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Sexe au resto

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Lue : 1060 fois - Commentaire(s) : 0 - Histoire postée le 11/10/2021

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Ca s’est passé il y a quelques semaines, lorsque les décisions gouvernementales se succédaient, au bout du troisième confinement. Il y avait eu cette décision, un peu incongrue, et les entreprises avaient été autorisées à manger dans les restaurants, qui prenaient un nombre limité de clients, en gardant leurs distances. Une décision difficile à comprendre, peut-être destinée à donner une respiration aux restaurateurs en attendant un éventuel redémarrage. Et c’était clair que c’était une belle bouffée d’oxygène pour des professions que le confinement avait rendues exsangues.
Et c’était aussi bien pratique pour ceux qui, comme nous, passaient leurs journées à l’extérieur, et devaient se contenter d’une gamelle, plus ou moins réchauffée à midi. Un bon repas chaud à midi, une cuisine simple et roborative, c’est toujours agréable. Et puis il y avait bien sûr la convivialité, le fait de se retrouver avec d’autres, dans un cadre agréable, de choisir des plats qu’on aimait, de les manger sans avoir rien à faire, d’être servi.
Tous les restaurants n’ont pas rouvert, bien sûr. Mais, CHEZ ALINE, oui.
Michel et moi, ça fait dix ans qu’on travaille pour Artelec. C’est une petite boite qui a su croitre au fil du temps, et qui va installer des systèmes électriques de toutes sortes chez des particuliers. On nous a mis ensemble Michel et moi dès le début, et on se complète parfaitement. On est très différents, il est petit et il approche de la retraite, alors que j’aborde la quarantaine, et que je suis beaucoup plus grand, mais dès le départ, il y a eu une entente qui a perduré.
On partageait nos journées.
Et nos attractions aussi.
C’est quand j’ai découvert que ce système se mettait en place que j’ai appelé CHEZ ALINE. Je ne savais d’ailleurs pas si le restaurant avait rouvert, d’ailleurs. J’espérais simplement. Et je voulais savoir.
A ma grande surprise, quelqu’un a décroché.
—Bonjour, vous êtes bien chez Aline, et le restaurant rouvre pour les entreprises.
Cette voix, mélodieuse, je l’ai reconnue immédiatement, et ça m’a fait un long frisson. Aline avait une voix unique. C’était l’un de ses nombreux charmes.
—Bonjour, j’ai dit. Je suppose qu’il faut réserver?
—Vu les circonstances, oui.
Il y a eu un blanc, et puis elle a dit:
—C’est toi, Bob? Je reconnais ta voix. Ca me fait plaisir de t’entendre. Oui, je rouvre demain. Je vous réserve une table à Michel et à toi? Enfin, pour l’instant, il n’y a pas une ruée, mais on ne sait jamais. De toute façon, on ne pourra pas prendre plus de douze clients, au lieu de la trentaine habituelle.
—On sera là. Fidèles au poste.
—Je me suis tâtée avant de rouvrir. Faire énormément d’efforts pour qu’il n’y ait personne…Et puis je me suis dit que ce serait l’occasion de voir du monde. Ca au moins ça sera positif. Les clients ça nous manque. C’est dans l’ADN de notre métier.
A demain midi, elle a conclu, avec un mélange de joie et de mélancolie dans la voix.
Les souvenirs sont remontés. Cela faisait un an que je n’avais pas mangé chez Aline. Une éternité. Elle avait d’abord du fermer le 15 mars à minuit, puis à la sortie du confinement, elle avait rouvert dans des conditions strictes, avant de refermer les portes à nouveau, au moment du deuxième confinement, et de basculer sur du click and collect.
Michel et moi, nous nous étions arrêtés chez Aline il y avait trois ans de cela. Ca avait d’ailleurs été le hasard le plus absolu qui nous avait guidés là. Dans nos longues journées de travail, en extérieur, on s’arrêtait entre midi et deux dans un petit resto. On couvrait une vaste zone, et chaque jour on était sur une partie différente de cette zone. On aimait bien changer, découvrir de nouveaux établissements. On tombait sur du bon, sur du très bon, et sur du franchement infâme…On ne demandait pas la lune, on aimait les plats simples, bien cuisinés, et un accueil relativement chaleureux. On revenait là où on était bien, mais on aimait aussi tester les nouvelles tables.
Elle venait juste d’ouvrir son restaurant, trois jours avant. On avait remarqué le bandeau ouverture en travers de la vitrine, et on avait décidé de s’arrêter.
Elle s’était installée à la place d’une ancienne charcuterie qui avait fermé. Le local avait pour avantage d’être à un croisement de deux départementales qui se rejoignaient, sur une vaste place sur laquelle étaient calés ce commerce, ainsi que, juste en face un garage. Riche de ses baies vitrées, l’endroit était lumineux. Quand on y a pénétré, on a vu le changement. On s’arrêtait autrefois pour acheter de la charcuterie de qualité. Le charcutier, trop vieux, avait malheureusement pris sa retraite. L’endroit avait été aménagé avec beaucoup de goût, quelque chose de chaleureux et de tout sauf impersonnel.
Ce qui avait été chaleureux aussi, ç’avait été l’accueil des deux femmes. Un sourire qui, même s’il était professionnel, nous avait marqués, et devait nous accueillir pendant ces deux années.
Aline gérait le restaurant avec sa fille Alicia. Le fait que leurs prénoms commencent par un A n’était pas un hasard, mais une tradition familiale.
Aline avait été représentante avant de décider de changer de métier. Elle adorait cuisiner et avait choisi, à l’approche de cette quarantaine qui fait souvent réfléchir, de basculer pour ne pas avoir de regrets. Sans doute aussi que le choix de sa fille qui était dans une formation de restauration et qui se destinait aux métiers de cette branche avait été déterminant. A deux on a plus de force que tout seul, et elles s’appuyaient ainsi l’une sur l’autre.
Au-delà, du cadre, plaisant, et de l’accueil, chaleureux, les deux femmes, qui se partageaient cuisine et service, proposaient une cuisine simple mais vraiment succulente. On a été un peu surpris, parce qu’on voyait plus souvent le pire que le meilleur. D’ailleurs le succès s’est très vite manifesté. Le restaurant était plein tous les midis, et elles ont décidé d’ouvrir le soir. Et, avant même le confinement, elles ont tenté les plats à emporter.
Je ne sais pas quand Michel et moi on a commencé à ressentir de l’attirance pour elles. Au bout de quelques jours? De quelques mois? Difficile à dire…D’ailleurs on n’en a jamais vraiment parlé. Ca faisait partie d’un non-dit partagé. Il y a pas mal de choses qui flottent dans l’air, qui sont ressenties, jamais vraiment dites. Mais l’évidence s’est imposée un jour: les deux femmes nous attiraient.
C’était plutôt curieux, parce que les deux femmes étaient mères et filles, mais elles ne se ressemblaient pas.
Aline, au début de la quarantaine, était, blonde, d’un blond foncé. Elle n’était pas très grande, avec un corps parfaitement sculpté, des formes bien marquées, ni trop, ni trop peu. Elle savait en tout cas mettre en valeur sa féminité, avec des tenues qui soulignaient ses charmes, sans vulgarité, mais qui demeuraient collantes et révélatrices.
Sa fille ne lui ressemblait pas du tout, elle avait tout pris de son père, qui n’avait fait que passer dans la vie d’Aline. Dans un type radicalement différent, elle dégageait quelque chose de très fort, un rayonnement qui fixait l’attention et faisait qu’on avait du mal à s’en dépêtrer. Elle était brune, avec un visage plutôt allongé, très grande, pas loin d’un mètre quatre-vingt-dix, avec des formes pleines. L’une et l’autre, chacune dans son style, représentaient parfaitement l’idée qu’on pouvait se faire d’une femme.
On n’en a jamais vraiment parlé non plus, seulement des allusions, mais il est apparu très rapidement que chacun d’entre nous avait ses préférences. Au moins, c’était bien, on ne se battait pas pour les conquérir. J’étais irrésistiblement attiré par Aline, j’avais toujours été attiré par les femmes mûres, les MILFs comme on dit, plus complètes pour moi, et vieillir n’avait rien changé. Quand j’avais vingt ans et que je sortais avec des copines de mon âge, je me tournais rapidement vers leurs mères, ça s’était produit plusieurs fois, au dépit de mes amies pas très contentes de se voir détrônées par leurs mamans.
Michel, au contraire, était attiré par les charmes naturels des filles plus jeunes. Les extrêmes s’attirent souvent, et il levait souvent, depuis qu’il avait divorcé, des filles qui avaient trente ans de moins que lui, avec lesquelles il y avait une entente qui ne durait jamais vraiment, l’appartenance à deux mondes différents n’étant pas gage de la réussite d’un couple. On ne risquait donc pas, si les choses allaient plus loin, de se faire de la concurrence.
On a rapidement fait de ce restaurant, quand on était sur ce district, notre table pour le midi.
Jusqu’au premier confinement.
Difficile de poser des mots sur ce qui s’était passé entre nous. Ca tenait à une atmosphère et à énormément de non-dits. L’évidence d’une attirance mutuelle qui passait par des mots, des regards…
Le premier confinement avait tout tué dans l’oeuf.
Mais la vie reprenait. Différemment pour l’instant.
J’ai dit à Michel, quand je suis arrivé à Artelec le lendemain matin, que j’avais pris une réservation pour midi. Son regard s’est éclairé.
—C’est une bonne idée, il m’a dit.
Je ne sais pas ce qu’on attendait. On avait sans doute simplement envie de les revoir. Mais de là à imaginer que tout reprendrait dans la droite ligne de notre dernier repas chez elles…Plus d’une année avait passé.
On avait sans aucun doute un peu d’appréhension quand, sur le coup de midi, on s’est garés sur le petit parking devant le restaurant. Il y avait leurs deux véhicules, une Austin Cooper bleue et un utilitaire blanc.
Les lieux n’avaient pas changé en un an. Leur occupation, si. Nous étions les premiers clients, et je me suis dit qu’il n’y en aurait peut-être pas d’autres, alors que quand on arrivait, généralement, le restaurant était plein ou quasiment plein.
Elles ont surgi de l’arrière-salle l’une et l’autre.

Si nous, nous avions peut-être changé en un an, ce n’était pas leur cas. Elles étaient toujours aussi attirantes. C’était comme si on les avait quittées la veille. Même s’il y avait dans leur regard quelque chose qui disait clairement que la situation, sur le plan professionnel, n’était pas au beau fixe.
C’était en tout cas la première fois que je les voyais habillées pareil. Mais avec évidemment un résultat différent.
—Il n’y aura que vous, messieurs. Aucune autre réservation. Les gens sont réticents, en ce moment.
En ces jours encore frais, elles avaient opté l’une comme l’autre pour une robe en lainage noire toute simple, longue et fluide, de taille différente, évidemment. Dont la simplicité était sans aucun doute gage d’efficacité. Je l’avais déjà remarqué, attentif aux tenues féminines, ce qui était bien avec les robes de laine, c’était qu’elles soulignaient tout ce qui faisait le charme d’un corps féminin. Seins, hanches, fesses, cuisses étaient mis en valeur…Ca me faisait toujours fantasmer. On retrouvait ces deux corps qui nous avaient fait fantasmer, celui d’Aline de taille moyenne, mais avec des formes qui disaient clairement qu’elle était une femme, et celui d’Alicia, nettement plus élancé avec des formes voluptueuses. Je me suis dit que, si on n’était pas venus, on aurait loupé quelque chose.
Michel et moi on s’est regardés. On partageait la même vision des choses.
—Pour le moment, a précisé Aline, comme on redémarre, même si on a fait du click and collect, il n’y a plus de plat à la carte, plus de menu. C’est repas unique, entrée, plat et dessert. C’est plus pratique pour nous. Quand l’opulence et les clients reviendront, les choses changeront.
Aujourd’hui on a prévu une daube à l’orange. J’espère que ça vous conviendra.
—C’est très bien comme ça.
—On a toujours très bien mangé ici, il n’y a pas de raison que ça change.
—Nous étions fidèles, nous leur resterons.
Rassérénées, elles se sont mises en mouvement pour s’occuper de leurs seuls clients.
C’est après la daube qu’elles sont revenues. On a senti à leur attitude qu’on basculait sur autre chose que les rites très traditionnels du repas et de son service, tels qu’on les retrouvait.
Il y a une tradition, mais je pense que vous le savez mieux que moi, dans les restaurants. Quand on prend un menu, le restaurateur vous dit généralement: ‘Pour le dessert, on verra après’, et il vient généralement vous faire choisir après le plat principal.
Elles se sont posées devant nous.
—Le dessert, c’est comme le reste. Il n’y en a qu’un. Un excellent tiramisu. C’est une de mes spécialités, a dit Aline.
Et c’était vrai. Chacune des deux femmes réussissait bien certains plats. Elles se complétaient donc parfaitement. Et Aline faisait un tiramisu succulent.
—Alors, tiramisu et deux cafés, a répondu Michel.
—Vous avez un peu de temps devant vous?, a demandé Alicia.
—On a le temps, a dit Michel sobrement.
Ce qu’il voulait dire par là, c’était qu’on avait un certain nombre de missions à accomplir par jour, mais sans emploi du temps défini, et donc, on gérait notre temps comme on voulait, à partir du moment où on avait abattu nos missions en fin de journée. Comme on était plutôt efficaces, et rapides, on avait pris l’habitude de mettre le paquet le matin, ce qui nous laissait une plage de liberté en début d’après-midi.
—Dans ce cas, on vous propose un supplément. Gratuit.
La nature de ce supplément elle nous l’ont précisé en faisant ce dont on rêvait depuis longtemps mais qu’on n’avait jamais osé espérer. L’une et l’autre, dans une harmonie qu’on avait vu jusqu’à présent fonctionner dans le travail, mais pas dans des moments plus intimes, elles ont attrapé l’ourlet de leur robe, et elles ont lentement remonté leur vêtement pour se dévoiler. Un prélude, on l’a bien compris, à des moments nettement plus intimes que ceux qu’on connaissait habituellement avec elles.
Rien ne se serait certainement passé s’il n’y avait pas eu cette longue pause. Sans aucun doute, elles avaient réfléchi, et elles s’étaient dit que face à la précarité de l’existence, il convenait de ne plus attendre.
On en a pris plein les mirettes. Voir un corps habillé, même avec des vêtements très collants, et un corps quasi nu, c’est vraiment deux choses totalement différentes. Ces corps offerts, c’était une confirmation du dessin de leur anatomie tel que leurs tenues ou ce qui avait été révélé l’avait laissé entrevoir. Un signe clair, en leur jetant ainsi leur anatomie en plein visage, que les deux femmes avaient envie d’aller plus loin.
Chacune dans son style était extrêmement bien dessinée. Si j’avais du faire une différence entre les deux, ça aurait été qu’Aline était l’incarnation d’une beauté classique des années 60, alors que sa fille représentait elle une beauté des années 2000, des filles très grandes et très formées.
Aline, sous sa robe avait un ensemble bleu pétrole, slip et soutien-gorge, mais aussi des bas stay-up…Poitrine lourde, ventre plat, cuisses fuselées, et cul charnu et rebondi. Alicia, elle avait un soutien-gorge simple, qui enveloppait et soutenait sa poitrine, et un collant qui remontait jusqu’à son ventre, mais pas de slip dessous. Des seins, des fesses, des jambes qui se dessinaient différemment, plus dans la longueur. Mais l’une et l’autre étaient irrésistibles, et chacun fixé sur l’élue de notre coeur, mais aussi et surtout de notre désir, on aurait été bien incapables de concentrer notre attention ailleurs.
Elles ont tourné sur elles-mêmes, histoire de nous faire profiter de toutes les facettes du paysage, avant de rabaisser leurs robes.
—D’abord le tiramisu.
Ce n’était pas une mauvaise idée que de faire monter le désir.
On a mangé nos tiramisus la tête ailleurs et la queue bien dure.
On avait eu le temps d’apercevoir leurs chattes. Là aussi, il y avait une différence de génération et de style. La partie face du slip d’Aline était transparente, et elle laissait voir une toison blonde, riche et bien fournie, calée entre sa chair et le tissu, alors que l’intimité de sa fille était lisse, sans le moindre soupçon de poil à l’horizon, une simple fente dont dépassait un bout de lèvre.
Il y a eu le tiramisu, puis les deux cafés, avant qu’elles ne viennent s’asseoir sur nous. Alicia sur les genoux de Michel, alors qu’Aline se calait sur moi. On a été envahis, Michel et moi par les sensations. L’épaisseur de leurs corps, leur chaleur, la possibilité de pouvoir poser nos mains sur elles, sans aucune limite. C’était totalement enivrant, et à ce moment, on a décroché de la réalité un rien pesante, même si on aimait notre métier, qui était la notre. Elles souriaient, une manière de nous faire comprendre qu’on pouvait tout risquer.
On est partis l’un comme l’autre à la découverte de leurs corps. Michel et Alicia se sont embrassés longuement, tandis qu’il caressait son corps à travers la robe. Moi j’ai été plus audacieux, laissant mes mains remonter le long des bas stay-up d’Aline. Etait-ce l’excitation ou quelque chose de naturel, ou de la fièvre, son corps était brulant? J’ai dépassé le contact du collant, électrique contre mes paumes, pour arriver sur sa chair nue, au-delà des attaches des bas auto-fixants. Elle avait la peau douce. Elle a entrouvert un peu plus les jambes, pour me permettre d’accéder à son sexe. J’ai jeté un coup d’oeil à l’espace transparent, qui couvrait sa toison, d’un blond qui disait qu’elle ne se teignait pas les cheveux, puis laissait ensuite voir, avant que le tissu ne reprenne l’avantage et ne la masque, le haut de ses lèvres, la chair qui couvrait son clitoris et un morceau de lèvre qui ne demandait qu’à s’épanouir.
—Tu peux me caresser comme tu veux, en mettant tes doigts sur le tissu, dessous, dans ma chatte…
Au moins c’était clair, et ça faisait tomber mes dernières hésitations. Je suis venu poser la pulpe de mes doigts contre ce triangle transparent qui me fascinait, et j’ai tourné dessus…Elle a eu un petit frisson, a poussé un petit gémissement. Dans la dernière partie du triangle, la pointe du bas, la partie de la lèvre que je voyais a gonflé et elle est sortie de son sexe, en même temps que son clitoris pointait, d’un bout rond sorti de sous la chair qui le recouvrait. Sur la partie en tissu, qui collait au bas de son sexe, une tâche d’humidité est apparue, d’abord minuscule, puis qui s’est élargie.
—Enlève mon slip, comme ça tu me caresseras mieux, elle a proposé.
Elle s’est légèrement soulevée, j’ai passé mes doigts dans l’élastique du slip, le descendant jusqu’à ses chevilles, pour mettre son sexe à nu. Libéré, il s’est épanoui sous mes yeux, ses poils prenant de la place et de l’épaisseur, ses lèvres sortant totalement de son sexe pour se gonfler et s’étendre. Ses chairs étaient luisantes de ses jus qui s’étaient mis à couler d’elle. J’ai baladé mes doigts sur elle, eux aussi arrosés par ses liquides, remontant sur son clitoris, les frôlements dont je le gratifiais semblant lui procurer un plaisir très fort, et qui la mettait en extase.
Michel était parti sur une autre approche. Il avait remonté la robe jusqu’à dégager les seins d’Alicia. Il n’avait pas attendu avant de dégager sa poitrine, en dégrafant son soutien-gorge et la mettant à nu. Je les voyais de trois-quarts. Il était pour l’instant occupé à lui caresser les aréoles et les tétons de ses pouces, ce que la jeune femme semblait apprécier. Il a finalement choisi de changer de méthode, pour venir poser sa bouche sur les tétons. C’était apparemment une bonne initiative, car la jeune femme a poussé un gémissement en se cambrant.
Entre les deux femmes il y avait sans aucun doute une harmonie, non concertée, mais qui tenait à leurs liens de famille. Quasiment en même temps elles ont tendu une main pour mettre nos queues à nu. Il y a eu dans leur regard quelque chose de très proche, au moment où elles ont sorti nos deux queues, qui bien que différentes, partageaient pour point commun d’être en pleine érection. Un jour, on avait discuté, et elles étaient entrées sur le terrain intime un peu plus qu’à l’accoutumée, évoquant leurs vies sexuelles dans lesquelles la stabilité n’était malheureusement pas de mise. Elles avaient des relations qui ne duraient pas, souvent déçues. Je ne venais de comprendre que maintenant ce qui aurait du être une évidence bien plus tôt, à savoir qu’elles avaient certainement une sexualité commune, à l’image de ce moment. En allant même jusqu’à imaginer qu’elles puissent se partager un homme.
L’une comme l’autre, elles ont plongé sur nos queues avec une réelle envie. Elles n’en étaient en tout cas pas à leurs premières fellations. La bouche et la langue d’Aline étaient divinement caressantes, et c’était apparemment très bon aussi pour Michel.
Les deux femmes s’étaient calées sur nous dans un élan, sans fermer le restaurant,ni même tirer les rideaux et j’ai pensé que les baies vitrées, ouvertes sur les routes, mais aussi sur la placette où nous étions garés devaient permettre à ceux qui se garaient là de bien se rincer l’oeil.
Comme une illustration évidente de cette idée qui venait de me traverser la tête, Le facteur est venu se garer sur le parking pour amener le courrier. Naïf, et n’ayant pas encore vu ce qui se passait, il a amené son véhicule électrique tout près des baies, et est descendu, une poignée d’enveloppes à la main pour marcher jusqu’à la boite aux lettres, qui se trouvait sur la façade tout à sa gauche. Plongé dans ses pensées, l’homme d’une cinquantaine d’années, fluet, le crâne marqué par une alopécie qu’il avait complétée à la tondeuse, poussé sans doute par l’instinct, a soudain relevé les yeux, tout près des baies, et a vu ce qui se passait à l’intérieur. Il est resté figé avant de plonger vers la boite, de remonter dans son véhicules, de redémarrer, esquisser un demi-tour et continuer sa tournée sans demander son reste.
Je crois bien que Michel et moi avions rarement eu des partenaires qui appréciaient autant d’avoir une queue d’homme dans la bouche et de la caresser. En nous donnant du plaisir.
Lorsqu’elles nous avaient rejoints, après le café, Aline avait posé une panier sur la table. Je n’avais même pas jeté un coup d’oeil sur son contenu, pensant un instant qu’il contenait du chocolat, qui accompagnait le café. Alicia la première, Aline après elle, a récupéré dedans un préservatif, emballé dans son emballage argenté. Elles l’ont déchiré pour extraire une rondelle de plastique enduite de lubrifiant, rose d’un côté, jaune de l’autre, avec des parfums assortis, qu’elles ont fait glisser avec ravissement sur nos queues roides. Deux secondes plus tard, avec une totale harmonie qui voulait dire pas mal de choses, elles sont venues se caler en équilibre au dessus de nos verges dures, le corps frémissant, avec une envie que tout disait, leur regard, leur sourire. C’était vraiment agréable d’avoir ainsi des partenaires pour qui faire l’amour n’était pas une faveur que l’on accordait à l’autre par routine, lassitude, ou les deux.
Aline a attrapé ma queue pour mieux la guider vers sa vulve qui m’attendait, ouverture dans ses chairs intimes qui béait d’excitation et laissait couler des jus qui m’ont inondé tout le temps que j’ai été en elle. Mon gland a heurté ses lèvres, puis elle s’est lentement laissée descendre, plus vite quand j’ai été rentré de quelques centimètres. Sa vulve s’est emparée de ma queue, la gainant de la muqueuse dont le simple contact contre ma queue était un délice. Face à moi, que j’apercevais parce qu’Aline était légèrement décalée sur moi, j’ai vu sa fille guider semblablement le sexe de Michel vers sa vulve, et l’avaler. Michel est venu attraper ses fesses très charnues, et l’a faite monter et descendre avec vigueur, alors que j’ai laissé la MILF se faire aller et venir sur moi, selon son rythme. Yeux mi-clos, elle était totalement dans son plaisir, comme s’il y avait eu en elle un manque qui trouvait enfin un apaisement, et c’était peut-être le cas. La sentir caresser ma queue, et l’inonder de ses sécrétions m’amenait lentement mais sûrement vers la jouissance. J’avais l’impression que ma queue, en elle, avait doublé de volume.
Ce qui a contribué à me faire jouir, sans aucun doute, ça a été ce qui se passait sous mes yeux. Alicia s’est soulevée, au bout d’un moment de sur la queue de Michel. Le latex était blanc des sécrétions qu’elle y avait déposé. Elle a récupéré la queue et elle l’a amenée vers les plissements anaux qui marquaient sa chair. J’ai trouvé ça hyper-excitant. Le gland, très dilaté, est venu peser contre la muqueuse. Je n’ai pas bien compris si c’était elle ou lui qui avait appuyé, mais le membre est rentrée en elle de deux ou trois centimètres, et elle a glissé le long, jusqu’à ce que le sexe soit totalement avalé. Ca m’a vraiment troublé, tout comme de voir Alicia prendre maintenant son rythme et se faire monter et descendre sur la queue qui apparaissait et disparaissait.
—Je crois que je vais avoir un orgasme, a dit Aline, dont je sentais effectivement le frémissement, et l’arrivée d’une jouissance toute proche.
Elle s’est cambrée, tordue, et elle a joui, fichée sur ma queue.
Pourtant curieusement, cet moment de jouissance n’a pas semblé assez, et elle a continué à bouger sur moi.
Ce qui a été curieux c’est que ça n’a pas été sa présence autour de moi, son sexe caressant le mien qui ont été à l’origine de mon plaisir à moi, mais voir ce qui se passait en face de moi. Le sexe de Michel planté dans la croupe flamboyante d’Alicia, la manière dont elle bougeait sur lui, cherchant elle aussi à se donner du plaisir, le dessin de son dos qui descendait jusqu’à des hanches marquées et une croupe énorme, dont le charnu me fascinait, qui semblait avaler la queue de Michel et pourtant la recracher à chaque fois. Elle a fini par faire sortir la queue de son anus, en arracher le préservatif, je me suis demandé pourquoi, comprenant quand je l’ai vu plaquer la queue au fond de son sillon, quelques secondes avant que le premier de nombreux jets de sperme ne jaillissent, coulant au fond du sillon mais rebondissant aussi sur ses fesses. C’est ça qui a déclenché ma jouissance, et fait que j’ai explosé, mon sperme tapant contre les parois intimes d’Aline à travers le latex, et la faisant jouir à nouveau, plusieurs fois.
Les filles ont disparu pour aller se refaire une beauté. Avec une audace qui m’avait un peu surpris, Aline avait récupéré le préservatif sur ma queue, réservoir débordant de sperme, et, étirant le latex pour pouvoir aller cueillir la semence au fond, elle l’avait lapé avec la même gourmandise avec laquelle, petit, je mangeais du lait concentré à même le tube. J’avais perçu la complicité entre les deux femmes quand Alicia s’était précipitée pour elle aussi goûter la substance crémeuse. Elles avaient nettoyé l’intérieur du préservatif jusqu’à ce qu’il ne reste plus la moindre trace de mon sperme.
La suite a été plus classique. Elles sont revenues en ayant repris un aspect plus neutre. On ne payait pas, puisqu’on avait l’habitude de régler en fin de semaine, avant, mais Aline nous a demandé:
—Vous revenez tous les jours?
—Si on peut avoir un supplément régulièrement.
—Après le café, il faut toujours un pousse-café, non?, a répondu Alicia.
On a regagné notre véhicule, tandis qu’elles s’éclipsaient vers la cuisine. Alors qu’on montait dans notre véhicule, j’ai pensé à cette envie qui me taraudait déjà. J’étais sûr, je connaissais bien Michel, qu’il avait la même. Changer de partenaire après avoir plongé dans le ventre de la première. Je me suis vu glissant ma queue dans le conduit anal d’Alicia, après avoir fouillé le vagin d’Aline. Michel faisait sans doute un rêve différent. L’anus d’Alicia, puis celui d’Aline. Accepterait-elle de se faire sodomiser? La question ne se posait sans doute même pas.
On a démarré en pensant aux prochains repas. Dans le rétro, j’ai vu que les deux femmes débarrassaient notre table et qu’en même temps elles nous regardaient partir, le regard rivé à la voiture, comme une promesse de prochains repas qui se finiraient sur des moments de sexe qui concluraient bien nos pauses et démarreraient bien l’après-midi.
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Histoire de JamesB

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