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Un hymen à percer

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Lue : 5277 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 06/09/2012

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Invitée au mariage de l’un de ses collègues de travail, Marie cherchait un cavalier. Son père en parla sur le chantier. Je lui proposai mes services. Sa fille, je l’avais connue au village avant que son père ne rejoigne la région industrielle où je l’avais suivi pour trouver un travail stable et correctement rémunéré. Parfois le dimanche j’étais invité dans cette famille en qualité d’ancien voisin et de collègue de travail. Les liens anciens créaient une solidarité renforcée par ceux du travail fait en commun. La gamine que j’avais connue se métamorphosait en jolie jeune fille. Elle avait grandi bien sûr, mais elle se formait, des seins avaient gonflé la poitrine jadis plate, les fesses s’étaient musclée et arrondies, la taille s’affinait, le port avait gagné en élégance et quelques artifices habilement dosés rehaussaient l’éclat de ses yeux marrons et son inaltérable sourire si précieux pour une vendeuse. Une de ses copines, apprentie coiffeuse exerçait ses talents sur une chevelure noire longue et souple. Et ce soir, pour les festivités qui accompagnent le repas de noces, Marie rayonne dans une robe rose qui épouse à merveille les courbes son jeune corps de femme au seuil de l’âge adulte. A mes yeux elle est la plus belle de cette réunion.

Qu’est-ce que les sept années qui nous séparent? Elle est curieuse de tout, s’amuse de toutes les histoires qui circulent à table, des plus innocentes aux plus osées. Et dans ces assemblées l’occasion du mariage offre la possibilité de raconter des péripéties nuptiales parfois à la limite de la décence. Les plus grivoises ont à peine fait rosir le visage encore poupin malgré le fard de ma si jolie cavalière. Il est vrai qu’une fille de dix-neuf ans de nos jours est armée pour en entendre de toutes les couleurs. Une seule fois je l’ai vue tiquer, lorsqu’un plaisantin a suggéré que chaque convive de la table raconte sa première fois. Le concours est lancé deux filles lèvent le doigt pour prendre la parole, trois garçons en profitent pour s’inscrire dans la suite des récits. Je regarde Marie, elle hoche la tête
-Ils sont fous, on ne raconte pas ces choses du domaine de l’intimité devant un public. Je refuse de raconter ma vie sexuelle.
-Ne t’inquiète pas, personne ne te forcera à raconter ce que tu veux garder pour toi.

Son père m’a dit qu’elle n’a pas encore eu de petit ami; il est certain qu’elle est encore pucelle. Cependant sa réaction me met la puce à l’oreille, me distrait et me fait perdre en partie le fil du récit d’une grande rousse qui glousse de plaisir en étalant les détails scabreux de la perte de sa culotte un premier mai, dans les bois. Elle cueillait du muguet, penchée dans le sous-bois, elle n’a entendu arriver personne quand elle a senti des doigts écarter la bande de son string et s’introduire immédiatement dans sa vulve, bientôt remplacés par un doigt plus gros, plus dur plus agressif qui a fait sauter son hymen et s’est enfoncé plus loin que les doigts. Terrorisée par cette attaque, elle n‘a pas osé bouger, mais a poussé un cri d’effroi. Son agresseur s’est aussitôt retiré, s’est excusé: il venait de commettre une épouvantable méprise: sa copine lui avait donné un rendez-vous galant dans le bois, elle portait les mêmes vêtements que notre héroïne. Effectivement ils avaient retrouvé la fille en question et il fut facile d’établir que vues de derrière, penchées en avant elles présentaient des similitudes troublantes propres à expliquer la confusion de l’amoureux, devenu depuis le mari de la narratrice qui avait utilisé sa culotte pour effacer les traces d’effraction. Il faut croire que Marie a été plus attentive que moi, puisqu’elle m’aide à rassembler les bribes de l’histoire de façon cohérente. Les mots ne lui font pas peur, je la trouve même hardie.

Pendant le récit suivant, je sors pour fumer une cigarette. Sur l’estrade l’orchestre se prépare pour le bal. Marie m’accompagne, elle ne fume pas mais veut prendre l’air. Elle est si mignonne tournée vers moi. Ah! Je me verrais bien arrivant derrière elle en posture de cueilleuse de muguet.
-Dis-moi, ce que tu ne voudrais pas dévoiler en public à propos de ta première fois, ne pourrais-tu pas le confier à l’ami que je suis?
-Oh! Le grand vilain curieux! Grand naïf aussi. Yolande vient de livrer la vingtième version de sa première expérience amoureuse. Elle a une imagination débordante, mais elle raconte bien. Ses aventures sont crédibles mais plus fausses les unes que les autres. Celui qu’elle désigne comme son mari est l’époux de sa meilleure copine, la blonde qui est assise à côté d’elle. Celle-ci est bi. Tu me suis? Louise couche avec son mari mais aussi avec Yolande. Tout le monde en dehors de toi sait qu’ils forment un couple à trois où le malheureux Alain fait la cinquième roue du carrosse. Certains insinuent qu’il n’est pas à plaindre car il est admis comme spectateur des échanges amoureux des deux femmes. Elles solliciteraient même son concours et en fin de séance il les ferait jouir successivement. Elles montent en température à deux et Alain les achève.
-Eh! Bien, tu en sais des choses. Je te prenais pour une fleur bleue, c’était une erreur grave! Mais tu n’as pas répondu à ma question. Comme je le constate ce n’est pas faute de vocabulaire, les mots ne te font pas peur ni les situations scabreuses. Alors?
-Je n’ai rien à dire sur le sujet, c’est tout simple.
-Tu fais bien des mystères. Regarde-moi: je crois que je suis tombé amoureux de toi et si un jour tu me rejoins, si par bonheur tu es amoureuse de moi, je demanderai ta main à ton père.
-Alex, c’est vrai? Tu es sérieux, tu me prendrais pour femme?
-A condition que tu sois amoureuse et sérieuse. Je ne voudrais pas une « Marie-couche-toi-là » comme on dit. C’est pour ça que je te posais ma question un peu indiscrète, j’en conviens.
-Tu ne m’es pas indifférent, il m’arrive de rêver de toi et d’une vie avec toi. Tu sais, je suis encore vierge, c’est pour ça que je n’ai rien à raconter. De toute façon ma première fois sera mon secret et celui de mon mari. A chaque couple son histoire, je trouve malsaines ces indiscrétions sur le comportement amoureux.
-Oh! Seigneur, quel bonheur! Tu m’aimes, je t’aime. Demain je vais voir ton père
-Oh! Oh! Calme. Il va falloir qu’on fasse mieux connaissance. J’ai déjà parlé de toi à ma mère. Elle me trouve trop jeune et te trouve un gros défaut: il paraît que tu bois trop.
-Ah! C’est vrai? Dès maintenant, plus une goutte d’alcool, pour te prouver que je peux arrêter quand je veux. Quand on est célibataire la dive bouteille est une consolatrice. Mais, je ne suis plus célibataire si tu m’aimes. Dis, tu permets que je t’embrasse?
-Qu’est-ce que tu attends, grand nigaud?
-Ah! Toi alors, mon amour.

J’ai penché ma tête vers elle et m’est apparue la différence de taille. Marie doit mesurer environ un mètre soixante, moi je fais un mètre quatre vingt quatorze. Elle attend mon baiser, yeux fermés, tête levée vers moi. Je dépose mon premier bisou sur son front. Je me sens soudain tout timide devant ce petit bout de belle femme de cinquante kilos. Elle m’a appelé nigaud, elle va se moquer de moi si je ne fais pas mieux. Pourtant ce n’est pas ma première femme. J’ai eu quelques flirts avec des femmes de mon âge, dont une épouse infidèle qui m’a appris à faire l’amour dans toutes les positions, une vicieuse adepte de la sodomie que son mari ne voulait pas suivre sur les chemins de terre jaune. Ce mari, un idiot qui refusait le préservatif et tous les artifices comme le canard ou le vibromasseur n’honorait sa malheureuse moitié que trois fois par semaine et préférait la messe du dimanche à l’accouplement conjugal réclamé par sa femme en manque perpétuel de sexe. Je m’étais mis à manquer la messe pour faire œuvre de charité en apaisant par des soins appropriés les envies de la brave fille, alors que son mari priait et remerciait le ciel de lui avoir envoyé une épouse aussi parfaite. Ensemble nous avions analysé et reproduit les recommandations d’un petit livre rouge ancien, danois je crois, que l’époux avait relégué au fond d’un tiroir par pudeur. Sidonie voulut tout essayer, je fus élève, maître et amant pendant un an mais je dus fuir le village à cause d’une dénonciation anonyme.

Depuis, fort de cette expérience j’ai contribué à l’initiation sexuelle de quelques dignes paroissiennes, notamment dans ce fameux bois au muguet. Je leur ai montré le loup, elles apprenaient vite et s’empressaient ensuite de transmettre leur savoir. Aucune n’avait voulu ou su me lier à son sort. Parfois, à court de compagnie, je recourais aux services tarifés d’une péripatéticienne, choisie pour l’aspect avenant de sa silhouette repérée sur certains trottoirs de la ville préfecture. Tout ce bagage que je n’ai pas l’intention de raconter, même pas à Marie, ne me sert à rien devant ma future. Elle ne veut pas se contenter de ce triste bisou. Elle a su attendre, mais ma déclaration l’a enflammée. Elle recule jusqu’à une grosse pierre, se perche et m’appelle. J’avance, ses bras entourent mon cou, sa bouche happe la mienne et elle me démontre qu’une vierge n’a pas besoin d’un long apprentissage pour savoir embrasser le garçon de son choix. Ciel, quel baiser. Bouche fermée contre la mienne, elle écrase ses lèvres tremblantes sous ma moustache, à la recherche de la meilleure position pour éviter la collision des nez. Ses seins s’appuient sur ma poitrine, son visage est presque à hauteur du mien.

Dans ses yeux je lis sa fringale. Alors j’apporte une contribution plus active, je l’étreins, assure son équilibre en la serrant contre moi et j’ouvre mes lèvres, les humecte d’un bref coup de langue avant d’aller introduire la pointe de ma langue entre les siennes. Instinctivement elles s’ouvrent et j’atteins le barrage des dents serrées. En face des miens ses yeux se troublent, ses mains se nouent derrière ma tête, me tirent et la barrière des dents cède le passage. Je l’embrasse comme un fou, je fouille sa bouche, explore son palais, lutte contre la résistance de sa langue de chatte qui se débat sauvagement. Je ne m’attendais pas à une telle ardeur, ma surprise me pousse à plus d’audace, mes mains se plaquent sur l’enveloppe rose des seins, mes doigts travaillent les chairs souples dans le rempart du soutien-gorge. Marie, la bouche envahie proteste mollement, ne veut pas que nos bouches se désunissent. La pierre sous ses pieds nous tient heureusement éloignés au niveau du bassin de sorte que l’érection brutale et spontanée qui trahit mon émotion reste à distance de son ventre désirable. Je continue la lutte des langues, permets la visite de la sienne derrière mes dents. Elle porte une main en protection sur ma poitrine. Je reporte les efforts de mes mains à bout de bras sur ce postérieur délicieux dont j’ai déjà admiré le balancement excitant et je tâte les fesses rebondies mais j’évite de trop tirer pour garder la distance qui dissimule l’état de turgescence de ma verge brûlante. Mon majeur parcourt la ligne de séparation des deux rondeurs postérieures et déclenche un frisson: Marie réagit aux caresses au quart de tour. Ne pas trop appuyer, elle s’ouvre d’elle-même, je le sens au mouvement des pieds qui s ‘écartent aux limites de la pierre, pointes plus rapprochées que les talons, donnant un accès plus profond au tranchant de ma main qui remonte le sillon entre des muscles soumis. La salive instantanément se fait plus riche et je parie que ma jeune vierge est en train de tremper sa culotte. Hélas il est encore trop tôt pour oser le vérifier. Quand, un peu pour conserver cette distance, un peu par curiosité, je glisse ma main gauche sur sa hanche en direction de son ventre et que du nombril deviné je laisse descendre la caresse vers son entrejambe, Marie sursaute, dénoue l’étreinte, pousse des deux mains contre ma poitrine
-Je t’aime, j’adore ton baiser, je suis heureuse. Mais tu ne dois pas m’exciter trop fort. Je veux t’offrir ma virginité le jour de notre mariage. Donc tu dois respecter ma volonté, ne pas être trop pressant, ne pas me faire perdre la tête et le reste. Es-tu d’accord?

Je réponds oui, le contraire me condamnerait. Chemin faisant, avec ce tempérament volcanique c’est elle qui quémandera des caresses plus précises. Je les lui donnerai avec une retenue contre laquelle elle finira par protester. Mon plan se bâtit au gré des circonstances, elle sera à moi avant de passer devant le maire ou je n’y comprends rien aux femmes. Marie est un tendron à ma portée. Il suffira de la faire mijoter à petit feu, de progresser de façon insensible, pour l’amener à rendre son jus, pour la faire mouiller et languir et crever d‘envie de se faire posséder. Je la veux et je l’aurai. Elle sera ma chérie, son corps et son âme m’appartiendront. Je ne laisserai à aucun autre l’occasion de lui ravir sa fleur. Donc le plus tôt sera le mieux. A moi de l’amener à me l’offrir. En attendant je bande comme un ours, j’ai une terrible envie de sexe, une grosse soif de cyprine, un besoin féroce de me détendre en éjaculant. Mais je me retiens, pourvu que je ne craque pas. Ce baiser à mon amoureuse m’a complètement chamboulé.
-Ma chérie je t’aime, cette nuit passée ensemble va être magnifique puisque nous nous aimons.
-Alors les amoureux, on se fait des câlins. Venez, les mariés vont ouvrir le bal. Hé! Marie, tu ne m’avais pas dit que tu avais un copain. Tu me le présentes?

Alex, Yolande…. Présentations faites, elle pousse Marie vers l’entrée, la suit, se retourne et m’envoie une main sur l’avant du pantalon d’un geste surprenant, rapide mais suffisant pour lui arracher une exclamation à double sens
-Voilà ce qu’il me faut. Bel homme hein Marie. Du premier choix, ma chérie. Dis, tu me prêteras ton Alex pour une danse?

Nous avons admiré la danse des mariés, j’ai commandé du champagne pour Marie et pour moi: je tenais à célébrer cette rencontre et l’engagement mutuel.
-Je ne bois jamais d’alcool. Mais aujourd’hui je vais faire une exception parce que tu m’as remplie de bonheur.

La déclaration a été suivie d’un baiser rapide, lèvres closes. Des étoiles plein les yeux, Marie a pris ma main et m’a tiré en riant vers la piste au milieu des tables placées en fer à cheval. J’ai essayé d’éviter les contacts trop étroits. Mais pendant les slows ma petite chatte amoureuse s’est rapprochée, lovée dans mes bras et bravant les lois de la pesanteur mon oiseau relève la tête, se gorge de sang et me trahit en faisant une nouvelle fois une bosse indécente sous ma ceinture. On se presse nombreux sur la piste, heureusement. Marie est trop occupée à lire mon amour dans mes yeux pour remarquer cette preuve de désir masculin à hauteur de son ventre. Et si elle augmente ma gêne en se pressant contre moi avec amour, elle a la délicatesse de faire semblant d’ignorer le phénomène. Nous atterrissons au bar. Pour garder les idées claires nous réclamons une autre coupe. Marie sur son nuage ingurgite les bulles :
-C’est fameux et ça descend comme de l’eau. Je t’aime mon Alex.

Quelques danses plus tard, quelques coupes plus loin, un jeune homme, envoyé par Yolande comme je vais l’apprendre, s’incline devant Marie. Elle me regarde, je lui fais signe d’accompagner ce brave garçon
-L’amour n’est pas une prison. Va, amuse-toi.

De l’autre côté une main se pose sur mon épaule. C’est Yolande, la rousse délurée.
-Viens me faire danser, ne reste pas là à surveiller ta belle. Ne sois pas jaloux, il te la rendra. Je lui ai envoyé un bon copain, il a mission de l’entretenir et de la distraire.

Sous l’orchestre elle me tire vers une porte latérale. Que veut-elle me montrer, sa voiture? Sur le parking, entre deux véhicules elle va droit au but, une main sur le zip de ma braguette:
-Mon pauvre, je vois que tu souffres et je sais que Marie est sage. Veux-tu de mon aide?

Elle termine sa phrase accroupie devant moi, écarte l’obstacle, dégaine mon sabre. Elle pousse un cri d’admiration, m’empoigne, me promène devant ses yeux, envoie quelques coups de langue.
-Alors, je te soulage? Tu veux?

En réponse je pose une main sur sa chevelure rousse pour acquiescer. Sa bouche se pose sur mon gland, elle suçote la pointe du nœud, m’aspire au chaud, m’enveloppe de salive et Yolande fait tournoyer sa langue tout le long de la partie immergée. C’est une artiste du pipeau. Elle me fait coulisser, mordille la tige, se goinfre de ma chair, suce joues creusées et à ce jeu elle a vite fait de me mettre le feu. Je tente de me retirer quand du fond de mes couilles part le frémissement annonciateur de l’éclatement. Des deux mains, l’une plantée autour de mon scrotum, l’autre serrée à la base de cette queue qu’elle dit adorer elle me maintient dans le four suceur. Je viens, je pars, j’envoie de longues et lourdes giclées de sperme. Elle continue à sucer, avale tout jusqu’à la dernière goutte, se redresse en essuyant d’un revers de main d’hypothétiques bavures:
-Ton sperme est délicieux. Je te laisserai mon téléphone. En cas de besoin, appelle-moi si tu as apprécié. Ecoute encore ceci. Si je te vois encore bander contre ta copine, ce n’est pas décent, je lui enverrai un autre cavalier. Déclare-lui que tu vas en profiter pour aller fumer une cigarette. Je t’attendrai ici pour une pipe ou plus si tu veux. Tâte là, je n’ai pas de culotte et je serai prête à te vider les réservoirs. Tu choisiras ton supplice.

Elle me plaque un smack et s’enfuit en courant. Je fume ma cigarette tranquillement. Cette femelle est enragée, je n’en ferais pas ma femme. Mais, bon dieu, je me sens plus léger et je vais pouvoir affronter les prochaines danses avec Marie sans crainte grâce à cette thérapie généreuse. Je retrouve Marie sagement assise à sa place. Je lui manque. Ce cavalier ne me vaut pas. Elle ne dansera plus qu’avec moi. Je proteste, par politesse elle doit répondre aux invitations. D’ailleurs c’était la première seulement.
- Je suis si fier d’accompagner la plus belle fille du bal et chaque invitation me flatte et me convainc que j’ai fait le bon choix.
-Oui, mais si tu savais quelles questions il m’a posées: ma première fois, pourquoi je n’en parle pas, est-ce que le type m’a ratée, est-ce que j’ai recommencé, combien de fois avec toi etcetera. Au début ça m’a fait rire mais c’est devenu lourd.
-Ne t’offusque pas, tu as passé l’âge des pudeurs adolescentes, oui? Essaie d’en rire et réponds-lui avec fantaisie, n’importe quoi, déconne un peu, ne prends pas tout de façon grave. Embrasse-moi.
-Oh tu sens fort la cigarette. Tu en as fumé deux au moins!
-Viens on va se désaltérer avant de retourner danser.

Est-ce le contact du ventre de Marie, la chaleur de son regard amoureux, n’est-ce pas plutôt l’impression d’être en permanence scruté par la rousse aux aguets, curieuse de constater la prochaine inflation « pantalonnière »? Mes ennuis renaissent, mon pantalon se déforme une fois de plus. Pour ne pas scandaliser Marie, je feins un léger malaise et nous retournons nous asseoir pour quelques minutes de repos. La rousse est déjà sur la porte. Voilà le messager chargé de me remplacer. Marie sourit, fière maintenant de me faire honneur. Je guette le moment propice pour m’éclipser, fonce au point de rendez-vous. Penchée sur le capot d’une voiture, jupe ou robe repliée sur les reins Yolande me présente sa croupe royale dénudée, frémissante d’impatience.
-Allez, cochon, rentre-moi dedans, tu en as besoin. Je suis propre, n’aie pas peur. Viens et cette fois tue le démon qui t’habite, fous-le à plat pour huit jours. Oui, comme ça. Mon sexe est bon?

J’ai plongé. Il fait noir mais j’ai trouvé le trou du premier coup. Elle tirait sur ses fesses pour élargir l’accès à sa salle des fêtes et je m’y secoue à vive allure. On ne trouve pas tous les jours un havre aussi humide et accueillant. Elle ne se contente pas de subir. Pieds à terre, mains en appui sur la tôle, elle soulève son bassin, l’anime d’un double mouvement de giration combiné à un va et vient à la rencontre de mes poils pubiens au bout de mes vingt centimètres de pénis gonflé à bloc. La chaleur du four, les torsions infligées et les encouragements vocaux de ma complice me mènent à un orgasme que Yolande partage. Reste-t-il encore du sperme en moi? Yolande se réjouit de l’offrande, s’essuie avec un linge.
-Allez, motus et bouche cousue. On ne se connaît pas. Prends ma carte avec mon téléphone. A bientôt bel étalon, ne m’oublie pas!

L’affaire a été rondement menée. A mon retour Marie termine sa valse, toute rouge dans les bras de ce gentil jeune garçon. Encore un admirateur dévoué de la rousse YoYo.
-Alors, c’était bien. Un bon danseur?
-Oui, mais un grand timide. Dis-moi, Alex, est-il normal que les garçons bandent quand ils dansent avec moi? Toi et les deux autres, vous avez quoi dans votre pantalon pour faire croire que vous êtes des hommes?
-Rien que de très naturel. Quand tu voudras voir, demande. Tu es une fille splendide, souple, sympathique, au sang chaud. Tu réunis toutes les conditions pour exciter l’imagination des mâles et pour les attirer. Cette attirance chez la plupart se traduit par un afflux de sang dans leur sexe, dont la conséquence est visible ou palpable surtout dans une danse à deux rapprochant les corps. Avertie du phénomène tu peux calmer ou augmenter la réaction à volonté soit en établissant une séparation physique ou au contraire en recherchant plus de surface et plus d’intensité dans ces contacts.
-Tu penses que je fais exprès?
-Mais non, ma chérie. Ta présence à elle seule, sans autre manifestation de ta part peut suffire à faire bander des hommes. Certains savent le dissimuler, d’autres peuvent aller jusqu’à s’exhiber; ça dépend de leur éducation et de leur maîtrise sur leurs sens. Ne t’inquiète pas, n’aie pas honte, tu n’es pas coupable, sinon d’être belle est désirable. Ca ne tombe sous le coup d’aucune loi. Je t’adore.
-Oui, mais toi? J’ai bien senti ton trouble. J’ai même eu peur pendant un moment. Depuis je constate avec bonheur que tu as su te maîtriser. Je serai plus prudente et j’éviterai de te faire souffrir.

Après d’autres danses et une ou deux autres coupes Marie s’est mise à bâiller, discrètement puis ostensiblement.
-Tu t’ennuies, veux-tu rentrer à la maison?
-Je me sens fatiguée et barbouillée. Je crois que j’ai un peu trop fêté.

Sur le chemin du retour, dès les premiers ronronnements du moteur ma cavalière s’endort. Et tout à coup elle se réveille et me demande de m’arrêter. J’emprunte une allée forestière sur le côté de la route, stoppe. Marie demande mon aide pour sortir de la voiture. Il est temps, un flot jaillit de ses lèvres, tombe dans l’herbe et déborde sur la magnifique robe. Marie hoquète, s’accroche à mon bras, annonce sa mort prochaine. Je la soutiens pendant qu’elle expulse le trop plein et se laisse aller. Que faire? J’ai un paquet de mouchoirs en papier. A la lueur des phares je nettoie le visage tout pâle, les mains souillées et l’avant de la robe.
-Alex, allonge-moi sur la banquette arrière, j’ai froid.
-Je vais vite te ramener chez toi.
-Pas tout de suite, pas dans cet état. Ma mère va crier au scandale, me traiter de fille soûle digne de son ivrogne de père et mes parents vont se disputer. Laisse-moi me reposer un instant.

Sitôt couchée elle se rendort. Dans mon coffre il y a un plaid pour pique-nique. J’en fais une couverture. Et assis au volant, portes bouclées j’attends. C’est drôle, Marie ronfle. De temps à autre elle marmonne mon prénom « Alex » et continue à dormir. Elle s’agite, tourne et se retourne, geint, rit ou pleure. Elle va prendre froid, elle s’est découverte. J’ouvre sa portière. Le plaid est tombé, la robe est remontée, elle est couchée sur le dos, une jambe contre le dossier, l’autre pend à côté du siège sur le plaid. Au clair de lune dans l’entrecuisse la tache blanche de sa culotte attire mon regard. Tout le bas de son corps est exposé. J’admire. J’admire le fuseau de la cuisse, le creux en haut, à l’intérieur, où niche habituellement le sexe qui ne peut être qu’adorable. J’appelle: « Marie ». Elle ronfle. Alors je regarde de plus près ces chairs tièdes, je caresse en effleurant la peau douce, si douce à l’approche de la jointure des deux jambes. « Marie ». Pas de réponse. Un démon me pousse à profiter, je veux voir le trésor, le sexe qui un jour m’appartiendra. Mon index déplace la bande de coton légèrement humide de la transpiration de la danse. C’est une petite femme, elle a dû connaître des émotions elle aussi au contact des membres virils avec son ventre, il y a sans doute dans l’humidité des traces de mouille. La vulve est dégagée, mon doigt la parcourt, touche à peine, électrise des poils. Un grognement sourd puis de nouveau la respiration régulière. J’approche mes yeux pour mieux voir, je dépose un baiser sur les grandes lèvres un peu décollées par l’écartement naturel des cuisses. « Alex ». Elle rêve de moi. Je pose mes lèvres sur ce sexe vierge, je hume son odeur de pucelle. Dans mon pantalon grandit une vague de désir. « Alex, mon chéri ». Elle m’aime, elle veut être ma femme. Ouverte devant moi, elle m’inspire. Je sais comment sont faites les femmes. Mais celle-là est particulière, elle se dit vierge. L’occasion m’est donnée de savoir si c’est vrai. Dans ma boîte à gants j’ai une lampe de poche. Je joue au docteur. D’une main j’éclaire ce jeune abricot encore acide, de l’autre je sépare les grandes lèvres et découvre le contenu rose grenade. Là, dans le bas du losange humide et brillant l’entrée du vain est obstruée par une peau fine, plus claire. Mes mains tremblent, ma vue se brouille, mes couilles me font mal. Pas question de laisser à un autre la primeur de la dégustation.
-Marie?
-Oui, Alex. Hron.

Elle a dit oui! Je baisse mon pantalon, j’agite ma verge pas tout à fait tendue, je tire sur le prépuce, j’avance à genoux entre les jambes, une nouvelle fois j’ouvre la jeune moule, je mets mon gland dégagé sur les petites lèvres, je me dirige vers le voile protecteur et tout doucement je pousse. La peau résiste, ma queue n’est pas assez raide, j’ai comme une panne, ce doit être l‘effet Yolande… Je pousse mon membre, pressé dans ma main pour lui assurer plus de rigidité. Ca cède un peu, Marie grogne plus fort; je me retire, j’observe son visage tourmenté mais endormi. J’éclaire encore son bijou. Merde, il coule un mince filet de sang rouge qui descend vers le pli de l’aine. Ouah, quel fou, ffff. Catastrophe. Je n’ai plus de quoi essuyer sauf cette culotte blanche. Délicatement je fais descendre le linge, dégage un pied, Marie geint. J’éponge la coulée, le tissu absorbe l’émission à la source. Dans son sommeil Marie chasse la culotte chiffon comme on chasse une mouche, se tourne sur le côté, remonte la jambe qui pendait dans le vide, un poing coincé entre son minou et les cuisses rassemblées et repliées en position fœtale. Dort-elle toujours de cette manière avec le poing en protection ou en instrument de masturbation? Ma lampe laisse voir par en-dessous la minette refermée. Je la recouvre et vais me reposer. Il y a des dégâts, mais sans Yolande j’aurais saccagé la cramouille innocente. Si Marie savait.

Le dimanche après-midi je débarque dans ma future belle famille. On me fait la gueule parce que j’ai ramené si tard, une Marie en piteux état. Mon amoureuse a le regard fuyant, la mère grommelle et le père m’assassine: plus jamais il ne me confiera sa fille. J’avance mon dernier pion
-J’aime Marie, Marie m’a avoué qu’elle m’aime. Nous nous sommes promis de nous marier. Bon nous avons un peu trop arrosé l’événement, elle a été malade sur le chemin du retour et j’ai attendu en bordure de route son réveil pour la raccompagner. Et cet après-midi, cher futur beau-père je viens vous demander sa main.
-C’est vrai Marie? Ca change tout. On va fêter ça.

Le dimanche suivant Marie est venue faire un tour en auto. Je me suis arrêté dans une allée forestière connue, de moi au moins. Marie ne reconnaît pas l‘endroit.. Sous un siège elle retrouve la culotte que j’avais lavée et posée… Elle avait dû la perdre en s’agitant sur le siège arrière. Sa moue signifie qu’elle ne me croit pas. Alors, en me disant que faute avouée est à moitié pardonnée, je lui offre une version édulcorée de l’autre nuit. Je lui parle de ma curiosité, de quelques attouchements nécessaires pour voir. Je veux l’embrasser, elle me repousse, me traite de salaud, refuse de me voir à l’avenir, menace de me dénoncer à son père pour viol, exige que je la reconduise. Nous nous quittons fâchés à mort, elle refuse d‘épouser un pervers.. Heureusement que mon récit a été prudemment incomplet. La demi-faute n’est pardonnée qu’à moitié. C’est la moitié non pardonnée qui me jette dans le désespoir le plus sombre. Si encore je l’avais complètement déflorée, je comprendrais sa rage.
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