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Liposuccion 11

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Lue : 1287 fois - Commentaire(s) : 4 - Histoire postée le 03/11/2013

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Dans ce tournoi dont le vainqueur sera le combattant qui aura éjaculé le plus souvent en premier dans ou sur ses cinq partenaires secouées au moins par un orgasme, mener trois à zéro est un avantage certain. J’en suis très heureux. André compte sur mon manque d’endurance et propose de procéder à une modification de la règle. Il espère remonter à trois à deux. Ce résultat permettrait de continuer le concours et d’inverser le score dans la mesure où je serais parti en sprinter dans un marathon du sexe et où je viendrais à m’écrouler avant la fin de course. Il en appelle à l’impartialité de Victoire. Quatre concurrentes de chaque camp, les deux capitaines mises à part, changeraient d’équipe. Ainsi le jockey chevaucherait l’ensemble de ces dames et on jugerait sur l’échantillon complet. Les moins réactives ne handicaperaient plus les deux adversaires, chacun subissant le même manque d’enthousiasme ou de combativité.
-Pourquoi les capitaines seraient-elles exemptées de ce deuxième tour d’accouplements ? objecte Victoire.
-Parce que l’une d’elles, Julie, est l’enjeu de ce tournoi et que l’autre pourrait être la récompense du vaincu, réplique André.

Le front uni des futures abandonnées se fissure. Vont-elles me lâcher ? Les unes trouvent exagérée la désinvolture d’André : elles se sentent injuriées lorsqu’il laisse entendre qu’il a monté les mauvaises juments. Elles ne sont pas des pouliches, la comparaison avec le haras les blesse et elles le disent. Elodie et Amandine notamment le crient haut et fort. Dans mon groupe Maud, Monique et Cathy estiment qu’une prolongation leur donnerait l’occasion de faire leurs adieux sexuels à André, que la comparaison soit plus ou moins flatteuse ne les rebutent pas. Régine est perplexe, se tait, mais son œil brille. Charlotte refuse d’être traitée comme du bétail. En face Julie fait une contre proposition :
-Il serait anormal de me priver d’une première relation avec Jean ou de priver Maud d’un rapport avec toi, André.

J’appuie son propos :
-Souviens-toi, André, tu m’as promis de m’offrir Julie sur un plateau après lui avoir fait l’amour. Or le vainqueur doit passer la nuit avec elle et elle embarquera ensuite pour la Tunisie. Ta victoire me volera mon unique chance de la connaître. Es-tu un homme de parole ? Tu ne peux pas être aussi égoïste.

La réaction de Julie est violente :
-Que dis-tu Jean ? Vous avez l’intention de m’échanger, de me prêter. Pour qui me prenez-vous ? C’est indigne, je ne suis ni à vendre ni à louer, encore moins à prêter. Je vote contre l’échange d’équipe. André tu peux encore coucher avec celles de tes maîtresses que tu n’as pas touchées ce soir, hors concours. C’est ton affaire. A trois zéro tu as perdu. Rien ne prouve que tu sois capable de remonter à 3-2. On termine ce premier tour. On verra son résultat. Il est inutile de faire des plans sur la comète avant la fin.

André marque un temps d’arrêt, fusille Julie du regard :
-Mais enfin, Julie, que veux-tu ? Tu as écarté ton mari et tout à coup tu veux recruter Jean pour ton séjour. Je n’y comprends plus rien. Tu ne sais même pas ce qu’il vaut au lit ? Laisse-moi te prouver ma supériorité.

Victoire intervient en qualité de juge :
-Fort bien dit. Nous passons à une nouvelle épreuve. Les deux équipières vont se pencher à chaque extrémité de la table, écarteront les pieds de manière à se mettre à la hauteur du sexe de leur homme. Anaïs et Régine en piste. Maud et Julie veuillez désigner deux préparatrices pour les hommes et deux pour chaque femme. Une au moins se place dans l’angle des jambes pour avoir accès au clitoris et à la vulve par-dessous avec les doigts ou la bouche, l’autre s’occupe des seins. Quant aux hommes, vous les branlez et sucez avant de les présenter bien durs et raides face au vagin à remplir.

Charlotte se glisse sous Régine, elle tient dans son dos la seringue. Cathy embrasse gentiment notre représentante et entreprend de la faire frissonner par des caresses et des bisous et suçons sur la poitrine. A l’autre bout de la table Julie envoie les deux lesbiennes sur Anaïs. Maud et Monique se chargent de redonner vie et courage à mon membre encore fringant grâce aux astuces déployées. Je suis étonné de voir Julie et Ginette se relayer autour d’André. Un regard de Julie me fait craindre le pire. Elle doit être furieuse d’avoir été l’objet d’un marchandage entre André et moi. Ce qui lui semble permis et pardonnable pour André, est absolument condamnable chez son mari. J’aurais mieux fait de me taire.

La fellation de Julie réjouit André : elle devait laisser ce soin à Ginette. Notre complot s’effondre, elle ne respecte plus les lignes de notre plan, oublieuse de sa volonté de me prouver qu’elle ne tient pas à André. Elle s’acharne sur la bite, l’engloutit toute entière, creuse ses joues pour pomper la semence. A cette allure elle le mène au bord de l’éjaculation ; à peine dans le sexe d’Anaïs il projettera en elle son sperme. Il piaffe d’impatience derrière Anaïs. Victoire constate ma lenteur de réaction aux caresses prodiguées par Maud et Monique : l’attitude de Julie me désespère, son excès de zèle me trouble et mon trouble se répercute sur l’état de ma verge.

Au top, André empoigne les hanches d’Anaïs et la bombarde aussitôt de longs coups de boutoir. Malgré mon désir de lutter pour conserver ma femme je suis incapable de suivre la cadence des chocs encaissés par Anaïs. Je frotte ma queue dans le sillon des fesses de Régine. Elle sait que nous avons décidé de laisser une manche à André pour ne pas risquer d’éveiller ses soupçons. Je devrais être plus actif, plus rapide, hélas j’ai le moral à zéro. Anaïs s’était engagée à n’accorder que le minimum, le travail d’André sape sa résistance. Les deux lesbiennes sont des spécialistes du clitoris et des zones érogènes et elles poussent Anaïs dans ses derniers retranchements.

Julie plus ardente que Ginette encourage son héros de la voix et des mains, pousse la provocation et l’embrasse à pleine bouche, lui insuffle un regain d’énergie. Ma parole elle a juré ma perte et je commence à voir clair dans son jeu : elle a fait semblant de voler à mon secours pour mieux tromper ma vigilance. Ce baiser après la fellation à un moment crucial, annonce une trahison planifiée. Victoire est sidérée, je cède au désespoir. André s’accroche à Anaïs, jette son torse en arrière, propulse son bassin contre la croupe, grogne comme un ours. Le jet de sperme fait craquer Anaïs, l’orgasme fait rouler ses yeux. André lève le bras, me nargue, appelle la juge pour vérifier sa victoire. Je simule encore la pénétration puis je m’affale sur le dos de Régine. Victoire se déplace, constate la présence de liquide et annonce
-Trois pour Jean et un pour André. Un quart d’heure de récupération.

De nos fauteuils nous voyons évoluer nos dix compagnes nues. André sûr de vaincre se livre :
-Tremble Jean. Tu vas perdre. Jamais femme ne m’avait sucé avec autant d’ardeur. Le baiser de Julie, son premier baiser à pleine bouche est la preuve qu’elle veut me voir l’emporter. Son choix est clair, elle ne veut pas de toi. Au prochain tour je reprends un point et ensuite Julie te fera perdre le suivant, elle me l’a assuré. Es-tu d’accord pour m’affronter dans une levrette ? Tu vas dérouiller.

Ou il se vante ou Julie mise sur lui. Dans un coin de la pièce Victoire et Julie discutent avec de grands gestes. Victoire est mécontente, Julie lève les épaules. Elles n’échangent pas des compliments. Heureusement les autres filles discutent fort. Charlotte est partie avec Régine à la salle de bain, théoriquement pour l’aider à nettoyer le vagin rempli de sperme.

Victoire nous convoque pour un nouveau duel.
-En place Charlotte et Ginette. Les hommes réclament une levrette sur le tapis. Mesdames encouragez vos équipières, aidez-les. Julie veut faire une déclaration, veuillez l’écouter :
-J’ai réfléchi. Il me semble normal d’accéder au souhait d’André. A trois contre deux nous procéderons à une nouvelle donne, quatre membres de mon équipe rejoindront Jean, contre quatre membres de la sienne. Cependant nous arrêterons si le score passe à quatre contre un. Dans ce cas Jean sera proclamé vainqueur, passera la nuit avec moi et sera mon ange-gardien en Tunisie.
-Et moi ? Ce n’est pas équitable. Vous avez vu à quel point il est lessivé ; proteste André
-Alors que crains-tu ? remarque Victoire. Il te suffit de marquer ton deuxième point pour obtenir la possibilité d’égaliser puis de dépasser Jean. Enfin, ne désespère pas. Julie perdue tu pourras encore faire le bonheur de Maud, Monique, Cathy, Régine et Charlotte. Je suppose que Jean n’insistera pas et voudra se consacrer uniquement à Julie.
-D’accord, mais qu’il ne se fasse pas trop d’illusions. Je suis prêt.

Par bonheur Anaïs bouscule Julie et se coule sous Ginette. Julie voulait la place, Anaïs l’a devancée. Elle jugule ainsi son zèle excessif et nuisible à mes intérêts.

Charlotte n’en revient pas, je sors des conventions, bouscule la grappe de fesses et de seins qui l’entourent, je la garde debout et je rends la monnaie de sa pièce à Julie. J’enlace Charlotte, j’attire sa tête et je m’empare de ses lèvres. Elle comprend vite et accepte ce baiser fougueux. Nos langues combattent, nos soufflent se mélangent. André s’énerve et veut que Victoire donne le signal. Julie a pâli.

Devant moi la croupe majestueuse de Charlotte s’épanouit en deux globes fermes de chaque côté d’un sillon magique. Sur le haut la corolle de l’anus à la peau plus sombre domine un abricot bien enflé dans son écrin de frisettes blondes. Par bonheur André ne peut pas voir une fuite indiscrète de cette crème sortie de la seringue. Charlotte veut me faire gagner. Au signal, j’oublie les recommandations de Julie. Le baiser qui a enflammé André au cours de la joute précédente a reçu une réplique. Mon baiser à Charlotte ne peut pas avoir produit autant d’effet sur le résultat final. Je brave l’interdit énoncé par Julie.

De toute la partie je n’ai pénétré que Julie. Le meilleur moyen d’obtenir le don complet de Charlotte est de la posséder vraiment. Mes auxiliaires s’affairent sur mon pénis. La rage de vaincre, l’envie de me venger du baiser et de la fellation de Julie à André décuple mon énergie. Au top j’entre dans le vagin, je refoule la crème au fond. Ma hampe est un peu noyée, le liquide l’entoure et rend le va et vient facile. La surprise de Charlotte lui arrache un cri joyeux. Cette fois « mes » femmes hurlent de joie. Je ne regarde pas ma femme. Elle a commencé les hostilités, je dois gagner pour entrer en possession du fameux billet d’avion que Victoire remettra au vainqueur. L’orgasme fait trembler Charlotte, je me retire et j’arrose son dos et ses fesses. C’est fini, je relève Charlotte, elle est radieuse et se jette dans mes bras. Une main saisit mon épaule, c’est Julie :
-Bon, ça va, tu as gagné. Tu n’es plus obligé d’embrasser Charlotte. Tu viens de commettre l’irréparable. Viens recevoir ton prix emporté en trichant.
-Tu contestes ma victoire ? Je le dis à la juge. Comment toi, as-tu pu participer au tournoi ? Tu aurais dû être neutre puisque le gagnant partagera ton voyage. L’irréparable ? Tu devrais m’expliquer ta fellation et le baiser avant de m’accuser.

Je me dirige vers Victoire. Je lui expose l’embrouille. Que Julie décide enfin et fasse connaître son choix définitif. Je ne souhaite pas lui servir de tête de turc pendant son séjour africain. Toutefois l’échec du plan A entrainera l’application du B. Quelle que soit la décision de Julie, par envie de conserver leur amant ou par envie de se venger de sa conduite, les femmes le rendront incapable de faire l’amour dans les prochaines quarante-huit heures.
Victoire demande le silence.
- Julie semble ne pas apprécier le résultat. Nous lui laissons donc la possibilité de nous faire savoir qui de son mari ou de son amant elle préfère avoir à ses côtés. André, pour éviter un vice de forme nous aurions dû te dire dès le début que Jean est le mari de Julie.

André n’est pas abattu. La réclamation de Julie joue forcément en sa faveur. Il éclate de rire :
-Vous me prenez pour un imbécile ? Ecoutez ceci. Je suis tombé amoureux de Julie. Je lui ai suggéré la liposuccion. Le refus de Jean m’a valu de jouer un rôle de conseiller. Un jour j’ai suivi Julie pour savoir où elle habitait. Au moment où elle passait sa porte j’ai vu sortir Jean. Ils ont échangé un gentil baiser d’époux. Jean allait faire son footing. Je l’ai observé, j’ai organisé une rencontre, il a accepté de courir avec moi. Puis il est devenu mon photographe ou caméraman. Il a filmé tous mes ébats avec vous. Le malheureux a été témoin caché d’une chaude rencontre entre Julie et moi. Aujourd’hui il a franchi un degré vers son cocuage lorsque Julie m’a pris en bouche pour une fellation sublime. Merci Julie de lui avoir signifié que votre mariage est mort lorsque tu m’as embrassé.

L’assemblée est glacée. Personne ne dit mot, toutes se tournent vers Julie et attendent son verdict. Comme moi, il a vu l’importance de cette fellation et sa signification profonde. Ce n’est pas un acte facile pour certains couples en privé. Ses autres maîtresses la pratiquent sans doute. Mais de la part d’une femme avec laquelle il n’a pas eu de relation complète, et en public, c’est singulièrement audacieux et révélateur de sentiments profonds. Un jour j’avais envisagé une hypothèse proche, à savoir que mon prétendu ami avait connaissance de mon lien matrimonial avec Julie. Je l’avais oubliée quand André m’avait déclaré ne jamais s’attaquer à la femme de ses amis. Quel hypocrite. Victoire tente de reprendre la main.

Je propose une dernière épreuve. Mettons ces messieurs à égalité. Vous utilisez vos bas et vos collants. Vous liez les pieds et les poignets de Jean, vous faites de même avec André. Vous les allongez sur le tapis. Recouvrez leur tête de la cagoule. Julie viens près de moi. Tu sais où est Jean et où est André. Choisis ton compagnon de voyage, écoute ton cœur mais écoute surtout ton corps, tes envies. Pars avec le meilleur amant, avec celui qui te fait le mieux jouir. Nous utiliserons l’autre jusqu’à l’heure de ton départ ou jusqu'à épuisement. Je compte jusqu’à dix. Après je respecterai la volonté du plus grand nombre et prendrai la décision à ta place. Ils sont à tes pieds. Tu te couches sur ton élu.

L’attente se prolonge, je meurs d’angoisse. Le champagne a coulé à flot et a créé une sorte d’euphorie. Julie peut vouloir se venger de moi et me livrer aux extravagances de ces furies avinées et sexuellement enragées, ou se venger d’André qui l’a placée dans cette situation calamiteuse. .. honteuse. Que diront toutes ces femmes adultères si elle, la réputée sage, s’allonge sur leur amant ?
-Ça suffit, je compte, déclare la meneuse de cette fronde des femmes. Un, deux, trois, quatre, cinq…

L’attente est cruelle, je ferme les yeux sous la cagoule, je compte en silence, six, sept, huit, neuf

Ces pieds nus, contre mes pieds… les pieds de Victoire ou ceux de Julie ? Deux mains se posent sur le tissu, m’empêchent de voir qui se place au-dessus de moi, qui se place genoux contre mes genoux. Je sais : c’est rond, c’est doux, c’est fourni en muscle : « Oh ! Ma Julie ! »

La clameur me donne raison, les mains dégagent mes yeux, Julie est penchée sur moi en pleurs. Une grappe de fesses et de seins en mouvement tombe sur André. La télé s’allume, le DVD se lance : un DVD de 120 minutes qui relate les exploits amoureux d’André. Il contribuera à maintenir l’ambiance
-Vous êtes folles, lâchez-moi, votre plaisanterie est stupide. Oh

Je suis curieux de voir la suite. C’est la révolte du poulailler contre le renard. Finalement, à l’écran, Victoire sous André fait bonne figure. J’ai meilleure opinion d’elle. Je dois lui reconnaître un véritable talent et beaucoup de tempérament. C’est la première fois que je m’arrête à observer les amants collés d’un œil intéressé plutôt que critique. Ici, les cris de la bande de femmes à poil couvrent le son, créent une ambiance animale. Victoire mène le bal avec autorité. André serait bien en peine de faire quelque chose. La table a été poussée contre le mur et au milieu du tapis André disparaît sous un amas de chairs, de croupes, de dos, de bras, de jambes. Il crie, veut effrayer les assaillantes. .. Avec rage elles l’écrasent.

Quand le tas se défait, les femmes debout font cercle autour d’un corps d’homme, nu, immobilisé au sol, pieds liés par des bas nylon, mains nouées derrière la nuque par un réseau de collants. Ses cris n’intimident personne mais exaspèrent les dix bacchantes déchaînées. Monique la, spécialiste de la cravate espagnole se lasse en premier. Elle ramasse au hasard deux petites culottes, les roule en boule et enfonce le tout dans la bouche d’André pour le faire taire.
-Mais pourquoi lui faites-vous du mal ? Pleurniche Julie

Victoire, la reprend :
-Tu ne comprends donc rien ? Arrête de te mentir. Il t’a dit qu’il t’aimait ? Il l’a dit à Anaïs, à Maud, à Charlotte, à Régine, à Cathy, à Ginette, à Elodie, à Amandine, à Monique, à moi et sans doute à d’autres. Nous avons toutes cru son discours répété à chacune : « Tu es la plus belle, je n’aime que toi, tu es mon seul amour, je t’aimerai toujours etcetera » Regarde la belle brochette de vagins abusés. Aujourd’hui la vérité éclate. Ce salaud s’en est pris à toi, il t’a massée comme nous et embrochée comme nous. Nous te vengeons

André est un mâle heureux. Dix femelles chaudes se relaient pour une fellation. Chacune pompe quelques coups et laisse la verge à la suivante. Lorsqu’il se met à gémir, au bord de l’éjaculation, il se retrouve seul. Mais la masturbation et le léchage recommencent bientôt. Les furies passe au degré supérieur, se disputent la place sur le pieu en piteux état. Dès qu’une femme se relève avec dans les babines quelques gouttes d’un sperme qui se fait rare, d’autres prennent en main l’objet de leur désir. Elles se succèdent sur André, l’enfournent, le chevauchent sous les acclamations. Je n’ai pas compté ses cavalières. Il fatigue, il peine. Il somnole, mais les diablesses sans pitié le tourmentent. Victoire interroge Julie :

Tu crois qu’il pourra encore te baiser ? Nous lui vidons les couilles. Quand nous le lâcherons, il ne tiendra plus debout ton chéri. Il ne sera pas en état de prendre l’avion. Tu as bien fait de donner le billet à ton mari. Foutez-le-camp maintenant! Allez au lit, aimez-vous ; nous nous occupons de lui. Mais ne vous en mêlez pas, sinon vous en pâtirez. Dehors.

Nous sommes portés dans le couloir sans toucher le sol, déposés sur notre lit. Julie entend les cris de la bacchanale et s’émeut :

- Quelle horreur. Elles sont folles. Pourquoi ? Jean, elles te connaissaient à peine et elles ont pris ta défense. Je ne comprends plus rien. Victoire est méconnaissable.

-Elles sont folles de rage, folles de jalousie. Tu as eu chaud. Il les a abusées, elles se vengent. En groupe elles sont redoutables. Elles sont comme des chiennes qui ont trouvé un os. Si tu t’étais allongée sur André tu te serais exposée à des représailles terribles. Elles t’auraient écharpée et utilisée pour leur plaisir et pour te tuer de fatigue. Tu serais devenu un objet sexuel.

- Tu crois ? J’ai hésité avant de t’enjamber. Elles n’avaient pas de raison de te maltraiter, tu aurais moins souffert que ce malheureux. Un instant j’ai cru pouvoir le soustraire à leur vindicte.

- Tu regrettes ton choix ?

-Non, tu es mon mari, je ne l’oublie pas. Si je renonçais à la liposuccion ?

-Pour rester ici avec l’autre ? Je partirais seul en Tunisie.

- Arrête de me taquiner. C’est toi que j’aime. J’ai été imprudente, mais je ne t’ai pas trahi. Non, je n’ai pas fait l’amour avec lui. Je n’ai jamais eu l’intention de coucher avec André.

- Même pas sur sa table, chez lui ? Et cette fellation improvisée… bon je veux l’effacer de ma mémoire.

-Tu n’as rien compris. Je souhaitais le faire jouir dans ma bouche et l’empêcher de le faire dans Anaïs. Il aurait été out. Peu importe, tu as le billet, tu viens avec moi, c’est l’essentiel. Tu es vache avec André. Elles le martyrisent et tu les laisses continuer. Aie pitié. Sois un vainqueur magnanime.

-Il a failli te violer. Il voulait te posséder et ensuite te livrer à ses amis. Il m’a même promis de te prêter à moi. Tu devrais être révoltée au lieu de le plaindre. Pour te plaire je vais renvoyer tout ce beau monde.

A mon retour Julie semble tourmentée :

-Tu sais, j’ai un peu honte de ce que nous avons fait à André. Nous avons triché, ce n’est pas bien. C’est de ma faute. Je n’aurais pas dû t’interdire de pénétrer les filles. Le combat aurait été plus loyal, je t’admirerais si tu avais gagné à la régulière.

Le non-dit blesse mon amour propre. J’ai triché pour protéger ma femme, pour la sortir du mauvais pas où André l’entraînait, donc je n’ai pas droit à son admiration. A ses yeux j’ai été déloyal. Quand me jettera-t-elle ouvertement à la figure la déloyauté qui va la priver d’André ?

-On ne peut pas revenir en arrière. N’espère plus voir gagner André. Ne fais pas cette tête. Viens faisons la paix et aimons-nous.

-Pardonne-moi, trop d’émotions m’ont épuisée. Je n’ai pas le cœur à la bagatelle.

Après ce refus, Julie tente de se rattraper :

-Dis, mon amour, dans l’avion, si je vais aux toilettes, est-ce que tu m’accompagneras ?

Elle s’endort bien vite. Un rêve étrange agite son sommeil. Elle marmonne en dormant. Je distingue un mot « André »

Je ne trouve pas le sommeil. Je ressasse ses dernières amabilité : « tu es vache…nous avons triché, ce n’est pas bien… combat loyal, admirerais… si tu avais gagné. Je mâche et remâche ces bouts de phrases, j’en viens à penser qu’elle a espéré me voir perdre. Cela transparaît encore dans l’affirmation suivante : « Elle a hésité avant de me choisir… aux mains des dix autres j’aurais moins souffert qu’André ». Donc elle aurait voulu épargner à André une souffrance quitte à m’en infliger une moindre. Voilà le fond de la pensée de ma femme ! C’est lui qu’elle appelle dans son sommeil. Je me sens coupable. Au petit matin je me lève, je roule jusqu’à l’immeuble d’André. Il est étalé tout nu sous trois femmes. Ses valises sont à l’entrée de son appartement, je les charge dans mon coffre. Je l’arrache des bras de Victoire, de Ginette et de Maud. Je lui mets la tête sous le robinet, je l’habille. A la maison je lui fais ingurgiter un grand bol de café noir. Julie sort du bain, le voit tête couchée entre les bras sur la table du petit déjeuner.

-Qu’est-ce qu’il fait là ? Comment est-il venu ?

-J’ai été pris de remords. Je n’aurais pas dû tricher. Je lui ai volé son voyage, je lui rends son ticket. Désormais je serai loyal pour mériter ton admiration.

-Je t’admire, mon chéri.

-Mais je t’ai juste inspiré du dégoût hier soir. Je renonce à t’accompagner, pour ne pas gâcher par ma présence la réalisation de ton rêve. André sera ton ange gardien. Pendant des siècles on a longuement discuté du sexe des anges. Vu l’état de celui-ci, je peux considérer que cet ange n’a pas de sexe. Ta fidélité n’a rien à craindre jusqu’à lundi ou mardi. Après…

Julie me sourit, à peine étonnée :

-C’est bien tu reconnais tes torts. Tu veux expier, je comprends. Puisque mon mari le veut, je pars avec André. Mais n’oublie pas que c’est toi que j’aime. Tu videras ta valise et tu rangeras tes affaires. Nous conduis-tu à l’aéroport ?

-J’ai commandé un taxi. Il arrive.

-Au revoir mon chéri. Aide André à monter dans la voiture. Bisou, à samedi.

Elle n’a pas fait d’objection. Elle a dû bénir mes remords. J’attendais un refus catégorique de me laisser seul, elle a trouvé normal que j’abandonne une place mal acquise. Puis j’ai attendu un baiser d’épouse, elle a effleuré ma joue gauche du bout des lèvres et n’a laissé derrière elle qu’un léger parfum. Oui, j’avais senti le même parfum inhabituel lors de sa première visite chez André.

Je ne l’ai pas attendue à l’aéroport le samedi. Sur la table du salon je lui ai laissé l’adresse de mon avocat avec un mot de rappel : « Tu le savais, j’avais dit : Si tu pars à Tunis avec André, je divorcerai ».

Depuis deux ans, je verse une pension alimentaire pour Clovis. Quand mon fils me rejoint dans mon studio un week-end sur deux, il me demande quand je reviendrai à la maison. « Maman t’attend, elle te fait dire qu’elle t’aime ». Elle s’est lassée de m’écrire sans obtenir de réponse

André est resté là-bas. Victoire est venue plaider la cause de Julie « si malheureuse ». J’ai refusé d’entendre ses prières. Elle a cru pouvoir m’offrir ses bontés « Un homme a besoin de sexe. » D’autres, Maud, Monique, Charlotte ont voulu m’offrir leur affection et plus si…. J’ai horreur des femmes adultères. J’ai renvoyé Amandine et Elodie sans leur faire l’enfant qu’elles attendaient de moi.

Il m’arrive de prendre un casse-croûte dans le bistrot situé en face du salon de coiffure où Julie travaille. Je m’assieds au fond de la salle. Des fois des coiffeuses viennent boire un verre au comptoir et rire avec le serveur. Caché derrière mon journal, j’ai observé la silhouette de mon ex-femme. Avec le temps elle ressemble de plus en plus à celle qui a pris l’avion il y a une éternité pour subir une liposuccion. Hier après le travail elle est venue s’attabler avec un bel homme, un grand brun. Il l’a beaucoup fait rire. Ils sont sortis main dans la main. Je n’ai pas pu me retenir, je les ai suivis de loin.

Ils s’arrêtaient, se regardaient, se souriaient puis repartaient d’un pas lent. A une intersection de rues ils ont été stoppés par un feu rouge. Ils se tenaient les deux mains, le grand brun s’est penché sur Julie. Elle a levé son visage vers lui, a ouvert ses lèvres et fermé les yeux. Il l’a enlacée sur le trottoir et ils ont échangé un baiser. Le feu est passé au vert, puis au rouge, leurs bouches se sont désunies. Au feu vert ils ont traversé en direction de la maison. Au coin de la rue, à cinquante mètres de la maison ils se sont quittés après un baiser très rapide. Lui est parti vers la droite, Julie s’est dirigée vers sa demeure. Clovis est venu à sa rencontre et a tapé des pieds. Les avait-il vus ?

Sans raison j’ai suivi le bonhomme. Nous avons parcouru un bon kilomètre à pied. J’étais arrivé à sa hauteur quand il est entré dans un jardin. Une mignonne fillette s’est jetée dans ses bras et a crié :

-Maman, papa est de retour. Oh ! Il s’est fait couper les cheveux.

J’ai rebroussé chemin, je suis allé vers mon ancienne demeure. Clovis jouait dans la cour et il a crié :

-Maman, papa est de retour. Oh ! Il faudra lui couper les cheveux.

Julie est sortie, embarrassée :

-Je te croyais mort. Que veux-tu ce soir ? Je n’ai rien à te dire.

-Accorde-moi une demi-heure. Je voudrais te montrer quelque chose d’important. Clovis, reste sagement dans ta chambre. Papa et maman vont discuter dans la rue.

-Si tu préfères entrer

-Non, marchons.

-Alors c’est tout ? Parleras-tu enfin.

-Patiente. Entrons dans ce jardin. Je sonne…. Bonsoir madame, je désirerais parler à votre mari.

- Georges, on te demande ! Excusez-moi j’ai une casserole sur le feu.

Le grand brun aux cheveux fraîchement coupés tombe en arrêt devant Julie. J’ai tourné le dos. Des pas précipités me rattrapent, Julie pleure, s’accroche à mon cou :

-Jean, viens coucher Clovis.
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Histoire de Veilleur

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Commentaires du récit : Liposuccion 11

Le 05/11/2013 - 18:32 par Veilleur
-Mais je t’ai juste inspiré du dégoût hier soir. Je renonce à t’accompagner, pour ne pas gâcher par ma présence la réalisation de ton rêve. André sera ton ange gardien. Pendant des siècles on a longuement discuté du sexe des anges. Vu l’état de celui-ci, je peux considérer que cet ange n’a pas de sexe. Ta fidélité n’a rien à craindre jusqu’à lundi ou mardi. Après…
Le 04/11/2013 - 18:07 par Veilleur
N'avez-vous lu que le chapitre précédent? Cela expliquerait un commentaire un peu court. Merci d'avoir lu.
Le 04/11/2013 - 13:38 par Bugs
Trop loufoque comme suite le tournoi de baise...

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