Secret Mâle

Nous venions de baiser, elle et moi, alors que dehors, une pluie d’automne tombait en cordes et fouettait les vitres du manoir. Nous attendions la visite du propriétaire, qui devait passer réparer la chaufferie qui peinait à démarrer sa mission pour cet hivers naissant. Il devait arriver d’un moment à l’autre et c’est d’ailleurs pour cela que nous avions stoppé net nos ébats, croyant que les aboiements du chien indiquaient son arrivée. Ce qui s’avéra être une fausse alerte.

J’étais dans la salle de bain, nue, ma queue encore brillante, relaxée mais lourde et sensible. J’entendais les pas de me compagne, ses mouvements et je devinait qu’elle s’habillait. Elle m’avait excitée, j’en rebandais et je n’étais pas prêt à attendre plus longtemps ma jouissance. Je sentais cette envie toute mâle, de jouir, d’éjaculer, de répandre mon foutre, de serrer dans ma main, de toute mes forces cette queue trop dure, emplie à craquer de sang et des battements de mon coeur. Elle avait déjà en son sommet cette petit larme transparente que j’aurais voulu déposer sur sa langue, ou sur la langue d’une autre. Mais j’étais seul, et elle, buvait son café. J’ai fait couler une douche très chaude et je me suis assis sous l’averse dont les doigts aux longs ongles, tapotaient mon gland. J’ai commencé, les yeux fermés, à me branler doucement, les yeux clos. Une série de clichés du passé ont alors refait surface, comme autant de délices qui donneraient á cette jouissance un goût différent.

Alors que je sentais ma queue plus longue que jamais, je revoyais les images de Lola lorsque dans l’obscurité, à l’écart d’un feu de plage, je lui avait poliment demandé de pouvoir la goûter avec mon whisky. Elle n’avait pas tout de suite compris mais elle s’était exécutée, piquée par la curiosité. Je lui avait demandé simplement d’écarter les jambes et doucement, plongé mes deux doigts dans son sexe tout chaud pour les insérer, l’instant suivant, dans ma bouche et soigneusement les sucer. Elle était délicieuse, fruitée, chaude, mystérieuse et inconnue. J’avais ensuite posé mes lèvres sur mon verre whisky et laissé l’alcool, sa chaleur et son humus recouvrir mes lèvres et descendre le long de ma gorge.

Je continuais à me branler, sentant qu’un mouvement trop brusque, ou une tension trop forte de mes muscles me ferait jouir. Sentant au creux de ma main, les veines pompant le sang dans ma queue et mon gland. Je pensais au seins de Noémie, lorsqu’elle me dit qu’elle avait décidée de tromper son mec avec moi. Ses seins de rousse, lourds et fermes, sa peau laiteuse et fine. Ses poires d’amour que je tenais dans mes mains lorsque je pénétrait avec force et douceur son cul, véritable bague du paradis. Je l’entend encore murmurer de plaisir et me dire avec son accent canadien :”Encules moi, encules moi...”

Je sentais la jouissance venir, et je décidais de l’accepter.
Sous la pluie chaude, une éruption de sperme pendant quelques secondes délicieuses.
Je regardais, le lait disparaître avec les eaux de la douche.

La sonnette retentit et le chien aboya.
Timing parfait.