ACCUEIL > Candaulisme > Récit : PORTO VENERE
Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 19/12/2025
I-
Pendus aux grains de sa peau ses doigts dessinaient des arabesques, il devinait monter son désir...
L’aube se levait. À travers le voile de la fenêtre de leur chambre, située au fonds de la cour carrée, il voyait les premiers rayons du soleil peindre une lumière rouge sur le mur de pierre, parsemé de volets encore clos sur la nuit, rempart séparant leur maison de la ville.
Une fois encore, une fois de plus, une nouvelle fois, comme la première fois, ses doigts tremblant la suggéraient par peur d’être maladroit et de voir s’évaporer la naissance de l’envie, encore fragile, éphémère, qui pourtant le brûlait déjà lui.
Ils entendaient au loin les rouleaux de l’océan qui frappaient la côte, métronome naturel polissant la roche, jusqu’à ce qu’elle devienne sable pour se mêler à ses gouttes salées et ne faire plus qu’un et indivisible ;
Le bruit sourd du rythme répété de ces assauts, les enivrait.
Leurs bouches à nouveau étreintes, leurs langues s’entremêlaient reprenant le sac et le ressac des ondes océanes.
Sous ses doigts il sentait les esquisses de premiers frissons, il espérait que le silence des premières lueurs du jour capturerait le temps, pour qu’il trouve, cette fois encore, la clé ouvrant la porte de son orgasme.
Fragile espoir, car il savait que rien n’était jamais gagné.
Il croyait en connaître toutes les arcannes, tous les chemins, tous les secrets, les seins longtemps caressés, leurs tétons caramel d’abord frissonnant puis tendus prêts à exploser sous la pression du plaisir qu’elle attendait, ses jambes, d’abord interdites, longues et d’un galbe parfait, le temple des plaisirs et le paradis des orages, d'où naissent des rivières de parfums éthérés, la cambrure de ses reins….il croyait tout connaître.
Tel l’océan toujours indompté, changeant au gré du soleil, des lunes, des marées, et pourtant offert aux voiliers glissant sur ses reins, changeant puis grondant, déployant une puissance, qui ne pouvait que vous laisser abasourdi, qui vous possédait dès les premiers flots sans que vous puissiez l’apprivoiser, elle changeait, chaque jour, chaque nuit, chaque heure, à chaque regard, à chaque caresse.
Il lui fallait apprendre à être humble, deviner les temps à venir, naviguer sur ses humeurs changeantes, sans force, et suggérer où il irait pour éviter tout risque de se fracasser, sur les côtes, sur des hauts fonds, sur un éperon rocheux ou une île tel un Robinson.
Elle était allongée sur le ventre, bras croisé, son front posé sur ses avants bras le visage dans l’oreiller. Ses jambes à peine ouvertes laissaient juste la place pour que ses mains s’y glissent jusqu’à mi cuisse. A lui de trouver les caresses, les dessins, les émois, sur son dos, la rondeur de ses seins débordant de son corps, ses reins, ses fesses rondes, pleines, envoutantes, ses cuisses, ses jambes. A lui de trouver les chemins pour que, sous le joug des caresses de soie, ses cuisses s’écartent d’elles mêmes sans qu’il ait à exercer la moindre pression, la moindre suggestion. A lui de venir, partir, revenir encore, pour qu’elle se tende, s’écartèle, lève ses fesses, que ses sexes, fermés à tout contact, s’ouvrent jusqu’à ce qu’il puisse les voir battre au rythme de sa respiration.
Il savait les trésors qui lui seraient alors offerts, mais il ne devait pas se tromper, ne pas aller trop vite, ne pas jouer la certitude, rester humble.
Ses doigts commençaient à descendre le long de sa colonne vertébrale, dessinant une natte…un nœud à l’endroit ou les fesses dessinaient leur séparation.
Il contourna le haut ses fesses, redescendit sur les extérieurs de ses cuisses, jusqu’au bas des chevilles, glissa sur le talon d’Achille et remonta à l’intérieur des jambes jusqu’à la naissance des cuisses, il glissa sur le dessus et remonta jusqu’aux fesses qu’il prit soin d’effleurer, de suggérer. Puis il repartit sur le creux de ses reins dessinant des arabesques d’un coté à l’autre, remonta sur le coté de son dos, caressa la peau tendue de ses seins, glissa sous les bras, et revint dans sa chevelure.
Le jour brillait maintenant de ses pleins feux, l’océan continuait de l’enivrer, son souffle devenait plus fort.
Il reprit le même chemin, elle commençait à s’ouvrir….
Au septième assaut, elle était ouverte, bassin remonté, son ventre ne touchait plus le lit, ses seins ne touchaient plus le drap que par les tétons.
Ses sexes étaient offerts à sa vue, libres de toutes contraintes, ouverts, haletants, mouillés de l’excitation qui la brûlait, palpitants, réclamants leurs libérations. Il glissa ses doigts le long de son dos, caressa longuement ses fesses et glissa sur les grains de son bijou secret, alla vers le périnée ou il insinua des cercles ;
Elle se tendit encore plus, sa respiration était forte, elle gémissait ; il caressa les lèvres, évita volontairement le clitoris. Il allait et venait, suivait leurs lignes, continua sur ses aines, descendit à l’intérieur des cuisses, glissa à la pliure des genoux. Ses caresses remontèrent sur le périnée tendu, prêt à se déchirer, sur les petites lèvres, fit le tour du clitoris et vint enfin s’y poser. A cet instant, elle hurla son plaisir, ses hanches allaient et venaient simulant sa possession……
Il se rappela leur rencontre….les premières perles d’excitation sur leurs sexes.
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PORTO VENERE
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I-
Pendus aux grains de sa peau ses doigts dessinaient des arabesques, il devinait monter son désir...
L’aube se levait. À travers le voile de la fenêtre de leur chambre, située au fonds de la cour carrée, il voyait les premiers rayons du soleil peindre une lumière rouge sur le mur de pierre, parsemé de volets encore clos sur la nuit, rempart séparant leur maison de la ville.
Une fois encore, une fois de plus, une nouvelle fois, comme la première fois, ses doigts tremblant la suggéraient par peur d’être maladroit et de voir s’évaporer la naissance de l’envie, encore fragile, éphémère, qui pourtant le brûlait déjà lui.
Ils entendaient au loin les rouleaux de l’océan qui frappaient la côte, métronome naturel polissant la roche, jusqu’à ce qu’elle devienne sable pour se mêler à ses gouttes salées et ne faire plus qu’un et indivisible ;
Le bruit sourd du rythme répété de ces assauts, les enivrait.
Leurs bouches à nouveau étreintes, leurs langues s’entremêlaient reprenant le sac et le ressac des ondes océanes.
Sous ses doigts il sentait les esquisses de premiers frissons, il espérait que le silence des premières lueurs du jour capturerait le temps, pour qu’il trouve, cette fois encore, la clé ouvrant la porte de son orgasme.
Fragile espoir, car il savait que rien n’était jamais gagné.
Il croyait en connaître toutes les arcannes, tous les chemins, tous les secrets, les seins longtemps caressés, leurs tétons caramel d’abord frissonnant puis tendus prêts à exploser sous la pression du plaisir qu’elle attendait, ses jambes, d’abord interdites, longues et d’un galbe parfait, le temple des plaisirs et le paradis des orages, d'où naissent des rivières de parfums éthérés, la cambrure de ses reins….il croyait tout connaître.
Tel l’océan toujours indompté, changeant au gré du soleil, des lunes, des marées, et pourtant offert aux voiliers glissant sur ses reins, changeant puis grondant, déployant une puissance, qui ne pouvait que vous laisser abasourdi, qui vous possédait dès les premiers flots sans que vous puissiez l’apprivoiser, elle changeait, chaque jour, chaque nuit, chaque heure, à chaque regard, à chaque caresse.
Il lui fallait apprendre à être humble, deviner les temps à venir, naviguer sur ses humeurs changeantes, sans force, et suggérer où il irait pour éviter tout risque de se fracasser, sur les côtes, sur des hauts fonds, sur un éperon rocheux ou une île tel un Robinson.
Elle était allongée sur le ventre, bras croisé, son front posé sur ses avants bras le visage dans l’oreiller. Ses jambes à peine ouvertes laissaient juste la place pour que ses mains s’y glissent jusqu’à mi cuisse. A lui de trouver les caresses, les dessins, les émois, sur son dos, la rondeur de ses seins débordant de son corps, ses reins, ses fesses rondes, pleines, envoutantes, ses cuisses, ses jambes. A lui de trouver les chemins pour que, sous le joug des caresses de soie, ses cuisses s’écartent d’elles mêmes sans qu’il ait à exercer la moindre pression, la moindre suggestion. A lui de venir, partir, revenir encore, pour qu’elle se tende, s’écartèle, lève ses fesses, que ses sexes, fermés à tout contact, s’ouvrent jusqu’à ce qu’il puisse les voir battre au rythme de sa respiration.
Il savait les trésors qui lui seraient alors offerts, mais il ne devait pas se tromper, ne pas aller trop vite, ne pas jouer la certitude, rester humble.
Ses doigts commençaient à descendre le long de sa colonne vertébrale, dessinant une natte…un nœud à l’endroit ou les fesses dessinaient leur séparation.
Il contourna le haut ses fesses, redescendit sur les extérieurs de ses cuisses, jusqu’au bas des chevilles, glissa sur le talon d’Achille et remonta à l’intérieur des jambes jusqu’à la naissance des cuisses, il glissa sur le dessus et remonta jusqu’aux fesses qu’il prit soin d’effleurer, de suggérer. Puis il repartit sur le creux de ses reins dessinant des arabesques d’un coté à l’autre, remonta sur le coté de son dos, caressa la peau tendue de ses seins, glissa sous les bras, et revint dans sa chevelure.
Le jour brillait maintenant de ses pleins feux, l’océan continuait de l’enivrer, son souffle devenait plus fort.
Il reprit le même chemin, elle commençait à s’ouvrir….
Au septième assaut, elle était ouverte, bassin remonté, son ventre ne touchait plus le lit, ses seins ne touchaient plus le drap que par les tétons.
Ses sexes étaient offerts à sa vue, libres de toutes contraintes, ouverts, haletants, mouillés de l’excitation qui la brûlait, palpitants, réclamants leurs libérations. Il glissa ses doigts le long de son dos, caressa longuement ses fesses et glissa sur les grains de son bijou secret, alla vers le périnée ou il insinua des cercles ;
Elle se tendit encore plus, sa respiration était forte, elle gémissait ; il caressa les lèvres, évita volontairement le clitoris. Il allait et venait, suivait leurs lignes, continua sur ses aines, descendit à l’intérieur des cuisses, glissa à la pliure des genoux. Ses caresses remontèrent sur le périnée tendu, prêt à se déchirer, sur les petites lèvres, fit le tour du clitoris et vint enfin s’y poser. A cet instant, elle hurla son plaisir, ses hanches allaient et venaient simulant sa possession……
Il se rappela leur rencontre….les premières perles d’excitation sur leurs sexes.
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