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Mauvais deal

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Lue : 2282 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 08/12/2013

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J'ai fait souvent les choses par amour. Je suis devenue depuis une femme rangée. De par mes responsabilités présentes je transmets et j'enseigne aux autres. Dans ma classe de terminal j'ai l'autre jour tancé une petite qui filait un mauvais coton car entichée d'un mauvais garnement. Un moment ai-je été tenté à court d'argument de lui conter mon histoire. « J'ai fais pis que toi avais-je envie de dire. » Je m'en suis gardée. Elle n'aurait pas compris. Elle aurait eu du mal à imaginer qu'en cette grosse dame gisait un souvenir de jeune blonde gracile qui à dix-sept ans offrit ses plus fragiles appâts à un mâle sans scrupules. Encore aujourd'hui titre de cet épisode la honte le dispute à la fierté.

Il est notoire qu'une petite bourgeoise soit attirée et fascinée par un voyou, un bad boy : la Belle et le Clochard. Je sacrifiais donc à cette tradition. J'aspirais pour vivre à goûter au fruit défendu. Petite fille modèle en ce temps je devenais le jouet du démon. Rien ne me suffisait pour soulever ou dynamiter la chape de plomb de mon éducation. Tel Rimbaud je me rêvais Fils du Soleil. Tout cela ne me paraît point tant puéril. J'ai gardé encore au fond de moi ce dépôt précieux. Je ne regrette rien. Côtoyer l'Enfer nous rend pur et indemne des compromissions à venir. J'étais tombée folle amoureuse d'Horatio, caïd du quartier. J'habitais une maison bourgeoise à quelque pas de sa barre HLM.


Pour cause de cette relation j'étais entrée en conflit armé avec mes parents. Je jouais des muscles. Je m'affranchissais. Une amie, esprit funeste, m'encourageait aussi à persévérer dans ce parcours rebelle. Horatio lui s'en contrefichait se flattant devant les copains de sortir et de coucher avec une si jolie poupée Barbie. Je conçois que vous puissiez trouver ce spectacle grotesque. D'un certain point de vue nos vies s'écrivent sous l'angle tragi-comique. Sûrement étais-je dupe de la méchanceté et de l’imbécillité des hommes. Mes parents avaient fabriqué cette ravissante idiote. Le mouton ne pouvait qu'être tondu. Nous aurions pu en rester là. J'eus droit cependant à goûter au crime. Mon innocence rose allait être prostituée,


Je n'ai su qu'après le rapport d'Horatio à la drogue. Il avait pris goût au fric. Il adorait flamber et me trimbaler dans les plus fameux lieux de Paris : bars, restos, discothèques et spectacles. On entre ainsi dans un cycle infernal. Il était inéluctable que ce jeune homme céda aux tentations. J'eus pu essayer au moins de le sauver. Je n'étais en ce temps je le répète qu'une ravissante idiote. Il contracta quelques obligations énormes à l'égard de types louches. Ceux-ci le menacèrent. Plus d'une fois il s'en sortit de justesse rétablissant la situation. Puis vint cet épisode sinistre qui précéda l’incarcération d'Horatio et la fin sûrement de notre histoire.


Il n'était qu'un maillon insignifiant de la chaîne. Celle-ci ne supportait pas d'être rompue ou empêchée ne fut-ce qu'un instant. Un autre maillon de la chaîne était le terrible M Deblite. Une fois Horatio tint à ce que je l'accompagne à la boutique de celui-ci. C'était une officine où l'on vendait et réparait l’informatique. Ce jour-là il eût été plus sage que je demeure dans la voiture. Horatio peut-être voulut-il éblouir son contact de la présence d'une jolie fille dont il savait ce dernier féru. En effet je vis au premier regard toute la concupiscence que je suscitais chez cet être immonde. J'en frémis encore aujourd'hui. En son regard il y avait du lézard et du serpent mêlés. Il était au sens propre laid. Cet homme devait avoir toujours été vieux. Il avait en ce temps cinquante ans.


Je m'en ouvrais de suite à Horatio que je n'avais pas aimé la façon dont ce type m'avait reluqué. Horatio au contraire se réjouissait que j'avais avancé ses affaires. Le vicieux sous le coup de l'éblouissement lui avait confié une plus grosse marchandise à négocier. Je subodorais ce qu'avait d'illicite leur commerce. Cependant j'avais appris à être aveugle à tout ce qui tenait des fondations de mon bonheur. Par la suite je dus me résoudre souvent à accompagner Horatio dans cette boutique. Je dus en cela accepter la drague gentille du vicieux. A l'époque j'eus du percevoir la perversité de mon amant. Peut-être m'eût-il mis par la suite sur le trottoir si l'histoire avait poursuivi. Il est notoire qu'un voyou ne dédaigne pas imposer cela à une amante. D'une certaine façon je réalise à présent le sort terrible auquel j'ai pu échapper.


Tout commença un matin par un SMS obscur et fiévreux. J'y perçus la tonalité étrange et dangereuse. Mauvais pressentiment j'accourais dès la sortie du lycée à notre lieu de rendez-vous. Un petit bistrot où fréquentaient des arabes et des vieux. On était assuré de ne pas y rencontrer ceux de notre âge. Nous étions là-bas le petit couple d'amoureux. On nous choyait comme tels. Horatio était blême. Ce fut la première fois que je vis mon preux chevalier assiégé par la terreur. J'en fus bouleversée. J'étais désormais investie de la mission de le sauver coûte que coûte. Un tel déferlement d'émotion justifie tout à posteriori. Je sus que M Deblite l'avait menacé. Des types lui trancheraient la main. Tout cela me parut terriblement vraisemblable. On avait retrouvé il y a dix jours un type noyé dans une cuve à essence.


L'ultimatum de Deblite allait à deux jours. Pour l'instant il nous couvrait. La meute après serait lâchée. Horatio me souffla qu'il avait dans l'idée de fuir. Un pote à Marseille à l'autre bout de la France s'était proposé de le cacher. Je vis en un instant mon amour parti et fracassé. Autour de moi l'univers s'écroulait. J'eus alors cette stupide inspiration. J’allais parler à ce type. J'avais prise sur lui. Il m'écouterait. Horatio ahuri en un lâche soulagement adhéra à ma proposition. Il était prêt à tout pour obtenir un répit. En effet mon idée n'était pas bête. On obtint en effet un sursis de deux jours. Horatio mis cela fort à contribution en rattrapant le coup une fois encore. Cependant je sus trop tard le prix de ce répit. Deblite avait dit : « Prête-moi la fille ! » Dans le même café Horatio me rapporta ce propos.


Je n'y compris rien au début. Je crus qu'il s’agissait d'une autre fille. Puis mon esprit protestant devant l'insoutenable alléguait que Deblite ne voulait se contenter avec moi que d'un simple déjeuner comme il me l'avait souvent dit par blague. Je pourrais lui concéder cela à présent en guise de remerciement. Il me savait attachée à Horatio. Il n'oserait pas consentir à quelque chose d'ignoble. Je me dépeignais le monstre en saint. Horatio avait le regard baissé. Après que l'avoir vu peureux je le découvrais à présent honteux. Mon chevalier en peu de temps perdit toute sa splendeur, Premières fissures de l'amour. En effet l'univers autour avait commencé de s'écrouler. Tout me parut limpide. Horatio avait accepté de me sacrifier. Le Minotaure m'attendait. Deblite me voulait.


Horatio avait les larmes aux yeux. Etait-il sincère ? D'un ton résolu et le cœur lourd cependant je demandais si il fallait que j'aille seule à la boutique et vers quelle heure. Le mercredi après-midi je n'avais cours. J'avais tout loisir de m'offrir à n'importe qui. A ce moment je pus mesurer l'ignominie de mon amant. Il se gardait de m'accompagner. Il se proposait plutôt de me prévenir par texto des modalités du rendez-vous. Un proxénète ne se fut pas autrement comporté. Je fus ce jour-là dans la colère. Je ravalais ma tristesse. A partir de ce jour j'éprouvais une haine pour toute cette race mâle. A un père minable j'associais des hommes velléitaires ou vicieux. J’allais au rendez-vous tel l'explorateur chez les cannibales.


Je me rappelle étrangement de chaque détail de mon sacrifice. Nouvelle Iphigénie ou funeste Ariane je m'apprêtais pour de sordides noces. En mon esprit j'étais l'offrande d'un amant à un homme auquel il était l'obligé. Je devais ne pas décevoir l'un l'autre. Je concevais cela en même temps comme une sorte d'adieu ou d’accomplissement. L’apothéose devait être sublime. Je rehaussais ma petite taille de hauts talons aiguille. Ceux-ci marquait davantage ma cambrure de rein et mon cul ce dont me louait assez les hommes. J'outrais alors mon maquillage. Je faisais une pute parfaite. Souvent Horatio me rabrouait quand j'hasardais ce genre de visage voire de panoplie. Je marquais cela comme un défi et un affranchissement. Je voulais époustoufler Deblite.


J'arrivais en cet équipage peu après quinze heures. Deblite écarquilla les yeux La surprise était totale. Confus il m'exfiltra au fond du magasin derrière des rayonnages. Il dépêcha manu militari deux, trois clients attardés. Il trompeta que le magasin fermait pour quelques heures. Dans un grand fracas fut tiré le rideau de métal. Ses yeux brillaient de lubricité. D'une voix grasseyante il protestait par jeu que j'eus dû le prévenir de mon arrivée et ne pas lui procurer tant d'émotion. A son âge le cœur peut défaillir. Cet homme affectait un humour tranquille et cynique. On ne pouvait lui dénier une certaine finesse d'esprit. En regard mon Horatio n'était qu'un benêt. Du reste M Deblite tint vite à me le faire sentir. Mon ami ne me méritait pas.


Un des vices de Deblite était de photographier et d'immortaliser les choses et les êtres qui lui importaient dans la vie. Ce jour-là je devins le suprême événement de son existence. En l'arrière cours du magasin en une sorte de petit salon aménagé nous discourûmes. Il atteignait à ses soixante-deux ans. Les clignotants de sa machine étaient au rouge : Cholestérol, Diabète etc. Il était assuré de ne pas vivre centenaire. Tout confinait à l'urgence. Il se dépêchait d'assouvir ses désirs. Il assumait tous ses vices. Je sus plus tard que mes photos allaient rejoindre un album où trônaient d'autres nymphettes. Cette passion pour le tendron l'avait pris depuis cinq ans. Garce de dix-huit ans, il n'y avait rien à redire que j’échouai dans son lit. Je le soupçonne d'y avoir pourtant amené de plus jeunes.


Il tint à ce que je goûtai un cocktail de sa main, Il m'assura que celui-ci était peu alcoolisé. Peu m'importait de toute façon, j'avais besoin de cœur à l'ouvrage. L'ivresse ne serait pas de trop pour monter au front. Le coquin alluma derrière nous la TSF. Un air de danse à la mode acheva de me désinhiber avec les premiers effets du breuvage, Ce porc était malin et séducteur. Il fit mine d'avoir des scrupules et de marquer sa surprise qu'Horatio m'eût autorisé à venir seule ici. Lui n'aurait jamais exposé son bien le plus précieux, l'amour de sa vie. Me fixant soudain avec gravité, il me dit que je n'étais pas obligée à tout accorder et que je pouvais laisser Horatio se débrouiller avec ses affaires. Je perçus cela comme une sourde menace à l'égard de ce dernier. N'étais-je pas rappelé à mon devoir ?


Je fis effort pour être plus gentille et gracieuse. J'annulais en un instant le court espace qui nous séparait sur le divan. Tel un pantin mu par un fil je vis en son regard qu'il avait comme prévu mon geste. Il dégageait une aura magnétique. J'étais l'aiguille aimantée par un pôle. Pourpre et échauffée par l'alcool je perçus le feu intérieur que seul cet homme pourrait éteindre. Il posa d'abord une main sur ma cuisse. Son ton doucereux à présent autorisait des propos plus salaces et vulgaires. Nous entrions dans une autre dimension. « As-tu déjà sucé un vieux ? « Je fis non de la tête avec une mine coupable. On eût dit une élève effrayé d'être recalée à son premier oral. La braguette fut en un instant ouverte. En émergeait une verge grosse et rose qu'il m'intima de branler. Dans un ricanement il demanda si Horatio avait mieux à offrir. Tête ployée par sa main je commençais à sucer. Horatio m'avait appris cela déjà.


Sotte fille je m'appliquais. Je me dis mentalement que cet homme d'expérience ne pourrait juger de mon talent qu'avec sévérité. Je me voulus experte et le suçais longtemps. Je ne sais si ce fut l'alcool ou le contexte mais je fus vraisemblablement habité ce jour-là par la luxure. J'avais envie d'aller jusqu'au bout et que ce type me prenne et usa de moi telle une chienne. Tout cela n'était pas arrivé par hasard. Je devais être punie. J'étais vouée à une sorte d'infamie. J'accueillis entre autres mots celui de putain telle une bénédiction. Horatio et Deblite avaient raison de me considérer de si basse extraction. J'avais la jupe relevée et la culotte à présent arrachée. A quatre pattes sur le divan il me pénétra en levrette. J'accueillis son sexe comme l'appoint nécessaire de mon contentement. Ce porc derrière suffoquait. J'eus trouvé sûrement amusant qu'une crise alors le terrassa.


Il n'avait pas résolu de mourir ce jour-là. Il m'entraîna dans la chambre attenante où sommeillait un lit dont s’exhalait quelque odeur rance. Il devait souvent consommer dessus. Sur ce grabat j'étais nue à présente. Il applaudit à mes formes de blonde grassouillette. J'avais un joli cul. Je vis ce porc nu et hideux. Outre les graisses affleuraient des poils ignobles et ridicules. Tout cela était de la faute d'Horatio. Peut-être fut-ce un viol. J'affrontais la lutte stoïquement. Je rendis même les baisers dont cet homme voulut m'humilier. Je vis qu'il avait une prédilection pour la sodomie. Horatio n'avait essayé qu'une fois et nous avions renoncé. Bref ce jour-là je fus dévirginisé de ce côté. Épuisée je m'endormis un moment sous les assauts. Peu après réveillée et avec moins d'entrain je le suçais encore et offrit mon cul. Je pus me rhabiller. Il était dix-huit heures.


J'attendis le soir et toute la nuit qu'Horatio s'enquit de moi. J'eus la mauvaise surprise que ce fut Deblite qui appela sur le portable. Horatio était parti à Lille. Il était sur le point de tout résoudre. Il avait demandé à Deblite de me rassurer. Outre que je trouvai indélicat d'avoir confié à celui-ci mon numéro je trouvais décevant qu'Horatio n'eût pas osé expliquer cela de vive voix. Avait-il honte de moi et m'avait-il déjà réprouvé et répudié ? Tout allait si vite. Notre empire s'écroulait par pan entier. Deblite n'avait point de peine à donner dedans son coup de pioche. Le lendemain celui-ci rappela, Horatio rentrait le lendemain, Tout avait marché manifestement. Horatio cependant demandait à que je vins encore une fois. Tout cela sonnait faux, J'hésitais. Pouvais-je me permettre de contrarier Deblite et de compromettre ainsi Horatio. La mort dans l'âme, je me présentais à la fermeture du magasin.

Ce fut la dernière fois que je vis Deblite. Désormais j’allais éviter le lieu et le quartier. De même je ne revis plus Horatio. La police allait l'interpeller le jour suivant. J'eus ma dépression et fut hospitalisé quinze jours durant, Mes parents m'interdisant de toute façon de renouer avec mon ami. Je cru mourir mille fois. J'émergeais telle une autre femme à l'esprit flottant, indécis : un spectre. A l’époque je n'avais de cesse de repousser la honte et le dégoût qui m'assaillaient. J'avais tantôt le triste visage d'Horatio et la ridicule bedaine de Deblite devant moi. Ce dernier avait une dernière fois joui de moi ce fameux soir. Cette fois je n'avais pas bénéficié du recours de l'alcool et avais dû le suivre dans la chambre. Je pus éprouver ce qu'à d'insane parfois l'acte de prostitution. Je songeais aux pauvres filles qui dans ce lit m'avaient précédé et me succéderaient. Lorsque ce porc au terme de sa jouissance exhala un soupir je l'eus voulu mort pour toujours, innommable cadavre.
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Histoire de etendard10

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