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Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale : (15) : « ruptures »

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 6 - Histoire postée le 19/10/2022

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RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS

Nous sommes sous le règne de l’empereur romain Claude. Tullia, jeune et jolie patricienne, assume pleinement son hypersexualité. Sa conduite est d’autant plus objet de scandales qu’elle est étroitement associée à toutes ses frasques par l‘impératrice Messaline, qui pousse les choses toujours plus loin. Elle a ainsi entrainé Tullia dans ses débauches, dans un lupanar de Suburre.

***

Les relations de Tullia et de Messaline vont pourtant se dégrader. D’abord Messaline n’a jamais accordé à « sa femme » ce que celle-ci lui demande avec insistance : ni la fin du lointain exil de son père, le sénateur Marcus Tullius Longus, ni le divorce d’avec son mari, l’infâme Lurco, qui permettrait à Tullia de devenir l’épouse de son amant, le beau docteur Vettius Valens, pourtant lui aussi un proche de l’impératrice, ni le retour de sa chère Lucia, forcée de suivre Lurco à Baïes, où celui-ci s’est retiré.

Messaline ressent une jalousie croissante envers Tullia. La jeune patricienne est plus jeune qu’elle, six ans de moins environ. Elle est incontestablement plus jolie que l’impératrice et tout aussi sensuelle. Si les deux femmes sont l’une et l’autre hypersexuelles, pour le reste elles n’ont rien en commun. Tullia a une vaste culture, qui contraste avec l’éducation superficielle de Messaline. Tullia est respectueuse, elle a appris de son père à considérer leurs esclaves comme des membres de la famille. Alors que Tullia est douce, Messaline est dure et cruelle, étant à l’origine de nombreux crimes, pour éliminer des rivales, des personnes qui la gênaient ou encore qui n’avaient pas voulu se prêter à ses jeux pervers. Bref, les deux femmes n’ont en commun que leurs besoins sexuels sans limites et même cela les met en opposition, puisque cela fait de Tullia, aux yeux de Messaline, une rivale.

Messaline considère de plus en plus que Tullia lui fait de l’ombre. Messaline a l’habitude de se prendre pour l’incarnation de Vénus et considère que Tullia est tout au plus Volupia, une déesse mineure de la volupté. En réalité, le succès de Tullia auprès des hommes exaspère Messaline, Volupia est en passe de battre Vénus sur son propre terrain !
Et enfin, Messaline, qui s’est beaucoup « amusée » avec Tullia, commence à se lasser de son jouet. Tout la pousse à revenir aux projets de Lurco. D’autres événements vont sceller le sort de Tullia.

***

Nous avons raconté (voir (13) : Claude et Polybe) dans quelles circonstances, dans les appartements de Messaline, l’empereur Claude a fait la connaissance de Tullia.

En fait, ce n’était pas la première fois qu’il la rencontrait. Lorsqu’il est enfin devenu sénateur, à l’avènement de son neveu Caligula, en l’an 37 de notre ère, Claude a été plusieurs fois reçu chez son collègue Marcus Tullius Longus, avec lequel il partageait la même passion de la culture grecque classique et de l’histoire. La bibliothèque de Marcus, un grand lettré, était particulièrement fournie, ce qui ne pouvait qu’intéresser un érudit comme Claude. Marcus, loin des moqueries dont on accablait le vilain canard de la famille impériale, du fait de son bégaiement et de sa démarche, avait deviné le potentiel du fils de Drusus et d’Antonia la jeune. Il n’en sera que plus déçu quand celui-ci, devenu empereur, se laissera gouverner par son épouse Messaline.

Lors de ces soirées chez Marcus, Claude avait été particulièrement impressionné par la petite fille de son hôte, Tullia, qui avait déjà un bagage littéraire et culturel hors du commun pour une enfant de son âge. Nullement impressionnée, elle prenait part, avec érudition, à la conversation, assise sur les genoux de son père, puis sur ceux de ce bon Claude.

C’est en souvenir de ces soirées que Claude avait protégé Marcus de la colère de Messaline, furieuse que le Patricien ait osé repousser avec mépris ses avances. Claude avait fini par consentir à l’exil de son ancien collègue, mais au moins celui-ci avait-il conservé la tête sur les épaules.

Chez l’impératrice, c’est une femme et quelle jolie femme qu’avait retrouvée Claude. Une Tullia qui faisait scandale à Rome par sa conduite. Elle était convaincue d’adultères et de stuprum, alors qu’elle recevait ses amants dans la Domus de son mari Lurco, profitant de l’absence de celui-ci.

Ce jour-là, Messaline et Tullia avaient offert à Claude un spectacle saphique torride, et l’empereur s’était soulagé dans la bouche de la jeune patricienne, se promettant de la revoir. Après son départ, Messaline avait d’ailleurs fait une violente scène à Tullia, allant jusqu’à la menacer au cas où elle s’imaginait devenir la maitresse de l’empereur.
Claude, plusieurs mois après ce jour mémorable, se décida à revoir Tullia, bravant la jalousie de Messaline.

***

Claude aime aveuglément son épouse. Contrairement à ce qui a été dit, Claude n’est pas un imbécile. Il n’est pas particulièrement regardant sur les frasques de sa jeune épouse. Claude, sans être candauliste, est pour le moins bienveillant.

Claude vit dans ses appartements avec son harem de concubines et Messaline mène de son côté la vie élégante, en compagnie de ses favoris, seigneurs, gens de théâtre et célébrités diverses. Messaline, après la naissance de Britannicus en février 41, ne partage plus qu’épisodiquement la couche impériale, mais elle veille à ce que l’empereur soit « bien pourvu »

Voici ce que qu’écrit à ce sujet l’historien Dion Cassius : « Ces forfaits, quoiqu’ils aient été ouvertement commis, échappèrent pendant longtemps à l’attention de Claude car Messaline prenait soin de lui fournir diverses jeunes servantes avec lesquelles il pouvait coucher. »

Vettius Valens, l’amant de Tullia, est un intime de Messaline et de Claude. Pas seulement parce qu’il est leur médecin personnel et le disciple du célèbre Scribonius Largus. Il est aussi un lettré, et il est apprécié par Claude pour cela.

C’est à ce titre que Valens passe beaucoup de temps avec l’empereur et il participe à ses travaux sur les Etrusques, une des passions de Claude. Au cours de ses conversations, Valens ne cesse de vanter les qualités de Tullia, tant intellectuelles que sensuelles. Il le fait, pas seulement parce qu’il est candauliste, mais aussi parce qu’il pense qu’il est de son intérêt et de celui de Tullia de faire de la jeune femme la favorite de Claude.

• Hum, j’avoue, dit Claude, qu’aucune femme, même Messaline, ne m’a sucé aussi bien que Tullia. Mais elle est ta femme, mon ami et je ne prends pas la femme d’un ami.
• Pour moi, César, c’est un honneur que de mettre celle que j’aime à la disposition de l’empereur. Et si tu m’autorises un aveu, je suis comme le roi Candaule.
• On m’avait dit en effet que tu l’offrais à d’autres. Si ça te fait plaisir, c’est différent. Viens avec elle demain, nous commencerons par échanger et plus ensuite. Depuis ce jour chez Messaline, je pense souvent à cette petite Tullia.

***

Le lendemain, Valens se présente avec Tullia, au Palais impérial, à la Domus Augustana, où réside Claude. Couverte de son Pallium, la jeune patricienne a l’air de la parfaite matrone. Tout ressemble à une audience classique, comme Claude en accorde régulièrement à ses sujets. Il demande seulement à n’être dérangé par personne et sous aucun prétexte.
Une fois les portes fermées, les choses changent. C’est Valens qui enlève le Pallium de sa compagne. Claude ouvre grand la bouche de surprise. Tullia n’a certes pas mis la tenue indécente que Messaline lui avait imposée pour l’accompagner dans ses débauches à Suburre. Elle a par contre choisi de porter la même robe bleue qu’elle avait lors de soirée orgiaque chez Messaline, une robe très décolletée et qui a un effet de transparence du fait de l’utilisation de mousseline. Cette robe met particulièrement en valeur la poitrine opulente de Tullia.

Dans l’émotion, le bégaiement de Claude prend le dessus :

• Tu es, ma-ma-magnifique !
• C’est un trésor, César et Tullia est ta servante comme je suis ton ami et ton serviteur.

Valens a les mains sur les seins de Tullia et il l’embrasse dans le cou. Il sent que la jeune femme est déjà très excitée. Il veut la pousser dans les bras de l’empereur.
Tullia a, davantage que l’autre jour chez Messaline, l’occasion d’observer Claude. L’homme qu’elle voit est loin de la caricature qui circule dans Rome. Claude a un caractère serein au repos, pouvant alterner avec une série de tics lors des mouvements et sous le coup de l’émotion. On constate alors une faiblesse des jambes pouvant entrainer la claudication, des hochements de tête incontrôlés, des troubles de l’élocution, avec parfois des écoulements du nez et de la bouche.

Tullia est troublée et impressionnée par l’empereur. Claude a 57 ans, âge avancé pour cette époque et comparable à celui de son père Marcus. Claude, est grand, c’est un bon vivant, l’excès de nourriture fait qu’il a un certain embonpoint, ce que les Romains apprécient. Son front est plissé, les rides indiquant qu’il travaille beaucoup. Il a des yeux doux et sérieux, son nez est bien fait et accentué. Sa bouche retombe un peu, l'ensemble de la mâchoire étant lourd comme chez Auguste. Son visage est soigneusement rasé selon la mode du siècle, les oreilles sont larges, signe de bienveillance, dit-on. Claude a les cheveux d'un beau blanc, le cou long avec des muscles fortement marqués. Comme il y a 10 ans, lors de leur première rencontre, Tullia trouve que l'ensemble de la personne et de la figure ne manque ni de grandeur ni même de majesté.

• Approche donc mon enfant. Que je t’embrasse !

Claude ouvre les bras et en apparence se contente d’un chaste baiser sur le front de la jeune femme. En fait, il serre Tullia dans ses bras et celle-ci ne peut que sentir ses mains sur ses bras nus et surtout une belle érection. Claude, connu pour être un grand amateur de femmes, va pourtant patienter, malgré l’envie que le tenaille de baiser cette belle patricienne.

Claude, Valens et Tullia, pendant deux heures, vont deviser des travaux de Claude, qu’il a entamés depuis des années et poursuit malgré sa charge de travail. La discussion porte sur « l’Histoire de Carthage », ouvrage en huit volumes, écrit en Grec par Claude. Tullia les a tous lu et a de longs échanges avec Claude sur l’histoire des guerres puniques, où elle ne cache pas son admiration pour Hannibal, le général carthaginois qui, plus de trois siècles après la seconde guerre punique, effraie encore Rome. Tullia cite la célèbre apostrophe de Maharbal à son chef, après la victoire de Cannes où il a écrasé les Romains :
• Vincere scis, Hannibal, victoria uti scis (« Tu sais vaincre, Hannibal, mais tu ne sais pas profiter de la victoire »)
• Et bien moi, dit Claude, je compte bien profiter de la victoire. Viens-donc, ma petite, sur mes genoux, comme tu le fis lors de cette soirée chez ton père Longus.

Tullia obéit et vient sur les genoux de l’empereur. Claude, comme si de rien n’était, poursuit la conversation avec ses hôtes. Sauf qu’il bande comme ça ne lui était pas arrivé depuis longtemps et que ses mains se posent sur la poitrine de Tullia.

• Valens m’a dit que tu avais découvert, dans la bibliothèque de ton père, des ouvrages d’auteurs interdits comme Catulle, Tibulle et Ovide. Nous avons les mêmes goûts, ma douce.

Les mains de Claude caressent Tullia et ses doigts atteignent sa chatte, déjà béante et trempée. Claude se met alors à déclamer des vers de Catulle :

« Ma douce Ipsthilla, par grâce, que j'obtienne,
Mes délices, mon charme, un rendez-vous de toi
Pour partager ta sieste à la méridienne
Si tu dis oui, joins-y la faveur que pour moi
Seul ta porte soit libre, et que nul ne la ferme.
Et par lubie, au moins, ne t'en va pas sortir.
Reste donc au logis; sois prête de pied ferme
A neuf assauts de fuite et pour un long plaisir!
Surtout, appelle-moi sans tarder, si la chose
Te va : j'ai bien dîné, sur mon lit je repose,
Et tout mon corps frissonne embrasé de désir. »

Tullia se mord la lèvre, ses yeux se voilent et elle échange un regard complice et amoureux avec Valens. Celui-ci sait que sa bien-aimée va encore se faire baiser devant lui et il adore ça.

• Oui César, je veux être Ipsthilla pour toi.

Claude continue, de mémoire, à déclamer ces textes qui ont enflammé Tullia pendant son adolescence. Claude choisit alors la 5ème élégie du Livre Ier de l’ouvrage d’Ovide, « Les amours » :

« Voici venir Corinne, la tunique retroussée, les cheveux flottants de chaque côté sur sa gorge si blanche. Telle la belle Sémiramis s'offrait aux caresses de son époux : telle encore Laïs accueillait ses nombreux amants. Je lui enlevai sa tunique, dont le fin tissu n'était du reste qu'un faible obstacle. Corinne, toutefois, résistait à s'en dépouiller; mais sa résistance n'était point celle d'une femme qui veut vaincre; bientôt elle consentit sans peine à être vaincue.
Quand elle fut devant mes yeux sans aucun vêtement, pas une tache n'apparut sur son corps. Quelles épaules, quels bras il me fut donné et de voir et de toucher ! Quel plaisir de presser ce sein fait à souhait pour les caresses ! Quelle peau douce et unie sous sa belle poitrine ! Quelle taille divine ! Quelle cuisse ferme et potelée ! Mais pourquoi dire ici tous ses appas ? Je n'ai rien vu que de parfait ; et pas le moindre voile entre son beau corps et le mien. Est-il besoin que je dise le reste ? »

Claude joint les actes à la parole et fait enfin tomber la robe de Tullia, prenant ses seins à pleines mains.

• Je veux aussi être Corinne !

Valens connait Tullia et il sait combien est forte son envie.

• César, elle n’ose pas te le demander. Mais moi, son homme, son compagnon, je te le dis, je te le demande : baise-la !

Tullia est soulagée que Valens ait donné le signal. Les échanges intellectuels sont terminés, Claude intime à Tulla de se mettre à quatre pattes pour qu’il puisse la baiser en levrette.

Tullia s’installe sur une klinê, un divan en bois, dont les fulcra, aux deux extrémités, comportent de somptueux ornements en or. Tullia tend sa croupe, attendant la saillie de l’empereur.

Claude ne s’embarrasse ni de tendresse, ni de préliminaires. Depuis des mois, il pense à cette jeune femme et elle le fait bander depuis, il y a déjà deux heures, qu’elle est entrée dans cette pièce.

Malgré ses tics et ses tares physiques, Claude est un grand amateur de femmes et il a été bien pourvu par la nature. Il s’est enfoncé d’un coup dans le con de Tullia et commence alors un long coït. Il la pénètre à fond, jusqu’à la matrice, se retire, revient. Le rythme est endiablé. Le visage de Tullia indique le plaisir qu’elle prend, décuplé par la présence de Valens, qui encourage Claude.

• Vas-y César ! Tu as vu comme elle prend son pied ?
• Ca te plait, mon enfant ?
• Oh oui, beaucoup !!!!! Oh César, oui, mets-la bien au fond ! Bourre-moi ! Fortius ! Citius !

Tullia ne joue pas la comédie. Certes, Claude n’est pas un étalon comme le sont Mnester, Virgilianus ou Valens. Mais son expérience, son expertise enclenchent chez la jeune patricienne une série d’orgasmes, avant que l’homme le plus puissant de Rome ne jouisse à son tour tout au fond de son vagin.

***

Cette première séance amènera Claude à prévoir d’autres rencontres avec Tullia, cette fois en tête à tête, officiellement pour des échanges entre érudits, mais aussi pour profiter des charmes de la jeune patricienne.

Ce qui devait arriver se produisit. Ses espions chez l’empereur avertissent Messaline des visites régulières de celle qui est désormais à la fois sa maîtresse et celle de l’empereur. Messaline aime tout contrôler, y compris qui occupe le lit de son mari. Messaline voit Tullia comme une rivale potentielle et dangereuse, par sa beauté, son savoir et sa connaissance des choses de l’amour.

Messaline s’arrange donc pour « surprendre » les amants en pleine action. Elle se jette sur Tullia, la giflant et la prenant au cou. Claude a beaucoup de mal à empêcher son épouse de mettre en œuvre les menaces adressées à la jeune femme plusieurs mois auparavant. Messaline se comporte en furie, manquant de peu de serrer le cou de sa rivale et de lui arracher les yeux. Tullia s’en tirera avec des traces de coups et de nombreuses griffures. Effrayée par la violence de Messaline, Tullia, en larmes, se réfugie, tremblante comme un oiseau, dans les bras de Claude.

Quant à Claude, il a droit à une scène de ménage d’anthologie. Messaline, qui a fait de lui le plus grand cocu de Rome, ne manque pas d’air. Et pourtant Claude est tout penaud, comme un enfant pris en faute. Et comme toujours dans de telles situations, son bégaiement témoigne de ses émotions.

• Mais, Me, Me, Messaline, c’est toi qui envoie régulièrement des jeunes femmes dans mon lit !
• Mais oui, César, parce que je connais tes besoins et je sais ce que tu aimes. Mais c’est moi qui les choisis !
• Enfin chérie, quand je vous ai vues, il y a quelques mois, suivre les enseignements de Sappho, tu m’avais dit que je pourrais disposer de Tullia.
• A condition que je le sache et que je donne mon accord. C’est moi qui décide ! Cette petite garce cherche à prendre ma place !
• Personne ne songe à cela. Tu es l’impératrice et je t’aime, Messaline.
• Tu vas m’en donner des preuves, Claude. D’abord, j’ai envie de toi, là, tout de suite, pour que tu rappelles que je suis ta Vénus. Et surtout je t’interdis de revoir cette petite putain !
• Je t’obéirai en tout mon amour et je vais honorer Vénus.

Claude caresse le visage de Tullia. Il voudrait sécher les larmes de la jeune femme et apaiser ses craintes. Claude est sous la coupe de Messaline, mais il est attiré par la jeune patricienne. Il regrette de devoir la chasser car il apprécie, le mot est faible, sa compagnie.

• Rhabille-toi, ma petite. Puisque l’impératrice me le demande, je ne te verrai plus seul.
• Ni en présence de Valens, qui aime beaucoup la voir se faire baiser devant lui !
• Cela va de soi, ma lionne. J’aime que tu sois aussi jalouse, tu sais !
Messaline met Tullia dehors sans ménagement :
• Exi, canis! Ego sum iens ut inebriemur uberibus meis virum (« Dehors, chienne. Je vais faire l’amour avec mon mari »)

Rentrée à la Domus, Tullia, ce soir-là, a une crise de larmes, que Valens et Parsam tentent de calmer. Elle qui était si fière d’être la maitresse de l’empereur a été humiliée. Elle avait pour le vieil empereur une vraie affection, mélange du désir d’une femme, mais aussi la recherche d’un père de substitution, Claude ayant en commun avec Marcus l’âge et la même culture classique. Tullia pensait avoir sur l’empereur une vraie influence. Messaline a prouvé qu’elle le contrôlait de façon absolue.

Le plan de Valens visant à faire de Tullia la favorite de Claude a échoué et la crise qui en résulte met Tullia en grand danger.

Valens a lui aussi droit à la colère de Messaline. Il réussit pourtant à la calmer, à la convaincre de ses bonnes intentions et de celles de Tullia. Celle-ci est en disgrâce, mais Valens parvient, pour le moment, à dissuader Messaline d’en revenir aux plans initiaux conçus avec Lurco, le mari de Tullia et dont la mise en œuvre entrainerait la perte de la jeune femme.

Parsam comprend, lui, que ce n’est qu’un sursis et que Messaline est pour Tullia un danger mortel. Il reprend contact avec Narcisse, l’un des grands Affranchis de Claude. Ancien complice de Messaline, celui-ci fait semblant de courber l’échine devant l’impératrice. Depuis l’exécution de Polybe, Messaline est devenue l’ennemie des Affranchis, Narcisse, Calliste et Pallas.

Le rusé Parsam a trouvé un moyen de faire tomber Messaline et de faire en sorte que Tullia soit un des instruments de cette chute, ce qui ferait que, malgré sa proximité avec Messaline, elle ne serait pas entrainée avec Messaline. Parsam obtient une audience de la part de Narcisse, pour lui faire part de son idée diabolique, qui fera que, cette fois, Messaline ira trop loin.

***

Au même moment se produit un événement majeur dans la vie de Tullia. En tant que médecin, Valens a toujours eu la conviction que la stérilité de Tullia, qui avait suivi son douloureux accouchement lors de la naissance de Caius, n’était pas définitive. Et, en effet, alors que plusieurs mois se sont écoulés, Tullia est à nouveau réglée, quelques jours après la terrible scène que lui a infligée Messaline.

Un mois après, se confirme ce retour en apparence miraculeux de son cycle. Valens est fou de bonheur. Valens commence par changer complètement les habitudes du couple. Ce n’est pas facile ni pour lui, le candauliste, ni pour Tullia l’hypersexuelle. Désormais, à part Parsam, mais qui, de par sa condition, n’est pas « dangereux », aucun autre homme que lui ne touchera Tullia.

Valens décide de forcer le destin, pour rendre le divorce inévitable, quitte à provoquer un énorme scandale, qui dépassera tous ceux dont Tullia est pourtant coutumière depuis des mois.

A suivre : (16) : « Le bonheur pour Tullia ? »

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Histoire de OlgaT

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Commentaires du récit : Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale : (15) : « ruptures »

Le 21/10/2022 - 06:10 par OlgaT
@Micky, merci beaucoup, tu as raison, même si Paul Veyne et d'autres ont fait partie des lectures qui m'ont été utiles pour écrire ces textes
Le 21/10/2022 - 05:55 par Micky
L'histoire de Rome par la fesse, il fallait y penser. Evidemment, cette série est plus Hubert Monteilhet que Paul Veyne. Mais Olga a son propre regard, celui d'une femme, et c'est ce qui fait le prix de cette série.
Le 20/10/2022 - 21:04 par OlgaT
@ Didier, Claude était un vrai érudit, passionné notamment par la civilisation disparue des Etrusques, avait réellement écrit une histoire de Carthage, malheureusement disparue. Et la citation, cette phrase de Maharbal, le chef de la cavalerie numide d'Hannibal, à l'intention de son chef, après sa victoire écrasante de Cannes, est authentique. On voit donc que Claude a beaucoup de raisons de s'intéresser à Tullia, belle matrone et très cultivée. J'ai en effet trouvé des textes de Catulle et d'Ovide bien adaptés au récit. Ca représente un certain travail
Le 20/10/2022 - 13:26 par DBHB24
Olga, avec ce chapitre, tu nous fais une bonne présentation réaliste d’un empereur Claude pas si naïf que cela et amateur de jeunes et jolies femmes, mais aussi d’une Messaline amoureuse, très protectrice envers son époux mais surtout extrêmement jalouse. Je tiens également à noter qu’une fois de plus tu as su habilement intégrer à ton récit une citation sur Hannibal ainsi que des poèmes, très explicites en soi, de Catulle et d’Ovide, très représentatifs des intentions, des envies et de l’état d’esprit de Claude envers notre belle Héroïne. Cela ne fait que confirmer toute la qualité de ton travail de documentation et de mise en forme de ton récit. Didier
Le 19/10/2022 - 21:00 par OlgaT
@ Didier, ta lecture et ton interprétation sont bonnes. Par cette relation avec Claude, Tullia a franchi une ligne rouge et marque une rupture avec Messaline, qui se sent menacée, car Tullia est plus jeune, plus belle et surtout plus instruite que Messaline. D'un autre côté, elle connait un parfait bonheur privé entre ses deux hommes, Valens et Parsam
Le 19/10/2022 - 13:52 par DBHB24
« Aléa jacta est » Oui, cette célèbre locution de Jules César, résume bien à mon avis ce chapitre « Ruptures » où Tullia, malgré les terribles menaces de Messaline franchit le Rubicon en s’offrant à l’empereur Claude. Valens, candauliste mais surtout toujours opportuniste, voulant, d’un côté protéger sa bien-aimée de Messaline, et d’un autre réaliser son projet de mariage, se propose de faire de notre belle Héroïne la maitresse de l’Empereur. Se souvenant d’une enfant érudite, mais n’en n’étant pas moins excité, depuis sa dernière rencontre, par la femme que Tullia est devenue désormais, Claude, de longue date ami indéfectible de Marcus son père, ne peut qu’être favorable à cette proposition. Prenant prétexte l’étude de textes historiques, où Tullia confirme une fois de plus son érudition, Valens pousse alors sa belle matrone dans les bras de l’empereur, pour le grand plaisir des trois. Cette rencontre se transformant en relation sérieuse, provoque inévitablement la fureur d’une Messaline extrêmement jalouse à qui Tullia fait de plus en plus de l’ombre. Voyant là s'obscurcir pour de bon l'avenir de leur aimée, Valens et Parsam mettent tout en oeuvre pour sauver notre belle Héroïne. L'un toujours autant aveuglé par l'impératrice obtient néanmoins un léger sursis, que l'autre va mettre à profit pour comploter avec les affranchis afin faire chuter l'impitoyable Messaline. Disgraciée, notre Tullia, cependant, n'en est pas moins aussi une "miraculée" en redevenant fertile, ouvrant ainsi la porte à une nouvelle vie à nos deux amoureux. Valens ayant l'idée, si je ne m'abuse, d'avoir un enfant de Tullia. Oui après ces deux ruptures, Messaline d'un côté et les frasques de l'autres, est-ce cela ce que veut dire Olga par ce titre "Le bonheur pour Tullia ?" Didier

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