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Partage 5: Retour de flamme

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Lue : 1862 fois - Commentaire(s) : 3 - Histoire postée le 15/09/2012

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Chloé partie rejoindre son copain du moment, parti le couple enfin affirmé et uni de Richard et de Nora, je me suis donc retrouvé en tête à tête avec Louise, l’épouse « rendue ». Quelle situation embarrassante! Je sortais des bras de la géniale Chloé. Une Chloé diabolique devrais-je dire. A dix-neuf ans elle a réussi l’exploit de renouer le lien entre son père et la veuve Nora et de faire revenir chez moi l’infidèle, ma femme partie en quête d’une difficile aventure de partage, passionnément attachée à Nora, heureuse de pouvoir vivre sa bisexualité avec Richard. Au prix tout simple d’un abandon de domicile progressif puis définitif, me laissant seul dans une maison vide. Qui de Nora ou de Richard s’est lassé en premier de cette relation compliquée? Quels avaient été les moyens utilisés par la fille pour convaincre son père de se contenter d’une femme après des années de veuvage et de me restituer la mienne: la question reste posée. Car la délurée gamine ne cultive pas à outrance des idées de fidélité: Le don fougueux qu’elle m’a fait de son jeune corps de nymphe avant de rejoindre son copain juste après, montre à quel point la petite s’assied sur les conceptions classiques du mariage. Le copain sera-t-il à la hauteur de cette désinvolture ou est-il condamné à n’être qu’une étape dans une vie sentimentale et sexuelle très agitée?

Et puis si Richard s’est un moment grisé de son soudain succès, s’il a trouvé formidable d’être préféré, aimé, chéri, charnellement désiré et comblé par deux femmes à la fois, si le spectacle de deux lesbiennes en amour a pu lui faire perdre la tête pendant quelques semaines, il est fort plausible aussi que, comme moi, il ait ressenti une lassitude physique à la suite d’exploits charnels trop souvent réclamés par ses deux partenaires aux exigences constantes. Par ailleurs la concurrence des deux femmes pour occuper la première place, pour être prises mieux, plus souvent possédées, plus fortement baisées, transpercées, défoncées et leurs allusions chuchotées à propos des mérites de l’une comparés aux petits défauts de l’autre ont pu créer une ambiance lourde dans ce trio encore peu rompu à l’exercice difficile du partage. Passés les premiers étonnements, passé l’enthousiasme de voir les papouilles des femmes entre elles, atténué l’émerveillement d’être sexuellement désiré et aimé doublement, avec une dévotion touchante et toujours renouvelée, quand sont apparus les premiers signes de jalousie entre elles, soit parce que l’une avait descellé une attention de plus en faveur de l’autre, soit parce que l’autre avait joui plus fort qu’elle sous le mâle, pour des riens sans importance aux yeux de l’homme, mais auxquels les femmes sont si attentives et sensibles, Richard a vu sa dépression physique renforcée par une lassitude mentale.

Quand à deux elles se dévoraient la chatte, s’envoyaient des doigts dans les orifices ou restaient longuement prostrées, corps collés, bras devenus lianes, jambes croisées comme des vrilles, sans souffle, sans un regard pour lui, autant il avait admiré ces unions au début, autant il se sentait désormais seul, oublié. Bien sûr, quand elles redescendaient de leur nuage, elles lui tombaient dessus à deux, le prenaient en bouche ou le masturbaient à qui mieux, avant de le chevaucher et de l’épuiser. La plus prompte engloutissait son dard dans sa gaine vaginale avide de frottements, l’autre l’étouffait en appuyant sur son nez ou sa bouche une vulve débordante de fluide. De l’abattement il passait à l’exaltation. Avant lui j’avais connu l’alternance de la jalousie de l’oublié, de l’ extrême plaisir du sexe puis de l’épuisement physique. Il n’est pas donné à chacun de servir à la fois au lit deux femmes chaudes, et je ne parle pas de café et de croissants, mais d’activité sexuelle intense à répétition. Certes elles offraient des intermèdes pendant lesquels elles savaient se manifester leur goût pour les amours entre femmes, et le spectacle de leurs baisers, de leurs enlacements délicats, de leur tendresse féminine, comme celui de leurs moments de chasses affolées à l’orgasme ravageur constituaient des plages de repos et de joie pour l’homme heureux. Quand encore les deux femmes pourtant épuisées de s’aimer ne se battaient pas pour s’offrir avec lui et par lui une dernière extase.

Tout cela accumulé pendant des semaines, avec des piques lancées d’un ton badin par sa coquine de fille, a amené le « trop aimé » Richard à envisager une vie plus conventionnelle, plus calme, plus sereine. L’antériorité de Nora lui aura valu une préférence. Le sentiment d’avoir volé, même malgré lui, la femme d’un ami a desservi dans sa conscience les intérêts de Louise. Il a fait son choix. Nora sollicité a trouvé bon de bâtir un couple avec un veuf plutôt que de rester menacée par la présence de Louise: Si Richard repoussé proposait à Louise de vivre en couple, Nora risquait de se retrouver seule. Chacune était capable de calcul, moins aveuglée par une passion en déclin. La vie en trio semblait compromise par le désir de Richard de se simplifier l‘existence, par sa crainte de s’épuiser en travaux amoureux. La crainte panique de la panne sexuelle que j’avais éprouvée avait dû l’effleurer à son tour. Déchirée entre ses deux amours, Nora a choisi la sécurité. Cela a fait boule de neige. Moins aimée ou recherchée, Louise est devenue plus jalouse, donc plus désagréable, moins aimable, et par suite encore moins aimée. Les petites vacheries pour se débarrasser d’elle ont commencé, des claques sur les fesses venues de Nora comme de Richard, des supplices étranges comme celui des pinces à linge sur les tétons, à titre d’expérience pour augmenter son plaisir, les coups de lanières d’un martinet sensés accélérer la circulation du sang pour décupler la force de ses orgasmes malgré une moindre participation du sexe de Richard. Désespérément Louise a subi coups, vexations, privation de rapports sexuels dispensés par contre abondamment à Nora. En silence elle s’est accrochée à son rêve d’amour partagé, à son amour de l’autre femme, à la qualité particulière des pénétrations de Richard, bien que cette qualité fût en baisse progressive depuis qu’elle m’avait quitté.

Et maintenant Richard et Nora nous ont laissés en face à face. Louise pleure, peste, insulte, passe par toutes les nuances d’un arc-en-ciel du ressentiment. Je laisse passer l’orage puis j’écoute ses récriminations et l’expression précipitée de sa colère, de sa rancœur envers les deux traîtres
-Les deux salauds. Comme ça, sans m’avoir avertie, ils me larguent. Nora la faux jeton se jette dans les bras de Richard. Elle avait juré qu’elle m’aimerait toujours. Quand elle s’est trouvée seule, je l’ai consolée, je l’ai aimée comme une dingue. L’ingrate! Oh! Ce n’est pas possible! Me laisser tomber comme une vieille culotte. Non!

Les larmes reprennent de plus belle. Elle se barbouille le visage de larmes, de rimmel et de poudre.
Impuissant, ému par son désarroi, je reçois des confidences qu’elle tairait si elle était dans un état normal. Elle a besoin d’épancher sa douleur, de la raconter aux murs plus qu’à moi.
-Ils vont se marier! La belle affaire. Ce n’est pas une raison pour m’humilier devant toi ni pour m’accuser de leur pourrir la vie. Et sans me consulter, ils me déposent comme un paquet de linge sale. Je « parasite leur couple »: Les ingrats! Je les ai mis dans le même lit, mes mains les ont unis chair dans chair, ils m’ont utilisée, ils m’ont crié qu’ils m’aimaient. Richard m’a baisée par devant et par derrière. Je lui ai été soumise, j’ai tout supporté. Non, ce n’est pas possible.

Devant moi, l’ex mari muet, elle laisse couler son fiel. Elle raconte les heures heureuses, les « parties de cul » à trois, les envolées orgasmiques, la douceur de ses rapports avec Nora quand Richard était au travail. Tout cela vient de se briser. Avec animosité elle relate sa soumission aux sévices, le goût qu’elle y prenait, y voyant un avantage sur Nora. Plus on la maltraitait plus elle se croyait aimée. Si l’homme la battait ou la pinçait ou la brutalisait, c’était parce qu’il la trouvait plus souple, parce qu’il l’aimait plus que sa bien aimée Nora. Mais plus elle se sentait privilégiée, plus elle couvrait la veuve de preuves de son amour, plus elle se réjouissait de recevoir des coups de son amoureuses. Nora en la maltraitant lui témoignait sa préférence.
-Ils se sont bien foutus de moi pour aboutir à ce « je te rends ton bien le plus précieux », juste pour se débarrasser de moi. Mais je les aimais! Ce que j’ai pu être « conne ».

Son dépit et son ressentiment se traduisent par ses larmes et par la perte de maîtrise de son vocabulaire. Je compatis, elle vient de traverser une épouvantable épreuve. Sa déception est d’autant plus forte qu’elle s’est vue refoulée sans avoir vu venir le coup. L’excès d’amour au moment de l’abandon et du rejet se transforme en une haine violente. J’écoute et je la plains. Cependant dans sa rage a-t-elle une pensée pour le sort qu’elle m’a fait? Avec Nora elle avait mené une vie amoureuse secrète. Quand j’ai découvert leur liaison elle a consenti à m’associer à leurs rapports pour m’imposer la présence permanente de sa maîtresse dans notre lit. Puis elle s’est donnée et imposée à Richard, a commencé à me délaisser une nuit par semaine, puis deux nuits et enfin m’a quitté, a disparu avec ses deux amours. Et là, plaquée par eux, jetée sans possibilité de retour, elle passe ses nerfs à les maudire. Je pourrais m’attendre à l’expression de regrets, à des excuses. J’aurais bien tort! Car soudain sa colère change d’objet, se tourne contre moi.
-Et toi, tu profites de mon absence pour séduire des gamines. Tu devrais avoir honte. Toi aussi tu es pourri. Si j’ai bien compris ta maîtresse est la fille de Richard. La fille ne vaut pas mieux que le père, c’est déjà une petite putain. Dire que tu as prétendu m’aimer. Dégoûtant gredin. Quel panier de crabes libidineux! Je te déteste encore plus que les deux autres. Tu pues le sexe, la sueur, le foutre.

C’est vrai, on ne m’a pas laissé le temps de faire ma toilette. Mais il y a des limites à tout.
-Louise tu oublies que tu m’as trompé puis quitté. Contrairement à ce que tu as raconté, ça ne fait pas cinq minutes que tu m’as tourné le dos, mais des semaines. T’ai-je adressé un reproche depuis que tu es revenue dans notre maison bien malgré toi, sans savoir si je voulais encore de toi. Tu es furieuse de te voir délaissée, ça ne te permet pas d’insulter une brave fille qui est venue me consoler aujourd’hui pour la première fois, ni de me reprocher d’avoir mis fin aujourd’hui pour la première fois à l’état de solitude où tu m’as plongé sans égards pour ma fidélité passée envers toi. Dis-moi plutôt ce que tu comptes faire ce soir, demain et après.
J’ai droit à un torrent de larmes. Louise s’effondre sur une chaise, cache son visage gonflé et défait entre ses bras posés sur la table de la salle à manger. Entre deux sanglots elle bredouille:
-Que veux-tu que je fasse? Je vais me jeter à l’eau, puisque plus personne ne m’aime, puisque plus personne n’a de place pour moi. Je veux mourir.

C’est la tournée des sentiments extrêmes. Honte, dépit puis colère d’être repoussée, forte amertume et rage contre les méchants complices, ensuite animosité envers moi et jalousie à cause de la présence de Chloé dans notre lit, hostilité parce que je refuse ses reproches injustes et enfin le désespoir de se trouver dans une situation peu enviable, d’être humiliée devant celui qu’elle a si mal traité. Le désespoir d’être abaissée à mon niveau aboutit à l’envie de mourir, la mort serait l’ultime refuge, le lieu de l’oubli. Mais si j’ai une dent contre elle, je ne veux pas sa mort. Ses larmes et son désespoir me brisent le cœur. Il m’est arrivé de la maudire quand elle était loin de moi, quand je l’imaginais en train de copuler avec Richard ou de crier d’amour entre Nora et Richard dans leurs orgies. Mais devant sa détresse profonde, à l’entendre appeler la mort, je ressens pitié et solidarité. Elle n’en a pas manifesté pour moi quand elle m’a oublié. Mon épreuve l’a laissée indifférente car son cœur et son esprit étaient uniquement occupés par sa recherche du bonheur, par la chasse aux sensations fortes, par son besoin de forniquer. L’échec de ses vœux m’a ramené une loque vindicative d’abord et complètement découragée.

Elle fait peine à voir, je ne supporte pas son malheur. Mais que faire, que dire ? Je me sens incapable de la consoler de cette avalanche de coups du sort. Elle l’a cherché, inconsciente victime de son désir d’obtenir toujours plus, toujours mieux, de s‘envoyer en l‘air toujours plus haut. Elle s’est cassé le nez, la chute vient d’être rude; elle souffre, elle pleure, elle n’en peut plus. Alors, à court de paroles, je pose une main sur son épaule secouée par ses pleurs. C’est un geste d’apaisement. Mais Louise réagit brutalement, soulève brutalement l’épaule effleurée: quel mauvais souvenir a réveillé mon geste bien intentionné? Je ne l’ai jamais battue ni maltraitée.
-Toi, laisse-moi tranquille. Si tu m’avais un peu aimée, tu ne m’aurais pas laissé tomber entre les bras de Nora.
-Tu y étais quand pour la première fois je vous ai vues fricoter: mais c’était déjà une habitude. J’ai essayé de t’en séparer.
-Où, quand, comment? Qu’inventes-tu?
-Quand j’ai essayé de détourner Nora vers Richard.
-Ce coup là tu l’as bien réussi, aujourd’hui tu peux te réjouir: ils sont ensemble et veulent se marier, tandis que moi …. Tu m’as livrée à Richard, Richard te renvoie la balle de ping-pong. Je suis une marchandise pour vous

Et c’est reparti pour des pleurs sur son malheureux sort.
- Tu déformes les faits, je ne te destinais pas à Richard. Il était veuf, Nora était veuve: ils pouvaient se mettre ensemble. Tu ne l’as pas supporté; telle est la vérité. Tu avais un mari, pourquoi t’es-tu précipitée sur Richard? N’en parlons plus, c’est du passé. Bien, en dehors de te jeter à l’eau parce que tu me hais et que les deux autres ne t’aiment plus assez pour te garder chez eux, que souhaites-tu faire, ce soir, demain et les jours suivants? Ici, il y a une place pour toi: tu as un toit, c’est toujours ça.
-Ah! Bon, tu ne me chasses pas? Je craignais….
-Par contrat de mariage la moitié de la maison t’appartient. Si tu souhaites divorcer nous vendrons et le prix de vente remboursera nos emprunts. Prends le temps de réfléchir dans le calme. Tu pourras dormir dans la chambre d’amis si tu le souhaites. Nous partagerons les parties communes, cuisine etcetera.
-Je pourrai de nouveau cuisiner pour toi et pour moi?
-Nous cohabiterons aussi longtemps que tu le voudras. Tu devras participer aux travaux de la maison et au remboursement de l’emprunt. Il faudra te chercher du travail pour gagner ta place et assurer ton entretien. Tu connais ma situation: tu m’as rendu une certaine liberté, j’y ai pris goût, je compte vivre désormais comme bon me semble sur tous les plans.
-Ah! Je vois, tu as une maîtresse!
-Combien même cela serait, est-ce à toi de me le reprocher? Calmons-nous avant de dire des choses irréparables. D’accord pour la chambre d’amis?

Elle me regarde par en-dessous, prend un air de chien battu. Pour moi il n’est pas question de dormir à deux et de recommencer le cirque. « Je pardonne et demain tu recommences » Non! Un temps de réflexion lui permettra de choisir sa voie. Ma maison ne sera pas un moulin ouvert à tous les vents et si elle rétablit une circulation importune dans son lit, ce sera son affaire, j’ai assez souffert, je blinde mon cœur. Dans le fond, si Chloé m’a estimé « baisable » ou consommable du haut de ses dix-neuf ans, si elle m’a proposé ses services jusqu’à son mariage après une mémorable partie de jambes en l‘air, j’ai encore un avenir en amour. La conduite passée de Louise ne doit pas me désespérer. Je n’ai jamais été partisan des grands bouleversements, je vais prendre mon temps avant de m’engager. Résignée elle accepte mon hospitalité à mes conditions et elle va s’installer dans son domaine privé. A moi le fameux grand lit destiné par elle à ses orgies avec Nora et moi puis Richard.
On sonne. Richard livre les effets de Louise.
-Ca va? Comment a-t-elle encaissé le coup? La rupture a peut-être été trop brutale. Nora et moi regrettons de ne pas l’avoir préparée à la séparation. Où est-elle? Je peux la voir?
-Dans sa chambre. Elle pleure beaucoup. Je ne pense pas qu’elle veuille te rencontrer maintenant.

Les larmes sont séchées, mais je ne veux pas que Richard ne connaisse aucun remords et reparte trop gai.
-Nora et moi pensons que nous pourrions amortir son chagrin.
-Comment?
-Elle pourrait pendant un certain temps venir passer le week-end chez nous, pour se déshabituer peu à peu. Qu’en penses-tu?
-C’est à elle de décider si la proposition lui convient. Pourquoi pas? Elle viendrait un week-end chez toi, la semaine suivante tu nous enverrais Nora, puis je vous rejoindrais pour t’aider à faire jouir ta femme et enfin, pour terminer le cycle, tu viendrais seul ici et nous pourrions à deux donner du bonheur à ma femme. Qu’en penses-tu? Tiens dès ce soir Nora peut venir lui apporter du réconfort: vous êtes de vais amis.

Je serais surpris d’obtenir ce que je présente comme une solution possible. Franchement, je m’amuse à suggérer un plan inacceptable afin de contrer l’idée saugrenue de se déshabituer des situations sexuelles ambiguës progressivement en pratiquant le triolisme. Ce n’est pas en baisant qu’on détruit le goût du plaisir. Les vicieux regrettent déjà d’avoir jeté leur jouet et tentent de le récupérer. Mais pourquoi me suis-je senti obligé de défendre Louise?.
-Quoi, tu te fous de moi. Je t’ai annoncé que nous allions nous marier.
-Bof, ta fille aussi va se marier. Ca ne l’a pas empêchée d’être très gentille avec moi dans le grand lit que tu connais.
-Salaud, je vais te casser la figure.
-Essaie! Tu ne t’es pas gêné pour enlever ma femme pour en faire une esclave sexuelle avant de la renvoyer. Et tu aimerais t’en servir pour vos plaisirs par ci par là, selon votre humeur. Tu me demandes mon avis, je te le donne: Si Louise consent à copuler ou à fricoter avec vous, ce sera donnant-donnant, soit un échange loyal avec ta future, ta femme contre la mienne. Louise sort de chez toi, donc le tour de Nora est arrivé! Mais voudrais-tu me ravir ta fille après ma femme? L‘inceste est mal vu dans notre petit monde. Alors que décides-tu?

Attirée par le ton vif de la conversation, Louise se penche au-dessus de la grille de la cage d’escalier.
-Que se passe-t-il? Vous vous disputez? Je descends.

Je laisse la parole à Richard. Cette fois il est plus embarrassé pour présenter son plan. J’exprime mon opinion, avec le bémol de la réciprocité, et une priorité laissée à Nora. Richard proteste. Je sollicite l’avis de Louise
-A toi de décider Louise..
-Que Nora vienne immédiatement, si Hervé est d’accord.

La réponse a été instantanée. Je la croyais irrémédiablement fâchée avec Nora et Richard. Force est de constater la rapidité du changement de dispositions envers eux. Elle est prête à renouer. Pourquoi ajoute-t-elle: si Hervé est d’accord? Elle était partie sans cet accord. Richard s’en tire avec un
-Je vais consulter Nora.
-Bien fait, Hervé. On ne le verra plus, il aurait trop peur de la perdre. Tu l’as eu, roulé dans la farine. Non mais, il croyait me faire accourir au premier coup de sifflet. Le doigt dans l’œil! A propos, ai-je bien interprété ta réponse? Dis, tu n’avais pas l’intention … oui?… non…? Parce que s’il faut attirer Nora dans ton lit pour pouvoir coucher avec toi, je cours la chercher.

Au risque de la décevoir je lance
-Tu as bien interprété! Je n’ai pas du tout envie de faire les mêmes erreurs avec Nora ou une autre. Une fois m’a suffi.
-A moi aussi, tu sais.

La vie reprend. Louise attend une offre du pôle emploi. Comme je m’y suis engagé lors du mariage j’apporte assistance, je la loge et je la nourris. Nous continuons à faire chambre à part. Parfois j’entends des pleurs le soir. J’ai une cuisinière aux petits soins, la poussière ne couvre plus les meubles, le jardin refleurit. Louise sourit, Louise est omniprésente, fait des efforts considérables pour attirer mon attention, soigne sa tenue, sa coiffure et son maquillage. Elle affiche une bonne humeur qui finit par m’inquiéter. Si tout cela était fait pour quelqu’un d’autre? Qui sait ce qu’elle fabrique quand je travaille. Revoit-elle ses anciens compagnons? J’ai beau m’interdire d’être jaloux, me dire qu’elle est libre, admettre que si elle veut faire l’amour avec une femme ou un homme, il faudra qu’elle sorte ou reçoive, malgré moi je suis plus attentif, plus soupçonneux. A plusieurs reprises j’ai fait des retours surprises à la maison sous prétexte que… je n’ai rien remarqué d’alarmant. L’autre jour je marchais derrière une femme. Je l’ai vue entrer dans notre jardin. Aussitôt après elle est ressortie en courant et j’ai entendu que ma douce ménagère était capable de grosse colère et possédait un catalogue fourni de mots grossiers. Un samedi Chloé est venue nous présenter son fiancé. Louise ne l’a pas quitté de l’œil, j’ai été obligé de faire un café pendant que Louise conversait avec nos hôtes, s’informait des détails du futur mariage et vantait les mérites de la fidélité dans le couple. Oui, il faut le faire.

Le comble se produit. Je fais des courses dans une grande surface. C’est étrange, j’ai l’impression d’être surveillé. Il m’arrive de saluer des connaissances, de faire un brin de conversation, quand je lève la tête, je vois disparaître en bout de gondole une ombre furtive. On m’espionne. Sur la table de cuisine ma facture en rejoint une autre du même magasin à la même heure. L’espion est dans la maison. Louise me surveille donc. Serait-elle jalouse? Je me repose dans un fauteuil.
-Hervé, cette robe me va-t-elle? Elle est peut-être un peu longue. Je pourrais la raccourcir. Qu’en dis-tu.?

L’ourlet remonte au-dessus des genoux.
-Un peu plus peut-être? Comme ça?

Louise a toujours eu des jambes sublimes. Aujourd’hui elles me paraissent encore plus belles. Elle a surtout un sourire détendu au-dessus d’un décolleté osé qui met ses seins en valeur. J’ai une bouffée de chaleur. Depuis Chloé je n’ai plus connu de femme. Je vis à côté de mon épouse, je la côtoie, mais depuis son retour j’évite de lui donner l’illusion qu’elle m’intéresse. Femme libre, elle a été trop libre, j’ai peur de retomber dans ses pièges, je me méfie. Par contre de façon illogique je crains de la voir s’évanouir dans la nature. Sa surveillance m’émeut. Eprouve-t-elle, elle aussi la crainte de me perdre? C’est bon de le croire; tout n’est pas perdu. Combien de temps va durer ce manège?
-Hervé, réponds-moi. Tu es dans la lune! C’est trop haut?
-Ho! Tu devrais essayer dans la rue. Tu aurais un succès fou

Les cuisses se creusent à hauteur du sexe enveloppé dans un string ultra étroit. Louise n’en peut plus d’attendre, elle s’expose avec la volonté de m’attirer. Elle a tissé sa toile avec patience, mais ses sens réclament un apaisement. La robe continue son ascension, passe par-dessus la tête. La statue de chair bouge, des pièces de lingerie s’envolent, Louise se dresse nue devant moi et me hurle
-Je t’aime. Ca ne peut pas continuer, tu n’as pas le droit de me traiter comme une étrangère, je suis ta femme.

Elle tombe à genoux devant mon fauteuil, lève les yeux et commet l’inimaginable
-Je te demande pardon. Pour tout. Tu es mon mari. Je t’en supplie, aime-moi.

J’ai honte de l’avoir poussée dans ses retranchements, je suis un sombre imbécile, un mari stupide. Je n’ai pas le droit de lui infliger cette humiliation. Vivre à côté d’une épouse capable de ce geste et faire semblant d’ignorer les manifestations de son amour, c’est idiot. Quoi qu’elle ait fait auparavant, depuis son retour elle a été irréprochable. S’il y a un coupable c’est moi. Elle est si belle, si sincère, si attirante. Je suis debout, je la relève, je la serre longuement dans mes bras. Nous pleurons de bonheur, nous nous embrassons timidement comme des adolescents. Mes vêtements tombent, notre étreinte se resserre, notre baiser est plus passionné. Nos épidermes se reconnaissent, nos regards ne se quittent plus. En aveugles nous traversons le salon et aboutissons sur le fameux grand lit. Mais désormais nous n’y serons que deux, mais nous y serons deux. C’est juré. Tout est neuf. Je la couvre de bisous, sur le front, sur le nez, sur le menton, les joues, les oreilles. Elle rit. Dans le cou, sur les seins, sur et sous le nombril, des lèvres et de la langue je reprends possession de ce corps lavé par le temps des vilaines traces des égarements. Comme une jeune vierge, au contact de ma bouche sur la vulve épanouie, elle soulève son ventre et le tend pour un baiser profond. Nous réinventons les gestes de l’amour, un à un, avec fébrilité. Il y a si longtemps. Enfin
-Viens sur moi, pénètre-moi

Dieu que je suis bien la verge enfouie dans son vagin que des mois d’abstinence ont raffermi. L’instinct nous guide, nous nous étreignons, nous ne nous lâcherons plus, c’est promis.
-Fais-moi un enfant qui te ressemble mon amour, gémit Louise à l’instant de l’orgasme. J’ai des tonnes d’amour à donner et je déverse la réserve de sperme reconstituée dans l’épouse amoureuse.
-Merci ma chérie.

La marche a été longue, maintenant nos cœurs sont heureux et nous allons vivre une vie plus sereine
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Histoire de Veilleur

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Commentaires du récit : Partage 5: Retour de flamme

Le 12/04/2015 - 23:12 par Veilleur
Louise connaît une longue période d'abstinence: la supporteriez-vous, Annizette? Le mari aussi. Pourquoi ne pas tenter de nouveau une vie de couple? Pourquoi se priver tous deux? Pour connaître des tentations plus fortes? Essayez de réaliser ce que vous croyez pouvoir imposer; vous risquerez d'être surprise!
Le 12/04/2015 - 20:42 par annizette
si j'avais ce genre d'homme comme mari, uniquement pour le fric bien sur, et aussi pour le prétexte aux amants de dire que je suis mariée, il serait le roi des cocus, malléable a merci, le sexe de mes amants a sa barbe se mesurerait non pas en dizaine de mètres mais dizaine de kilomètres. qu'importe qu'il me surprenne quelques fois, je lui jouerais du violon et il recommencera a se faire avoir, un home comme ca doit avoir des plumes et savoir voler

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