de son cou et savoure longuement la bouche qui s’empare de la sienne.

- Tu sais Adrien, c’est juste un flirt pour passer le temps. Mais elle est encore vierge, j’en suis sûre. Nous en avons encore parlé ce matin. Il ne faut pas te fier aux apparences. Je l’ai engueulée parce qu’elle flirtait. Elle m’a répondu qu’elle serait vierge le jour de son mariage avec toi, mais qu’elle avait bien le droit de s’amuser en attendant le grand saut.

Laure se lève, me prend par la main et m’invite à marcher. Pourquoi sur ce sens unique, dégagement obligatoire pour les véhicules?
Une voiture nous suit au pas. Laure se retourne, je l’imite. Au volant Aurélie nous reconnaît, cale son moteur.

- Oh! La gourde, elle va bousiller ma voiture.

Laure repart, m’entraîne par la main sur un sentier. Je suis comme un automate. Elle s’arrête, m’enlace, je me laisse embrasser. C’était ici, il y a longtemps, un jour magnifique

- Je t’ai toujours aimé. Tu es à moi. Je veux être ta femme. Mon cœur t’appartient depuis le premier jour. Je n’ai pas renoncé, je t’attends. Gérard, ton copain de régiment m’a souvent répété:

- Ne désespère pas, c’est toi qu’il aime dans ta sœur.

- Gérard ? Vous avez couché ensemble au lac?

- Dans ma tente, mais il ne voulait pas te trahir. Je le trouvais beau, j’étais désespérée. Il m’a prédit notre réconciliation et m’a recommandé d’attendre mon tour. Depuis je n’ai plus fait l’amour.

J’entends, des mots. Que croire? On m’embrasse encore, on me bouscule, on m’embrasse de nouveau, mais différemment.

- Va-t-en, Laure, il est à moi. Adrien, je t’aime. Laure, tu as fait exprès de l’amener ici. Jalouse

A quelques mètres le type regarde stupéfait, ne comprend pas plus que moi ces deux femmes enlaçant un même homme. Il hausse les épaules et s’en va.

- Adrien, dit une voix cajoleuse, je suis vierge, tu verras, viens avec moi. Nous allons fixer la date de notre mariage. Viens, mon amour. Je t’aime. Moi au moins je suis vierge, pour toi! N’oublie pas, je suis ton porte bonheur.

Je prends Laure par la main, je fais deux pas et pour toute réponse j’embrasse la bouche de mon premier amour. Gérard a eu raison. Dans un hôtel proche Laure me serre sur son corps. Ensemble sous la douche nous retrouvons les gestes et les mots de cette fois au bord du lac. Elle m’attire en elle, je reconnais ses frissons. Elle me berce en elle, elle s’empale sur moi, elle est douce et infatigable. Sa chaleur retrouvée me rassure. En écho à ses « je t ‘aime » je réponds je t’aime, je ne mens pas, je n’ai pas de crainte. Je me revois dans la chambre nuptiale, au moment où j’ai suspendu la pénétration d’Aurélie. Quelques centimètres de plus, je l’aurais dépucelée, je me serais lié à vie. Or mon port d’attache, c’est Laure, ce corps plus mûr, cette femme première pour moi. Et quand en son sein je déverse pour la deuxième fois mon sperme en ébullition, elle gémit de bonheur, clame son amour, déchaîne des coups dans la cloison et déclare triomphante, une fois de plus,

- Je t’aimerai toute ma vie.

Trois milliards de femmes sur terre.
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Histoire de Veilleur

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