Ski, Sex and Snow 02

Chapitre 2
Après un lever à 9h, un petit déjeuner copieux de 9h30 à 10h15, puis le harnachement dans les combis de ski, la voiture jusqu’au départ de la télécabine vers les sommets.
La petite heure sur les pistes inondées de soleil. L’arrêt Glùwein (vin chaud) avec frites et strudel, puis difficile redémarrage pour 1h30 de ski.
Ils arrivent à l’hôtel à 15h30, pile pour le Goûter du skieur. Le temps de monter se changer et ils s’installent pour un en-cas bien mérité. Ils y trouvent Martins et son épouse.
-Venez donc vous assoir avec nous, les prie le mari.
Ginou n’ose accepter tout de suite et interroge du regard son époux, elle a encore en tête la séance langoureuse de la veille. C’est Patrick qui se dirige le premier vers leur table.
Les deux couples échangent sur les merveilleuses conditions de ski. Puis, ayant fini leur collation,
Tilda annonce, toujours avec son accent.
-Je monte me préparer et je vais au Spa, j’y serai dans une demi-heure, tu me rejoins chéri. Se lève et sors.
Ginou demande alors à Martins :
1/2 heure pour mettre un maillot ? - Je pense que nous y serons avant vous.

-Toi peut être chérie mais moi je vais d’abord faire une petite sieste.
-Tilda n’aime pas apparaitre nue si elle n’est pas parfaite
-Mais elle m’a l’air déjà parfaite glisse à mi-voix Patrick. Le regard incendiaire de sa femme lui fait baisser les yeux vers son verre de prosecco.
- Oui oui, mais elle n’a pas eu le temps de passer chez l’esthéticienne et…
-Comment ça nue, s’exclame tout à coup Ginou. Elle a presque crié, la table avec deux couples âgés interrompt son gouter et lève les yeux vers eux. Elle reprend à voix plus basse :
-La réceptionniste ne m’en a pas parlé quand elle m’a fait visiter le Spa hier. D’ailleurs sur les dessins on voit des femmes avec des maillots.
Martins leur explique qu’en Autriche comme dans tous les pays nordiques, pour l’accès au Spa toutes les parties du corps doivent être dénudés le maillot est interdit (question d’hygiène). Idem pour le Hammam. Cependant le maillot de bain est obligatoire à la piscine et au Jacuzzi.
-Vous verrez au bout de 5 minutes on ne prête plus attention aux autres, à tout à l’heure, sourit-il en se levant et en se dirigeant vers la sortie.
Dans la salle de bain, Ginou considère le reflet que lui renvoie le miroir ; elle est nue et se demande si, à 42 ans, son 1,66cm et ses 54 kilos sont tout à fait présentables. Ses seins ronds qui étaient un complexe quand elle était ado sont aujourd’hui un atout. Avec un 85 bonnet D, c’est vrai que les hommes s’attardent parfois sur son décolleté. Ses fesses bien rondes et dépourvues de cellulite ont toujours fait sa fierté, mais là, face à la teutonne aux lèvres baladeuses sera-t-elle de taille.
-Finalement elle met son maillot enfile le peignoir en coton et les chaussons, enfourne deux serviettes, son bouquin et les échantillons d’huiles essentielles offerts dans le panier en osier, également fournis par l’hôtel.
-J’y vais, j’irai d’abord à la piscine, ne me laisse pas seule trop longtemps je t’attends pour le sauna.
-Mouais, grogne Patrick dans un demi-sommeil, il s’est affalé sur lit dès qu’il est arrivé à leur chambre, il faut dire qu’après l’ivresse des sommets il s’est bu 4 verres de prosecco.
-Je viens tout à l’heure. Ne fais pas de bêtises en attendant !
-T’es bête, j’suis une grande fille, sourit-elle !
-Justement
Elle ferme la porte, et si elle a envie de faire des bêtises ?
En arrivant à la piscine, elle est enchantée par le décor, très « bains romains », celle-ci est de forme ovale avec à chaque extrémité des animations aquatiques.
D’un côté, une cascade, un jacuzzi, de l’autre, des jets massant et une bouche de courant qui permet de nager en force, le tout est décoré de mosaïque multicolore. Dans un recoin 1 alcôve abrite des douches.
Elle pose ses affaires sur un matelas va dans la douche, à sa surprise le voisin sans cou se prélasse sous le jet chaud, elle ne pouvait le voir car un muret sépare l’alcôve de l’espace piscine.
Elle s’excuse et veut ressortir mais Gerhart (c’est bien de lui qu’il s’agit) la retient gentiment par le bras.
-mais non restez, il y a 4 places, regardez !
Effectivement, il s’agit en fait d’un couloir avec 4 pommeaux aux murs. Elle s’installe et tente de faire jaillir l’eau chaude, mais ses tentatives sont infructueuses, il y a des tas de robinets avec des indications en allemand. Elle voit bien qu’il y a des repères de pression, de température et de direction des jets mais rien n’y fait.
C’est Gerhart qui en se positionnant juste derrière manipule tout cet attirail.
-Cela vous convient ?
-c’est un peu chaud
-et comme ça
-c’est mieux, mais un peu fort
Tout en réglant les débits, il s’approche de son dos jusqu’à la toucher. A chaque fois qu’il effectue une manœuvre il s’arrange pour se coller un peu plus. L’eau chaude les enveloppe tous les deux maintenant, il n’arrête pas de se frotter à elle. Elle est un peu gênée mais finalement estime qu’il n’y a rien de mal à le remercier de cette façon.
Soudain elle sent l’érection de son dépanneur, elle essaie de l’écarter mais il insiste, sans violence avec douceur. Elle est impressionnée par la taille de la verge qui se masturbe à travers leurs maillots entre ses fesses.
Elle est prise de vertige et finalement s’arrache à l’étreinte.
-Je vous remercie, je vais aller me baigner, il prend sa main et y dépose un baiser.
-C’est moi qui vous remercie.
Troublée, elle a du mal à se concentrer sur son livre. Mais que fait Patrick, cela fait presque une heure maintenant. La piscine est pleine de monde, le bruit la fatigue. Elle décide d’aller au Spa.
Il y a des douches, un magnifique hammam entièrement carrelé avec table centrale et une pièce avec table de massage, Deux Saunas dont l’un est parfumé aux herbes et 2 larges couloirs de douches.
Sur le côté 10 larges matelas permettent le repos entre chaque session.
Il n’y qu’une place de disponible au fond, elle y dépose son panier.
Comme elle le redoutait tout le monde est entièrement nu.
Il y a deux couples entre 70 et 80 ans qui se promènent sans aucune honte et discutent en sirotant une infusion. Il y a aussi les 3 « strasbourgeois », d’ailleurs dès son arrivée elle a surpris Gerhart chuchoter à ses copains quelque chose qui les a faits la considérer avec un air salace.
Bon courage ma petite, se dit-elle, et enlève son peignoir. La voilà offerte aux regards de ces trois hommes et de Martins qu’elle aperçoit. Tiens où est Tilda. Comme s’il avait compris, Martins lui demande :
-Tilda est dans le Sauna, il y a 4 places, elle est seule, voulez-vous la rejoindre. Trop contente de se soustraire à ces regards masculins elle se précipite avec sa serviette dans le réduit en bois indiqué.
A peine entrée elle découvre la jeune femme, elle est magnifique.
Des cuisses fuselées, des hanches parfaitement arrondies, des seins petits mais bien ronds et bien fermes avec des tétons dressés et presque rouges, des cheveux mouillés par la transpiration.
Dès qu’elle la voit, Tilda sourit de ses dents blanches.
-Allonge toi plus bas, en haut il fait trop chaud. On se tutoie maintenant, d’accord ?
Ginou fait oui de la tête et s’allonge sur sa serviette. La porte s’ouvre et Martins entre, Il considère avec attention les courbes de Ginou. Elle, gênée, ferme les yeux puis il s’assoit, face à sa femme Il a une vue sur sa chatte, en le voyant s’installer elle écarte un peu plus ses cuisses. Il regarde Ginou, sourit :
-Je crois que ma femme a besoin de moi, et commence à lui caresser le sexe, d’abord doucement, puis en introduisant ses doigts de plus en plus profondément. Il effectue des va et vient tantôt rapides tantôt plus lents. C’est un expert pense Ginou qui commence à être excitée par la scène.
Martins s’est positionné de façon que Ginou voit son sexe en pleine érection. Il lèche maintenant avec fougue le petit bouton de Tilda qui gémit, c’est sûr on doit l’entendre.
-Ginou a très envie de l’agripper mais ce retient même s’il est très proche de sa main gauche, elle aimerait bien le toucher, le caresser. Elle est sure qu’ils seraient d’accord tous les deux sinon pourquoi s’exhiberaient-ils.
Au moment où elle allait le saisir, Tilda se met à quatre pattes et son mari la prend. Ginou se trouve ainsi presque face à elle. « Qu’elle est belle », pense-t-elle, la voyant subir les assauts en ondulant et en haletant avec volupté. Elle ne peut résister et l’embrasse. C’est alors que Gerhart entre à son tour, vraisemblablement intrigué par les sons provenant du sauna.
En voyant le spectacle, il s’installe de façon à ne rien rater du mouvement de la verge dans le sexe de Tilda. Parfois il jette un regard à Ginou. Celle-ci ne peut ignorer la belle érection du nouvel arrivant. Elle sent une divine chaleur dans son bas ventre. Elle finit par poser ses doigts sur son pubis. Elle entame, presque à la sauvette, une caresse délicieuse. Elle espère, sans trop y croire, passer inaperçue mais veut aussi participer un peu à ce jeu très grisant. C’est alors que Gerhart attrape doucement la main de Ginou et la guide vers son sexe. Elle a d’abord un geste de retrait puis se ravise, elle en a trop envie. Surtout qu’elle s’aperçoit de la taille de la verge très épaisse sur toute sa longueur. Elle s’applique alors à le masturber avec soin, elle veut être à la hauteur de ses partenaires. Cela dure, le sexe s’allonge encore à sa stupéfaction, il devient encore plus dur, elle utilise maintenant ses deux mains, un filet transparent commence à perler. C’est alors que Gerhart retire sa verge des doigts fiévreux et l’approche de la bouche de Ginou, il la pose sur ses lèvres mais elle refuse d’ouvrir la bouche.
-Ce n’est pas bien de laisser un homme dans cet état la réprimande Tilda qui n’a rien raté du manège.
-Venez Gerhart. Celui-ci se place devant elle et pendant que son mari continue de la pénétrer avec fougue elle débute une fellation exaltée.
Ginou est ravalée au rang de spectatrice, exclue de la danse comme dans les booms de son adolescence. Elle est vexée. Tilda, elle, continue de sucer avec délectation le sexe tendu.
Gerhart se retire brusquement et éjacule de longs jets blancs sur le visage et les cheveux de sa bienfaitrice. Cela libère chez elle un orgasme dont la longueur étonne Ginou. Elle se cambre, gémit, pleure, exprime des « oooh my got » langoureux. Une fois calmée, elle regarde Ginou et lui demande :
-Ça te ferait plaisir de t’occuper de mon mari ? à ces mots Martins s’approche de Ginou et commence à la masturber, en s’allongeant à côté d’elle de façon qu’elle puisse le branler, elle aussi.
Le couple a compris que Ginou n’était prête ni à sucer ni à se faire prendre, aussi, s’engage un ballet de mouvements rythmés par les gémissements et les exclamations.
Gerhart à son tour caresse les seins de Ginou
- Kneife sie, sie liebt es (pince-les, elle adore ça) dit Tilda. Aussitôt Gerhart se met à martyriser les seins de Ginou provoquant des décharges électriques dans tout son corps.
Après 10 minutes de tourments sexuels Martins se répand dans les mains de Ginou. Quant à elle, ses seins érigés par l’excitation lui font atteindre l’orgasme au moment où Gerhart, dont les doigts ont remplacé ceux de Martins, font couler son vagin. Des flashs se succèdent dans sa tête.
Elle imagine son mari en train de la regarder s’abandonner avec ces hommes ; cela l’excite encore plus. Cette attitude de femme infidèle la bouleverse dans tous les sens du terme et elle adore ça.
Elle jouit comme jamais, elle est à la fois comblée et terrifiée par ce plaisir si inhabituel. Elle n’imaginait pas pouvoir ressentir de telles vagues. Elles prennent naissance dans son sexe pour se répercuter dans toutes les zones de son corps. Son ventre est en feu, ses seins sont si sensibles que même les gouttes de sueurs y provoquent des décharges. Et ça n’en finit pas.
- Schau, sie mag es ( Regarde, elle aime ça.) dit Martins à sa femme.
- Ich weiß, der Aufenthalt sieht gut aus, mein Herz (je sais, le séjour s'annonce bien, mon cœur), lui répond-elle dans un éclat de rire.
-Ich bin mir nicht sicher, ob der Ehemann zustimmt (pas sûr que le mari soit d'accord) reprend Gerhart
- Mais oui je m’en occupe, c’est Tilda qui a dit cela en plantant son regard dans les yeux de Ginou.
-Tu veux bien que je m’en occupe hein ?
Les yeux encore embués de plaisir, Ginou les a à peine entendus tant son orgasme était puissant. Elle imagine bien que c’est elle le sujet de la conversation. Elle n’hésite pas une seconde et elle balbutie un « oui » en se doutant qu’elle met, ainsi, le doigt dans un engrenage. La main que pose Tilda sur son visage la rassure un peu.
-On se retrouve au dîner alors.
Puis sans un mot, ils se roulent dans leurs serviettes, sortent du réduit en bois et se dirigent vers les douches.
Gerhart rejoint ses amis, Ginou s’allonge quelques instants à sa place près du mur, ouvre son livre et fait semblant de lire. Elle ne veut surtout pas avoir l’air trop troublée par la séance du sauna.
-On se voit au restaurant ce soir ! c’est Sig qui est venu lui murmurer cette phrase presqu’à l’oreille.
Elle lève les yeux, au-dessus d’elle, le visage souriant lui fait un clin d’œil. Elle ne peut s’empêcher de répondre :
-Avec Joie, je suis déjà morte de faim. En prononçant ces mots elle se rend compte de leur double signification et en est presque contente. Elle connait la teneur de la discussion entre les trois amis. Gerhart a dû détailler son attitude. Elle est curieuse de connaitre la suite, surtout après la promesse de Tilda de s’en « occuper ».
En arrivant à sa chambre, elle découvre son mari sous la douche.
-Excuse-moi chérie mais j’étais cuit, impossible de me lever de ma sieste, je suis resté devant la télé à comater.
-J’ai bien vu, moi je t’ai attendu et….
- Tu as raison excuse-moi, promis demain on y va ensemble. C’était comment, tout le monde à poil ?
Malgré son air faussement détaché, elle sent bien qu’il est impatient de savoir. Il va être servi.
-J’ai fait plus ample connaissance avec nos amis (un blanc). Gerhart m’a expliqué le fonctionnement des douches à la piscine et j’ai fait un sauna avec Tilda et Martins. En tout cas, tu as raté quelque chose, nue elle est parfaite. Quant à nos trois amis ils sont plutôt bien pourvus.
-?
-Ne t’inquiète pas, c’est vrai qu’après 5 minutes on oublie qu’on est nu et on parle comme au restaurant.