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Séparation provisoire
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SEPARATION PROVISOIRE
Elle m'attendait.
Je suis revenu immédiatement après avoir fini mes heures de travail. Un copain m'a proposé d'aller boire un coup mais je lui ai répondu: 'Ah, non, vraiment pas aujourd'hui.' Sans qu'il comprenne pourquoi. Il ne risquait pas d'ailleurs.
Elle avait déjà tout bouclé pour partir.
La maison quasiment vide suite à des dons, et un vide-maison la semaine précédente. Elle avait passé un accord avec les nouveaux propriétaires pour leur laisser ce qui resterait, moyennant une somme modique. Ils étaient jeunes, emménageaient avec deux enfants et appréciaient d'avoir du mobilier. Acheter la maison avait atteint l'intégrité de leur budget pour des années. Elle n'avait pris que ce dont elle avait réellement besoin. Il fallait dire qu'elle passait de 170 à 100 m2.
On avait convenu qu'on se dirait au revoir ce soir. Ensuite, elle prendrait sa voiture, pour rejoindre son nouveau lieu de villégiature.
Tout le temps du trajet, certes bref, un quart d'heure, j'ai repensé à tout ce qui avait constitué notre relation. Si intense et si particulière à la fois.
Son départ me chagrinait, même si ce n'était pas une tragédie. En effet, elle se rapprochait de ses enfants, et ne serait qu'à 70 kilomètres d'ici. Mais 70 kilomètres, c'était à la fois peu et beaucoup. Quand je rentrais le soir, jusqu'à présent, j'allais la trouver, ou elle venait me trouver, et on partageait des moments intenses. Si on se revoyait, ce ne serait pas tous les soirs.
Mais on se reverrait.
Ce qui existait entre nous était très fort, même s'il avait fallu tant de temps pour que ça éclose. A présent, c'était certain, ce serait jusqu'au bout. Même si les conditions évoluaient.
Ça avait été ironique. On se connaissait depuis très longtemps, mais il avait fallu une vingtaine d'années pour que quelque chose se passe. Engagés dans la quarantaine, on avait basculé sur une relation passionnelle, d'attirance mutuelle et de sexe intense. On n'aurait pas imaginé cette évolution vingt ans plus tôt, quand on s'était croisés pour la première fois. Mais il était vrai que l'existence humaine était en constante évolution. Ce qui était très positif au final.
Elle était arrivée, très jeune, tout juste mariée, dans le quartier. La vie devant elle. Moi j'étais là avant elle. J'avais perdu mes parents dans un accident de voiture, j'avais onze ans, et une tante m'avait recueilli, morte depuis, et dont j'avais hérité la maison.
On s'était côtoyés pendant une vingtaine d'années, se parlant comme de simples voisins, mais on n'avait jamais été proches, et il n'y avait jamais eu entre nous une quelconque attraction. Je ne m'étais jamais dit...Tiens, elle a du charme et j'aimerais bien...
Et pourtant du charme, elle en avait. C'était simplement que je n'avais jamais su la regarder.
Tout avait changé trois ans plus tôt.
J'étais rentré, à la fin d'une autre journée de travail, sur le coup de 18 heures. Je l'avais aperçue, appuyée contre le mur de sa maison, devant celle-ci, dans une attitude qui disait un effondrement total. La main sur le visage, clairement, elle pleurait.
Je me suis inquiété. Clairement, elle n'était pas dans son état normal. Je me trompais peut-être, et j'allais peut-être me mêler de quelque chose qui ne me regardait pas. Néanmoins, j'ai été vers elle.
Me sentant approcher, elle a levé vers moi un visage baigné de larmes.
Sans que je lui demande rien, elle m'a dit:
— Je me sens salie...Tellement salie. Mon mari m'a trompée pendant plus de vingt ans. Il a baisé la moitié du village...Et largement au-delà. J'ai obtenu le divorce hier. C'est fini.
J'avais réalisé alors que je n'avais effectivement pas vu son mari depuis un paquet de mois. Mais, pris par le tourbillon de la vie, et un travail vraiment prenant, je ne m'étais pas posé de questions.
Il travaillait pour Enedis, je l'avais imaginé en mission.
Je comprenais son désarroi. Et ce qu'elle me disait me donnait à voir son mari sous un autre angle. Je l'avais perçu comme quelqu'un de tranquille, amoureux de sa femme. Pas comme un chaud lapin qui parcourait les alentours à la recherche d'une vulve dans laquelle se planter. Les apparences étaient parfois trompeuses.
— Viens, j'ai envie que tu me baises. J'ai envie d'une revanche. Ça fait des années qu'il ne me touchait absolument plus. Il préférait les autres...Moi, j'étais...De la merde, tout simplement.
Je suis vraiment tombé des nues. Avec un vertige. Tout a basculé en très peu de temps. Quelques secondes.
J'ai sans doute rattrapé vingt ans de neutralité en la regardant pour la première fois comme une femme.
Je m'étais sans doute inconsciemment censuré, parce que j'avais vu arriver une jeune femme mariée. Et mon éducation stricte faisait que c'était un tabou pour moi de regarder une femme mariée.
Elle n'était pas très grande, brune, fine, avec un très joli visage, harmonieux, et une silhouette qui avait grandement évolué ces dernières années. Je ne m'en rendais compte que maintenant et rétroactivement. En effet, vingt ans plus tôt, elle n'avait pas de poitrine, et là, deux seins pas énormes mais bien ronds tendaient son chemisier qui, entrouvert, laissait voir l'ovale de deux seins fendus par creux marqué.
Elle devait me confier par la suite que, travaillée par le complexe d'une poitrine inexistante, elle avait fait le choix d'économiser pour se payer une belle paire de seins. Ça lui donnait indéniablement une silhouette plus désirable, non qu'elle ait été moche avec une poitrine plus plate, mais ça rehaussait un corps impeccable par ailleurs.
Je me suis rendu compte aussi rétrospectivement qu'elle était toujours habillée près du corps, avec des vêtements soulignant celui-ci, sexy. Assez ironiquement, ça n'avait pas empêché son mari d'aller voir ailleurs...Comme quoi...Rien n'était jamais acquis...Ou alors il avait été séduit par une forte poitrine...Débordante...
Ce soir-là, d'ailleurs, elle était extrêmement sexy. Une jupe en cuir ou simili-cuir collante, un T-shirt noir assorti, tendu par ses seins sous un blouson de cuir, et des bottes à talons aiguille qui montaient jusqu'au genou. Le désir m'a saisi soudain, et ma queue est devenue toute dure en quelques secondes. Je voyais enfin sa féminité, et je rattrapais vingt ans, avec un désir qui rattrapait lui aussi vingt ans.
On était en pleine rue, mais ça ne l'a pas empêchée d'avoir un geste audacieux, elle a soulevé son T-shirt pour mettre à nu sa poitrine, sans soutien-gorge mais elle n'en avait pas besoin. Deux seins parfaitement ronds, avec deux belles aréoles roses, et deux tétons qui se sont durcis sous mes yeux, la fraîcheur du soir et l'excitation.
— Ils attendent une caresse d'appréciation.
J'ai plongé sur leur perfection. Ils étaient hyper appétissants. Mais elle aussi, dans sa globalité. J'ai avalé un téton et je l'ai caressé de ma langue. Elle s'est mise à gémir. J'ai pris mon temps avant de passer à un autre téton. Elle n'a pas perdu le sien, comme j'étais proche d'elle, elle m'a défait et a récupéré ma queue en pleine érection qu'elle a masturbé avec une habileté qui m'a fait me demander pourquoi son mari avait été voir ailleurs. Mais les raisons d'agir étaient bien souvent ridicules.
— Viens, on va chez moi.
Ça m'a fait un drôle d'effet de rentrer chez elle. Je connaissais la maison, j'y étais déjà passé plusieurs fois. On avait parfois discuté avec son mari qui m'avait proposé des objets trouvés dans son grenier, parce qu'il savait que je collectionnais des éléments du petit patrimoine ancien. Elle était là, souvent, posée quelque part, canapé, chaise, ou debout. Les lieux prenaient une autre dimension, à présent qu'elle était seule et qu'elle s'y offrait.
J'avais pourtant un souvenir, qui me revenait. C'était six ans plus tôt. Un matin, j'étais venu récupérer un chandelier magnifique. Elle était là. Elle m'avait souri. Elle allait sortir, elle avait un rendez-vous d'affaires, elle fabriquait des bijoux qu'elle vendait, et bien, et j'avais été troublé, même si je m'étais auto-amnésié par la suite, par culpabilité sans doute. Elle était tout en blanc avec une touche de rouge. Un tailleur blanc, un chemisier rouge, tendu par ses seins tous nouveaux sans doute à l'époque, des bottes blanches à talon aiguille, du nylon blanc.
Elle était assise cuisses ouvertes, et comme la jupe était courte, et qu'elle avait remonté, j'avais une belle vision de son intimité. Ca me permettait de constater qu'elle n'avait pas de collant, mais des bas stay-up, avec une jolie attache en dentelle, Et au-delà, pas de culotte, ce qui me donnait une belle perspective sur son intimité. Je pouvais distinguer très nettement le renflement de son sexe, coupé en deux par une belle fente, dont sortaient deux bouts de lèvres qui se dessinaient et se repliaient différemment. Ce qui m'avait tout autant troublé ça avait été de voir une belle toison brune au dessus de ses lèvres. Je ne détestais rien plus que les sexes féminins imberbes.
J'avais pensé un instant qu'elle s'était positionnée ainsi, s'exhibant en fait, pour me troubler, et puis je m'étais dit que non, ça n'était pas possible.
Ça avait sans doute été le cas, pourtant.
J'étais reparti avec le chandelier, une image dans la tête, et le caleçon plein de sperme, mais ça je m'en étais rendu compte après. Ca m'avait tellement troublé que je m'étais joui dessus, sans même le sentir. J'avais été bon pour me changer.
Certains se seraient branlés et rebranlés en repensant à ce moment. J'avais tout effacé, culpabilisé par mon désir pour cette femme-mariée.
J'avais été très con.
Si j'avais su...
Sans doute s'était-elle offerte à moi, cette fois ou d'autres que j'avais aussi effacées pour compenser ses manques, affectifs et sexuels...
Ce qui se passait entre nous, là, maintenant, me disait que la suite allait être très bien, et que ça aurait aussi été très bien, si quelques années plus tôt, on avait commencé à faire l'amour.
Une hypothèse hautement improbable puisqu'elle était mariée et je n'aurais pas même envisagé de toucher à une femme mariée.
Elle m'avait entraîné vers le divan.
— Attends-moi un instant.
Elle était partie en courant presque, toute heureuse sans doute d'un moment de sexe. Ma queue, restée exhibée, était agitée de spasmes d'envie...Curieux comme la vie pouvait évoluer. Elle est revenue avec une boite de préservatifs. Elle en a sorti un, l'a dépiauté, et l'a déroulé sur ma queue d'un mouvement fluide. Elle s'est penchée dessus et elle a entamé une fellation, léchant bien ma queue à travers le latex, avant de faire aller et venir sa bouche dessus. On voyait bien qu'elle était en manque, qu'elle avait été frustrée, mais aussi qu'elle rattrapait pas mal de temps perdu. Je me suis dit que ça pouvait être prometteur si notre relation se poursuivait...Une telle faim de sexe...
Quand elle a été repue de sa fellation, elle s'est redressée. Un bouton faisait tenir sa jupe à sa taille. Elle l'a défait et a laissé le vêtement couler sur le sol. Dessous, elle avait le ventre nu. J'ai retrouvé ce que j'avais déjà vu et oublié. Elle a tourné sur elle-même pour se laisser admirer. La pente de son pubis recouverte d'une étendue moussue de poils aussi noirs que ses cheveux et derrière un cul rond et cambré, coupé en deux par un sillon dans lequel on avait envie de glisser plein de choses.
Elle m'a fait basculer sur le divan et elle est venue se caler sur moi. Elle a attrapé ma queue, s'est calée au-dessus. Mon gland et ses lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. J'étais raide, très raide même de désir, mais l'état de son sexe renvoyait à celui du mien. Elle était dilatée, ses lèvres bien épanouies hors d'elle et ses liquides intimes, brillants, couvraient toute la zone.
Nos chairs sont rentrées en contact. Pour la première fois. Je ne sais pas ce qu'elle a ressenti elle. Je sais ce que j'ai ressenti moi. Comme si un fort courant d'électricité m'avait traversé.
Mon gland contre ses lèvres.
Son poids a pesé sur moi et ma queue s'est enfoncée en elle. Elle m'a avalé, me donnant l'infini plaisir de me sentir gainé par cette chair délicate, douce et souple, qui est celle d'un vagin. Sa petite chatte avait totalement absorbé ma queue, jusqu'au dernier centimètre. Elle m'enveloppait, et elle s'est mise à me caresser, bougeant sur moi, avec sur son visage une expression que je ne devais pas oublier. Que je retrouvais très souvent quand j'étais avec elle, pour ne pas dire toujours, celle d'un réel plaisir, ce plaisir finalement si nécessaire à l'être humain, mais donné à si peu, un plaisir qu'elle n'avait pas connu pendant toutes ces années...Alors même que j'aurais pensé le contraire.
On est restés longtemps imbriqués comme ça. Tout avait disparu, tout s'était effacé, on était hors de l'espace et du temps, dans le plaisir. Je crois qu'on se posait la même question: 'Pourquoi on ne s'est pas trouvés plus tôt?'
Je pensais qu'on allait jouir comme ça, mais elle m'a entraîné vers d'autres jeux, imaginatifs, auxquels je n'aurais pas pensé, et qui ont sans doute donné le chemin qu'on devait prendre dans les mois et les années qui ont suivi. Un mélange de classique et d'inattendu qui m'a énormément plu. Elle a dégagé ma queue de sa vulve. La latex dégoulinait de ses sécrétions les plus intimes, ma queue modifiée, j'avais pris un tiers en longueur et en volume. Il fallait que je sois très excité pour être ainsi. C'était grâce à elle.
Et elle m'a fait quelque chose qu'aucune fille ne m'avait fait avant, annonciateur de merveilleuses trouvailles par la suite. Elle a attrapé ma queue, l'a redressée, de telle sorte que sa partie antérieure soit plaquée à la fois contre ses lèvres, qui s'écrasaient dessus, et son gland clitoridien, bien consistant. Et elle s'est mise à me caresser dans un mouvement de ventre de haut en bas. C'était aussi inattendu que délicieux et la jouissance est venue très vite.
— Non, pas comme...
Mais c'est bien comme ça que j'ai joui, arrivant à un point de rupture. J'ai crié, et lâché des jets de sperme copieux. Je n'en finissais pas de jouir.
Il y a dans la vie des périodes qui sont fastes...Et d'autres qui le sont nettement moins. Je n'oublierais sans doute jamais les jours et les semaines qui devaient suivre, parce que les choses étaient venues naturellement, de manière fluide. Elle me rejoignait, je la rejoignais, et on partait pour des moments de sexe intenses et inventifs, ces adjectifs me reviennent souvent. On s'entendait parfaitement, et on était surpris que ce soit le cas, dans le sexe d'abord et puis petit à petit, dans une relation qui se construisait autour, par fragments, et qui nous disait que dans des moments plus classiques, hors sexe, on était bien ensemble. Je crois qu'on était un peu surpris, parce qu'on avait vécu l'un comme l'autre des moments désastreux, de trouver quelqu'un avec qui sa se passe vraiment bien.
Et on s'était contentés de cette relation qui nous satisfaisait pleinement. Sans s'installer chez l'un ou chez l'autre, au final, parce qu'on était face à face.
Je me disais parfois, pensée qui m'effleurait, que c'était vraiment bien et que ça ne pouvait pas continuer comme ça. En me rassurant, et me disant que si.
Et puis il y avait eu ce moment, quelques semaines plus tôt à peine.
— Ce que je vais te dire ne va pas te faire plaisir, mais j'ai mis la maison en vente il y a quelques semaines. Elle a été vite achetée.
Ce n'était pas une surprise, étant donné que c'était une très belle maison.
— Mes enfants.
Quand notre relation avait démarré, ses enfants étaient déjà grands. Ils passaient régulièrement. Elle ne leur avait rien caché de ce qui s'était passé et se passait entre nous, et ils l'avaient bien pris. C'étaient des jumeaux, Ils avaient choisi deux voies différentes, informatique pour elle, immobilier pour lui, et ils ne lui ressemblaient pas, grands et blonds l'un comme l'autre. Ils ne ressemblaient d'ailleurs pas à son mari non plus. Le mystère de la génétique...Ou alors le laitier était passé par là.
— Ma fille n'est pas bien en ce moment...Elle fait une dépression. Mon fils vient de divorcer. Ils ont besoin de moi. J'ai fait le choix, bien réfléchi, de m'installer près d'eux.
— Ce ne sera plus pareil, mais tu viendras me rejoindre quand tu voudras.
Dix-huit heures quinze quand je suis arrivé. Elle m'attendait. Elle était devant chez elle, adossée à ce même mur contre lequel elle pleurait quelques années plus tôt, et j'ai bien compris que ce n'était pas un choix fait au hasard. Une manière de boucler la boucle.
Cette fois, elle ne pleurait pas. Elle tirait sur une cigarette, de manière sensuelle, vêtue d'une manière incroyablement sexy. Toute en cuir. Un top boutonné et très décolleté dont plus de la moitié de ses seins sortaient, un pantalon ultra-moulant qui collait à ses formes, des bottes à talon aiguille, une harmonie qui était un cadeau...
Je me suis approché d'elle, et j'ai pris sa bouche, tout en défaisant les deux premiers boutons de son corsage. Ses seins ont jailli à l'air libre, et je suis venu en bouffer les tétons. Une autre manière de boucler la boucle. Elle a gémi de plaisir. On se connaissait tellement bien qu'on savait comment donner réellement du plaisir à l'autre, et on maîtrisait bien et mieux ce don.
--Ça va pas te manquer, je lui ai demandé, en passant d'un téton à l'autre.
J'avais, que je le veuille ou non, que je l'admette ou non, pas mal de rancoeur en moi. Je lui en voulais qu'elle parte.
— On est jeudi aujourd'hui. Demain c'est vendredi. Ca te dit de me rejoindre au chalet demain soir? On aura tout le week-end pour nous.
Elle avait co-acheté un chalet avec deux copines, et elles se le partageaient. Elle m'y avait emmené plusieurs fois. Peu de randonnée et beaucoup de sexe.
Ça m'a rasséréné. Je me suis dit qu'elle avait la volonté de maintenir ce lien fort entre nous.
Je l'ai attrapée par les fesses. Elle a enroulé ses jambes autour de ma taille, La porte de sa maison était entrouverte. Je l'ai poussée du dos et, elle accrochée à moi, et moi la tenant, je l'ai emmenée dans ce grand living où nous avions si souvent fait l'amour. Je l'ai déposée sur le divan, mes doigts accrochant l'élastique qui serrait le pantalon de cuir à sa taille. Je l'ai descendu tout doucement. Sans surprise, elle n'avait pas de slip dessous. L'odeur forte de ses secrétions m'est montée aux narines, enivrante. En descendant le vêtement j'ai révélé une petite chatte que je connaissais par cœur mais dont je ne me lassais jamais. Elle avait déjà bien mouillé l'intérieur du vêtement d'excitation. La même excitation qui faisait que son sexe était bien entrouvert, son gland clitoridien décalotté et ses lèvres étalées hors d'elle. L'attrapant par les fesses, j'ai approché ma bouche de son sexe et je lui ai fait un de ces cunnis qu'elle adorait. Elle s'est laissée aller, gémissant de plaisir pendant que je la caressais d'une langue habile peut-être, avide sans aucun doute, remplissant ma bouche du jaillissement de ses sécrétions vaginales. J'ai libéré ma queue, douloureuse de désir, la masturbant pour me soulager, tout en faisant attention à ne pas jouir...Même si avec elle, je pouvais rester dur et jouir plusieurs fois. Ce qui n'était jamais arrivé avec une autre fille. Mais on avait une relation vraiment unique...
Elle m'a tiré sur le divan, et on s'est placés tête bêche. Elle au-dessus de moi, moi fouillant sa chatte, mais sous un autre angle, et pour d'autres plaisirs, tandis qu'elle me bouffait la queue comme elle aimait le faire, de la langue et de la bouche. Du plaisir à l'état pur. Elle savait ne négliger aucune zone, taper sur des points sensibles, pour ne pas dire ultra-sensibles. Elle avait bien rattrapé ses années d'abstinence et de frustration. Et acquis expérience et habileté, dans l'harmonie de notre relation.
Quand elle s'est dégagée, elle s'est redressée pour aller récupérer quelque chose sur la table collée au dos du divan. Elle a brandi, mais pas du tout triomphalement, quelque chose, dans une matière qui évoquait du plastique souple, ce qui ressemblait à une queue, mais une queue pourvue de quelque chose qui aurait pu ressembler à une paire de couilles, si elle n'avait été décentrée, et hypertrophiée par rapport à une paire de couilles normales.
— C'est un gode nouvelle génération, elle a assuré.
Pour m'en faire la démonstration, elle a glissé ce qui au final se révélait être un socle dans son sexe, suffisamment ouvert et lubrifié pour que ça rentre sans problèmes.
— Pas besoin de harnachement, ça tient très bien comme ça, et en plus, quand il bouge il me donne énormément de plaisir.
Dans son autre main, elle avait un tube de lubrifiant. Elle en a soigneusement enduit le pénis artificiel.
— Ce sera un beau moyen de marquer une fin et un recommencement. Je sais que tous les hommes rêvent, même s'ils ne l'admettent pas, de se faire enculer. C'est une source de plaisir très forte. Et c'est ce que je t'offre. Sauf si vraiment tu n'en as pas envie...
On n'en avait jamais parlé. Je ne lui avais jamais dit: 'J'aimerais vraiment que tu m'encules...' Est-ce qu'elle avait lu en moi ce qui m'avait traversé, comme me traversaient mille pensées, mille possibilités liées au sexe, quand on était ensemble, des idées, des envies, qui venaient, et disparaissaient, ou revenaient...Très vite, elle m'avait fait comprendre qu'elle adorait se faire sodomiser. Elle y prenait un plaisir qui n'avait pas grand chose à voir avec celui qu'elle avait par la chatte. Je m'étais dit à plusieurs reprises que ce serait bien, un jeu intellectuel plus qu'autre chose, si on pouvait inverser le game, et que ce soit elle qui me prenne. Elle n'avait pas de queue, bien sûr, mais j'avais regardé et je regardais suffisamment de porno pour savoir que les filles pouvaient se branler sur des pénis artificiels.
Avec elle tout s'était toujours très bien passé, quelque chose de lisse, de doux et de chaud.
Elle a appuyé la tête du gland de plastique contre ma muqueuse anale. C'était elle la maîtresse du jeu, mais c'était une perspective infiniment séduisante. Elle l'avait souvent été, déjà, dans d'autres situations.
Très doucement, elle a poussé, et elle a commencé à me pénétrer. Je craignais qu'il y ait de la douleur, mais ça n'a vraiment pas été le cas. Par contre il y a eu du plaisir, rapidement, un plaisir très fort, et j'ai gémi, comme elle avait pu gémir quand je l'avais pénétrée. Un plaisir intense, je m'y attendais d'ailleurs, vraiment très fort, plus fort, et les minutes qui sont venues après l'ont confirmé, que tout ce que j'avais pu ressentir par ma queue.
Elle m'a pénétré doucement, allant aussi loin qu'elle le pouvait, et j'ai vu à son expression que le plaisir était vraiment partagé, à parts égales, c'est-à-dire qu'il y avait un effet en retour, un backlash, un effet boomerang, on pouvait le caractériser comme on voulait. Si le pénis artificiel me donnait du plaisir en frottant mes muqueuses internes, le moindre mouvement, la moindre vibration se répercutait à dans la partie logée dans sa vulve, et lui donnait du plaisir.
Elle s'est immobilisée quand elle n'a pas pu aller plus loin. Et elle s'est mise à bouger, allant et venant en moi. Je n'aurais eu, si j'avais eu l'envie de le faire, qu'une chose à dire: 'Mon Dieu que c'est bon, pourquoi on n'a pas pris du plaisir comme ça plus tôt?'
Ce qui m'a séduit, tout autant que ce plaisir intense, et qui montait crescendo en moi, ça a été de voir comment elle, elle jouissait. Elle n'avait sans doute pas imaginé que ce serait si fort pour elle...Elle ruisselait autour de la partie plantée en elle, gémissait et frémissait...
J'avais une énorme érection, mais quand elle m'avait pénétré, tout mon plaisir s'était concentré sur l'arrière, et elle avait dégonflé. Elle s'est figée en moi, a attrapé ma bite, et s'est mise à me masturber. Je suis redevenu tout dur en quelques secondes. Plus gros que je n'avais jamais été à vrai dire. Il y a eu un moment de grâce et d'équilibre, où elle m'a fouillé tout en me masturbant, Le plaisir s'est équitablement réparti...J' étais en plein trip.
Symbole sans doute de la réelle harmonie entre nous, on a joui quasiment simultanément...Elle a dit:
— Je crois que...
A poussé un cri, s'est cambrée. Le corps secoué de spasmes, elle s'est tordue, et elle s'est mise à éjaculer des liquides crémeux autour du socle planté en elle...Ça giclait de partout, et partout aux alentours. J'ai senti que, moi aussi, je me mettais à jouir, ma jouissance se manifestant par la force de cet orgasme, comme je n'en avais pas eu depuis longtemps, dont la manifestation la plus évidente était sans doute ce jaillissement qui n'en finissait pas de sperme, jets blancs et copieux.
Une demi-heure plus tard, après une douche prise ensemble, rhabillée, elle glissait le jeu de clefs de la maison dans la boite à lettres et montait dans sa voiture.
— A demain!
Elle m'a offert un ultime regard sur une intimité que je n'allais pas tarder à retrouver, ouvrant ses cuisses pour me laisser voir ce sexe encore dilaté, et encore trempé.
Elle m'attendait.
Je suis revenu immédiatement après avoir fini mes heures de travail. Un copain m'a proposé d'aller boire un coup mais je lui ai répondu: 'Ah, non, vraiment pas aujourd'hui.' Sans qu'il comprenne pourquoi. Il ne risquait pas d'ailleurs.
Elle avait déjà tout bouclé pour partir.
La maison quasiment vide suite à des dons, et un vide-maison la semaine précédente. Elle avait passé un accord avec les nouveaux propriétaires pour leur laisser ce qui resterait, moyennant une somme modique. Ils étaient jeunes, emménageaient avec deux enfants et appréciaient d'avoir du mobilier. Acheter la maison avait atteint l'intégrité de leur budget pour des années. Elle n'avait pris que ce dont elle avait réellement besoin. Il fallait dire qu'elle passait de 170 à 100 m2.
On avait convenu qu'on se dirait au revoir ce soir. Ensuite, elle prendrait sa voiture, pour rejoindre son nouveau lieu de villégiature.
Tout le temps du trajet, certes bref, un quart d'heure, j'ai repensé à tout ce qui avait constitué notre relation. Si intense et si particulière à la fois.
Son départ me chagrinait, même si ce n'était pas une tragédie. En effet, elle se rapprochait de ses enfants, et ne serait qu'à 70 kilomètres d'ici. Mais 70 kilomètres, c'était à la fois peu et beaucoup. Quand je rentrais le soir, jusqu'à présent, j'allais la trouver, ou elle venait me trouver, et on partageait des moments intenses. Si on se revoyait, ce ne serait pas tous les soirs.
Mais on se reverrait.
Ce qui existait entre nous était très fort, même s'il avait fallu tant de temps pour que ça éclose. A présent, c'était certain, ce serait jusqu'au bout. Même si les conditions évoluaient.
Ça avait été ironique. On se connaissait depuis très longtemps, mais il avait fallu une vingtaine d'années pour que quelque chose se passe. Engagés dans la quarantaine, on avait basculé sur une relation passionnelle, d'attirance mutuelle et de sexe intense. On n'aurait pas imaginé cette évolution vingt ans plus tôt, quand on s'était croisés pour la première fois. Mais il était vrai que l'existence humaine était en constante évolution. Ce qui était très positif au final.
Elle était arrivée, très jeune, tout juste mariée, dans le quartier. La vie devant elle. Moi j'étais là avant elle. J'avais perdu mes parents dans un accident de voiture, j'avais onze ans, et une tante m'avait recueilli, morte depuis, et dont j'avais hérité la maison.
On s'était côtoyés pendant une vingtaine d'années, se parlant comme de simples voisins, mais on n'avait jamais été proches, et il n'y avait jamais eu entre nous une quelconque attraction. Je ne m'étais jamais dit...Tiens, elle a du charme et j'aimerais bien...
Et pourtant du charme, elle en avait. C'était simplement que je n'avais jamais su la regarder.
Tout avait changé trois ans plus tôt.
J'étais rentré, à la fin d'une autre journée de travail, sur le coup de 18 heures. Je l'avais aperçue, appuyée contre le mur de sa maison, devant celle-ci, dans une attitude qui disait un effondrement total. La main sur le visage, clairement, elle pleurait.
Je me suis inquiété. Clairement, elle n'était pas dans son état normal. Je me trompais peut-être, et j'allais peut-être me mêler de quelque chose qui ne me regardait pas. Néanmoins, j'ai été vers elle.
Me sentant approcher, elle a levé vers moi un visage baigné de larmes.
Sans que je lui demande rien, elle m'a dit:
— Je me sens salie...Tellement salie. Mon mari m'a trompée pendant plus de vingt ans. Il a baisé la moitié du village...Et largement au-delà. J'ai obtenu le divorce hier. C'est fini.
J'avais réalisé alors que je n'avais effectivement pas vu son mari depuis un paquet de mois. Mais, pris par le tourbillon de la vie, et un travail vraiment prenant, je ne m'étais pas posé de questions.
Il travaillait pour Enedis, je l'avais imaginé en mission.
Je comprenais son désarroi. Et ce qu'elle me disait me donnait à voir son mari sous un autre angle. Je l'avais perçu comme quelqu'un de tranquille, amoureux de sa femme. Pas comme un chaud lapin qui parcourait les alentours à la recherche d'une vulve dans laquelle se planter. Les apparences étaient parfois trompeuses.
— Viens, j'ai envie que tu me baises. J'ai envie d'une revanche. Ça fait des années qu'il ne me touchait absolument plus. Il préférait les autres...Moi, j'étais...De la merde, tout simplement.
Je suis vraiment tombé des nues. Avec un vertige. Tout a basculé en très peu de temps. Quelques secondes.
J'ai sans doute rattrapé vingt ans de neutralité en la regardant pour la première fois comme une femme.
Je m'étais sans doute inconsciemment censuré, parce que j'avais vu arriver une jeune femme mariée. Et mon éducation stricte faisait que c'était un tabou pour moi de regarder une femme mariée.
Elle n'était pas très grande, brune, fine, avec un très joli visage, harmonieux, et une silhouette qui avait grandement évolué ces dernières années. Je ne m'en rendais compte que maintenant et rétroactivement. En effet, vingt ans plus tôt, elle n'avait pas de poitrine, et là, deux seins pas énormes mais bien ronds tendaient son chemisier qui, entrouvert, laissait voir l'ovale de deux seins fendus par creux marqué.
Elle devait me confier par la suite que, travaillée par le complexe d'une poitrine inexistante, elle avait fait le choix d'économiser pour se payer une belle paire de seins. Ça lui donnait indéniablement une silhouette plus désirable, non qu'elle ait été moche avec une poitrine plus plate, mais ça rehaussait un corps impeccable par ailleurs.
Je me suis rendu compte aussi rétrospectivement qu'elle était toujours habillée près du corps, avec des vêtements soulignant celui-ci, sexy. Assez ironiquement, ça n'avait pas empêché son mari d'aller voir ailleurs...Comme quoi...Rien n'était jamais acquis...Ou alors il avait été séduit par une forte poitrine...Débordante...
Ce soir-là, d'ailleurs, elle était extrêmement sexy. Une jupe en cuir ou simili-cuir collante, un T-shirt noir assorti, tendu par ses seins sous un blouson de cuir, et des bottes à talons aiguille qui montaient jusqu'au genou. Le désir m'a saisi soudain, et ma queue est devenue toute dure en quelques secondes. Je voyais enfin sa féminité, et je rattrapais vingt ans, avec un désir qui rattrapait lui aussi vingt ans.
On était en pleine rue, mais ça ne l'a pas empêchée d'avoir un geste audacieux, elle a soulevé son T-shirt pour mettre à nu sa poitrine, sans soutien-gorge mais elle n'en avait pas besoin. Deux seins parfaitement ronds, avec deux belles aréoles roses, et deux tétons qui se sont durcis sous mes yeux, la fraîcheur du soir et l'excitation.
— Ils attendent une caresse d'appréciation.
J'ai plongé sur leur perfection. Ils étaient hyper appétissants. Mais elle aussi, dans sa globalité. J'ai avalé un téton et je l'ai caressé de ma langue. Elle s'est mise à gémir. J'ai pris mon temps avant de passer à un autre téton. Elle n'a pas perdu le sien, comme j'étais proche d'elle, elle m'a défait et a récupéré ma queue en pleine érection qu'elle a masturbé avec une habileté qui m'a fait me demander pourquoi son mari avait été voir ailleurs. Mais les raisons d'agir étaient bien souvent ridicules.
— Viens, on va chez moi.
Ça m'a fait un drôle d'effet de rentrer chez elle. Je connaissais la maison, j'y étais déjà passé plusieurs fois. On avait parfois discuté avec son mari qui m'avait proposé des objets trouvés dans son grenier, parce qu'il savait que je collectionnais des éléments du petit patrimoine ancien. Elle était là, souvent, posée quelque part, canapé, chaise, ou debout. Les lieux prenaient une autre dimension, à présent qu'elle était seule et qu'elle s'y offrait.
J'avais pourtant un souvenir, qui me revenait. C'était six ans plus tôt. Un matin, j'étais venu récupérer un chandelier magnifique. Elle était là. Elle m'avait souri. Elle allait sortir, elle avait un rendez-vous d'affaires, elle fabriquait des bijoux qu'elle vendait, et bien, et j'avais été troublé, même si je m'étais auto-amnésié par la suite, par culpabilité sans doute. Elle était tout en blanc avec une touche de rouge. Un tailleur blanc, un chemisier rouge, tendu par ses seins tous nouveaux sans doute à l'époque, des bottes blanches à talon aiguille, du nylon blanc.
Elle était assise cuisses ouvertes, et comme la jupe était courte, et qu'elle avait remonté, j'avais une belle vision de son intimité. Ca me permettait de constater qu'elle n'avait pas de collant, mais des bas stay-up, avec une jolie attache en dentelle, Et au-delà, pas de culotte, ce qui me donnait une belle perspective sur son intimité. Je pouvais distinguer très nettement le renflement de son sexe, coupé en deux par une belle fente, dont sortaient deux bouts de lèvres qui se dessinaient et se repliaient différemment. Ce qui m'avait tout autant troublé ça avait été de voir une belle toison brune au dessus de ses lèvres. Je ne détestais rien plus que les sexes féminins imberbes.
J'avais pensé un instant qu'elle s'était positionnée ainsi, s'exhibant en fait, pour me troubler, et puis je m'étais dit que non, ça n'était pas possible.
Ça avait sans doute été le cas, pourtant.
J'étais reparti avec le chandelier, une image dans la tête, et le caleçon plein de sperme, mais ça je m'en étais rendu compte après. Ca m'avait tellement troublé que je m'étais joui dessus, sans même le sentir. J'avais été bon pour me changer.
Certains se seraient branlés et rebranlés en repensant à ce moment. J'avais tout effacé, culpabilisé par mon désir pour cette femme-mariée.
J'avais été très con.
Si j'avais su...
Sans doute s'était-elle offerte à moi, cette fois ou d'autres que j'avais aussi effacées pour compenser ses manques, affectifs et sexuels...
Ce qui se passait entre nous, là, maintenant, me disait que la suite allait être très bien, et que ça aurait aussi été très bien, si quelques années plus tôt, on avait commencé à faire l'amour.
Une hypothèse hautement improbable puisqu'elle était mariée et je n'aurais pas même envisagé de toucher à une femme mariée.
Elle m'avait entraîné vers le divan.
— Attends-moi un instant.
Elle était partie en courant presque, toute heureuse sans doute d'un moment de sexe. Ma queue, restée exhibée, était agitée de spasmes d'envie...Curieux comme la vie pouvait évoluer. Elle est revenue avec une boite de préservatifs. Elle en a sorti un, l'a dépiauté, et l'a déroulé sur ma queue d'un mouvement fluide. Elle s'est penchée dessus et elle a entamé une fellation, léchant bien ma queue à travers le latex, avant de faire aller et venir sa bouche dessus. On voyait bien qu'elle était en manque, qu'elle avait été frustrée, mais aussi qu'elle rattrapait pas mal de temps perdu. Je me suis dit que ça pouvait être prometteur si notre relation se poursuivait...Une telle faim de sexe...
Quand elle a été repue de sa fellation, elle s'est redressée. Un bouton faisait tenir sa jupe à sa taille. Elle l'a défait et a laissé le vêtement couler sur le sol. Dessous, elle avait le ventre nu. J'ai retrouvé ce que j'avais déjà vu et oublié. Elle a tourné sur elle-même pour se laisser admirer. La pente de son pubis recouverte d'une étendue moussue de poils aussi noirs que ses cheveux et derrière un cul rond et cambré, coupé en deux par un sillon dans lequel on avait envie de glisser plein de choses.
Elle m'a fait basculer sur le divan et elle est venue se caler sur moi. Elle a attrapé ma queue, s'est calée au-dessus. Mon gland et ses lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. J'étais raide, très raide même de désir, mais l'état de son sexe renvoyait à celui du mien. Elle était dilatée, ses lèvres bien épanouies hors d'elle et ses liquides intimes, brillants, couvraient toute la zone.
Nos chairs sont rentrées en contact. Pour la première fois. Je ne sais pas ce qu'elle a ressenti elle. Je sais ce que j'ai ressenti moi. Comme si un fort courant d'électricité m'avait traversé.
Mon gland contre ses lèvres.
Son poids a pesé sur moi et ma queue s'est enfoncée en elle. Elle m'a avalé, me donnant l'infini plaisir de me sentir gainé par cette chair délicate, douce et souple, qui est celle d'un vagin. Sa petite chatte avait totalement absorbé ma queue, jusqu'au dernier centimètre. Elle m'enveloppait, et elle s'est mise à me caresser, bougeant sur moi, avec sur son visage une expression que je ne devais pas oublier. Que je retrouvais très souvent quand j'étais avec elle, pour ne pas dire toujours, celle d'un réel plaisir, ce plaisir finalement si nécessaire à l'être humain, mais donné à si peu, un plaisir qu'elle n'avait pas connu pendant toutes ces années...Alors même que j'aurais pensé le contraire.
On est restés longtemps imbriqués comme ça. Tout avait disparu, tout s'était effacé, on était hors de l'espace et du temps, dans le plaisir. Je crois qu'on se posait la même question: 'Pourquoi on ne s'est pas trouvés plus tôt?'
Je pensais qu'on allait jouir comme ça, mais elle m'a entraîné vers d'autres jeux, imaginatifs, auxquels je n'aurais pas pensé, et qui ont sans doute donné le chemin qu'on devait prendre dans les mois et les années qui ont suivi. Un mélange de classique et d'inattendu qui m'a énormément plu. Elle a dégagé ma queue de sa vulve. La latex dégoulinait de ses sécrétions les plus intimes, ma queue modifiée, j'avais pris un tiers en longueur et en volume. Il fallait que je sois très excité pour être ainsi. C'était grâce à elle.
Et elle m'a fait quelque chose qu'aucune fille ne m'avait fait avant, annonciateur de merveilleuses trouvailles par la suite. Elle a attrapé ma queue, l'a redressée, de telle sorte que sa partie antérieure soit plaquée à la fois contre ses lèvres, qui s'écrasaient dessus, et son gland clitoridien, bien consistant. Et elle s'est mise à me caresser dans un mouvement de ventre de haut en bas. C'était aussi inattendu que délicieux et la jouissance est venue très vite.
— Non, pas comme...
Mais c'est bien comme ça que j'ai joui, arrivant à un point de rupture. J'ai crié, et lâché des jets de sperme copieux. Je n'en finissais pas de jouir.
Il y a dans la vie des périodes qui sont fastes...Et d'autres qui le sont nettement moins. Je n'oublierais sans doute jamais les jours et les semaines qui devaient suivre, parce que les choses étaient venues naturellement, de manière fluide. Elle me rejoignait, je la rejoignais, et on partait pour des moments de sexe intenses et inventifs, ces adjectifs me reviennent souvent. On s'entendait parfaitement, et on était surpris que ce soit le cas, dans le sexe d'abord et puis petit à petit, dans une relation qui se construisait autour, par fragments, et qui nous disait que dans des moments plus classiques, hors sexe, on était bien ensemble. Je crois qu'on était un peu surpris, parce qu'on avait vécu l'un comme l'autre des moments désastreux, de trouver quelqu'un avec qui sa se passe vraiment bien.
Et on s'était contentés de cette relation qui nous satisfaisait pleinement. Sans s'installer chez l'un ou chez l'autre, au final, parce qu'on était face à face.
Je me disais parfois, pensée qui m'effleurait, que c'était vraiment bien et que ça ne pouvait pas continuer comme ça. En me rassurant, et me disant que si.
Et puis il y avait eu ce moment, quelques semaines plus tôt à peine.
— Ce que je vais te dire ne va pas te faire plaisir, mais j'ai mis la maison en vente il y a quelques semaines. Elle a été vite achetée.
Ce n'était pas une surprise, étant donné que c'était une très belle maison.
— Mes enfants.
Quand notre relation avait démarré, ses enfants étaient déjà grands. Ils passaient régulièrement. Elle ne leur avait rien caché de ce qui s'était passé et se passait entre nous, et ils l'avaient bien pris. C'étaient des jumeaux, Ils avaient choisi deux voies différentes, informatique pour elle, immobilier pour lui, et ils ne lui ressemblaient pas, grands et blonds l'un comme l'autre. Ils ne ressemblaient d'ailleurs pas à son mari non plus. Le mystère de la génétique...Ou alors le laitier était passé par là.
— Ma fille n'est pas bien en ce moment...Elle fait une dépression. Mon fils vient de divorcer. Ils ont besoin de moi. J'ai fait le choix, bien réfléchi, de m'installer près d'eux.
— Ce ne sera plus pareil, mais tu viendras me rejoindre quand tu voudras.
Dix-huit heures quinze quand je suis arrivé. Elle m'attendait. Elle était devant chez elle, adossée à ce même mur contre lequel elle pleurait quelques années plus tôt, et j'ai bien compris que ce n'était pas un choix fait au hasard. Une manière de boucler la boucle.
Cette fois, elle ne pleurait pas. Elle tirait sur une cigarette, de manière sensuelle, vêtue d'une manière incroyablement sexy. Toute en cuir. Un top boutonné et très décolleté dont plus de la moitié de ses seins sortaient, un pantalon ultra-moulant qui collait à ses formes, des bottes à talon aiguille, une harmonie qui était un cadeau...
Je me suis approché d'elle, et j'ai pris sa bouche, tout en défaisant les deux premiers boutons de son corsage. Ses seins ont jailli à l'air libre, et je suis venu en bouffer les tétons. Une autre manière de boucler la boucle. Elle a gémi de plaisir. On se connaissait tellement bien qu'on savait comment donner réellement du plaisir à l'autre, et on maîtrisait bien et mieux ce don.
--Ça va pas te manquer, je lui ai demandé, en passant d'un téton à l'autre.
J'avais, que je le veuille ou non, que je l'admette ou non, pas mal de rancoeur en moi. Je lui en voulais qu'elle parte.
— On est jeudi aujourd'hui. Demain c'est vendredi. Ca te dit de me rejoindre au chalet demain soir? On aura tout le week-end pour nous.
Elle avait co-acheté un chalet avec deux copines, et elles se le partageaient. Elle m'y avait emmené plusieurs fois. Peu de randonnée et beaucoup de sexe.
Ça m'a rasséréné. Je me suis dit qu'elle avait la volonté de maintenir ce lien fort entre nous.
Je l'ai attrapée par les fesses. Elle a enroulé ses jambes autour de ma taille, La porte de sa maison était entrouverte. Je l'ai poussée du dos et, elle accrochée à moi, et moi la tenant, je l'ai emmenée dans ce grand living où nous avions si souvent fait l'amour. Je l'ai déposée sur le divan, mes doigts accrochant l'élastique qui serrait le pantalon de cuir à sa taille. Je l'ai descendu tout doucement. Sans surprise, elle n'avait pas de slip dessous. L'odeur forte de ses secrétions m'est montée aux narines, enivrante. En descendant le vêtement j'ai révélé une petite chatte que je connaissais par cœur mais dont je ne me lassais jamais. Elle avait déjà bien mouillé l'intérieur du vêtement d'excitation. La même excitation qui faisait que son sexe était bien entrouvert, son gland clitoridien décalotté et ses lèvres étalées hors d'elle. L'attrapant par les fesses, j'ai approché ma bouche de son sexe et je lui ai fait un de ces cunnis qu'elle adorait. Elle s'est laissée aller, gémissant de plaisir pendant que je la caressais d'une langue habile peut-être, avide sans aucun doute, remplissant ma bouche du jaillissement de ses sécrétions vaginales. J'ai libéré ma queue, douloureuse de désir, la masturbant pour me soulager, tout en faisant attention à ne pas jouir...Même si avec elle, je pouvais rester dur et jouir plusieurs fois. Ce qui n'était jamais arrivé avec une autre fille. Mais on avait une relation vraiment unique...
Elle m'a tiré sur le divan, et on s'est placés tête bêche. Elle au-dessus de moi, moi fouillant sa chatte, mais sous un autre angle, et pour d'autres plaisirs, tandis qu'elle me bouffait la queue comme elle aimait le faire, de la langue et de la bouche. Du plaisir à l'état pur. Elle savait ne négliger aucune zone, taper sur des points sensibles, pour ne pas dire ultra-sensibles. Elle avait bien rattrapé ses années d'abstinence et de frustration. Et acquis expérience et habileté, dans l'harmonie de notre relation.
Quand elle s'est dégagée, elle s'est redressée pour aller récupérer quelque chose sur la table collée au dos du divan. Elle a brandi, mais pas du tout triomphalement, quelque chose, dans une matière qui évoquait du plastique souple, ce qui ressemblait à une queue, mais une queue pourvue de quelque chose qui aurait pu ressembler à une paire de couilles, si elle n'avait été décentrée, et hypertrophiée par rapport à une paire de couilles normales.
— C'est un gode nouvelle génération, elle a assuré.
Pour m'en faire la démonstration, elle a glissé ce qui au final se révélait être un socle dans son sexe, suffisamment ouvert et lubrifié pour que ça rentre sans problèmes.
— Pas besoin de harnachement, ça tient très bien comme ça, et en plus, quand il bouge il me donne énormément de plaisir.
Dans son autre main, elle avait un tube de lubrifiant. Elle en a soigneusement enduit le pénis artificiel.
— Ce sera un beau moyen de marquer une fin et un recommencement. Je sais que tous les hommes rêvent, même s'ils ne l'admettent pas, de se faire enculer. C'est une source de plaisir très forte. Et c'est ce que je t'offre. Sauf si vraiment tu n'en as pas envie...
On n'en avait jamais parlé. Je ne lui avais jamais dit: 'J'aimerais vraiment que tu m'encules...' Est-ce qu'elle avait lu en moi ce qui m'avait traversé, comme me traversaient mille pensées, mille possibilités liées au sexe, quand on était ensemble, des idées, des envies, qui venaient, et disparaissaient, ou revenaient...Très vite, elle m'avait fait comprendre qu'elle adorait se faire sodomiser. Elle y prenait un plaisir qui n'avait pas grand chose à voir avec celui qu'elle avait par la chatte. Je m'étais dit à plusieurs reprises que ce serait bien, un jeu intellectuel plus qu'autre chose, si on pouvait inverser le game, et que ce soit elle qui me prenne. Elle n'avait pas de queue, bien sûr, mais j'avais regardé et je regardais suffisamment de porno pour savoir que les filles pouvaient se branler sur des pénis artificiels.
Avec elle tout s'était toujours très bien passé, quelque chose de lisse, de doux et de chaud.
Elle a appuyé la tête du gland de plastique contre ma muqueuse anale. C'était elle la maîtresse du jeu, mais c'était une perspective infiniment séduisante. Elle l'avait souvent été, déjà, dans d'autres situations.
Très doucement, elle a poussé, et elle a commencé à me pénétrer. Je craignais qu'il y ait de la douleur, mais ça n'a vraiment pas été le cas. Par contre il y a eu du plaisir, rapidement, un plaisir très fort, et j'ai gémi, comme elle avait pu gémir quand je l'avais pénétrée. Un plaisir intense, je m'y attendais d'ailleurs, vraiment très fort, plus fort, et les minutes qui sont venues après l'ont confirmé, que tout ce que j'avais pu ressentir par ma queue.
Elle m'a pénétré doucement, allant aussi loin qu'elle le pouvait, et j'ai vu à son expression que le plaisir était vraiment partagé, à parts égales, c'est-à-dire qu'il y avait un effet en retour, un backlash, un effet boomerang, on pouvait le caractériser comme on voulait. Si le pénis artificiel me donnait du plaisir en frottant mes muqueuses internes, le moindre mouvement, la moindre vibration se répercutait à dans la partie logée dans sa vulve, et lui donnait du plaisir.
Elle s'est immobilisée quand elle n'a pas pu aller plus loin. Et elle s'est mise à bouger, allant et venant en moi. Je n'aurais eu, si j'avais eu l'envie de le faire, qu'une chose à dire: 'Mon Dieu que c'est bon, pourquoi on n'a pas pris du plaisir comme ça plus tôt?'
Ce qui m'a séduit, tout autant que ce plaisir intense, et qui montait crescendo en moi, ça a été de voir comment elle, elle jouissait. Elle n'avait sans doute pas imaginé que ce serait si fort pour elle...Elle ruisselait autour de la partie plantée en elle, gémissait et frémissait...
J'avais une énorme érection, mais quand elle m'avait pénétré, tout mon plaisir s'était concentré sur l'arrière, et elle avait dégonflé. Elle s'est figée en moi, a attrapé ma bite, et s'est mise à me masturber. Je suis redevenu tout dur en quelques secondes. Plus gros que je n'avais jamais été à vrai dire. Il y a eu un moment de grâce et d'équilibre, où elle m'a fouillé tout en me masturbant, Le plaisir s'est équitablement réparti...J' étais en plein trip.
Symbole sans doute de la réelle harmonie entre nous, on a joui quasiment simultanément...Elle a dit:
— Je crois que...
A poussé un cri, s'est cambrée. Le corps secoué de spasmes, elle s'est tordue, et elle s'est mise à éjaculer des liquides crémeux autour du socle planté en elle...Ça giclait de partout, et partout aux alentours. J'ai senti que, moi aussi, je me mettais à jouir, ma jouissance se manifestant par la force de cet orgasme, comme je n'en avais pas eu depuis longtemps, dont la manifestation la plus évidente était sans doute ce jaillissement qui n'en finissait pas de sperme, jets blancs et copieux.
Une demi-heure plus tard, après une douche prise ensemble, rhabillée, elle glissait le jeu de clefs de la maison dans la boite à lettres et montait dans sa voiture.
— A demain!
Elle m'a offert un ultime regard sur une intimité que je n'allais pas tarder à retrouver, ouvrant ses cuisses pour me laisser voir ce sexe encore dilaté, et encore trempé.
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