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Sergio

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Lue : 8395 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 27/07/2011

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Il arrive un moment dans la vie où l'on remet tout en question. Où l'on SE remet en question. Souvent, il surgit lorsque tout semble avoir volé en éclats: boulot, famille, amis, relation amoureuse, en bref une accumulation de déceptions qui nous laissent sur le pavé, sans ressource et avec pour unique option le renouveau. Pour moi, cette fameuse remise en question surgit le jour de mes vingt-trois ans. Je n'étais pas particulièrement enthousiaste à l'idée de célébrer cette «année de plus au compteur» tout simplement parce que ma vie n'avait rien d'exceptionnel. Je vivais à Lille et me rendais chaque jour à l'hôtel où m'attendait mon poste de standardiste, un métier que je n'affectionnais pas plus que ça mais qui me permettait de payer mon loyer et m'accorder certains plaisirs. J'avais récemment rompu avec mon petit-ami, arrivant au terme d'une relation qui avait laissé mon encéphalogramme plat de son commencement au jour où j'avais finalement décidé de ne plus perdre mon temps. Bref, ma vie était ennuyeuse et ce quotidien monotone m'enfonçait lentement dans une dépression inévitable. Jusqu'à ce fameux jour, ce déclic, qui vint me frapper aux alentours de vingt-deux heures lorsqu'un homme -qui ne devait pas avoir plus d'une quarantaine d'années- se présenta à l'accueil de l'hôtel afin de prendre une chambre pour la nuit. Son français était approximatif et je devinais derrière sa maladresse un très fort accent hispanique. Pour une raison qui m'échappa, cette petite tinte de soleil dans sa voix vint réchauffer mon corps tout entier. Certes, cet inconnu avait un charme indéniable bien que je n'ai jamais été attirée par un homme d'âge mûr jusqu'alors, mais c'est son accent qui fut à l'origine de la légère absence que j'eus alors, face à lui. Confronté à mon mutisme, il réitéra sa demande, s'excusant pour son «horrible français» (il avait roulé les R, une chose qui m'avait toujours fascinée) .

Après l'avoir observé longuement comme une bête curieuse, je redevins professionnelle et pianotai les informations nécessaires sur l'ordinateur ancestral qui me servait de fardeau. Pour une fois, néanmoins, je remerciai cette maudite bécane d'être si lente, cela me permettait de pouvoir jouir de la présence de mon bel espagnol plus longtemps. Son sourire charmeur caressait ma peau, je pouvais sentir son regard sur ma gorge, comme s'il cherchait à deviner mon décolleté sous le chemisier sinistre qu'il m'était imposé de porter. Son parfum, viril et rassurant, me parvenait doucement et semblait s'imprégner en moi. Troublée, je manquai quelques touches de mon clavier et dû retaper à plusieurs reprises la date de la réservation.

Votre nom? Lui demandai-je enfin
Rojas, Sergio.

La façon dont il avait prononcé son nom, comme s'il avait glissé sur ses lèvres, me laissa à nouveau sans voix. Je me contentai de lui sourire avant d'entrer son nom dans la machine, toujours sous son regard pénétrant. Tandis que l'imprimante se chargeait de sa réservation, j'en profitai pour admirer la chemise légèrement entrouverte de Sergio. Une très légère toison poivre et sel recouvrait sa peau mate et une fois de plus, je sentis une vague de frissons me grimper le long du corps. J'ignorai si l'abstinence qui m'était imposée depuis ma rupture était la cause de tous ces troubles mais alors que je me tenais debout derrière mon bureau d'accueil, admirant cet homme très certainement marié, je pouvais sentir les prémices d'une érection entre mes cuisses que je maintenais rudement fermées. J'eus énormément de mal à camoufler mes émotions lorsque sa main effleura la mienne au moment de lui rendre sa carte bleue, ce simple contact ayant suffit à faire gonfler mon clitoris qui semblait lui aussi vouloir jouir de cette immense main d'homme mûr. Elle devait avoir déjà bien vécu et en l'espace d'une seconde, je songeais à tous les sexes qu'elle avait effleurées, caressées... Ses doigts étaient longs et assez larges, en accord parfait avec la taille de sa paume et je ne pus une fois de plus m'empêcher de les imaginer me prodiguer de divines caresses. Je me savais étroite et n'envisageai pas plus de deux de ces doigts là en moi, peut-être trois si toutefois je mouillai abondamment. Comme en ce moment même.

Lorsque Sergio eut réglé sa réservation et récupérée la clé de sa chambre, il me souhaita une agréable nuit, me remercia et me décocha un magnifique sourire avant de se diriger vers les ascenseurs. Mon esprit divaguait encore et je me vis le suivre jusqu'aux fameux appareils, priant pour qu'il soulage ma frustration et me baise sans ménagement contre l'une des parois. Le feu me montait aux joues, l'excitation devenait insupportable. Je me tenais là, à mon poste, prête à passer des heures à attendre les quelques malheureux clients susceptibles de se présenter après minuit et si excitée que je pouvais sentir ma mouille s'écouler lentement entre mes fesses. La sensation était désagréable, mais ce n'était rien à côté de la frustration que j'éprouvais alors.

Il était minuit moins dix, je devais attendre huit heures pour rentrer chez moi. La nuit serait longue.

(…)

Lorsque je rentrai chez moi, le jour se levait à peine. En chemin, je ne croisai que quelques fêtards encore partiellement éméchés ou des hommes d'affaires sur le chemin du bureau mais ne leur accordai aucune importance, trop impatiente de retrouver mon lit. La nuit m'avait parue interminable, c'est pourquoi je m'écroulai immédiatement sur mes draps encore défaits de la veille, épuisée. Je portai encore mon chemisier et ma jupe -longue jusqu'aux genoux- et m'affairai à retirer mes escarpins tout en restant allongée. Le son de mes talons sur le sol résonna dans la pièce vide et silencieuse et je fermai les yeux, incapable de les maintenir ouverts plus longtemps. À peine furent-ils fermés, le visage de Sergio vint me hanter. Son sourire, ses yeux légèrement en amande, son cou, le début de son torse, sa petite toison, sa main... Immédiatement, l'état dans lequel il m'avait mise quelques heures plutôt et que j'avais -par je ne sais quel miracle!- réussi à surmonter au fil des heures revint s'emparer de moi. Machinalement, j'écartai les cuisses comme pour soulager enfin toute cette frustration accumulée mais le tissu rigide ma jupe m'en empêcha. Afin d'être plus à l'aise, je la retirai.

Ma main glissa le long de mon ventre et entre mes cuisses. Le tissu de ma petite culotte était encore humide et collait légèrement à mon sexe. À travers le coton, je pouvais sentir mon clitoris à nouveau gonflé et si sensible que le simple contact avec le plat de ma main me provoqua une vague de plaisir électrisante. Sans vraiment m'en rendre compte, je commençai une série de petits mouvements circulaires contre mon sexe tandis que mon esprit se mit à divaguer...

J'étais désormais assise nue sur un lit dont je reconnus immédiatement la couverture couleur ocre. Je me trouvais dans l'une des chambres de l'hôtel où je travaillais. La porte de la salle de bains s'ouvrit alors et je vis Sergio en sortir, une simple serviette autour des hanches. Son torse était bien dessiné, ses muscles ressortant légèrement sous sa peau caramélisée et j'eus immédiatement envie de parcourir son corps du bout de ma langue tant il me paraissait délicieux. Quelques gouttes perlaient encore sur son torse tandis qu'il se dirigeait vers moi, un air déterminé et coquin sur le visage. Assise, mon visage se trouvait donc au niveau de son ventre, et lorsqu'il se présenta devant moi, je devinai clairement l'immense érection qu'abritait sa serviette. Celle-ci se retrouva au sol presque aussitôt après qu'il eut tiré sur le léger nœud qui la maintenait jusqu'ici. J'eus alors sous mon nez un sexe magnifique et dressé vers le ciel. Il était long, épais et le bout de son gland suintait déjà de sperme. Impatiente, je posai ma langue sur cette belle tige et la fit remonter lentement vers ce gland qui me faisait tant envie. Sergio me gratifia d'un léger grognement et se rapprocha d'avantage jusqu'à ce que ses jambes ne soient plaquées aux pieds du lit. D'une main, je massai lentement ses couilles, malaxai la base de sa magnifique bite tandis que ma bouche avait fini par engloutir son gland que je calai contre ma joue. L'une de ses mains se glissa derrière ma nuque et il m'incita à le sucer. J'obéis, avalant son sexe jusqu'à la base. Je fis quelques va-et-vient vigoureux, ma langue léchant sa chair avec gourmandise tandis que son gland venait régulièrement heurter le fond de ma gorge. Parfois, il se retirait complètement, me laissant la bouche grande ouverte, haletante. Tandis que je le pompais avidement, je pouvais l'entendre grogner son plaisir dans sa langue natale, je reconnus même quelques jurons qui m'excitèrent terriblement. Lorsque je le sentis sur le point de jouir, ma main vint le branler vigoureusement jusqu'à ce qu'il se déverse sur ma langue en un long râle...

Ma main titillait désormais mon clitoris, trempé et plus dur que jamais. J'avais simplement écarté le tissu de ma petite culotte et me titillai du bout des doigts, ne m'occupant pour l'instant que de ce petit bout de chair qui n'attendait que ça. Les jambes écartées, j'étais offerte, ouverte, le trou béant de mon sexe ne demandant qu'à être comblé.

… à présent, j'étais à califourchon sur mon bel amant espagnol. Mes mains sur son torse, j'agrippai sa toison grisonnante tout en sautillant sur ses couilles. Lui, gardait ses mains sur ma taille -qui paraissait plus fine encore entre ses poignes si viriles- afin de guider nos ébats. Il me pilonnait sévèrement désormais et je pouvais sentir son sexe me transpercer à chaque coup de reins, les coups de boutoir dont il m'assaillait m'arrachaient de grands cris et faisaient sautiller mes seins. Je pouvais sentir ma mouille ruisseler le long de son manche, enduire ses couilles et provoquer des claquements humides entre nos deux sexes. J'étais trempée. Baisée. Possédée. Comme en transe, je l'incitai à continuer.

Encore! Encore! Baise-moi fort! M'égosillai-je

Il redoubla d'efforts, soulevant son bassin pour mieux me pénétrer. Je pouvais désormais sentir sa bite au fond de moi, plus loin qu'elle n'avait jamais été. Le lit grinçait en rythme avec nos corps, ses couilles claquaient contre mes fesses que ses mains agrippaient rudement désormais. Les miennes griffaient son torse et laissaient de longues traces rouges sur sa peau. J'ondulai des hanches, sentant le plaisir grimper...

Les cuisses ouvertes, ma main s'agitait désormais frénétiquement, deux de mes doigts s'enfonçant à un rythme soutenu dans mon sexe trempée. Le corps secoué de soubresauts, je gémissais sans gêne tandis que seuls les clapotis de ma main contre ma mouille accompagnaient le son de ma voix. Progressivement, je sentis mes parois se refermer autour de mes doigts, mon sexe se contractant sous le plaisir. Je refermai brusquement les cuisses, essoufflée. Épuisée. Vidée. Mon corps vibrait encore de plaisir tandis que dans ma tête, les images de ma jouissance me conduisaient à un véritable orgasme. Je me vis couverte de sueur, m'écroulant sur le torse de mon amant et croquant sensuellement sa nuque tandis qu'il remontait ses mains le long de mon dos humide. Je retirai ma main trempée de mouille d'entre mes cuisses, repris mes esprits et me relevai afin de rejoindre la salle de bains.

Je restai sous le jet d'eau tiède, adossée à la paroi de douche, me lavant de ces ébats virtuels qui avaient su recouvrir mon corps d'une légère pellicule de sueur. Au fil des minutes, l'image du corps nu de Sergio disparut de mon esprit et ne devint qu'un lointain souvenir, un fantasme éphémère, l'outil qui avait déclenchée cette fameuse prise de conscience. J'avais besoin d'un nouveau départ, de vivre de nouvelles expériences. J'avais besoin d'expériences, que quelque chose d'excitant se produise enfin.

Lorsque je sortis de la douche, ma décision était prise. J'allai faire mes valises, prendre un taxi pour l'aéroport et m'envoler vers la première destination qui me paraitrait excitante. Il était bientôt dix heures, je n'avais pas dormi depuis la veille, et ma nouvelle vie allait enfin pouvoir commencer...

A SUIVRE.
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Histoire de Jude Lafayette

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