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Liposuccion 12

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Lue : 1075 fois - Commentaire(s) : 8 - Histoire postée le 16/11/2013

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Retrouvailles et casse-couilles.

-Maintenant je te tiens et je ne te lâcherai plus. Encore un baiser, mon amour. Quel bonheur !

Julie est à cheval sur mes cuisses. Nue sur mes jambes nues, elle balance d’avant en arrière et d’arrière en avant son bassin nu, amarré sans corde sur ma bite. Ses pieds prennent appui de chaque côté de mes hanches contre le fond du canapé et impriment à sa croupe ce mouvement souple de va et vient autour du pieu sur lequel elle s’est empalée. Elle me fait face et coulisse inlassablement mais complique le mouvement par des dérives sur les côtés en forme d’ovale. Ma verge se plie pendant le recul ou se redresse quand nos ventres se rejoignent. Je suis prisonnier volontaire et bienheureux du sexe d’une femme aussi heureuse que moi. Mes deux mains dans son dos enserrent sa taille et suivent le balancement voluptueux, facilité par l’abondante cyprine. Mes yeux passent des seins magnifiques au visage souriant, à la bouche haletante ou aux yeux humides de joie. Nous nous sommes retrouvés et, sur ce canapé, à la lueur d’un abat-jour recouvert d’un foulard de soie nous faisons l’amour pour la première fois depuis plus de deux ans.

Sa poitrine s’écrase contre la mienne, ses lèvres s’emparent de ma bouche, ses bras m’étreignent à m’étouffer, son vagin s’immobilise sur mon membre et se contracte en anneaux successifs de la base jusqu’au gland. Elle se détache pour aller murmurer à mon oreille :
-Jean, je t’aime. Jure-moi que tu ne me quitteras plus. Je n’aime que toi.

Ses épaules reculent, elle veut voir dans mes yeux l’effet produit par la rotation de sa vulve sur mes bourses. Elle jette ensuite ses mains sur le dossier du canapé, tire sur ses bras et se soulève puis se laisse retomber. Elle répète ce mouvement une, deux, dix fois, me sourit et recommence. Sa lèvre inférieure tombe, son souffle devient bruyant, elle serre les mâchoires, pousse un profond soupir, se calme et ses pupilles se dilatent.

-Oh ! Que c’était bon. C’est mon troisième orgasme. Mon amour. Attends, ça faisait si longtemps. Je craignais de devenir toute sèche à force de me contenter de mes doigts. Merci, merci. Et toi, tu ne suis plus ?

-Oui. Tu oublies déjà mes deux éjaculations. Je ne suis pas un automate. Mais la nuit n’est pas terminée. Si tu m’accueilles dans ton lit, je saurai te faire jouir jusqu’au matin. Nous pourrions prendre une douche ?

Nous avions débuté nos retrouvailles de manière folle, enlacés, bouches collées. Nous avions retrouvé nos habitudes d’avant le divorce mais notre soixante-neuf échevelé avait été stoppé par le réveil et l’appel de Clovis depuis sa chambre à l’étage. Il y avait eu aussitôt après l’arrivée inopinée de Georges et sa touchante déclaration d’amour à Julie, hélas pour mon moral, assortie d’un rappel aux astuces de ce détestable André pour aborder et séduire une femme. J’avais accusé le coup. Mais Julie s’était habilement tirée d’embarras. Pour m’amener au bord de la fuite, Georges avait enfin remis une lettre et un chèque d’André à Julie avant de quitter la maison persuadé que son prédécesseur à la piscine était l’amour de Julie. Le geste de Julie déchirant le chèque n’avait pas tout à fait rétabli la paix dans mon cœur. Cet André ne renonçait pas. Un chèque déchiré et non encaissé ça peut se remplacer après un simple appel téléphonique.

Pour oublier ces incidents Julie s’était collée à moi, m’avait serré et répétait d’une voix tremblante :
-Oublie ça. Je t’aime, je t’aime. Reste. Souris. Tu n’as rien à craindre. Je t’aime, je n’ai jamais aimé que toi. Oublie André, il n’a jamais été mon amant, crois-moi. Je t’aime. Embrasse-moi. Ne pense plus à André, il n’ya rien eu entre nous ni ici ni en Tunisie. Je ne ferai plus ce voyage, je resterai avec toi. Ne sois pas triste. Je t’aime. Et puis André vit loin d’ici. Georges ne m’importunera pas, c’est un gentil garçon. Mais tu l’as entendu, il a mal compris ma réponse. Je le détromperai à l’occasion, je lui dirai que c’est toi que j’aime et non André. Je n’ai pas voulu l’accabler après sa déception. Je t’aime, je t’aime.

En désordre Julie essayait d’exorciser la tristesse qui m’avait refroidi. Elle prenait ses arguments en désordre à cause de l’émotion. Je refermai mes bras sur elle. Je la sentais tendue, nerveuse. Longtemps nous étions restés debout au milieu de la pièce, les yeux dans les yeux, pleins d’espoir, de l’espoir fou d’arriver à recoller les morceaux de notre amour si fortement contrarié au moment où il reprenait vie. Le sourire avait vaincu le doute. Nous avions abouti sur le canapé et nous avions repris nos gestes d’amour.

Nous avons plus de deux ans à rattraper. Plus rien ne troublera ce retour aux sources. Nous avons retrouvé notre enthousiasme des jours heureux. Au lit comme sur le canapé nous reconstituons une lune de miel, goulûment, amoureux comme à vingt ans.

Les mois passent. Notre famille est heureuse. Julie envisage de donner une petite sœur à Clovis. Elle voudrait auparavant se remarier avec moi. Le projet avance. Les cousines Anaïs et Victoire assagies nous rendent de fréquentes visites et jugent que nous devons régulariser notre situation matrimoniale. A la rubrique nécrologique nous apprenons le décès du mari de Maud. Depuis cette nouvelle Julie revient avec insistance sur sa volonté de se remarier. Et pourquoi pas ? Nous allons entreprendre la démarche dès notre retour de vacances en Charente maritime. Nous avons loué pour quinze jours une villa au calme à Fouras, ville en bord de l’Océan, à proximité de l’île d’Aix et face à Oléron, entre Rochefort-sur-mer et La Rochelle. On nous promet un séjour calme dans cette cité fréquentée surtout par des familles. Les valises sont prêtes. Nous démarrons dans deux jours.

A dix-sept heures quinze je rentre du travail. Je recueille mon fils chez la voisine qui le garde depuis la fin de classe jusqu’à mon retour. Nous sommes contents de nous retrouver, il me raconte sa journée. On sonne. Clovis me suit vers la porte, se réjouit de retrouver sa maman. J’ouvre : Je reconnais immédiatement l’homme qui se tient en face de moi, j’en reste muet. Lui est à l’aise :
-Bonjour Jean. Ne me reconnais-tu pas ? Tu en fais une tête ! Je suis André, pas une apparition. Tu ne crois pas aux fantômes ! Je sors du salon de coiffure. Julie m’a fait un shampooing et une coupe. Elle a des doigts de fée et un cœur d’or.
-Bonjour André. Que veux-tu ?

La présence de mon fils m’oblige à être poli, sans servilité. Je serre les poings et domine mon envie de frapper. Si Clovis ne nous dévisageait pas, j’assommerais ce salaud. Il sait faire mal en parlant des soins reçus des mains de Julie ou de son cœur. Il insiste
-Julie m’a recommandé de venir l’attendre ici. Je peux entrer ? Merci. Ton fils a bien grandi… Il est beau comme sa mère.
-Tout le monde me dit que je ressemble à mon papa. Est-ce que je peux monter dans ma chambre papounet ?
-Mais oui, Clovis. Va jouer.

Nous allons pouvoir discuter entre hommes. Il est préférable que notre enfant soit à l’écart de notre conversation.

-Donc Julie t’envoie ici. C’est surprenant. Quel vent t’amène au pays ? La Tunisie ne te plaît plus. Les femmes y sont plus ou trop farouches ?

-J’ai tout ce qu’il me faut là-bas, crois-moi. Le jour où tu auras envie de t’amuser, viens à Djerba. La population de touristes aime les massages, les femmes surtout. Il m’arrive assez souvent de me laisser séduire, lorsqu’elles sont belles et chaudes. Si tu savais ! Plus qu’ailleurs les maris de nos curistes portent des cornes.

-Tu as fui devant le nombre de tes conquêtes ?

-Je prends des vacances en France après trois ans d’absence. Tu aurais une bière ? Je fais mon premier tour en France depuis mon départ et je suis heureux de retrouver des connaissances. Comment va ? Je vous croyais divorcés, vous vivez de nouveau ensemble, m’a indiqué Julie. Elle est toujours aussi belle et adorable ? Cette fois vous comptez tenir ensemble? Tu n’en as pas marre de manger toujours au même râtelier ? Tu manques de fantaisie !

Je hausse les épaules. Je lui donne une Kronenbourg 1664, j’allume la télé.
-Comme tu l’as dit, Julie a un cœur d’or, des mains de fées et d’autres avantages que tu ignores, dont seul un mari pourrait te parler. Excuse-moi, j’ai à faire près de mon fils. Choisis un programme et attends Julie.

Pourquoi diable Julie m’envoie-t-elle le gars que je hais le plus au monde ? Je le laisse à sa bière devant le téléviseur. Je monte dans ma chambre, je fais ma valise. Je croyais ma femme guérie de cet énergumène. Elle aurait dû l’envoyer aux quatre cents diables. Ou elle le jette ou je la laisse face à lui. Il a déjà essayé de me titiller avec ses compliments sur ses doigts et son cœur d’or. Il prend avantage d’une rencontre au salon pour venir s’installer de façon éhontée sur notre canapé. Je ne vais pas me disputer avec lui, pousser des cris et effrayer Clovis. Une fois de plus Julie assumera. Je descends ma valise.

-Ah ! Tu prépares ton départ en vacances. Julie m’a raconté que vous partiez samedi matin pour Fouras. Je connais bien la région entre La Rochelle, Royan et Saintes. Je pourrais vous servir de guide.

-Merci, je me suis renseigné. Nous n’aurons pas besoin d’un guide.

-Julie m’a dit que vous aviez loué un pavillon spacieux, avec trois chambres. C’est plus qu’il ne vous en faut. Je pourrais en sous louer une. Je vais m’ennuyer seul ici. Ca me ferait plaisir de goûter à une vie de famille avec des amis. Je suis prêt à payer la moitié du prix de location.

-C’est que nous comptons nous retrouver à trois. Et la voiture chargée, je ne vois pas d’autre place pour un passager supplémentaire que sur la galerie. Je regrette, tu me demandes l’impossible.

-C’est ce que m’a affirmé Julie. Mais si je vous rejoignais par le train ? Elle n’a pas dit non. Tu verras je serai discret si vous le souhaitez. Julie serait d’accord pour cuisiner pour une personne supplémentaire. Ne t’en fais pas, je verserai une participation aux frais de bouche. Financièrement je suis à l’aise.

-Là n’est pas la question. Aurais-tu perdu la mémoire ? Tu voulais séduire ma femme. Tu nous as suffisamment perturbés il y a plus de trois ans. Je ne tiens pas à gâcher mes vacances. Trouve une autre proie. Tu avais un harem à l’époque, l’une ou l’autre se fera un plaisir de te présenter à son mari. A propos Maud est veuve, tu pourrais la revoir, lui donner un plaisir qui lui manque peut-être.

- Mais n’es-tu pas plus sûr de l’amour de ta femme, pour craindre ma présence ? Que tu es susceptible. Réfléchis au double jeu que tu as mené à l’époque. Pourquoi as-tu voulu jouer au plus malin. Il aurait suffi que tu me dises que Julie était ta femme et j’aurais immédiatement laissé tomber.

-Tu l’as appris et ça ne t’a pas empêché de prendre l’avion avec elle, les scrupules ne t’ont pas étouffé. Il est vrai que tu n’as rien obtenu d’elle sur place à cause de l’intervention chirurgicale. Peut-être aussi parce que c’est une femme fidèle. Ca existe, tu es irrésistible pour certaines, tu dépannes ou tu répares, mais après un autre. Tu es un homme de l’ombre, un ramasseur de restes. Tant mieux pour celles que tu consoles avec ta queue quand tu passes sous la table d’un mari.

-Le nombre dans l’ombre, j’aime la formule. Mais où sont mes cornes ?

-Julie est heureuse avec moi. Donc ton séjour avec elle a été un bide. Je l’avais prévu et préparé. Tu es parti avec des batteries à plat, tes maîtresses t’avaient vidé les roupettes. Même infidèle, Julie n’aurait pu recevoir que des substituts, quelques baisers ou caresses, un doigtage dépité, un peu de lèche minou d’impuissant. Rien de sérieux sexuellement parlant. Elle ne parle pas de tes exploits pendant cette semaine. Pourquoi n’est-elle pas restée avec toi ? Tu ne te poses jamais ces questions. Tu aurais évité quelques dames déçues de ton peu d’empressement, m’a-telle raconté. Tu l’as déçue ?

-Qu’en sais-tu ? C’est la version de Julie ? C’est du passé, oublions. Je n’ai que de bonnes intentions. Mon séjour sera court, je ne veux plus d’embrouilles. Je voudrais juste en garder un bon souvenir. Je ne chercherai pas à t’enlever Julie.

Par ses sous-entendus il sait me blesser. La version de Julie ne m’aurait pas … serait un mensonge… Ils auraient … André aurait obtenu de ma femme des choses inavouables et à oublier. Il n’affirme pas ; il laisse entendre, sans préciser. Il procède par insinuations. Il effectue un travail de sape mais ne voudrait plus de Julie ? Que fait-il chez moi, ce soir dans ce cas. Il a essayé de l’acheter, ça n’a pas marché. Il ferait le déplacement sans idée derrière la tête et n’aurait plus que Jean et Julie comme point de chute. Difficile à gober. Comment s’en débarrasser ? Il ne mérite pas d’égards. Il ne m’accusera plus de duplicité cette fois :

-Sache que tu n’es pas le bienvenu. Je ne veux pas de toi pendant mes vacances. Est-ce clair ? Pardon, voilà une autre bière. Julie ne va pas tarder, je charge la valise et nous te saluerons. Tu as certainement d’autres amis à voir.

-Julie m’avait proposé de me loger ce soir, si bien que je n’ai pas cherché ailleurs. La voici. Elle pourra confirmer.

En effet Julie entre, avec son air soucieux. Elle a raison de redouter ma révolte.

-Jean, qu’est-ce que cette valise ? Elle ne va pas à Fouras. Où vas-tu avec cette vieillerie ? Bonsoir André. Tu permets, j’ai deux mots à dire à mon mari. Jean, allons à la cuisine. Jean, mon amour, viens. En premier embrasse-moi.

Pour qui est cette démonstration ? Ce baiser fougueux doit-il me rassurer ou veut-il signifier à André qu’elle m’aime et m’aimera quoi qu’il arrive ? Est-ce une précaution pour m’apaiser ou un défi à cet homme tombé du ciel ou remonté des enfers ? Elle a compris que je bous. Elle devait s’en douter

-Chéri, qu’est-ce qu’il se passe ? Vous vous êtes disputés ? Et pourquoi ? Tu as l’air furieux

- Je le suis ! Tu vois qui est là ? Je ne veux plus supporter cet individu. Il nous a fait trop de mal. Sa venue me rend fou. Tu l’aurais invité à coucher chez nous ce soir, est-ce possible ? En plus il compte nous accompagner en vacances. Il n’en est pas question. Là, tu choisis ; c’est lui ou c’est moi. Ma valise est prête, je lui laisse la place, tu le veux, prends-le et oublie-moi. Quand il sera reparti en Tunisie, nous ferons le point. Bonsoir.

-Mais calme-toi. Tu t’échauffes inutilement. Est-ce toute la confiance que tu as en moi ?

-Oui, une confiance absolue, telle que je vous laisse en tête à tête. Je n’ai jamais su ce qui s’était passé en Tunisie, je ne veux pas te voir te faire tripoter par ton masseur, ni te voir lui frictionner la tête ou le reste.

-Bientôt tu m’interdiras de faire des shampooings ? C’est une partie de mon métier. Tu deviens ridicule.

Voilà pourquoi je quitte cette maison, je veux éviter de te paraître ridicule. N’est-ce pas la plus belle preuve de confiance. André laisse entendre que je lui ai laissé le chemin libre à Tunis et que votre relation pourrait avoir été différente de celle de ta version. Il te manquait, le voilà dans la place. Amusez-vous bien.

-Comment peux-tu mettre ma parole en doute ? Tu as envie de te torturer et tu entends de lui ce qu’il te plaît d’entendre. Quand changeras-tu ? Tu es masochiste. Bon, j’ai été surprise quand il s’est présenté au salon. Il m’a demandé de l’héberger, m’a parlé d’hospitalité. Je n’ai pas pu refuser. J’ai essayé de lui faire comprendre que nous partions et qu’il devrait chercher d’autres amis pour l’accueillir. Il a rebondi en proposant de nous accompagner. J’ai répondu que nous en parlerions à la maison.

-Ah ! J’aurai mon mot à dire. Eh ! bien, c’est « non !!!!!! »

-Attends un instant ici. Nous allons en discuter. J’ai réfléchi et j’ai un plan.

Elle rejoint le salon et je l’entends

-André, tu dois avoir des bagages. Où sont-ils ?

-A la consigne de la gare.

-Va les chercher, tu dormiras dans la chambre d’amis.

-Quoi, Jean est d’accord. Grand merci ! C’est vraiment un chic type. Il faut que je le remercie.

-Tu en auras le temps après. Va, prends ton temps. Le repas du soir n’est pas prêt.

Julie revient pour m’exposer son plan. Elle a donné plusieurs coups de fil. Elle pense donner de l’occupation à André. Nous le logerons à Fouras à une condition : il sera en couple avec une femme entièrement à sa charge :

-Maud ne peut pas lâcher son travail. Anaïs va en Bretagne avec son compagnon. J’ai deux solutions. En premier il y aurait Amandine et Elodie toujours en quête d’un reproducteur ; à deux elles devraient réussir à l’assagir ! Et puis il y a Victoire. Son mari Richard à l’occasion de la fermeture annuelle de leur établissement va passer quinze jours à la pêche en Irlande avec des copains. Victoire serait d’accord, mais craint qu’André ne soit rancunier et veuille se venger des événements qui ont précédé le départ pour la liposuccion. Nous lui laissons le choix, c’est à prendre ou à laisser. Il choisit une ou deux femmes et il peut venir en vacances avec nous. Sinon il se débrouille tout seul. Moi aussi je veux passer mes vacances en paix avec toi et Clovis.

-Tu t’es donné du mal pour lui fournir l’occasion de vivre près de toi. C’est encore lui qui va décider de notre vie. Je comptais connaître de vrais moments d’intimité et de bonheur familial. André se présente sans avoir prévenu et tu l’embarques ? Pour moi aussi c’est à prendre ou à laisser, je suppose ? Je laisse : bon voyage et bonnes vacances, mais sans moi. Je n’ai pas l’intention de voir ce type te faire la cour sous mon nez ou de devoir vous surveiller. Il te plaît ? Tu es libre, épouse-le !

-Oh ! Non. Quel vilain chantage. Je ne te quitterai pas d’une semelle là-bas. Tu me trouveras collante, il ne me rencontrera jamais seule. Ces vacances pourraient être merveilleuses. Avec sa participation aux frais nous pourrions aller au restaurant chaque jour. Nous ne passerions pas nos journées à cuisiner ou à courir au ravitaillement : ce serait de vraies vacances sans alourdir notre budget. Il veut payer, qu’il paie.

-Tu es en train de te vendre ? Pour un peu d’argent tu acceptes de le voir troubler notre quiétude. Tu te prostitues.

-Chasse tes fantasmes, je ne lui vends pas mon corps. Il fait le généreux pour être accepté : je n’y vois pas d’inconvénient, A condition que ta confiance en moi soit réelle et solide il ne pourra rien contre notre couple. Cesse tes manifestations déplacées de jalousie. Et pour les deux prochains jours montrons lui que nous nous aimons, il se rabattra sur la ou les compagnes que je lui propose. Il est demandeur, nous imposons nos conditions.

Effectivement Julie, au repas du soir met les points sur les i. André se montre enthousiaste et exige de régler immédiatement sa contribution. Julie rayonne et téléphone à Victoire. La grande sèche répond à voix basse. Richard s’en va vendredi soir, donc le même soir elle arrivera avec ses bagages et passera une première nuit avec André. Celui-ci se charge du voyage en train. Nous les prendrons en gare de la Rochelle.

Au coucher, Julie se montre tendre, amoureuse. Derrière la porte de notre chambre, rôde un indiscret. Je redouble d’ardeur.
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Histoire de Veilleur

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Commentaires du récit : Liposuccion 12

Le 26/11/2013 - 19:36 par Veilleur
Si Julie n'était pas toujours amoureuse de Jean aurait-elle attendu deux ans? La trentaine, belle femme, sollicitée par André et certainement par d'autres elle est héroïque. Elle sait par ses collègues que le type qui lit le journal au fond du bistrot est Jean.Que fait-il là, en face du salon de coiffure où son ex-femme travaille. Elle ne perd pas l'espoir. Arrive Georges, plaisant célibataire. Pourquoi Julie se lie-t-elle avec lui.L'auteur s'est mis dans la peau de Jean. S'il était dans celle de Julie, il saurait pourquoi la jeune femme vient rire avec Georges sous le nez du mari. Est-elle lasse d'attendre et se laisse-t-elle consoler? Au contraire, ne cherche-t-elle pas à créer l'électrochoc qui fera sortir Jean de son attitude passive?Pourquoi pas, puisqu'elle rêve depuis longtemps de reconstituer sa famille. N'oubliez pas que si quelqu'un sait que Julie n'a jamais voulu tromper Jean et ne l'a pas trompé c'est JULIE . Les soupçons des autres ne la rendent pas fautive. Elle peut avoir été maladroite et mal comprise, cela n'enlève rien à sa fidélité et à son amour: A côté de l'homme de sa vie, le pauvre Georges ne fait pas le poids. Ce récit, malgré ses détours et les points obscurs, se veut un hymne à l'amour triomphant. L'auteur s'accuse d'être un indécrottable optimiste.... enfin avec ses doutes et faiblesses... ses incertitudes.
Le 26/11/2013 - 13:11 par polpolp
et sa n'explique toujours pas pourquoi Julie s'est remis avec Jean, alors qu'elle a passé 2 ans sans lui et commençait une nouvelle relation
Le 26/11/2013 - 13:09 par polpolp
pour le départ en Tunisie, je vois sa comme une perche de jean pour prouver réellement qu'elle l'aime lui car quoi qu'on en dise le tournoi l'a en quelque sorte obliger a partir avec Jean pour ne pas perdre la face devant tous ce monde mais a la fin devant son mari elle a consciemment choisi André, ou voit on que george vit chez sa soeur ? car quand jean le suit chez lui, la petite fille dit "-Maman, papa est de retour. Oh ! Il s’est fait couper les cheveux." si il a une fille alors cette maman est sa femme non ? "-Patiente. Entrons dans ce jardin. Je sonne…. Bonsoir madame, je désirerais parler à votre mari. - Georges, on te demande ! Excusez-moi j’ai une casserole sur le feu." Si c'est sa soeur pourquoi ne réagit t'elle pas quand Jean lui demande son mari ? et jamais on entend parler de soeur, ou alors j'ai un bug avec ce texte
Le 25/11/2013 - 22:52 par Veilleur
André a une autre version du voyage: c'est l'évangile? Elle choisi de partir avec André en Tunisie! C'est une décision de Jean! Julie qui se laisse conquérir par André : : où? Julie avait bien une relation avec Georges :deux ans seule, elle rencontre un type qui lui plaît, elle l'embrasse pou la première fois, ce n'est qu'un début de liaison : Jean intervient, sort de sa cache d'où il la surveillait 'Il l'aime!) Cet homme avait une double vie exact? Non, faux, Georges vit chez sa soeur , relisez le texte: Jean s'est laissé prendre aux apparences: vous avez sauté une partie du texte.
Le 25/11/2013 - 20:06 par polpolp
Il y'a beaucoup a reprocher a Julie, elle était consentante malgré son mari qui faisait tout pour lui montrer qu'elle était belle et qu'elle n'avait pas besoin de sa sinon pour ce tapée André, tu dis qu'elle l'a sucée pour l'épuisé mais pourquoi a t'elle choisi de partir avec André au Maroc écartant ironiquement son mari en lui demandant même de les emmenées et tout le reste alors que c'était une dernière perche de montrer son véritable amour ? D'ailleurs si j'en crois les nouveaux chapitres André a une autre version du voyage... et vu l'intérêt qu'elle lui a porté en l'emmenant chez lui et en le matant baiser Victoire y'a peut être intérêt a connaitre cette version, on le saura peut être prochainement ^^ Le problème c'est pas le mari, ni André mais bien Julie qui se laisse conquérir par André malgré toute les mises en gardes du mari, tout les ultimatums... Aussi pourquoi après l'avoir évitée a son retour, le mari la reprend alors qu'elle n'a aucune raison de l'aimer encore, juste son désarroi qui la ferai tombé dans ses bras ? "que son mec trompait sa femme et avait une double vie" Julie avait bien une relation avec Georges ? et c'est le mari qui a montré a Julie que cet homme avait une double vie exact? pourquoi a t'il fait sa et pourquoi elle est retournée avec le mari après sa ?
Le 24/11/2013 - 21:49 par Veilleur
A polpolp " Tout ce qui s'est passé" Que reprocher à Julie? C'est une femme qui a le souci de soigner son corps avec un entêtement encouragé par des malveillants. Combien de femmes s'imposent des cures, des régimes ou de la chirurgie esthétique en dépit de l'avis de leur conjoint? Elle est victime d'André, crédule (massage) mais droite. Elle n'a pas couché avec lui et il ne lui fait pas peur, elle se sent assez forte pour ne pas succomber. Même dans la pseudo "fête" elle roule André. Evidemment. Quand elle se prête au jeu voulu par Victoire elle masturbe et suce pour épuiser André. Le mari au courant des intentions d'André, a des interprétations différentes, se tourmente, a peur de la perdre, l'espionne. Il est le maillon faible du couple. Il finira par lui faire faire n'importe quoi dans le seul but d'écarter le tentateur. "que son mec trompait sa femme et avait une double vie" A quoi cela se rapporte-t-il Pouvez-vous préciser et je tenterai d'éclairer Merci de commenter et de me forcer à être plus clair
Le 24/11/2013 - 18:57 par polpolp
Donc il s'est remis avec Julie après tout ce qui s'est passé et en lui montrant que son mec trompai sa femme et avait une double vie, et pouf elle revient en l'aimant comme de rien, c'est un peu incompréhensible sans explication, sinon j'attend le chapitre 14 avec impatience et encore merci pour ces histoires ^^

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