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Récits érotiques de la mythologie (3). Aphrodite, déesse de l’amour

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Lue : 0 fois - Commentaire(s) : 12 - Histoire postée le 07/11/2023

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« La persuasion est fille d’Aphrodite. » (Sappho, « Poèmes et fragments »)

Aphrodite est la déesse de la Beauté, de l'Amour, du Plaisir et de la Procréation. Elle fait partie des douze grands dieux Olympiens. Elle fut assimilée à Vénus chez les Romains. Aphrodite inspira la passion amoureuse aux mortels comme aux dieux. Sans doute à l’origine une divinité orgiaque de la fertilité, venue du Proche-Orient, elle est devenue, en abordant les îles grecques, la douce déesse de l’amour et des plaisirs.

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DES POUVOIRS IMMENSES
Ses pouvoirs sont immenses : déesse aimable, elle protège les mariages, favorise l'entente amoureuse des époux, féconde les foyers, préside aux naissances. Elle fertilise aussi les champs. Mais elle peut être également une divinité redoutable, car elle symbolise bien souvent la passion que rien n'arrête, qui rend fous d'amour ceux qu'elle veut perdre.

Elle ravage même les unions légitimes, poussent les époux à l'adultère, favorise la fécondité des amours illégitimes et incite les mortels à toutes les voluptés et à tous les vices. Aphrodite devient alors une déesse fatale, dont la ceinture magique donne à celui qui la ceint un étrange pouvoir de désirs perpétuels.

LES DEUX TRADITIONS : AMOUR PUR ET AMOUR « VULGAIRE »

Deux traditions différentes sont rapportées sur sa naissance ; tantôt on en fait la fille de Zeus et de Dioné, et tantôt une fille d'Ouranos (le Ciel), dont les organes sexuels, tranchés par Cronos, tombèrent dans la mer et engendrèrent la déesse, la Femme-née-des-Vagues ou bien « née du sperme du Dieu ».

Aphrodite surgit nue de l'écume de la mer, chevaucha une conque, aborda d'abord sur l'île de Cythère, mais comme c'était une toute petite île, elle se rendit dans le Péloponnèse et finalement s'installa à Paphos, dans l'île de Chypre, qui allait devenir son centre de culte principal. A Paphos, les Saisons, filles de Thémis, se hâtèrent de la vêtir et de la parer.

Quand elle parut dans l'Olympe, tous les dieux, mais beaucoup moins les déesses, furent stupéfaits d'admiration : jamais une telle beauté n'avait été admirée. Sa peau était de la blancheur du lait, ses cheveux comme une rivière d'or liquide, ses yeux étincelaient comme des étoiles, ses formes étaient parfaites et elle exhalait un parfum suave de fleur.

Plus tard, Platon imagina l'existence de deux Aphrodite différentes : celle qui est née d'Ouranos (le Ciel), Aphrodite Ourania, déesse de l'amour pur, et la fille de Dioné, l'Aphrodite Pandémienne (c'est-il-dire l'Aphrodite Populaire), déesse de l'amour vulgaire. Mais c'est là une interprétation philosophique tardive, étrangère aux plus anciens mythes de la déesse.

De cette double naissance provient peut être la double personnalité d'Aphrodite, déesse de l'amour céleste et déesse de l'amour physique.

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La mythologie lui prêta naturellement un grand nombre d’amants.

Le paradoxe c’est que cette beauté, si raffinée, si délicate, on la marie au plus laid des dieux, le bossu et boiteux Héphaïstos, dieu des forgerons. L’amour est aveugle !
Ce qui ne l’empêche pas de coucher également avec le plus beau des dieux, Arès (Mars), le dieu de la guerre, avec lequel elle sera prise au piège par une ruse de son époux. Homère raconte comment les dieux amants furent surpris, un matin, par Hélios (le Soleil), qui rapporta l'aventure à Héphaïstos.

Celui-ci prépara secrètement un piège : c'était un fil et magique, que lui seul pouvait manœuvrer. Une nuit que les deux amants étaient réunis dans le lit d'Aphrodite, Héphaïstos referma le filet sur eux, et appela tous les dieux de l'Olympe. Ce qui les remplit tous de la joie la plus vive. Les dieux, hilares, y vont de leur commentaire, en particulier Hermès, le dieu du commerce, qui dit qu'il voudrait bien, pour coucher avec Aphrodite, devoir être découvert par tous les dieux. Aphrodite maudit Hélios et sa descendance, c'est-à-dire Pasiphaé et ses filles Ariane et Phèdre. Nous évoquerons leur destin dans d’autres publications.

A la prière de Poséidon, le Dieu de la mer, Héphaïstos consentit à retirer le filet, et la déesse s'enfuit, toute honteuse, vers Chypre, Arès vers la Thrace.

Des amours d’Arès et d'Aphrodite naquirent Eros et Antéros, Déimos (la Terreur) et Phobos (la Crainte), Harmonie (qui devint plus tard, à Thèbes, la femme de Cadmos).

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LES AMANTS D’APHRODITE

On s’amusait bien à l’Olympe, puisqu’Aphrodite a également été l’amante de :

• Hermès, qui vit ainsi son désir se réaliser et de qui naquit Hermaphrodite, mi-homme mi-femme.
• Dionysos, d'où naquit Priape (la paternité est attribuée alternativement à Zeus ou Adonis)
• Hyménaios, le dieu du chant nuptial.
• Poséidon, d'où naquit Rhodos.

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QUAND APHRODITE ACCORDAIT SES FAVEURS AUX MORTELS…

Parmi ceux-ci, on peut mentionner :

• le jeune Phaéton, dont elle fait le gardien immortel de son sanctuaire.
• L’Argonaute Boutès, qu'elle rend père d'Éryx (roi sanguinaire qu'abattra Héraclès) et de Polycaon.
• le Troyen Anchise, dont elle a Énée, qu'elle protégea et aida à fuir Troie jusqu'en Italie, avant d'obtenir pour lui l'Immortalité que lui accorde Zeus.
• Adonis, le bel enfant né de l'arbre à myrrhe. Quand sa mère incestueuse, Myrrha, est transformée, Perséphone lui dispute l'enfant et Zeus doit partager le temps d'Adonis : un tiers de l'année pour chacune et le troisième à son choix, qu'il passe toujours avec Aphrodite, jusqu'à ce qu’un sanglier le blesse mortellement.

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LES MALEDICTIONS D’APHRODITE

Les colères et les malédictions d'Aphrodite étalent célèbres. La vengeance d'Aphrodite est terrible. Pour la vindicte, elle ne le cède en rien à Héra, mais si cette dernière ne poursuit les femmes que par jalousie, Aphrodite ne les frappe que lorsqu'elles la servent mal ou refusent de la servir, et les femmes sont alors tant ses victimes que ses instruments destinés aux hommes, plus rarement par jalousie, leur inspirant parfois des amours très difficiles.

C'est elle qui inspira à Eos (l'Aurore) un amour insurmontable pour Orion, afin de la punir d'avoir cédé à Arès. Eos fut ainsi condamnée à devenir hypersexuelle !

Elle châtia également toutes les femmes de Lemnos de ne pas l’'honorer, en les affligeant d'une odeur insupportable, telle que leurs maris les abandonnèrent pour des captives thraces. Les Lemniennes tuèrent tous les hommes de l'île, et fondèrent une société: de femmes, jusqu'au jour où les Argonautes vinrent leur donner des fils.

Aphrodite punit encore les filles de Cinyras, à Paphos, en les forçant à se prostituer à des étrangers.

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PROTECTRICE DE TROIE ET DE ROME

Sa faveur n'en était pas moins dangereuse. Un jour, la Discorde lança une pomme destinée à être accordée à la plus belle des trois déesses, Héra, Athéna, Aphrodite. Il s’agit de la fameuse « pomme de discorde ».

Zeus ordonna à Hermès de les conduire toutes les trois sur l'Ida de Troade pour y être jugées par Alexandre, celui qui, plus tard, sera connu sous le nom de Pâris. Les trois déesses instituèrent devant lui un débat, vantant leur beauté, et lui promettant des présents.

Héra lui offrit la royauté universelle. Athéna, de le rendre invincible à la guerre. Aphrodite lui promit la main d'Hélène, la plus belle des mortelles. C'est Aphrodite qui fut choisie, et c'est elle, par conséquent, qui est à l'origine de la guerre de Troie.
Pendant toute la guerre, elle accorde sa protection aux Troyens, et à Pâris, en particulier. Lorsque Pâris combattit en combat singulier contre Ménélas, et fut sur le point de succomber, c'est elle qui l'arracha au danger, et provoqua l'incident qui rouvrit les hostilités générales.

Plus tard, elle protégea également Enée, sur le point d'être tué par Diomède. Celui-ci blessa même la déesse. Mais la protection d'Aphrodite ne put empêcher Troie de succomber, et Pâris de mourir.

Toutefois, elle réussit à conserver la race troyenne et c'est grâce à elle qu'Enée, avec Anchise, son père, et Iule (ou Ascagne), son fils, portant les Pénates de Troie, réussit à s'enfuir de la ville en flammes, et à chercher une terre, dans la lointaine Italie, où il pourrait se donner une nouvelle patrie.

C'est ainsi que Rome avait comme protectrice particulière Aphrodite - Vénus. Celle-ci passait pour l'ancêtre des Julii, les descendants d’Iule, donc d'Enée, et par conséquent de la déesse. C'est pour cela que César lui éleva un temple, sous l'invocation de Vénus Mère, la Venus Genitrix.

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LA DEESSE DU PLAISIR ET DE LA BEAUTE

Le culte d'Aphrodite s'associe le plus souvent à la sexualité humaine, mais ce n'est pas la seule prérogative de la déesse. Elle est en rapport avec les activités des jeunes filles en général. Les détails du mythe de Thésée et ses amours avec Ariane montrent une Aphrodite impliquée dans la sexualité hors mariage, tandis que celui-ci est du domaine d'Apollon. Le culte athénien, ainsi que celui d'autres cités grecques, l'associe à la fécondité.

Les attributions d'Aphrodite ont pu évoluer selon les époques et les cités. Cependant, en tout temps, ce sont surtout les jeunes filles et les femmes, plus que les hommes et les garçons, qui ont des devoirs envers la déesse.

La beauté féminine, précieuse aux jeunes filles en vue de leur mariage, aux femmes à qui elle facilite l'harmonie avec leurs époux, et aux courtisanes pour qui elle est une nécessité de leur commerce, se reflète dans les miroirs décorés de la figure d'Aphrodite, parfois offerts au temple de la déesse quand leurs propriétaires ont vieilli.

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APHRODITE ET SON CULTE

A Corinthe, le sanctuaire d'Aphrodite était tellement riche qu'il possédait plus de mille prostituées sacrées, les hiérodules, offertes à la déesse par des hommes ou par des femmes. A cause d'elles, la ville était très peuplée et s'enrichissait considérablement.

La ville présente une originalité religieuse venue d'Orient, la prostitution sacrée pratiquée dans le temple d'Aphrodite perché au sommet de l'Acrocorinthe, ou ville haute de Corinthe. Ces femmes faisaient tellement rêver les marins qu’ils disaient : « N’importe quel homme ne peut se payer un voyage à Corinthe ». Ça devint même un proverbe. Aristophane nous laisse savoir dans ses écrits, que lorsqu’on voulait désigner une femme comme une prostituée, on disait une femme de Corinthe. Corinthe était réputée dans le monde entier pour ses vices.

La ville ancienne subit de graves dommages à la suite d’un sac romain destructeur (146 avant J.-C.) et c’est seulement en 44 avant notre ère, sous l’impulsion de Jules César, que la décision de reconstruire la ville fut prise.

Les principaux centres du culte d'Aphrodite étaient Paphos, dans l'île de Chypre, à Cythère et en Crète. Parmi ses sanctuaires les plus fameux, il faut citer le temple de Cnide, en Carie, et celui de l'île de Cos.

Aphrodisias, cité de Carie, doit son nom à Aphrodite, qui avait, dans le sanctuaire de la ville, son unique statue de culte.

La première phase de construction fut entreprise vers -40 par C. Julius Zoilos. Elle consiste en un temple en marbre, d'un prodomos et d'une cella dont les murs sont en pierres locales non équarries. Par la suite, l'empereur Claude entoure l'édifice d’une colonnade ionique, formant un temple pseudodiptère octostyle et pycnostyle. Il est composé de 8 X 13 colonnes hautes de 9,28 m30 dont les chapiteaux correspondent aux canons de Vitruve.

Cette colonnade est constituée de différents éléments : l'épistyle de l'entablement est rehaussé d’un kymation ionique, superposé d'une plate-bande, et d'un cavet orné de palmettes, ouvertes et fermées. La frise, surhaussée du geison décoré d'une rangée de denticules divisées par un plan incliné et d'un larmier simple, est décorée d'Eros et des figures féminines portant des guirlandes. La corniche est surmontée par le sima dont les rares fragments n'ont pas été identifiés.

L'ensemble du temple, recouvert de tuiles plates en marbre, est sur un stylobate à trois degrés, dont la fondation est constituée de pierres frustes liées par du mortier.

Au IIe siècle, l’empereur romain Hadrien ferme le parvis dallé par un téménos corinthien sur les côtés nord, sud et ouest. Celui-ci est clos par un mur à moellons taillés et couvert d'un placage. À l'est, ce péribole débouche sur le cardo maximus en passant par le tétrapylon.

À Athènes, où se trouvait un temple d'Aphrodite Hétaïre où la déesse était représentée assise sur un bouc. A Abydos,non loin de Troie, à Éphèse et surtout à Corinthe, les courtisanes de la ville étaient ses véritables prêtresses.

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LE MYTHE D’APHRODITE

L'origine d'Aphrodite est assez complexe ; elle est la résultante d'un mélange dans lequel l'Orient a fourni les premiers éléments. Historiquement, son culte dans la Grèce antique fut importé d'Asie, influencé par le culte d'Astarté en Phénicie et de la déesse Ishtar en Mésopotamie.

Tous les peuples de langue sémitique ont connu une personnification, le plus souvent localisée dans la Lune ou dans un astre brillant, qui incarne et l'idée de la fécondité féminine et celle de la fertilité universelle. Pour tous ces peuples en constante communication dans l'histoire, cette divinité représente l'amour physique chez la femme, la beauté qui en est le stimulant, la volupté qui en est le but, la maternité qui en est la récompense. L'Aphrodite des Grecs nous offre cette conception sous les traits à la fois les plus artistiques et les plus humains.

Quand l’amour se manifeste sous l’aspect de la pulsion, Aphrodite est appelée Pandémos, la vulgaire. Ses épithètes sont alors éloquentes : Androphonos, la tueuse d’hommes, ou bien Epithymbia, celle au-dessus des tombeaux, ou encore Hétaïra/Pornè, la protectrice des courtisanes, ou Scotia, la sombre.

Ce type d’amour, pulsion de vie ou, dit autrement, libido, qui ne connaît pas de limites, qui donne la vie mais aussi la mort, l’effroi mais aussi l’harmonie, est bien issu de la Terre. Dont sont issus aussi les humains, qui y sont soumis.

Terminons par cet hymne, composé par la poétesse Sappho qui vécut sur l’ile de Mytilène (Lesbos), au VIIème siècle avant notre ère et qui fut, plus que tout autre poète, inspirée par la déesse :

« Immortelle Aphrodite au trône brillant, fille de Zeus, noueuse de ruses, je t’en prie, ne brise pas mon âme sous l’angoisse et la douleur. Mais viens à ma prière, si jamais tu as entendu ma voix au loin, et écoute, et quitte le palais d’or de ton père sur ton char attelé. Qu’une nuée de charmants moineaux t’amènent, agitant leurs ailes rapides autour de la terre sombre, depuis le paradis jusqu’au milieu du ciel. Ils sont tôt arrivés et toi, bénie, souriant à la manière des immortels, tu me demandes ce qui s’est abattu sur moi et pourquoi je t’appelle et ce que, dans mon cœur affolé, je désire le plus voir. Quelle beauté veux-tu maintenant conduire à t’aimer ? Qui te tourmente, Sappho ? Même si maintenant elle fuit, elle te suivra bientôt, et si elle rejette les cadeaux que tu lui offres, et si elle ne t’aime pas, elle t’aimera bientôt, quand bien même elle hésite. Viens, je t’en prie, dès maintenant, et soulage-moi de ces cruels soucis. Et que tout ce que mon cœur désire voir accompli soit accompli par toi, et soit mon alliée. »

REFERENCES

Pour de nombreux sujets liant érotisme et mythologie, l’ouvrage de référence, indispensable pour bien apprécier ces chroniques « Récits érotiques de la mythologie » est le livre de l’historien Christian-Georges Schwentzel « Le nombril d’Aphrodite, une histoire érotique de l’Antiquité » (Payot, 2019), notamment le chapitre 1er, consacré à la déesse de l’amour et intitulé « L’amante parfaite ».

Sur Internet, outre les articles Wikipédia, il y a de nombreuses références, parmi lesquelles je signale :

• https://mythologica.fr/grec/aphrodite.htm
• https://www.alphaomega.ms/blog/le-mythe-de-la-deesse-aphrodite-b61.html
• https://www.divinites.com/grecques/aphrodite.html
• http://www.alex-bernardini.fr/mythologie/Aphrodite.php
• https://sherpas.com/blog/aphrodite-mythologie/
• https://www.nccri.ie/grec/aphrodite.htm
• https://lactualite.com/sante-et-science/le-secret-daphrodite/
• https://auteldesbrumes.com/blog/blog-article/qui-est-aphrodite-deesse-de-lamour-et-de-la-sexualite-

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Histoire de OlgaT

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Commentaires du récit : Récits érotiques de la mythologie (3). Aphrodite, déesse de l’amour

Le 13/11/2023 - 18:37 par OlgaT
Merci ma chère Nadia!
Le 13/11/2023 - 08:13 par nana08000
toujours aussi romantique. Bravo pour nous faire partager tes connaissances
Le 10/11/2023 - 13:28 par OlgaT
@ linsee, merci!
Le 10/11/2023 - 10:29 par linsee
C'est un plaisir de vous lire
Le 09/11/2023 - 06:28 par OlgaT
@ Micky, merci. Je suis flattée! Bises
Le 09/11/2023 - 06:17 par Micky
Compte tenu des origines d'Olga, cette évocation d'Aphrodite était attendue et elle ne déçoit pas. Olga est l'Aphrodite de ce site et la déesse de la littérature érotique.
Le 08/11/2023 - 06:56 par OlgaT
@ Didier, merci. C'est pour moi un vrai plaisir!
Le 08/11/2023 - 06:50 par DBHB24
Olga, Tu es vraiment incroyable. Ta réponse est tout autant instructive et intéressante que l’a pu l’être ta chronique elle-même. Je te savais passionnée et érudit d’Histoire, je constate que tu l’es aussi pour l’Art… Merci encore d’avoir partagé avec nous, tes fidèles lecteurs, toutes tes précieuses connaissances. Didier
Le 08/11/2023 - 05:58 par OlgaT
@ Didier, tu as raison, Aphrodite était incontournable dans cette série. Ce poème de Sappho, parmi les rares qui ont été retrouvés, est en effet magnifique. Sous le nom de Vénus, la déesse est très importante dans l'histoire romaine et tout particulièrement pour la gens Iulii, donnant une origine divine à Jules César. Oui, le tableau de Botticelli illustre bien la façon dont on imagine Aphrodite. En ce qui concerne les statues, j'aime aussi beaucoup la Vénus de Milo, exposée au Louvre, ainsi que l’Aphrodite de Cnide qui est, avec le Zeus d'Olympie, la statue la plus célèbre de l'Antiquité grecque et romaine . Elle a été réalisée par le sculpteur grec Praxitèle (vers 400-326 avant JC). Elle représente la déesse Aphrodite debout, nue, portant la main droite devant son sexe. Elle est la seconde représentation connue de la nudité féminine complète dans la grande statuaire grecque. Selon la tradition antique, le sculpteur prit pour modèle sa maîtresse, la célèbre courtisane Phryné (dont j'ai parlé dans mon texte sur les hétaïres), après qu'elle se soit baignée nue dans la mer.
Le 07/11/2023 - 19:11 par DBHB24
Olga, Aphrodite, l’incontournable et mythique déesse grecque de l’amour, vaste sujet… Par cet écrit fort instructif, bien illustré par cet excellent poème de Sappho et diverses anecdotes, tu réussis néanmoins à bien nous la présenter, sous différents angles, et de manière très approfondie. Connaissant déjà certaines de ces anecdotes comme le piège d’Héphaïstos, et le choix de Paris, je suis heureux cependant d’en avoir appris plus à la lecture de ta chronique. Comme le fait que le grand Jules César lui ait fait ériger un temple à son honneur. Je terminerai mon propos, en soulignant que la description physique que tu nous fournis, m’a immédiatement fait penser à la magnifique peinture de Botticelli « la naissance de Vénus » exposée à Florence. Merci pour tout cela. Didier
Le 07/11/2023 - 16:11 par OlgaT
Merci Valeriane!
Le 07/11/2023 - 16:10 par valeriane
Toujours aussi bon tes récits Olga

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