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Sexe à la superette

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Lue : 1909 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 23/11/2020

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J’étais agenouillé sur le sol, en face des rayons, occupé à regarnir l’étagère des conserves de fruits au sirop quand j’ai entendu les pas qui se sont rapprochés de moi, brisant le silence de magasin. Je venais d’ouvrir, il était huit heures dix du matin, et dans cette fin d’automne, la nuit n’avait pas encore totalement laissé la place au jour, enveloppant l’extérieur d’ombres.
Les pas sont devenus très proches, alors que, selon une technique éprouvée, je faisais glisser les boites dont la date de péremption était la plus récente devant, et je poussais celles qui sortaient du carton, dont les dates étaient plus lointaines, à l’arrière.
Enfin, ils se sont arrêtés, à quelques centimètres de moi. Une présence très proche. Pourtant, je n’ai pas cherché à savoir qui s’était avancé jusqu’à de moi, continuant, imperturbable, ma tâche. J’avais un carton à vider, et un rayon à remplir.
C’est seulement quand j’ai eu accompli ma tâche que j’ai tourné mon visage et mon regard sur la gauche.
La première chose que j’ai vue, à ma hauteur, ça a été une paire d’escarpins noirs, un dessin simple, classique, mais qui n’en était pas moins troublant, avec des talons fins de sept ou huit centimètres. Et des mollets bien dessinés, gainés de nylon.
Mon regard a glissé, en remontant le long de ces jambes généreusement exposées, prises et cachées en fin de parcours par une jupe courte en cuir ou simili cuir, à mi chemin entre la mini et la micro. Elle était grande et fine, même si les courbes qui faisaient d’elle une femme dans tout le sens du terme étaient généreuses. En particulier des seins lourds qui tendaient le chandail rose, dont la touche de couleur tranchait avec le noir de la jupe et du manteau.Elle avait un visage vraiment harmonieux, plutôt rare, mais cette beauté était indéniablement teintée de sensualité. C’était celui, et son regard le disait clairement, d’une femme qui aimait les rapports avec les hommes, qui aimait le sexe, et qui ne s’en cachait pas vraiment. Plonger dans ses yeux bleu lavande, c’était tenter d’imaginer, sans vraiment y arriver, un monde rempli de possibles qu’elle savait mais que son partenaire n’arrivait même pas à imaginer. Des schémas se sont écrits très clairement dans mon esprit, se dessinant sous forme d’images ultra crues. Je me suis rendu compte que mon sexe était tout dur.
—Je suis passée me plaindre avant d’aller travailler.
Je me suis redressé. J’avais de toute façon quasiment fini de regarnir les rayons. Celui-là était bouclé en tout cas.
—Vous plaindre de qui? De moi? Du magasin? Des produits?
—De ce que j’ai pu acheter chez vous.
—Nous sommes toujours prêts à écouter nos clients, j’ai répondu. Venez avec moi.
Un peu plus loin, il y avait une ouverture qui permettait, en suivant un couloir court, d’arriver sur le côté de la boutique. Celle partie était partagée en deux, d’un côté mon bureau, de l’autre les réserves. Je l’ai entrainée dans le bureau. Des étagères en tapissaient les murs, j’y stockais tous les documents papier, l’espace central était occupé par une table de travail simple, une grande planche que j’avais posée sur des tréteaux, avec de part et d’autre de simples sièges. Je me suis calé derrière, elle a pris l’un des deux chaises métalliques devant, croisant haut ses jambes pour en dévoiler quelques centimètres de plus. Elles étaient vraiment bien dessinées. Ma queue ne disait pas le contraire qui restait obstinément dure, et se dilatait encore.
Elle avait accroché à son épaule droite un grand sac en cuir orange, qu’elle a laissé glisser sur le sol, tout comme un autre sac, plus basique, en toile de jute, sur l’épaule gauche, nettement bien moins rempli. Elle en a tiré une brique de lait végétal, qui m’a semblé, à son poids, et son apparence, vide. Et elle me l’a tendu.
—Regardez cette brique de lait végétal au chocolat…J’en bois tous les matins au petit déjeuner, j’adore ça. Vous ne remarquez rien?
J’avais la brique en main. Ce que je remarquais, c’était que son contenu avait été consommé, et donc qu’elle était effectivement légère. Mais pas grand chose d’autre.
—Regardez le cul de la brique.
J’ai regardé.
—Je ne vois rien, vraiment.
—Mais vous êtes aveugle…Vous voyez ce coin enfoncé?
Enfoncé…C’était un bien grand mot. Il l’était légèrement, et il fallait vraiment bien regarder pour remarquer cela.
—Vous savez madame, il arrive malheureusement que dans le transport, les produits subissent des chocs, mais il ne me semble pas que cette brique soit réellement abimée. Le lait avait mauvais goût?
Elle a fait une moue qui la rendait irrésistible, avant d’admettre.
—Non, c’est vrai que non.
En même temps, elle a décroisé ses jambes et les a posées sur le sol, l’une contre l’autre, pour commencer à les ouvrir. La jupe courte était remontée, et son bas-ventre m’est apparu, se dévoilant lentement dans un mouvement qui, j’en étais convaincu, n’était en rien innocent.
—Et si on parlait de cette boite de conserves que j’ai achetée il y a une semaine?
Elle me l’a tendue. Son contenu avait été consommé, elle était ouverte. Elle l’avait toutefois lavée avant de me l’apporter. Je l’ai examinée sous toutes ses coutures, ne trouvant pas encore une fois de défaut évident, alors que mon regard allait de la boite à ce pubis que ne couvrait nul tissu, parfaitement visible. Elle faisait partie de ces femmes qui portaient un collant à même leur peau, et celui-ci n’avait pas de pièce qui pouvait masquer son sexe, de telle sorte que j’en avais une image précise. Une fente dans sa chair dont sortait un bout de lèvre replié, avec au dessus des poils aussi sombres que ses cheveux,la pointe basse d’un triangle travaillé au rasoir. Elle savait parfaitement à ce moment qu’elle s’offrait à mon regard, et elle en tirait indéniablement du plaisir. Mais moi aussi.
Effectivement, la boite de conserves était cabossée. Le seul problème, c’était que j’examinais soigneusement les produits avant de les mettre en rayon, et j’étais absolument sûr que la boite de jardinière de légumes que je tenais dans la main n’était pas détériorée quand je l’avais mise en rayon. Elle lui avait certainement flanqué un coup de marteau.
J’allais argumenter quand elle a tiré du sac un plat à cuisson.
—J’aimerais qu’on parle de ce plat à cuisson. Je l’ai pris dans le rayon dédié aux arts de la cuisine. Il vient bien de chez vous?
Je le reconnaissais bien. D’autant qu’il y avait, encore collée, l’étiquette de la marque.
—Certes.
Elle s’est levée, et a contourné mon bureau simplifié pour venir se poser dessus du bout des fesses, à quelques centimètres de moi. Mes sens ont été assaillis. L’odeur de son parfum qui vous prenait et vous tordait les tripes, la chaleur de son corps tout proche, le dessin impeccable de ses jambes, et son sexe, encore plus visible, mais dont la composition avait évolué en quelques secondes. Sous mes yeux, je l’ai vu s’ouvrir, d’excitation, un autre bout de lèvre apparaitre, tandis que le premier bout reprenait une position perpendiculaire, se gorgeait de sang, s’allongeant. Ses sécrétions ont commencé à sortir d’elle, faisant luire ses chairs et rendant le nylon brillant.
Ca s’était vrai, par contre, je ne pouvais pas le nier. Le plat en pyrex avait une fêlure en son centre, et ce n’était pas la première fois que cela se produisait. C’était un produit solide, et paradoxalement fragile.
—Très bien, j’ai admis, le regard accroché à cette fente qui s’ouvrait sous mes yeux, je vais vous remplacer le plat. Ca vous suffira?
—Non, ça ne me suffira pas, elle a répondu, avec une lueur dans le regard que l’on pouvait interpréter dans bien des sens. Je veux des dommages et intérêts.
—Sous quelle forme? je lui ai demandé, un rien circonspect.
En guise de réponse, elle s’est penchée sur moi, et elle a défait mon pantalon. Mon érection était tout sauf discrète, mais je n’avais même pas pensé à la cacher. En quelques gestes, elle est parvenue à la mettre à nu. Ma queue était bien raide, qui s’est redressée pour venir se placer à la verticale. D’une main habile, délicate et douce, elle m’a caressé doucement, sans chercher encore à me faire jouir. Il était trop tôt. J’ai frissonné de plaisir, en même temps que mon liquide pré-sécrétif se mettait à suinter, coulant sur nos chairs. Elle a relâché la pression, de crainte de me faire jouir trop vite, mais aussi parce qu’elle avait certes envie de me donner du plaisir, d’en prendre à m’en donner, mais également que je lui en donne. Elle a attrapé ma main et a basculé en arrière, la posant sur son genou. J’ai perçu la double sensation, enivrante, au bout de ma paume, de la chaleur de son corps, et du contact, irritant mais aussi excitant, du nylon, de sa matière électrique. Je suis remonté le long de ses cuisses. Elle s’offrait à moi, sans aucune équivoque, me donnant tout ce que je voudrais prendre. Le regard accroché à son sexe, je voyais celui-ci palpiter, s’ouvrir encore plus, jusqu’à commencer de laisser apparaître ses parois intimes, un intérieur rosé dont je devais voir plus à mesure que les minutes passaient.
Sa chair était brûlante. Je suis remonté encore plus haut, percevant la plénitude de son corps, jusqu’à glisser sur les parties les plus intimes, et celles qui devaient en tout cas être les plus sensibles, car elle s’est mise à se tordre, à se cambrer, laissant échapper un gémissement sourd entre ses lèvres, alors que je glissais dans ses aines, puis que je venais appuyer sur le relief de son sexe, percevant ce qui faisait d’elle une femme, le renflement de son pubis, l’ouverture de son sexe, la sensation d’humidité, le dessin complexe de ses lèvres, irrégulier, lèvres qui avaient pris de l’ampleur en se gorgeant de sang, et même plus haut, tout en haut, là où son sexe commençait de s’ouvrir, le jaillissement de son clitoris, sorti de sa gaine. Je l’ai caressée en tournant sur elle, prenant mon temps. Les clients attendraient, ils n’étaient généralement pas nombreux à cette heure de la mâtinée.
—Je veux plus, elle a déclaré, en se redressant…Une queue qui caresse mon sexe à l’intérieur.
Elle s’est tendue en arrière, allongée en travers du bureau dans un geste gracieux, pour attraper son grand sac rose. Elle en a ramené une boite de préservatif. Ca a été très vite. Elle a attrapé un emballage, l’a déchiré pour extraire un préservatif gras de lubrifiant. Elle s’est penchée sur moi, et dans un geste souple, elle m’a couvert de latex. Ma queue parfaitement enveloppée, elle pouvait venir s’empaler sur moi, et c’est bien ce qu’elle a fait. Ses lèvres ont pris mon sexe, le gainant et glissant dessus jusqu’à ce qu’elle soit posée sur moi, mon membre totalement avalé et entouré par cette muqueuse délicate comme de la soie dont la chaleur me brulait et m’irriguait. Elle s’est faite monter et descendre sur moi, nous amenant l’un comme l’autre vers nos jouissances. Elle gémissait sans retenue, et je me suis dit qu’avoir fermé la porte de mon bureau ne serait sans doute pas suffisant, si un ou des clients se trouvaient dans le magasin. Mais après tout, pourquoi dissimuler son plaisir? C’était toujours un beau moment que de faire l’amour et de jouir.
Elle a explosé dans un orgasme qui s’est prolongé, avant de laisser la place à un autre, m’inondant de ses éjaculations. Le jaillissement de mon sperme dans le préservatif lui a donné un ultime plaisir.
On est restés un moment figés, encore enrobés de cette jouissance qu’on aurait voulus garder sur nous mais qui s’éloignait déjà. A contrecoeur, on s’est détachés l’un de l’autre et rajustés.
Elle est partie sans un mot, sans même récupérer le plat que j’aurais du lui donner. Elle s’en fichait bien. Cela faisait plus de deux ans maintenant que nous jouions ces rôles, elle la cliente insatisfaite qui venait se plaindre, moi le directeur fautif, qui refusait de reconnaître ses failles, mais qui essayait d’arranger les choses.
Elle habitait un peu plus haut. Visiteuse médicale, elle passait souvent, comme pas mal d’habitants du quartier, pour acheter quelque chose qui lui manquait. Entre nous, il y avait eu très rapidement une attirance mutuelle, qui avait cherché à se matérialiser. C’était elle qui avait trouvé la bonne idée, venant un jour se plaindre pour une conserve cabossée. Ce n’était qu’un prétexte, mais ça nous avait permis de nous trouver seuls dans mon bureau, et de passer enfin à l’acte. On avait tenus nos rôles, avant qu’elle ne vienne vers moi et n’entreprenne une fellation qui lui avait rempli la bouche de sperme. La deuxième fois, un paquet de pâtes à la date de péremption effacée, elle portait une belle robe qu’elle avait remontée, me dévoilant des bas stay-up et un ventre nu qu’elle m’avait offert pour que je le fouille de la langue et des doigts…Et ainsi de suite pendant deux ans à raison de deux, trois plaintes par semaine.
Elle reviendrait d’ici quelques jours avec une nouvelle plainte, pour un nouveau moment de plaisir partagé.
Je me suis remis à garnir les rayons.
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Histoire de JamesB

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