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Tendre voyage

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Lue : 21554 fois - Commentaire(s) : 2 - Histoire postée le 08/03/2010

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Tendre voyage : Oui ! Tendre comme le sentiment que m’inspire l’héroïne de cette histoire.
Pierre eut le temps dire au téléphone qu’il partait en voiture pour une semaine à Cannes. Baby eut l’air contrarié :« Tu as de la veine, moi je serai seule, mes cours sont finis, mon copain est parti chez ses parents. Tu m’enverras des messages ? Tu me téléphoneras ? Tu penseras à moi ? J’ai besoin de toi….. »
.
« - si tu veux je t’emmènes ? Cela te changera les idées »
Baby est interdite de cette proposition inattendue, son esprit tourne à cent à l’heure, stupéfaite elle s’entend dire :
« C’est d’accord, on part quand ? »

Un silence de quelques secondes, Pierre doit regretter son audace, ce n’est certainement pas possible, comment pourrait-il se libérer ?
«- Je te prends demain matin chez toi, à huit heures, tu seras prête ? »

Sans l’ombre d’une hésitation, elle lui dit oui, mais un scrupule, une interrogation lui vient à l’esprit :
« En copain, Pierre, nous ne serons que copains ? »

« D’accord ma copine, vivement demain, nous allons nous régaler »

Pierre est éberlué de bonheur, quelques jours avec Baby, la voir, lui parler, vivre ensemble, l’amour sans le sexe c’est quoi ? Est-ce l’amitié ? Avec une femme, cela existe t’il ? Oui la preuve, pour elle il ressent une immense tendresse. Elle vient fatiguée par sa vie trépidante, comme il va la dorloter, lui changer les idées, saura t’il le faire, saura t’il la rendre heureuse ?

La Mercédès blanche s’arrête le long du trottoir, Pierre lève les yeux sur un rideau qui retombe, il attend. Bientôt une porte s’ouvre et c’est un ravissement, Baby, sa valise à roulettes, forment le plus gracieux des tableaux. Elle est vêtue d’un tailleur clair de toile légère, la jupe courte sans être mini découvre les jambes et le début des cuisses gainées de bas ou de collants fins et brillants, la veste s’ouvre largement sur un bustier de dentelle, on devine la vallée profonde qui sépare les seins magnifiques.

Elle traverse la rue. Dieu qu’elle est belle sa marche légère avec ses escarpins à talons met en évidence ses formes, ses hanches et la partie la plus charnue de son anatomie, la plus gracieuse aussi, C’est leur première rencontre, ils se voient pour la première fois, ils s’approchent en se dévorant des yeux, leurs visages s’éclairent ils ne sont pas déçus, l’autre en face est encore plus beau que dans leur imagination. Plus beau et plus sexy au-delà de ce qu’ils s’imaginaient.

« - Je m’installe à l’avant, Pierre ? »
« - Bien sur, Quelle idée ! »

La voiture démarre, tout est en place, Baby s’est installée à l’avant en retroussant sa jupe pour ne pas la froisser, son parfum est entré avec elle, Pierre chaviré de bonheur ne peux que lui prendre la main qu’il porte à ses lèvres, il pense :
Elle a mis son ensemble blanc, elle a peut être aussi son string jupette, que cela va être dur de n’être que copain. Il bredouille :

« - tu es venue ! ». Baby éclate de rire, elle est à l’aise comme d’habitude :
« - Pardi, il ne faut pas m’inviter deux fois, cela va me faire du bien, merci mon petit Pierre »

La Mercédès roule sans bruit sur l’autoroute, Pierre conduit en souplesse, sans à-coups, il est heureux, jamais il n’a tant profité de sa Baby et quand il pense à tout ce qui leur reste à vivre dans cette escapade son cœur fond ; elle est à ses côtés, détendue, elle lui parle, elle se raconte, les plus petites choses qui font sa vie deviennent événements pour lui. Il n’ose pour l’instant la regarder, elle est trop sexy, il a peur d’avoir un regard trop indiscret pour le copain qu’il doit être, d’être attiré par le merveilleux compas de ses cuisses parfaites, de visiter l’échancrure de son corsage, de trahir son désir en plongeant son regard dans le sien, ce regard si beau, si changeant, reflet de son âme.

Quand un silence s’installe, au lieu d’être pesant, c’est un moment merveilleux, tous deux, sans le savoir pensent à la même chose, aux chaînes qu’ils ont osées briser, à leur retour ils se religoteront dans ces chaînes dorées, mais pour l’heure c’est la liberté, l’aventure, un rien les fait rire, ils sont complices, avant ils avaient un petit jardin secret et ils s’aventurent maintenant dans la jungle, inextricable enchevêtrement truffée de pièges et d’embûches, de mystère aussi, excités ils vont s’y frayer un chemin.
« - Baby avez vous faim ? »
« - Je meurs de faim, cher ami, mais tutoyons nous, veux tu ? »

Pierre quitta l’autoroute et fit étape à Saulieu, le déjeuner fut parfait, face à face ils vivaient leur premier moment de la vie ordinaire d’un couple, pour eux c’était extraordinaire, choisir le menu, le vin du repas, recommander du pain, tous ces petits gestes commençaient à tisser leur intimité, déjà ils ne surveillaient plus leurs comportements, ils savaient qu’ils se plaisaient, ils étaient eux mêmes.

La nuit tombait sur l’autoroute, la puissante voiture semblait glisser dans le vent, Baby dormait, parfois, dans une courbe, sa tête s’inclinait et se posait sur l’épaule de Pierre, qu’il était heureux en ces moments là, son visage à proximité du sien, ses cheveux sur sa joue, sa respiration régulière dans son cou, il aurait aimé que cela ne finisse pas. Elle était près de lui, confiante, se reposant ; il l’installa mieux pour dormir en inclinant son dossier vers l’arrière. Baby était dans un demi sommeil, elle ressentait avec attendrissement les gestes prévenants de son copain et quand, pour la protéger de la fraîcheur du soir il la protégea de sa veste elle plongea dans un profond sommeil.....

Baby se réveilla, la voiture était arrêtée dans un grand jardin planté de palmiers, d’orangers et de citronniers, les lauriers roses embaumaient, Pierre revenait vers la voiture,

« - Pierre où sommes nous ? »,
« - nous sommes arrivés, c’est l’hôtel, nous sommes à Cannes. »
« - J’ai du dormir, pardon de t’avoir laissé seul, mais j’étais si bien. »
« - J’ai tout arrangé, nous allons pouvoir monter les bagages. »

Baby eut un moment d’inquiétude vite dissipé, elle aurait refusé de coucher avec lui, c’était leur convention du départ, elle n’eut pas à le faire car Pierre avait réservé une petite suite, deux chambres voisines séparées par un petit salon commun. L’hôtel se situait à proximité du Carlton à deux pas de la Croisette. Pierre y semblait comme chez lui, il lui expliqua plus tard les raisons de ce choix et les avantages par rapport aux grands Palaces usines.

Ils se firent monter un repas léger et chacun regagna sa chambre pour prendre un peu de repos. Baby eut du mal à s’endormir, dans ses draps de satin, elle repensait aux événements qui l’avaient conduite à Cannes en compagnie d’un chevalier servant inattendu, ce Pierre qu’elle appréciait de plus en plus ; petit à petit au fil de ses pensées elle perdit conscience et s’endormit.

De son côté, Pierre se coucha et s’endormit comme une masse, son sommeil fut agité et indépendamment de sa volonté il dormit avec Baby la couvrant de caresses. Il se réveilla en sursaut et fut heureux, si l’on peut dire, d’être un homme de parole.

Pierre se réveilla assez tôt, prit sa douche, s’habilla et se rendit dans leur petit salon. Comme il entamait la lecture d’un journal du matin, Baby fit son apparition, le mot n’est pas trop fort, il crut tomber à la renverse, comme vêtement de nuit elle portait un short de satin rose et une veste du même tissu, aux pieds une jolie paire de mules avec de petits talons.

Il ne pouvait faire semblant de ne pas la regarder, cela je crois aurait frisé l’impolitesse, il se demandait même dans quelle mesure elle ne le faisait pas exprès, alors il en profita l’admirant du haut en bas, elle virevoltait dans la pièce, envoûté il l’imagina dévêtue, ce ne fut guère difficile tant ses vêtements mettaient son corps en valeur, laissant jambes et cuisses nues, au travers de la veste.

Il devinait les pointes de ses seins dressés et quand elle s’approcha de lui il ne put s’empêcher de lui prendre la taille pour le baiser fraternel du matin. Cela ne sembla pas sortir des limites permises mais son cœur se mit à battre violemment.

Après le petit déjeuner, il lui demanda conseil : comment allaient-ils se présenter là où ils iraient ? Comme mari et femme ? Comme des amants ? C’est Baby qui trouva la solution :
« - Je serai ta fiancée !

Puis elle l’entraîna dehors, vers la mer. Il faisait un temps admirable et ils se promenèrent sur la Croisette, elle le tenait par le bras et sur ce bord de mer où tout est possible il formait un beau couple. La joie le rendait plus beau encore, il le fallait auprès d’une telle beauté, il osait la serrer d’un peu près et si parfois elle fronçait les sourcils il lui rappelait qu’elle était sa fiancée.

Les jours passaient à la vitesse de l’éclair, ce ne fut que promenades en voiture dans l’arrière pays et sur toute la côte, de Menton à Saint Raphaël en s’arrêtant à Monaco, à Nice, ils déjeunèrent plusieurs fois au Cap d’Antibes, soupèrent au Moulin de Mougins après avoir fait un parcours au golf, passèrent une nuit à Saint-Tropez.

Pierre loua un bateau à moteur et ils poussèrent jusqu’aux calanques de Cassis. Tirés par un hors bord, harnachés côte à côte ils s’envolèrent avec un parachute ascensionnel. Baby était étonnée de la vitalité de Pierre, il avait de bons restes de son passé de sportif.

Il avait réussi à la décider de se choisir des vêtements, il était heureux comme un gosse de lui offrir ce qui lui plaisait. Quand ils étaient à l’hôtel ils restaient des heures entières au soleil à la piscine. Pierre se félicitait d’avoir fait un peu de culturisme avant ce voyage. Il pouvait admirer Baby en maillot de bain, son corps sombre était parfait, elle nageait comme un poisson et plongeait sans le moindre remous, elle avait du souffle et étonnait les baigneurs par la durée de ses séjours sous l’eau.

Pierre lui était imbattable en vitesse, sur vingt cinq voire cinquante mètres, après il manquait de souffle et son cœur battait fort. Baby l'observait, elle le sentait heureux, parfois avec un petit frisson elle regardait la longue ligne blême qui coupait sa poitrine par le milieu, très propre, discrète, paradoxalement elle trouva que cela lui donnait un certain charme.

Mais le meilleur c’était le soir, ils allaient dans les boîtes de nuits, dans un dancing ou à des soirées données dans les Palaces voisins, Pierre y avait ses entrées; ils dansaient parfois jusqu’au petit jour. Pour Pierre c’étaient les seules occasions de serrer Baby dans ces bras, elle n’était pas trop sévère et lui permettait de se serrer contre elle, tous les deux aimaient la danse et ils eurent vite fait de s’accorder, ils ne faisaient alors qu’un.

Emportés par le rythme de la musique leurs corps se pressaient l’un contre l’autre, leurs cuisses se mêlaient en glissements soyeux durant les tangos ; Les slows les laissaient pantois de bonheur, il se permettait alors de l’embrasser tendrement et troublée elle lui rendait son baiser.

Dans un jour ou deux se serait le retour, ce séjour resterait un merveilleux souvenir pour Baby, elle avait retrouvé des forces pour affronter les dures journées de travail à l’école, elle avait apprécié l’extrême délicatesse de ce Pierre qui la désirait tant et qui avait respecté sa parole ; ce tact aussi qui avait exclu pour elle tout ce qui était dépenses dans leurs nombreuses pérégrinations.

Et puis pourquoi le cacher elle commençait à aimer ce Pierre si gentil, si prévenant, si fin, mais qui cachait un feu intérieur, une passion qu’elle devinait sans bornes.

Pierre aussi était heureux, ces longs moments passés avec Baby l’avaient enflammé davantage encore ; souvent dans la vie commune apparaissent les défauts, les incompatibilités, l’égoïsme de l’un ou de l’autre et là, avec sa Baby c’était le contraire avec le temps l’estime qu’il avait pour elle grandissait, il aimait tout en elle de plus en plus fort.

Ce soir, seul dans son lit, il repense à tous les bons moments de leur escapade, comme un adolescent il étreint son oreiller, pour lui, les yeux fermés, c’est Baby qu’il serre dans ces bras et qu’il couvre de baisers, puissance du rêve il est avec elle.

Pierre ouvre les yeux, il ne rêve pas, il ne rêve plus, Baby est là, debout près du lit, il la distingue dans la pénombre, merveilleuse apparition, elle le regarde en silence, il veut lui parler, l’interroger, mais sa voix se bloque dans sa gorge, il ne peut prononcer qu’un « - Baby ? » interrogatif.
« Pierre, j’ai froid au cœur et au corps, je ne peux dormir, aide moi »

Pierre se redresse, lui tend la main, il tremble comme une feuille, que faire ?
« - Baby ! Viens, moi aussi j’ai besoin de toi »

Baby était là devant lui, elle venait de lui dire son désarroi, elle attendait debout près du lit, il ne voyait pas son visage aimé, la lumière filtrant du salon la laissait en contre jour ; merveilleuse silhouette, elle était nue sous sa chemise de nuit vaporeuse qui piégeant le peu de luminosité de la chambre formait autour de son corps une aura de beauté.

Ce corps que Pierre admirait tant le jour se révélait plus voluptueux encore dans la pénombre, face à lui il laissait entrevoir le port de tête élancé, la courbe des hanches, la gracilité des bras, le gracieux compas des longues jambes jointes avec une petite lucarne lumineuse haut placée au centre du plaisir, à la naissance des cuisses.

Pierre alluma le petit spot à la tête du lit, la vision changea radicalement, la lumière diffuse estompant la silhouette s’engouffrait au travers de l’étoffe légère et révélait ce qui l’instant d’avant n’était qu’ombre chinoise.

Pierre connaissait le joli corps de Baby pour l’avoir longtemps observé et admiré quand ils étaient en maillot de bain à la piscine, mais là, dans la clarté discrète de la lampe de chevet il apparaissait nu sous le rempart translucide de son vêtement de nuit.

Que ses seins étaient beaux, fiers, admirablement placés sur son buste, les mamelons biens formés, leurs pointes dressées auréolées de bistre. Le sexe apparaissait caché par un astrakan naturel mais qui devait être l’objet de soins attentifs tant il apparaissait soigné, artistement entretenu.

En un éclair Pierre entrevit tous ces trésors, cela ne le surprit pas, il s’attendait à tant de beauté, ce qui l’étonna par contre ce fut le visage de Baby, son regard si vif d’habitude était implorant, elle avait demandé son aide, elle avait froid de partout, comment cela se faisait il, rien jusque là ne laissait prévoir ce spleen soudain. Il fallait agir, Pierre sans hésiter entrouvrit son lit en soulevant la couette et l’invita à le rejoindre.

Sans hésitation elle se glissa prés de lui. Dans ses bras il la sentit glacée, elle se serrait contre lui, les bras autour de son cou, elle tremblait comme une feuille, Pierre entreprit de la réchauffer de lui transmettre sa chaleur, pour cela il fit en sorte d’épouser son corps avec le sien, de la tête aux pieds.

Il la serrait fort dans ses bras, il l’avait enjambée, les cuisses de Baby entre les siennes, avec ses mains il frictionnait fermement le dos, les bras, les fesses, il mit ses pieds brûlants sur les siens glacés. Ils se faisaient face, la tête de Baby au creux de son épaule, il sentait ses seins sur sa poitrine ainsi que le souffle de sa respiration, il était imprégnée de son parfum. De temps à autre Baby le regardait intensément puis replongeait dans son cou en se pelotonnant contre lui.

Baby était bien maintenant, une douce chaleur l’envahissait peu à peu ; dans les bras de Pierre si attentif le moral remontait, elle appréciait ses caresses non équivoques et se demandait pourquoi il ne profitait pas de cette faiblesse passagère.

Ce soir, elle avait eu un grand coup de cafard, comme cela, sans motif semble t’il, pourtant elle ne manquait ni d’attentions, ni de distractions, que lui manquait il donc ? De l’amour ? Elle savait que Pierre l’aimait et la désirait, mais il se comportait comme un frère, sans jamais un geste déplacé, et quand il s’enhardissait un peu, à l’occasion d’une danse par exemple en la serrant d’un peu près ou en l’embrassant sur les lèvres c’est qu’il voyait qu’elle était d’accord ; elle lisait alors le bonheur dans son regard.

En fait, les nuits semblaient longues, quand seule dans son lit elle cherchait le sommeil ; c’était son lot pourtant depuis des années, mais son corps presque chaque semaine avait sa part de caresses, d’étreintes folles, d’orgasmes puissants; son corps avait besoin de ces grands élancements où l’on perd la notion de toutes choses dans des bras aimés.

Elle avait besoin également d’une grande tendresse, c’est ce que Pierre lui apportait en ce moment ; dans la chaleur de son corps revenue, dans le sommeil qui la gagnait elle aurait accepté qu’il lui fasse l’amour car elle l’aimait. Peu à peu, comme la nuit qui tombe, elle perdit conscience et s’endormit.

Toute la nuit Pierre veillât sur Baby, suivant sa respiration régulière ; son sommeil était profond et agité, elle se tournait, se retournait sans cesse pour mieux s’encastrer sur lui ; retroussée parfois jusqu’à la taille les positions étaient parfois scabreuses mais délicieuses pour lui, son pyjama de soie la protégeait du pire.

Comme il aurait voulu lui faire l’amour, la caresser, la prendre, la chevaucher, lui donner du plaisir mais ce n’était pas dans leur accord, Baby avait bien dit: « - en copain Pierre, nous ne serons que copain ! » malgré son désir fou il respectait sa parole mais cette nuit là il ne put résister et à l’occasion de positions favorables il caressa avec une tendresse sans limite ce qui s’offrait à lui.

Pierre vit le jour se lever, faisant en sorte de ne pas réveiller Baby, il la regardait dormir, son sommeil était profond, elle était calme et détendue. Quand elle ouvrit les yeux, elle plongea son regard dans le sien et un sourire illumina son visage, elle s’étira :
« - Ah ça va mieux qu’hier soir,--- je ne sais pas ce que j’ai eu ?--- Merci Pierre de m’avoir réchauffée,--j’étais glacée,--c’est rare,-- mais ça arrive tu vois »

Pierre la laissait parler, elle refaisait surface, ses phrases étaient ponctuées de silences.
« - Je suis dans ton lit, j’étais bien,--j’ai bien dormi,--- au fait, je ne t’ai pas gâché ton sommeil ? »

Il lui sourit, un moment de silence s’installa, elle cherchait ses mots, et soudain :
« - Pierre ?-- pourquoi n’as tu pas profité de moi, de mon désarroi--- quand j’étais nue dans tes bras,--- tu ne m’aimes pas ?--tu ne me désires pas ? ne mens pas, dis ce que tu penses, moi je n’attendais que cela, j’en avais besoin »

« - Baby je t’aime, je te désire par dessus tout, tu es belle, tu es excitante, ton corps est merveilleux, je pressens que tu dois bien faire l’amour, je n’ai qu’un désir après celui de passer mes journées avec toi c’est de te faire jouir, de plonger ensemble dans des orgasmes sans fin, de ---- »

« - et bien alors ? »

« Alors tu m’as demandé pourquoi je n’avais pas profité de toi, et bien c’est cela que je ne veux pas, je ne veux pas profiter de toi ; profiter de toi cela veut dire tirer avantage de toi, de ton désarroi, d’un moment de faiblesse. Ce que je voudrais, c’est que cela soit une fête à un moment choisi par nous deux »

« Profiter de moi, tu veux rire ! Tu ne crois pas que tu m’as donné beaucoup ces jours derniers, cela a été je t’assure les meilleurs jours de ma vie, personne jusqu’à présent n’a été aussi attentionné avec moi que toi ! »

« Je te remercie de me remercier comme on dit, mais je ne veux pas que faire l’amour soit pour toi une manière de me remercier, si tu savais le plaisir que j’ai eu ces jours derniers avec toi, sais tu comme j’étais fier à ton bras quand on me regardait avec envie, c’est mille fois moi qui te suis redevable. Mais il y a aussi autre chose qui m’a retenu, cette nuit quand j’avais envie de toi, tu ignores si avec moi il n’y a pas de danger, --- »

« - un danger ? »

« - tu sais bien, la peur d’être contaminé par un amant qu’on ne connaît pas »

« - et bien parle, dois je avoir peur ? »

« - aucun risque avec moi »

« - rien à craindre avec moi aussi c’est le bienfait de la fidélité, alors que vas tu inventer encore, tu me sembles un peu timoré mon petit Pierre »

« - Et bien oui, je l’avoue il y a une autre raison, c’est la crainte de ne pas faire le poids, celle de te décevoir, tu m’as tellement parlé des moments où tu faisais l’amour quand le monstre se réveillait en toi, ta soif inextinguible de pénétrations jusqu’à en tomber de fatigue que-- »

« - Bon arrêtons nous là Pierre, nous avons fait le tour de la question, nous savons que faire l’amour ne déplairait ni à l’un ni à l’autre, que nous nous plaisons, que nous ne courrons aucun danger, que je prends la pilule, que nous ne ferions pas l’amour par reconnaissance, que si l’un faiblit l’autre l’aidera, j’en oublie ? »

« - non, c’est bien ça »

« - et bien mon cher Pierre, d’ici à notre retour, il va falloir trouver un moment favorable, et nous laisser aller, j’ai envie de toi à en crier, je pense te connaissant que cela devrait être très bien, tu as un programme pour aujourd’hui ? »

« - évidemment bien sur, si tu veux on peut aller faire du ski ? »

« - du ski, chouette, c’est possible ? où ? »

« - il y a de la neige à Valberg, aller on y va, on louera tout sur place »

Comme deux enfants gâtés ils se levèrent en hâte, sans pudeur ils se douchèrent, s’habillèrent et après un solide petit déjeuner, ils prirent la puissante voiture qui démarra en trombe. Entre Baby et Pierre ce n’était plus comme avant cette nuit, chacun pensait à ce qui pourrait arriver, à ce qui devait arriver maintenant.

Pierre pris l’autoroute de Nice, obliqua sur la route de Digne en empruntant la vallée du Var, d’abord très large elle se transforma rapidement en une gorge humide et profonde. Pierre expliqua qu’ils allaient monter à Valberg par les gorges du Daluis, son plan était de voir cette station des Alpes du sud mais de pousser quelques kilomètres plus loin vers le charmant petit village de Beuil à l’entrée des gorges du Cians

« - tu verras c’est beaucoup plus intime que Valberg, et si nous sommes fatigués je connais un petit hôtel très sympa au pied des pistes, es tu d’accord Baby ? ».

Baby était d’accord, comment ne pas l’être quand tout est organisé pour faire plaisir, Pierre semblait connaître parfaitement la région et conduisait rapidement dans les méandres vertigineux des gorges. A deux ou trois reprises ils s’arrêtèrent sur des bordures aménagées de la route pour admirer les panoramas, devant certains à-pic un petit vertige les saisissait et ils se serraient l’un contre l’autre pour se rassurer.

C’est à l’un de ces moments qu’ils s’embrassèrent pour la première fois, d’abord très doux leur long baiser devint rapidement violent comme la puissance de leur passion trop longtemps retenue, rivés par leurs regards, bouches ouvertes, leurs langues se mêlèrent tandis qu’ils s’étreignaient, les mains enlaçant leurs corps sous les chaudes pelisses, cela dura une éternité au grand dam des autos qui montant vers le sommet klaxonnaient pour ces sympathiques amoureux.

La neige les prit vers une altitude de douze cents mètres, abondante, immaculée, le paysage devint alors féerique comme leur passion naissante, depuis ce premier vrai baiser un silence s’était établi entres eux, un silence fait de la communion de leurs pensées, ils imaginaient une suite où chacun pourrait donner libre cours à son amour. C’est en silence qu’ils arrivèrent à Valberg, avant de descendre pour faire le tour de la station, ils se regardèrent, Baby lui tendit une main qu’il prit pour la porter tendrement à ses lèvres, douceur et violence de leur amour.

Comme annoncé le petit village de Beuil, blotti dans un creux de vallons les enchantât, repas frugal dans une auberge, louage du matériel, montées et descentes sur des pistes de difficulté moyenne,. Pierre était joyeux comme un Italien, Baby était heureuse de le suivre.

La nuit tombe rapidement en montagne, le soleil s’éclipse très tôt derrière les hauts sommets de l’ouest, ils décidèrent de passer la nuit à Beuil. A l’orée du village, face à la montagne ils se rendirent au petit hôtel connu de Pierre, petit mais cossu, intime, accueillant. C’était un grand chalet en bois à un seul étage, ils y furent bien reçus par une patronne rougeaude.

Pierre demanda les chambres libres, il y en avait plusieurs, comme il demandait conseil à Baby, elle lui dit d’un air naturel :
« - prends en qu’une, c’est suffisant »

Elle ajouta en le regardant fixement
« - du moment que le lit est grand ! »

Ils éclatèrent de rire et passèrent dans la salle à manger, ils avaient un appétit d’ogre et d’ogresse.

Ils étaient presque seuls dans l’immense salle à manger rustique de l’hôtel, il faisait chaud et se trouvèrent bien, ils choisirent une table où ils purent s’installer côte à côte sur une espèce de banquette de moleskine.

Il n’y avait ni menu, ni carte, le chef vint simplement leur dire ce qu’il comptait leur faire, c’était parfait et raffiné et pourtant cela n’avait pas d’importance pour eux, une bonne soupe leur aurait suffi. Ils auraient pu être pressés, impatients, c’était le contraire, le temps s’était arrêté pour eux.

Ils étaient ensembles, proches l’un de l’autre, chacun savait ce qu’il avait à apporter à l’autre, ils s’étaient tout dit le matin même, ils connaissaient le bout du chemin, ce qu’ils ignoraient c’est comment aller se passer le voyage.

Ils apprécièrent le repas, leurs corps fatigués avaient besoin de cette énergie pour retrouver des forces, un rien les faisait rire, ils étaient heureux. Ils ne prirent pas de café, « - Cela nous empêcherait de dormir » dit Baby, ils se regardèrent un sourire tendre et malicieux aux coins des yeux.

Baby pensa à ce qu’elle venait de dire, c’était risible à première vue, ils avaient tant de choses à faire avant, elle en avait tant envie ; mais en repensant à sa dernière nuit, en se revoyant dormir confiante, réchauffée, réconfortée dans les bras d’un Pierre attentionné et protecteur elle convint que cette petite phrase anodine avait été dictée par son subconscient.

Oui elle avait envie de dormir dans ses bras, nue contre lui, dans sa chaleur, la douceur de sa peau ; de se réveiller la nuit en ne faisant qu’un avec l’être aimé, de se blottir plus encore contre lui, de vibrer pour une caresse faite dans un demi sommeil et la rendre, de se rendormir apaisée, protégée, c’est ce dont elle était tant privée depuis toujours.

Elle n’en pouvait plus. Au départ elle avait exigé de n’être que copains. Ce n’était plus possible, elle avait trop envie de lui, ce Pierre si prévenant qui avait tenu parole jusque là.
Tout avait basculé quand ils s’étaient embrassés, un vrai baiser avec la langue. Ils savaient tous les deux que l’irréparable allait se produire.
Ils montaient l’escalier qui menait à la chambre qu’ils avaient réservée. Baby en premier, Pierre sur ses talons. La pente était raide, Baby sentit la main de Pierre sous la jupe de son petit tailleur blanc, elle remonta jusqu’à hauteur de son string jupette et resta là empaumant sa chatte. Chaque marche, chaque croisement de ses cuisses firent le reste, en haut de l’escalier elle était toute trempée.
La porte refermée sur eux les précipita dans les bras l’un de l’autre. Baby fut gré à Pierre de sauter les préliminaires ils n’en avaient nul besoin. Debout, face à face ; il releva sa jupe la coinçant à la taille dévoilant ses fesses.

D’un geste elle sortit sa queue et cru défaillir devant la grosseur et la raideur de la bête, Pierre n’avait pas menti, sa verge palpitait longue, chaude, épaisse et lisse entre ses doigts. Il était sous pression lui aussi, il s’insérât entre ses cuisses et sans prendre la peine de la déculotter, une main par derrière entre ses fesses écarta le frêle repart du string.
Baby sentit le mufle de la bête en butée contre sa chatte avant de sentir une traînée de feu dans son ventre, elle se sentit écartelée. Pierre commença à bouger lentement, de haut en bas, il savait qu’elle aimait ces douces pénétrations et il s’appliqua à branler sans relâche sa vulve qui s’ouvrait maintenant, il sortait son sexe avant que d’une poussée sur ses jambes il la remplisse de nouveau.
D’habitude Baby était longue à jouir, mais là en ce moment tant désiré, tant attendu elle sentit monter rapidement le plaisir et c’est elle qui jouit la première. Pierre était heureux de la voir se tordre de plaisir, heureux d’entendre sa respiration saccadée et la plainte qui sortait de ses lèvres et qu’il étouffa d’un baiser.
Il continuait de se branler entre ses cuisses ; infatigable, il la fit se tendre plusieurs fois. Son sexe plus gros encore, son gland plus doux. A un moment il éclata son corsage mettant à jour le trésor de ses seins érectés, leurs pointes électrisées et il les pelota en cadence tout en agaçant leurs tétons durcis. Baby ne se contrôlait plus, elle criait son bonheur, sa jouissance. Elle voulait maintenant sentir le sperm de son amant fouetter en jets puissants son utérus embrasé. Cela arriva enfin quand elle s’agita en étranglant cette queue qui était en elle.
Pierre perdit tout contrôle à son tour, ses yeux se révulsèrent et il explosa comme elle aimait remplissant sa chatte. C’est l’instant préféré par Baby, cette pression dans son vagin, ce foutre qui gicle de sa vulve à chaque emmanchement. Quel amant elle avait enfin trouvé.
Mais d’un coup, elle se sentit soulevée, prise par les fesses, la queue toujours en elle, Pierre la tenant fermement la transporta sur la table de la chambre et l’allongea sur le dos, cuisses en l’air, écartelée et les coinçant sur ses épaules il continua de la servir. Ils étaient beaucoup mieux ainsi et Baby fut heureuse avant de replonger dans le plaisir de sentir les pénétrations qui continuaient de l’affoler…….
Pierre pouvait voir sa queue aller et venir dans la grosse chatte de Baby. Le string toujours en place ne gâtait en rien leur plaisir au contraire le doux frottement du tissu soyeux sur sa hampe ajoutait à la sensation des pénétrations.

Ils étaient merveilleusement installés pour se faire plaisir. Les jambes de Baby bien en appui sur Pierre, sa queue à bonne hauteur. Si au début il avait besoin avec sa main de placer son gland entre les grosses lèvres de la chatte écartelée quand après être sorti il allait replonger dans la fournaise, maintenant elle trouvait seule son chemin. Et si parfois elle faisait fausse route la raie des fesses bien lubrifiée facilitait la remise sur la voie.
Le gland énorme maintenant se frayait son chemin à l’entrée de la vulve avant de s’enliser lentement bien à fond pour le plaisir de Baby qui semblait adorer cet instant où le gland forçait le passage avant de s’enfoncer.
D’ailleurs la porte du bonheur restait ouverte entre chaque pénétration, à la grandeur du gros cylindre de la hampe qui la forçait. A chaque pistonnage une musique ponctuait chaque défonçage d’autant plus aigue qu’ils étaient plus ou moins rapides.
L’infatigable pine fit jouir Baby jouir plusieurs fois, cela durait presque une minute mais c’était très fort, le corps magnifique se cambrait irradié de plaisir, s’offrait aux mains libres de Pierre, exigeant des caresses sur ses seins, sur sa taille creusée. Elle complétait son orgasme en se caressant elle-même le clito en des endroits jouissifs connus d’elle seule. Mais surtout elle gémissait à la limite du cri, elle haletait, parlant en phrase sans forme, des :

Ah oui c’est bon ! défonce moi ! défonce ta petite Baby ! Ah oui Pierrrrreeee, elle est grosse ! je la sens bien ! reste au bord ! ouiiiiiii ! aller enfonce toi ! pétrit mes seins ! plus fort ! ouiiiiii ! pince moi les tétons ! ahhhhhh ouiiiiiiii. Ah que c’est bon ! plaque bien ton ventre sur moi ! prends mes fesses par-dessous ! tu baises bien mon Pierre ! continue, continue, comme ça ! ouiiii ! ouiiiiiiii ! ouiiiiiiiiiiiii ! ahhhhhhhhhhh……
Le calme revenait jusqu’au prochain orgasme. Pierre était bien, bien raide il contrôlait la situation pour bien faire jouir sa Baby. Mais a un moment. Baby exigea qu’il vienne la rejoindre
Pierre je veux sentir ton sperm ! je le veux ! rejoins moi ! vite ! vite maintenant ! maintenant ! ouiiiiiiiii ahhhhhhhhh ! Je te sens au fond de moi ! tu m’arroses ! tu m’inondes ! ah que c’est bon ! merci Pierre tu baises comme un dieu ! et quelle queue ! tu ne m’avais pas mentit. Mais que fais tu ? tu te retires ! où m’emmènes tu ?......sur le lit ? ouiiii je vais aimé aussi ! tu me mets en levrette, c’est bon j’aime. Tu as vu la glace de l’armoire ? on va se voir ! Je vois ta queue ! bigre qu’est ce que je vais prendre ! s’il te plaît pas dans mon cul ! pas aujourd’hui ! ouiiii ! merci mon amour ma chatte en veux encore…
Non ma chérie je vais encore baiser ta chatte, je sais que tu adores mes pénétrations, regarde ma verge tendue elle se redresse arquées vers le haut ca va aller tout seul. Je fais glisser ta culotte, j’adore cet instant où je découvre les fesses ! voyons les tiennes ! elles sont magnifiques ; relève un peu ta jambe que j’enlève ton string, voilà ! écarte bien tes cuisses, c’est beau ! tu as un beau cul, une raie bien ouverte ! je m’avance ! tu sens mon gland ?
Oui chérie ! avance encore un peu, encore, oui c’est là je sens ton gland qui m’écarte mes grosses lèvres ! Ohhhhhhhhh ouffffffffff qu’elle est grosse…..tu es un drôle le diable Pierre ! tu m’emmènes au Paradis
Alors les pénétrations reprirent de plus belle. Pierre tenant Baby par la taille pour mieux l’attirer bien à fond sur lui. Baby voulant faire plaisir passa sa main entre ses cuisses pour saisir la paire de couilles qui ballotaient en cadence.
Pierre avait maintenant pris les seins qui dodelinaient eux aussi en tout sens. Dans la glace ils voyaient leur image, Baby envoûtée par les fesses splendides de Pierre qui se trémoussaient d’avant en arrière et d’un coup l’orgasme les submergea comme deux fous ils crièrent leur plaisir, des étoiles pleins les yeux, leurs corps électrisés par le plaisir………..
Pierre savait l’appétit sexuel de sa baby, elle l’avait prévenu, lorsqu’elle avait commencé à jouir elle était insatiable, il lui fallait jouir sans fin, il lui fallait qu’une queue bien dure la pénètre et se branle au plus profond de son être.
Jusqu’alors aucun amant à part un n’avait pu la satisfaire pleinement et après n’avoir jouit qu’une ou deux fois elle devait se contenter de caresses, de paroles érotiques tout en se caressant son clito.
Pierre était confiant, par le passé il avait su contenter les plus exigeantes et avec Baby se serait facile, elle avait tant de sexe appel et ses fesses étaient si belles….

Pierre était allongé sur le dos, Baby sur lui l’avait enjambé, la position était très confortable, Pierre avait eu le temps de décoller sa verge de son ventre et de la glisser à l’intérieur de l’entrecuisse offert, son sexe dressé, en érection, le cylindre de sa hampe inséré entre les lèvres lubrifiées.
Par de légers mouvements de leurs ventres les deux amants complices assuraient un doux coulissement, ils n’eurent de fin que lorsque l’extrémité du sexe masculin, le gland décalotté put se centrer sur l’entrée de leur bonheur,

Ils ne purent rester ainsi dans cette position par trop transitoire, Pierre pris la hampe de son sexe en main en passant par dessus les fesses de son amante et s’en servant comme d’un pinceau il l’agita dans la douce vallée , il put de cette façon l’engager davantage en le faisant vibrer dans le méat entrouvert.
C’est Baby qui prit l’initiative en se mettant à genoux, le buste relevé, laissant le temps à son amant de dresser son sexe, elle s’empala doucement sur lui, dans cette position la pénétration fut complète, ses fesses en appui sur le ventre durci de Pierre. C’est toujours Baby aidée de son amant qui se branla par de vertigineuses montées et descentes.

Pierre avait pris ses seins, il les caressait vigoureusement, les empaumant par dessous en pinçant entre ses doigts leurs pointes érectées. Quand Baby restait immobile c’est Pierre qui venait à sa rencontre par de larges montées de son bassin, finalement ils bougeaient tous les deux préoccupés uniquement de leur bonheur, de la jouissance qui montait de leurs ventres soudés et irradiait tout leur corps.
Quand ils étaient entièrement l’un dans l’autre leurs bassins ondulaient tordant le membre dans la chatte en feu et quand ils se trouvaient au bord, sur le point de se désaccoupler une main de Pierre abandonnant le sein agitait son gland au bord des lèvres. Cette main resta en place pour en permanence stimuler le clitoris.
Les mouvements des deux amants devinrent rapidement désordonnés et chaotiques, Baby en plein orgasme les yeux rivés sur ceux de Pierre se rendit compte qu’il s’abandonnait, elle le faisait jouir, elle fut heureuse de lui procurer ce plaisir extrême, elle prit sur elle par moment de se serrer sur sa verge agonisante, elle s’ouvrait en descendant sur lui et se serrait en se retirant.

Pierre maintenant râlait de plaisir, ses deux mains avaient empaumé ses fesses et les pressait pour mieux s’encastrer en elle, c’est à cet instant qu’à fond il l’inonda, en plusieurs fois, chaque va et viens lui tirant une giclée de bonheur.
Baby était penchée sur lui prête elle aussi à s’écrouler, sa jouissance était au paroxysme, ses seins pesants dodelinaient devant la bouche de Pierre qui eu la force de sucer les mamelons, c’était trop elle s’écroula complètement dans l’espace de ses bras qui se refermèrent sur elle.
Après son orgasme Pierre haletait cherchant sa respiration, Baby allongée sur lui jouissait encore et entretenait ce plaisir en se vautrant, en animant son bassin de lentes circonvolutions, ses seins s’écrasant sur sa poitrine, leurs bouches se cherchèrent et s’unirent langues mêlées.
Pierre caressa son dos et ses fesses. Le calme revint peu à peu, ils ne jouissaient plus mais ils étaient formidablement bien, ils se regardaient dans les yeux, ils étaient contents d’eux, contents d’avoir été si bien, ils avaient joui ensemble, ils étaient amants.... C’est Baby encore une fois qui rompit le silence :
« - Alors Pierre ce petit coeur malade a t’il résisté à cet assaut violent ? »
« - Pas trop mal tu vois ! j’ai un peu le souffle court, mais je récupère » Baby l’embrassa tendrement :
- Je dois te féliciter, je crois que je n’ai jamais été aussi bien et si longtemps »
« - Merci, petite Baby, moi aussi j’étais bien, c’est toi qui m’inspire mon amour ».
C’est la première fois qu’il l’appelait ainsi, Baby troublée se blottit contre lui, ils restèrent ainsi, l’un contre l’autre, leur silence complice n’était troublé que par les craquements de la charpente de châtaignier croulante de neige, la lune se reflétant sur le manteau immaculé des montagnes filtrait un demi jour au travers des persiennes.

Ils prirent le temps de se doucher rapidement, se séchèrent mutuellement et nus comme des vers ils se précipitèrent en riant sous la couette.
Pierre eut du mal à s’endormir, il revivait les merveilleux instants d’amour passés avec Baby, il était content de lui, il pensait lui avoir donné le plaisir dont elle avait besoin. Baby était heureuse mais épuisée par cette joute amoureuse, cela lui avait fait du bien, depuis quelques jours elle était en manque ; son corps satisfait ne demandait plus qu’une bonne nuit de repos.
Pierre avait su la conduire plusieurs fois au bonheur de la jouissance. Elle avait une nuit entière à passer dans ses bras, à se fondre sur lui, pour elle s’était un événement exceptionnel
..............................

Baby se réveilla ; le jour pointait au travers des ventaux, elle était bien, détendue, il faisait chaud sous la couette, l’hôtel était silencieux, elle était dans les bras de Pierre qui dormait profondément. Elle appréciait à sa juste valeur ce moment très rare pour elle de pouvoir se serrer contre un homme qui l’aimait. Elle s’était réveillée à plusieurs reprises cette nuit, à chaque fois elle avait cherché à s’unir davantage en se plaquant sur lui.
Sans y penser, presque naturellement, sa main caressa son amant, sa poitrine, ses bras, ses fesses qu’il présentait avantageusement. Encouragée par l’indifférence due à son sommeil, sa main devenant coquine passa sous l’arc des cuisses entrouvertes et arriva par l’arrière sur le sexe au repos, Baby souriait intérieurement de la surprise qu’elle lui préparait.
A part ses testicules qui jouaient normalement dans leur bourse de peau fripée, le sexe n’avait pas l’air en grande forme, il tenait facilement dans sa main qu’elle laissa en place, seuls ses doigts s’agitaient doucement sur le sexe endormi.

La peau de sa verge était très douce et par d’imperceptibles va et viens elle la faisait jouer, dénudant puis recouvrant l’extrémité de son gland. Au bout d’un instant l’effet que Baby espérait se fit sentir, le membre commença à s’allonger, puis à grossir avant de se raidir dans la main qui le branlait délicatement.
Dans un demi sommeil Pierre sentit venir l’érection de sa verge, puis il sentit cette douce main entre ses cuisses, ces doigts fuselés qui massait son sexe, Baby le faisait rebander, Baby prise à son jeu agitait maintenant énergiquement son sexe vigoureux, il était dur il était roide, Pierre sentit qu’il pourrait encore servir sa Baby autant de fois et aussi longtemps qu’il lui plairait. Il fut pris d’une grande bouffée d’amour pour sa maîtresse si excitante.

Baby avait maintenant une formidable envie de faire l’amour, son corps réclamait ce dont il n’avait pas l’habitude, faire l’amour le matin ; Dieu ! que cela lui avait manqué depuis toujours. Quand Pierre radieux se retourna elle ne compris pas pourquoi il la serra dans ses bras avec tant de passion, leurs bouches s’unirent avec violence, ils s’aspirèrent leur langue à tour de rôle.
Pierre comme la veille se décala lentement, prenant son temps à chaque station, lui embrassant le cou, le dessous de ses bras levés, les seins durs comme du marbre, il prit les mamelons durcis dans sa bouche, puis laissant ses mains sur l’adorable poitrine il continua de descendre sur le ventre plat, il mordit dans la chair tendre du ventre et des hanches sans faire aucun mal, il embrassait bouche ouverte ce corps sans défauts qui allait au devant de ses lèvres, de sa bouche.

Des hanches il prit le boulevard extérieur des cuisses, il aurait aimé lui embrasser les jambes, lui lécher les pieds mais il arrivait à son but, sa tête s’inséra à l’intérieur des cuisses largement ouvertes dans un canyon abrupt à la végétation luxuriante, il y régnait un micro climat tropical, chaud et humide, ce vallon sentait l’orchidée.
Pierre chercha la source, il tremblait de désir, le sexe sombre de Baby était sous son nez, gonflé comme un fruit mûr, de la boursouflure cachée par l’astrakan bouclé le miel commençait à sourdre. Pierre ne put résister davantage, bouche grande ouverte il se plaqua entre les grosses lèvres offertes.
Baby était heureuse de voir l’effet qu’elle avait provoqué, le parcours de cette bouche gourmande déclencha un plaisir grandissant, elle se rendit compte qu’elle mouillait de désir et quand la bouche, les lèvres, la langue et même le nez s’activèrent sur sa chatte elle commença à jouir.
Pierre était allongé près d’elle en sens inverse, pour mieux la sucer il avait rabattu ses cuisses sous ses bras, son clitoris fut aspiré, maltraité, la langue s’affolait dans sa cicatrice mauve ; en pointe elle s’insérait dans la vulve entrebâillée, elle poussa même l’effronterie jusqu’à pousser un peu plus loin pour agacer l’anus mignon.
Quand elle s’attarda sur ce discret petit trou, le moins lisse, Baby poussa un cri de surprise, ce chatouillis à la porte de l’enfer, en cet endroit si sensible, l’excita au plus haut point et elle prit dans sa bouche le sexe de Pierre qui depuis un moment lui frôlait le visage.

Pierre sentit une douce chaleur envahir son ventre, jamais caresse n’avait été si douce, si excitante, avec sa main il se rendit compte que Baby serrait la hampe de sa verge à la base et que c’était sa bouche, ses lèvres, sa langue qui le mettaient en émoi. Il crut défaillir de bonheur, jamais encore on ne l’avait assez aimé ou assez désiré pour lui faire cette faveur, pour réaliser son fantasme le plus tenace.
Sans savoir comment, comme chez la coiffeuse qui par de simples pressions positionne convenablement la tête de son client, Pierre se retrouva debout dans la rivière du lit avec Baby à ses genoux, elle le regardait de son beau regard, sa bouche le dévorait, il avait deux visions de ce charmant tableau, celle directe et celle de leur reflet dans l’immense glace de l’armoire.
Les joues de Baby se creusèrent très légèrement et Pierre se sentit aspiré à l’intérieur des lèvres pulpeuses, il ne put résister longtemps, la jouissance montait puissante, impérieuse, il allait perdre pied et se mit à crier :
« - Ah non Baby ! arrête ! n’aspire pas je t’en prie »....
« - Pardon, Pierre, je t’ai fait mal ? ».....
« - Mal ? ah non, je n’ai jamais été aussi bien , mais j’allais jouir, tu comprends »
« - Et bien tu aurais pu, cela se termine comme cela en général »
« - Attends, je rêve ! tu veux dire que j’aurai pu jouir dans ta bouche ? .... oui ? non il ne faut pas, je veux me garder pour plus tard.... »

Baby ne saisissait pas très bien, ce qui l’empêchait de jouir maintenant et plus tard, il pouvait jouir où et autant de fois qu’il voulait, dans ses mains, dans sa bouche, dans sa chatte, dans son......elle se retint, elle pensait dans son derrière, mais çà c’était son fantasme à elle, avoir un homme assez doux, patient, assez prévenant pour la pénétrer en douceur dans ce puits défendu, ce monde des ténèbres, cette porte de l’enfer.
Elle chassa cette mauvaise pensée et tendrement reprit le doux cylindre entre ses lèvres. Le miroir lui renvoyait l’image de son amant tendu, les yeux dans le vague, fesses serrées, qui s’agitait dans sa bouche ; avec une main elle limitait la pénétration tandis que l’autre affolait ses parties.
Ce qu’elle faisait la troublait plus qu’on aurait pu le penser, elle serrait ses cuisses sur son intimité et devint impatiente d’un seul coup, elle avait envie d’être baisée, pénétrée, cela comptait avant tout pour elle, les caresses n’étaient qu’un prélude :
« - Allez, maintenant Pierre, prends moi, baise moi fort, j’en ai trop envie »
« - Moi aussi, je te veux, je vais te reprendre en levrette, tu veux »
Si elle voulait, c’était sa position préférée, celle ou écartelée la pénétration est complète, profonde ; aidée par son amant elle se mis en position, à genoux au bord du lit, les cuisses entrouvertes, le buste penché en appui sur les avants bras ; dans la glace elle vit Pierre s’approcher par derrière son érection était formidable, il se mit à lui parler, il ne se dominait plus, son langage si châtié d’ordinaire devint rauque, presque vulgaire.
Cela n’était pas pour lui déplaire, en ces moments de folie, la parole est l’aiguillon du plaisir, elle aussi parlait en faisant l’amour, pour montrer sa jouissance et exciter son amant.
« - Ah Baby ! tu es belle, tu vas voir comme je vais bien te baiser ? »
« - Oui... baise moi fort...met ta queue dans mon cul.. aller viens vite »
« - Tu me vois dans la glace, tu sens mon gland entre tes fesses.. ah, c’est bon ... oui, bouge... j’écarte tes fesses... elles sont belles.... elles sont rondes, je suis sur ta chatte, tu mouilles.. tu es bien toi aussi.. mon gland est entre tes lèvres,... ah oui... je le vois qui s’enfonce... tu le sens qui s’agite au bord de tes lèvres ? »
« - Oui, je suis bien... je t’en prie enfonce toi, défonce moi...Ah oui, comme ça.... continue, branle moi... branle toi... oui bien à fond... reste un peu.... plus vite... plus fort... je la sens bien maintenant.. elle est grosse....elle est raide...elle me remplit.... ouiiii....je jouis...je mouille.... mon amour...je t’aime...oui je t’aime.. parle moi toi aussi, ça m’excite encore plus mon chéri »
Pierre avait prit Baby par les hanches pour mieux pistonner son sexe, à fond son ventre claquait sur ses fesses, sur cette divine croupe offerte, il était dans un état second, jamais il n’avait été si maître de lui, il le fallait pour faire jouir longtemps sa Baby, il se laisserait aller en un bouquet final.
Il était heureux du plaisir qu’il lui donnait. Baby jouissait, elle se tendit à plusieurs reprises, c’est elle maintenant qui bougeait à son rythme, il se pencha sur elle et mis une main dans ses seins qui dodelinaient, la pesanteur étirait leurs pointes raidies, il mit l’autre main sur le ventre souple dans cette position, les doigts tournés vers l’entrecuisse, deux d’entre eux serrant les grosses lèvres de la chatte tandis que le plus long au milieu d’elles fouillait la raie lubrifiée du clitoris en pâmoison jusqu’à la chatte serrée autour de sa verge qui la branlait vigoureusement.
Baby perdit alors la notion du temps et des choses, cette attaque générale de son amant la rendait folle, d’un coup elle sentit sa vulve se durcir, s’arrondir en un puits rigide à la taille du sexe qui la perforait, Pierre sortait son pénis du vagin dilaté dont les bords étaient d’une sensibilité extrême, chaque aller et retour leur tirait un gémissement de plaisir, c’est alors que la chatte se mit à chanter, quand la verge rentrait à nouveau un chuintement aigu se faisait entendre, cela aurait été risible si les deux amants n’avaient pas été si près du bonheur suprême.

Cette musique les excita davantage, rythmée sur les pénétrations, l’air sortait en froufroutant des petites lèvres. La suite fut un véritable cataclysme, ils jouissaient tous les deux à l’unisson comme jamais auparavant, Pierre sentit le sperm monter des profondeurs de ses couilles et gicler au fond du vagin en furie, le foutre refoulé au fond à chaque pénétration, dégoulinait de la raie des fesses écartelées.
Le corps de Baby n’était que plaisir, l’orgasme la tenait des tétons érectés jusqu’au plus profond de son sexe ; leurs mouvements devinrent désordonnés, chaotiques et c’est profondément encastrés l’un dans l’autre qu’ils s’écroulèrent sur le côté. Baby en plein orgasme se vit offerte dans la glace.
Pierre derrière elle lui maintenait une jambe en l’air, il ahanait de plaisir, elle sentait et voyait son sexe la pénétrer en d’amples va et viens, c’était ahurissant, ils étaient acteurs et spectateurs de leur amour.
Et puis, petit à petit, comme à la fin d’un orage, le calme revint, les mouvements perdirent de leur intensité, de leur amplitude, bientôt les mains seules continuaient de se caresser tendrement, ils se désengagèrent et se firent face se serrant dans leurs bras, ils se regardaient tendrement, une lueur de malice dans leurs yeux, ils se faisaient de petits baisers sur leurs lèvres jointes.
« - Eh bien mon petit Pierre, comme copain on ne fait pas mieux ! »
« - Je t’aime ! »
« - Moi aussi, très beaucoup »
Pierre et Baby étaient allongés en se faisant face, fatigués mais heureux, ils se donnaient une main, avec l’autre ils se caressaient mutuellement, ce geste d’une tendresse infinie les rapprochait davantage, après la passion de leurs étreintes ils avaient besoin de se dorloter, de retrouver leur calme. Ils se regardaient les yeux dans les yeux :
« - alors tu m’aimes très beaucoup ? »
« - oui Pierre.... je t’aime, je n’aurai pu faire l’amour avec toi sinon..... J’ai bien aimé quand nous étions devant le miroir de l’armoire »
« - moi aussi j’adore. Nous étions à la fois acteur et spectateur du plaisir que nous nous donnions. Quand j’ai vu derrière le tain du miroir ta main serrer la base de ma verge et mon gland aller et venir entre tes lèvres, j’ai cru mourir, mon regard brûlait la glace, je devais soutenir ton regard qui guettait mon émoi, je voyais et ressentais la caresse de ta langue qui enduisait mon sexe d’une liqueur translucide pour mieux l’absorber dans ta bouche rose.
« - et moi, tu crois que cela ne me faisait rien de voir ton sexe raidi par le plaisir que je te donnais, à genou devant toi je serrais mes cuisses, emprisonnant ma main sur ma chatte, j’allais jouir quand je t’ai demandé de me prendre en levrette, j’ai vu ta queue entre mes fesses, j’ai senti le feu au plus profond de moi, si tu savais comme j’aime cette position, avec le miroir qui nous renvoyait notre image, l’orgasme m’a submergé immédiatement, ensuite tu ne m’as plus lâchée, j’ai joui sans fin, par moment c’était encore plus intense, ma vue se troublait tellement c’était fort et quand une de tes mains est venue par devant sur mes lèvres arrondies par ta hampe tandis que l’autre me pelotait les nichons je me suis écroulée. Je pensais retrouver le calme, mais la vue de mon sexe écartelé, pistonné par ta queue avec tes couilles s’agitant sur mon cul, m’a réexpédiée dans le plaisir, toi aussi tu avais l’air de te régaler »
« - c’est rien de le dire Baby chérie, c’est la première fois que l’on m’aime assez pour me faire la fellation, jamais je n’ai eu tant de plaisir, c’est encore mieux que dans mes rêves les plus fous, c’est doux, c’est chaud, parfois le pointu d’une dent venait me rappeler la dangerosité de la situation, et puis cette glace qui permet de nous voir de profil, de voir ta bouche s’arrondir sur moi, ta langue taquiner mon gland ; dans une bouche, on n’a pas besoin d’être raide pour pénétrer, on peut.... »
« - pas besoin d’être raide, tu es drôle Pierre, on voit bien que ce n’était pas toi qui l’avait dans ta bouche, je trouve moi que tu étais très raide et très gros, très bien quoi ! »
« - cela fait plaisir de t’entendre, sais tu que la grosseur de leur sexe est un souci permanent pour les hommes, nous pensons que plus il est long et gros, plus grand est le plaisir que nous donnons, je ne sais ce que tu en penses ? »
« - ne t’inquiète plus le tien est très bien, ce que j’aime, plus que la taille, c’est la résistance, l’endurance, j’ai adoré quand tu me pistonnais longuement, parfois je jouis dès que je suis pénétrée d’autre fois c’est plus long, mais je peux jouir longtemps ou plusieurs fois »
« - tant mieux, j’ai fait des progrès, quand j’étais jeune je ne pouvais résister longtemps, après quelques va et viens j’éjaculais pour m’écrouler rapidement, je n’y pouvais rien, j’étais trop sensible, pour compenser je devais... »
« - ne te tracasse plus, tu as résisté le temps nécessaire pour que ma vulve devienne dure, grande ouverte sur ton sexe, cela ne m’arrive que lorsque mon excitation est au paroxysme, plus rien alors ne compte pour moi que cette jouissance, je suis alors proche de l’évanouissement et après je suis morte de fatigue. Mais attends Pierre, je ne sais si j’ai bien compris, personne avant moi ne t’avais sucé le....?... personne ?... je suis la première ?.....oui ! ce n’est pas croyable »
« - c’est pourtant la vérité, personne avant toi ne m’avait fait ce plaisir extrême, j’en ai rêvé, je l’ai imaginé c’est tout. »
« - as tu déjà sodomisé une femme ?... ta femme ?.... une maîtresse ?... une fille de joie ? »
« - jamais, en serais- je capable d’ailleurs ? »
« - tu vois, cette pénétration délicate ne peux se faire que par un couple d’amants qui s’aiment vraiment, il faut que l’amant soit prévenant et respectueux de celle qu’il aime, sinon c’est la catastrophe »
« - et si c’est bien fait, c’est bon ? »
Baby sentait l’émotion de Pierre, elle voyait bien que ce domaine de l’amour lui avait toujours été interdit, qu’il y avait pour lui quelque chose de diabolique dans cette manière d’aimer.
« - c’est alors très très bon mon petit Pierre , il faut le faire pour le savoir, cela ne peut se décrire .......... »
« - Je ne le saurai donc jamais »
« Pourquoi ? tu trouveras un jour celle qui te désirera assez pour te laisser la sodomiser »
« je l’espère sans trop y croire, mais je parlais de ce que l’on ressent quand quelqu’un s’agite dans notre anus, toi si j’ai bien compris tu connais cette sensation indescriptible, mais moi, je ne suis pas de la jaquette flottante comme on dit, c’est pour cela que je dis que je ne saurai jamais »
« - ce n’est pas sûr mon petit Pierre, d’abord tu peux toi même te faire une idée, mais surtout tu peux trouver une femme qui te possède, tu ne le sais peut être pas mais la plupart des femmes nous rêvons de pouvoir un jour dominer l’homme que nous aimons, évidemment il faut user de quelques artifices..... et je t’assure que devant un grand miroir c’est le pied de se voir le prendre en levrette... »
« - Arrête Baby tu m’excites ! mes fantasmes vont s’enrichir de cette position nouvelle : te voir, équipée me remplissant l’anus par devant ou par derrière et jouir dans ta main serrée sur mon sexe agonisant....ouff...à t’entendre je jurerai que tu as vécu cette situation fantastique.
« - çà, si tu le veux bien, c’est personnel...... » dit Baby pince sans rire
« - mais as tu prévu un programme pour cette dernière journée avant notre retour, le contraire m’étonnerait »
« - oui, si tu veux nous sortons ce soir, c’est une surprise »
Baby aimait les surprises de Pierre, le séjour sur la côte était un vrai conte de fée et cela continuait. Ils se levèrent, nus tous les deux, ils devaient se laver et prirent leur douche ensemble dans la baignoire ronde de la salle d’eau, maintenant qu’ils étaient amants ils ne se craignaient plus, chacun savonnait l’autre dans les moindres recoins.
En faisant attention de ne pas tomber debout, ils se caressaient le dos, les fesses, les seins, ils se serraient l’un contre l’autre de face ou l’un derrière l’autre, leurs corps glissaient délicieusement. Baby n’avait eu aucun mal de mettre en drapeau la verge de Pierre et avant qu’ils ne décident quoi que se soit la coquine s’inséra, verticale, entre les fesses serrées puis par devant entre les cuisses mousseuses et se présenta à l’entrée des lèvres verticales.

Pierre prit une des cuisses de Baby sous son bras tandis que l’autre main passée par derrière dans l’entrecuisse favorisait la présentation ;
Baby les deux bras au cou de Pierre fit en sorte de se hisser à bonne hauteur puis de redescendre à sa rencontre, ils firent l’amour debout, les sexes lubrifiés par le savon coulissaient sans mal l’un dans l’autre, chacun avait maintenant une main entre les fesses de l’autre, c’est Baby qui commença, d’un doigt elle amadoua l’anus de son amant en se centrant avant d’appuyer sur l’anneau puissant cerné de bistre, la suite se devine, Pierre l’imita et les doigts complétèrent les pénétrations des sexes. Baby se mit à jouir immédiatement, la conversation l’avait préparée, excitée et c’est elle qui le mordit au creux de l’épaule jusqu’à ce que l’onde de bonheur qui l’inondait décline et disparaisse.

Ils furent vite rincés, séchés, habillés, le temps pressait maintenant, le petit déjeuner expédié. La Mercédès était avancée devant le perron de l’hôtel, le soleil était déjà haut dans le ciel, pierre proposa les clés de voiture à Baby qui accepta de conduire pour le retour vers Cannes.
Baby conduisait bien et manifestement elle aimait cela, la puissante voiture répondait aux sollicitations de cette brillante conductrice. Elle eut tôt fait de repérer la périodicité des virages dans les gorges du Cians et de s’y adapter, dans la première partie la neige compliquait la conduite.
Pierre à son côté observait cette femme attentive à la route, sa Baby si belle, si sensuelle, si aimante ; qu’avait il fait pour vivre des moments si intenses avec cette jeune beauté ; il la regardait conduire, sérieuse appliquée, le moteur chantait sous son pied, le bras souple changeait les vitesses à bon escient, aucun à coup dans l’allure vive de la voiture qui frôlait la paroi rocheuse des gorges.
Dehors le spectacle était grandiose, la neige blanche sur les rochers rouges, cette eau d’un vert émeraude qui grondait en se précipitant vers la vallée.
Baby fit une pose à la limite de la neige, en contrebas le climat méditerranéen reprenait ses droits, des fleurs qu’on ne trouve que là, poussant sur le rocher embaumaient l’air vivifiant de la montagne. Les deux amants prirent le temps de s’embrasser, c’était presque chaste comparé à la nuit torride qu’ils venaient de vivre, mais c’est cela l’amour, l’alternance de tendresse et de passion, de bonheur et de désir.
En contrebas ils repérèrent une auberge au bord du torrent, Pierre proposa de conduire, d’une petite mimique Baby lui fit comprendre qu’elle voulait continuer. Le repas fut rapidement expédié et la descente repris, par instant la main de Pierre épousait celle de Baby sur le pommeau de changement de vitesses, sa large main si douce sur les doigts fuselés de son amante.

A ce régime ils arrivèrent assez tôt à Cannes, on se serait cru en été tellement il faisait bon, le jardin autour de la piscine n’était qu’une fleur.
« - Alors cette surprise ? où allons nous ? comment s’habiller ? »
« - Ecoute Baby, pour la surprise tu verras, pour les habits j’ai loué un smoking pour la soirée, toi tu es libre de choisir ce que tu veux, mais si tu étais un tantinet excitante nous en étonnerions plus d’un »
« - Je sais que tu aimes des dessous affriolants.....si je le sais, ne mens pas...je devine les choses tu sais ; que dirais tu si j’allais acheter des bas et tout ce qui va avec par dessus une robe du soir je crois que cela irait avec ton smok, il n’y a que toi qui saurait l’érotisme caché de ma parure.... tu viens avec moi ?...non, tu me fais confiance, il te faut aussi une paire de chaussures correcte, sais tu cher ami que bien des femmes juge un homme à la qualité de ses chaussures et bien si je t’avais jugé comme elles le font nous ne serions pas là ce soir........................et je le regretterais mon amour »
Sur cette gentillesse ponctuée d’un petit bécot elle disparut.
Quand elle revint elle était toute excitée, le rose aux joues lui allait bien.
« - Je crois que çà va te plaire, mais au moment de payer, on m’a dit que c’était réglé, comment as tu fais pour deviner où j’allais ? »
« - c’est simple, de la fenêtre je t’ai vu entrer dans la boutique, ensuite.....le téléphone ! »
« - Mais je voulais payer, j’y tenais »
« - est ce que par hasard tu me prendrais pour un copain ? Depuis cette nuit et jusqu’à notre retour tu es ma chère maîtresse »
Pierre souriait, il était aux anges.
« - remarque c’est toi qui coûte le plus cher, je t’ai pris des godasses en croco, tu vas être chouette »
et Baby éclatât d’un rire franc et sonore.
« - il faut être à dix heures à Nice, en bordure de mer, sur la Promenade, nous avons le temps »

Néanmoins ils commencèrent à se préparer, chacun sortit ses effets, Pierre fut prêt le premier, il était impeccable, dessous et dessus, son smoking tombait bien sur des chaussures de rêve, il alla se faire admirer dans la chambre voisine et en voyant Baby il faillit tomber à la renverse.
Elle était plus excitante que lorsqu’elle était nue, ce qui n’est pas peu dire. Elle avait choisi des bas noirs montant très haut sur ses cuisses, d’adorables jarretelles rouges zébrant ses cuisses et ses fesses les sustentaient devant et derrière à l’aide d’un porte-jarretelles noir masqué par une culotte de satin rouge à gros pois noirs, un soutien-gorge assorti comprimait ses seins qui pointaient arrogants sur son corps d’ébène.
« - alors, je te plais comme çà ? J’ai forcé un peu pour te faire plaisir, d’habitude ma parure est plus discrète, attends j’enfile mes escarpins, voilà, je marche, je mettrais ma robe au dernier moment avant de partir, c’est assez excitant ? »
Pierre avait la gorge sèche devant tant d’érotisme, il ne comprenait plus, il ne se reconnaissait plus, malgré toutes les péripéties de la nuit il rebandait, le désir pour cette femme était si fort qu’il aurait abandonné le rendez vous pourtant obligatoire qu’ils devaient honorer pour lui faire l’amour. Les chaussures à hauts talons mettaient en valeur sa démarche féline, ses jambes et la cambrure de ses reins. Après s’être éloignée elle revint vers Pierre s’arrêtant pratiquement contre lui et le défiant du regard elle lui dit :
« - Mon cher Pierre, dans le monde où nous allons, pratique t’on le coup de l’étrier ? »
« - ......... ? ?.. »
« - oui mon cher, le dernier coup avant le départ »

En disant cela Baby s’était collée à lui, sa bouche sur la sienne. Malgré l’heure avancée, Pierre ne put résister, le ventre de son amante ondulait sur son sexe en pleine érection, il prit Baby par la taille nue au dessus de l’adorable petite culotte et la plaqua sur lui, il prit sa bouche offerte et leurs langues se mêlèrent, s’enroulèrent, chacune à tour de rôle aspirant l’autre. Baby se contorsionnait sur son bas ventre, Pierre passant ses mains sous le frêle rempart de son slip malaxait ses fesses rondes.

Les deux amants étaient maintenant dans le monde de l’amour fou, ils se mangeaient du regard, Pierre se débarrassa de ses frusques , il n’eut pas le temps d’ôter son slip, leurs ventres de nouveau pressés l’un contre l’autre entamaient une danse lascive, véritable masturbation verticale, le sexe érecté de Pierre plaqué au zénith sur son ventre n’était séparé de la chatte velue que par les étoffes diaphanes des dessous, le glissement des tissus soyeux ne gâchait en rien, au contraire la caresse de la verge turgescente entres les grosses lèvres entrebâillées. D’étreintes en étreintes le couple enlacé se retrouva au salon, c’est presque naturellement en lui serrant la taille que Pierre ploya son amante, la renversant sur la grande table au milieu de la pièce.
Baby se trouva confortablement installée, allongée sur le dos sur la nappe et son bulgomme au coin de la table, Pierre l’avait suivie, il était debout entre ses cuisses écartées en appui sur les fauteuils qui garnissaient le tour de table, son sexe était encore mieux placé que lorsqu’ils étaient debout, il la prit par les hanches pour mieux se vautrer dans son entrecuisse.
« - Vite, quitte ton calecon... allez presses toi, oui.. viens, ah ! je la sens mieux, elle est bien raide encore, elle est grosse, je t’excite hein avec mes dessous, j’ai bien choisi, que fais tu ? tu passes ta queue sous mon slip... hmm c’est bon....oui.. bouge, tu es bien toi aussi ? »
« - c’est merveilleux, j’ai les couilles écrasées sur la nappe, je n’ai jamais autant bandé..... je découvre cette position.....je suis à la bonne hauteur, mon sexe sur ta chatte,....viens au bord....oui....attends j’ai une idée...avec toi c’est facile d’avoir de l’imagination »

Baby avait placé une main sur son slip, en dessous elle sentait la hampe bandée entre ses cuisses qui allait et venait dans sa fourrure, que c’était bon, elle commençait à ressentir les prémices du plaisir qui montaient en ondes de plus en plus serrées et qui irradiaient jusqu’à la pointe de ses seins.
L’idée de Pierre était simple, il se désengagea et disparut du champ de vision de Baby. Le répit fut de courte durée, elle comprit rapidement, qu’à genoux, la tête, la bouche de son amant s’apprêtaient à lui donner du plaisir. Baby sentit un souffle chaud l’inonder, les bras bien en appui sur la table elle ferma les yeux pour imaginer la source de son plaisir.
C’est d’abord son slip détendu qui s’écarta et puis quelque chose d’indéfinissable se passa entre les lèvres de sa vulve, se frayant un chemin entre les poils soyeux de son pubis, le doux frottement allait et venait sans écarter les bords de sa chatte. La langue en pointe frôlant les deux muqueuses en parcourait tout le cours, en descendant elle se centrait sur l’anus bien dégagé et s’agitait sur les petits plis de son pourtour, en remontant c’est le petit capuchon du clitoris qui était frôlé.

Par moment la langue arrêtait sa sarabande, et s’aventurait aux alentours dans les deux petites fossettes à l’intérieur des cuisses, la bouche mordillait alors toutes les parties moles à sa portée, c’était délicieusement chaud et humide. Baby commençait à se trémousser ; il lui fallait plus que ces caresses furtives qui l’avaient mise en émoi, elle fut soulagée de sentir des doigts sur son sexe et la langue cette fois largement étalée s’activer entre ses lèvres écartées.
Un doigt lubrifié titillait l’anus cherchant à l’amadouer en faisant une légère pression sur l’anneau musculeux, la langue durcie s’était centrée en bas de la boursouflure lisse et rose et cherchait à s’insérer dans la vulve entrouverte. Cela devenait plus substantiel pour Baby, cette langue qui l’affolait s’évertuait à la pénétrer, elle lui facilita la tache en ouvrant son bassin, elle avait passé ses cuisses par dessus ce visage qui la dévorait, les pieds en appui sur le dos de son amant penché sur elle, elle était parfaitement installée en bonne position pour jouir.

C’est Pierre maintenant qui s’installait mieux, délaissant l’espace de quelques secondes sa chatte et son cul, il entreprit de la déculotter, d’enlever l’adorable rempart ; Baby comprenant ce besoin lui facilita la tâche en soulevant ses fesses, Pierre prit la frêle étoffe par l’arrière, délicatement il démoula la croupe divine, remontant le cache sexe tendu sur les cuisses.
Il avait sous les yeux, bien dégagé l’entrecuisse adoré et sa parure de poils sombres arrangés en triangle; comme un fou il replongea bouche ouverte dans ce vallon de rêve, il emboucha la mangue bien mure de sa chatte, sa langue durcie plantée dans la vulve offerte. Baby se laissa engloutir dans le plaisir, elle sentait la langue s’agiter profondément en elle tandis qu’un doigt mutin réussissait enfin à forcer l’œillet de l’anus et le branlait en tournant comme une vrille.

Pour augmenter son plaisir d’une main elle se masturbait son bas ventre, titillant son clito érecté tandis que l’autre se perdait sur ses seins, pinçant les mamelons durcis. L’orgasme se déclencha alors puissant, dévastateur, elle se tordait en gémissant de plaisir, le souffle court ; bien en appui sur la table elle relevait son bassin pour être mieux possédée par cette langue affolante et ce doigt qui la perforait :
« - oui, Pierre.... ah oui... c’est bon..... oui continue......ta langue dans ma chatte... oui ton doigt dans mon cul....ahhh...deux doigts maintenant...ah je jouis mon chéri...c’est bon.....merci.....encore....oui....plus profond....plus vite.....serre bien mes fesses....plaque moi bien contre toi.....tu sens que je m’écarte...enfonce bien ta langue....c’est bon une bonne langue .......Pierre......Pierre .....baise moi.....prends moi... j’ai besoin de ta queue ..... baise moi à fond.... vite.. »

Pierre était heureux de faire jouir sa Baby, elle se tordait de plaisir, son bassin s’animait de brusques contorsions, ses cuisses s’ouvraient et se refermaient sur son visage ; elle voulait maintenant qu’il la baise, et lui donc. Il se releva, debout entre ses cuisses, son sexe émergea au dessus du plateau de la table, sa bite était grosse, mais attentionné au plaisir de son amante elle avait perdu un peu de sa rigidité.
Pierre s’approcha au plus profond du vé royal, les couilles en appui sur la nappe, Baby prit les choses en mains, comme par magie sous la caresse de ses doigts fuselés sa verge se pétrifia, gorgée de sang elle prit la dureté du marbre. Baby serrait la hampe, le gland violacé entre ses lèvres poilues, il ne manquait plus que l’estocade entre les fesses à l’angle de la table, avant d’abaisser sa garde Pierre retira complètement la culotte de Baby, centra son gland et d’une brusque poussée s’emmancha d’un coup à fond de la chatte qui baillait d’impatience.
Il avait relevé les cuisses de son amante bien en appui sur ses épaules et il la pistonnait furieusement, les deux mains sur les rondeurs des fesses, les écartant pour mieux la pénétrer, à fond les couilles s’écrasait sur l’anus entrebâillé, Baby continuait de se caresser le clitoris et les seins, par moment, passant un bras sous une cuisse sa main en corolle prenait les bourses par dessous et les agitait en cadence faisant rouler les deux œufs entre ses doigts.

En observant son amant, Baby s’aperçut avec plaisir que lui comme elle perdait pied, son visage grimaçait comme si la jouissance qui montait du plus profond de ses entrailles le faisait souffrir, son souffle était court, il haletait prononçant des phrases inintelligibles.
A un moment Baby sentit se détacher les jarretelles qui zébraient ses fesses à l’arrière, ce n’était pas fortuit, elle les sentit s’encastrer dans la raie de son cul et passer par devant de chaque côté du zob emmanché, sur les grosses lèvres de son sexe, elle comprenait maintenant, elle prit dans ses mains les extrémités des rubans élastiques en les bandant alternativement, cela ajouta à son plaisir et à celui de Pierre, chaque lèvre baveuse était pressée, décalée, déformée à tour de rôle, le clitoris et l’anus délicatement oblitérés.
Pierre s’approcha davantage en ramenant les cuisses de Baby sur ses bras, ainsi il put se pencher et de ses mains libres saisir à pleines paumes les seins de son amante. L’orgasme les saisit au même instant, Baby stimulée de toute part, des lèvres de sa vulve au plus profond de son vagin investie, pistonnée par une bitte en feu, ses seins pelotés, son cul pressé, s’abandonna la première, sa jouissance était à la fois superficielle et profonde ce qui ne lui était jamais arrivé, dans son délire, au bord de l’évanouissement elle vit Pierre se raidir en criant, un jet puissant inonda son utérus ajoutant à l’onctuosité des pénétrations.

A plusieurs reprises il se répandit en elle, ivre de bonheur, c’étaient comme des traînées de feu giclant de ses reins à la pointe de son sexe, ses testicules pressées sur la table augmentaient la plénitude de sa jouissance. Quand, petit à petit son bonheur se dissipa Baby jouissait encore, le bonheur physique la rendait plus belle encore et c’est lui qui la faisait vibrer à ce point, il se pencha davantage pour l’embrasser sur la bouche, le corps souple de son amante ployé avec grâce permettait bien des fantaisies, Pierre se promis lui aussi de faire un peu de gymnastique.
C’est Baby qui battit le rappel :
« - Boudille ! neuf heure ! il faut filer, on est en retard ! »

Il fallait se presser en effet, le temps d’une petite toilette intime, le temps de d’enfiler les habits épars dans la suite, ils furent bientôt près. Pierre impeccable dans son smoking et Baby sexy au possible dans sa robe du soir noire qui avait du mal à cacher ses formes, la lisière de ses dessous affriolants et les boutons des jarretelles. Ils prirent l’autoroute obliquant vers le littoral ils arrivèrent sur la Promenade des Anglais et Pierre stoppa devant le Négresco ; un portier prit les clés de la voiture pour se charger de la garer.
« - c’est ici la surprise, tu m’époustoufles ! » dit Baby
« - attends tu n’as encore rien vu, ma chérie »

Ils entrèrent dans le Hall, on les guida vers une grande salle remplie de monde ; Pierre tendit sa carte à l’aboyeur de service qui d’une voie de stentor les annonça :
L’assemblée se tut un instant et se mit à applaudir cette arrivée triomphale. Il était 10 heure pile, l’exactitude des rois.
Rapidement, Baby se rendit compte qu’ils étaient les invités d’honneur de cette manifestation, on les guida au travers des nombreuses tables dressées jusqu’à une estrade où ils prirent place. En fait, la suite des événements lui fit comprendre que l’on célébrait le 150 ème anniversaire de la naissance du directeur du Négresco aujourd’hui décédé.
Des discours furent prononcés auxquels Pierre prit part, son exposé fut court et plein de tendresse, il raconta comment son bisaïeul dans ses derniers instants le faisait sauter, petit garçon sur ses genoux et comment sa maîtresse l’avait prit en affection. Il fut applaudi à tout rompre et quand il revint vers Baby il l’embrassa tendrement montrant à tous son attachement.

Les flashs crépitaient de toutes parts, la presse était là omniprésente. La carrière d’ingénieur de Pierre fut évoquée et la part prépondérante qu’il prit dans le succès en formule1.
Le moment du repas était arrivé, le menu préparé par les plus grands chefs de France. Pierre avec Baby à ses côtés eurent l’honneur de la meilleure table, ce fut Pantagruellement raffiné, les mets, les vins, les desserts, rien n’était trop bon pour les convives. Baby très excitée mangeait et buvait de tout, elle comprenait mieux maintenant l’accueil qui leurs était réservé un peu partout sur la côte, elle se serra un peu plus vers l’homme qui deux heures auparavant la faisait jouir comme jamais avant lui.
Et puis ce fut le bal, des groupes se formaient sur des petites tables au bord de la piste, ils furent l’objet d’attentions particulières, un journaliste demanda à Baby si Pierre tel son ascendant avait inventé une recette pour elle, Baby répondit que Pierre était très inventif, ce qui fit rire tout le monde.
En aparté Pierre expliqua à Baby que pour faire plaisir à sa maîtresse, son arrière grand père avait inventé un dessert qui portait son nom : dessert fameux qui était encore servi de nos jours.
Mais la nuit s’avançait, Baby cachait avec peine ses bâillements, il était temps de partir car au matin la route du retour vers Paris serait longue. Ils prirent congés auprès des organisateurs et s’éclipsèrent. La Mercédès était avancée, Pierre reprit le volant, Baby fatiguée posa sa tête sur son épaule et s’éteignit.
Arrivés à l’hôtel, ils se jetèrent sur le premier lit venu et ils dormirent côte à côte comme des souches.


La Mercédès roulait depuis près de trois heures. Le départ avait été laborieux, fatigués par les derniers événements ils n’avaient pu se réveiller à l’heure prévue, après quelques bâillements, des étirements langoureux, deux ou trois petits bécots ils s’étaient levés en hâte ; le temps de se doucher de ranger les affaires, de boire un chocolat, ils étaient prêts à partir ; Pierre était descendu le premier pour charger la voiture qui attendait dans le jardin de l’hôtel. Quelques minutes plus tard, Baby les avait rejoint ; le temps de se retourner, de jeter un regard attendri sur le nid de leur amour et ce fut le départ, il était neuf heures.
Baby, comme à chaque occasion était resplendissante, épanouie. Dieu qu’elle était belle ! le regard de Pierre l’enveloppa, Baby, sa grande Sénégalaise adorée, son visage racé, son teint, ses lèvres gourmandes, son regard de feu, son corps, ses seins qui pointaient sous le pull qui la moulait, ce cul qu’il devinait sous le mince pantalon de lin blanc ; elle était grande, bien plantée, sportive.
« - Tu es merveilleusement belle, Baby »
« - Merci, Pierre, ce voyage restera gravé à tout jamais dans ma mémoire, tout a été parfait, mais tu dois être fatigué, on devrait se reposer un peu »
« - Tu veux que je te fasse le coup de la panne de voiture ? »
Baby éclata de rire, elle était merveilleuse quand elle riait, sa bouche, ses dents blanches, ses yeux, oui ses yeux surtout.
« - Si tu veux, on peut sortir de l’autoroute à Cavaillon, on y reviendra à Orange, j’ai un terrain au pied du Ventoux, ce sera parfait pour déguster le panier que l’hôtelier nous a préparé »
« - Je suis d’accord mon petit Pierre, tu sais je ne suis pas du tout pressée de rentrer, j’avoue que demain çà va être dur de reprendre le collier »
« - Le collier et nos chaînes, oui cela va être très dur »

Le terrain était immense, planté d’oliviers, de vignes et de chênes truffiers, au centre un petit cabanon de pierres sèches à l’ombre d’un bouquet d’arbres. A part les cigales qui remplissaient l’air de leurs stridulations, l’endroit était désert, tranquille, paradisiaque, ils décidèrent de se reposer à l’arrière de la voiture, c’était spacieux et confortable. En proposant cela Pierre avait une arrière pensée coquine, il ne savait pas que Baby rêvait depuis toujours de faire l’amour dans une voiture et qu’elle avait la ferme intention de ne pas laisser passer l’occasion avec ce Pierre qu’elle aimait de plus en plus.

Baby sortit de la voiture et avança les sièges au maximum, Pierre s’installa à l’arrière et tandis que Baby s’occupait, rapidement il ôta son pantalon et son slip, il allait lui faire une première surprise.
Baby rejoignit Pierre sur la banquette arrière, ses yeux brillaient d’envie, son nez légèrement pincé, elle aperçut le pantalon :
« - qu’est ce ? » murmura t’elle
« - c’est pour mieux te manger mon enfant » dit Pierre en mimant la voix du grand méchant loup. Ils rirent de bon cœur en se jetant dans les bras l’un de l’autre, leurs bouches s’unirent en un baiser qui devint rapidement passionné, leurs langues se mêlèrent, s’enroulèrent, tous les deux étaient saisis d’un désir violent, la bouche de Pierre plongea dans le cou de son amante qui sursauta de plaisir, c’était doux, c’était chaud, cela sentait bon . Baby sentit une caresse sur la pointe d’un de ses seins, elle gloussa quand une langue agile et pointue titilla le creux de son oreille :
« - Pierre....ah Pierre !j’aimerais que tu me fasses l’amour, ici, maintenant, avant notre triste retour »
« - çà te ferait plaisir Baby ? »
Son regard parlait pour elle
« - j’en ai une envie folle, l’amour en voiture, je mouille déjà »
« - Si tu savais comme moi aussi j’ai envie, je vais te faire jouir pour cela »

Baby s’arracha des bras de son amant et se mit à genoux dans la travée entre ses cuisses, sa main passa sous le pan de chemise qu’elle retroussa, sa main saisit la hampe de son sexe.
Entre les mains de Baby déjà l’érection de son sexe commençait, lentement mais inexorablement, il n’était pas encore très dur quand Baby le présenta entre ses lèvres, elle plongea vers lui et l’absorba d’un coup en entier, l’effet fut fulgurant, à chaque aller et retour de la bouche la mignonne quéquette palpitait en grossissant, petit à petit Baby ne put en absorber qu’une partie, le gland commença à émerger de sa protection de peau et d’un coup de langue se dégagea fier, arrogant, gorgé de sang et de vie.
Baby le visage dans l’entrecuisse de son amant observait son émoi, il se tortillait sur la banquette, les yeux dans le vague, il s’offrait à ses caresses les cuisses écartées les jambes en appui sur les sièges avant de la Mercédès, Baby était fascinée par l’érotisme du tableau qu’elle avait sous les yeux cette verge dressée, plaquée sur le ventre, le nœud épanoui retenant le filet de peau si sensible du prépuce, la paire de couilles masquée par la luxuriance d’une sombre toison bouclée, Pierre avait des testicules de vieux mâle, pour l’heure on les devinait comme deux œufs légèrement décalés dans leur bourse de peau fripée et puis le mystérieux périnée avec dans cette position l’anus offert entre les fesses écartelées.

Baby était en transe elle aussi, cette verge qui palpitait entre ses doigts, entre ses lèvres, dans sa bouche, elle l’affolait avec sa langue, elle l’enduisait de la liqueur translucide de sa salive pour mieux l’absorber. Sa peau était douce, elle la faisait jouer sur le membre en tournant sa main, en masquant le gland pour d’un coup le découvrir, énorme, gorgé de sang, surmontant la hampe plus grosse encore.

D’un coup elle pensa que cette queue allait la défoncer, remplir sa chatte et peut être son cul. Aujourd’hui en cette fin de ce voyage si merveilleux, elle n’aurait aucun tabou et elle avait envie de tout, de jouir de tout son corps avec cet amant qu’elle adorait. Elle sentait déjà le plaisir émigrer de son ventre dans tout son corps et d’un coup elle inonda ses cuisses, sa vulve en feu.

Baby ne put résister, en ouvrant grande sa bouche rose elle aspira la couille la plus basse et l’enveloppa de sa langue, elle ne la lâcha que pour prendre l’autre ou pour lécher le phallus raidi de la base de la hampe au gland turgescent en suivant la grosse veine bleue. Pierre était en plein coaltar, à plusieurs reprises il était sur le point d’éjaculer surtout quand Baby le gobait entre ses lèvres mais elle savait se modérer pour le faire durer.
« - Ah Baby, c’est bon, tu sens comme elle grossit....oui... ouiii... comme çà continue....ahhh....tu me suces les couilles....tu les prends dans ta bouche... merci...c’est bon...c’est chaud.....arrête....oui....reprends.....tu me lèches la bite...mon gland....ce n’est pas possible d’être si bien...Ah Baby je vais te faire jouir pour çà....attends je m’écarte plus....lèche mon cul.. tu veux ?...je sens ta langue en pointe sur lui...tu le mouilles....qu’est ce que je sens....c’est ton doigt qui me presse l’anus.....ohhf.... je le sens qui coulisse...çà ne me fait pas mal....mais que fais tu ? ton doigt dans mon cul...mes couilles dans ta bouche...et tu me masturbes....non.....arrête...c’est trooop....garde moi ma chérie....bien je me replace, tu suces bien tu sais, c’est bon, mais relèves toi maintenant, comme çà, devant moi, Baby tu es belle... »
Pierre venait de passer un moment exceptionnel, jamais avant Baby il n’avait ressenti cette sensation, elle était maintenant devant lui, debout dans la large travée de la spacieuse limousine, il lui prit la taille, nue entre le pull et le pantalon et il embrassa chastement son ventre.
Il allait la déculotter, quel plaisir il aurait de mettre au jour ces trésors que le pantalon de lin laissait deviner. Il commença par le petit crochet de la ceinture et baissa la petite fermeture éclair sur le côté, la suite fut plus délicate, pour démouler les fesses et les hanches, Baby était faite comme un violon, il se sentit l’âme de Stradivarius.

Sous le pantalon, le slip apparut, il était confortable, choisi pratique pour faire un long parcours en voiture, il n’en était pas moins excitant, Pierre émis une plainte devant tant d’érotisme là, sous ses yeux, à un souffle. Baby l’aida à ôter complètement le pantalon, elle ne portait pas de bas, il avança ses mains vers ces trésors qui s’offraient et la tourna de profil, sa main droite se posa sur la croupe rebondie, la gauche sur le devant du slip sur la bosse de son sexe, il lui malaxa longuement les fesses, empaumant les rondeurs divines, le fin tissus de la culotte ne l’empêcha pas de s’enfoncer entre les deux lobes, les doigts au fond de cette profonde vallée ; par devant il sentait les grosses lèvres sous le tissus déjà mouillé, quel régal.
Baby se prêtait à la caresse, elle s’écarta quand les deux mains firent leur jonction sous l’arc de l’entrecuisse, elles étaient libres de frôler, de caresser, d’affoler cette partie du corps si érogène. Baby commença à gémir, manifestement elle appréciait ce prélude au plaisir, elle se déhanchait, serrait ses cuisses par moment quand elle voulait qu’une main reste en bonne place. Ce fut pire quand Pierre entreprit d’ôter le dernier rempart de sa culotte.
Serre tes cuisses sur ta main ma chérie, un doigt entre tes lèvres
Les fesses nues apparurent, rondes, jumelles, symétriques, par devant l’astrakan bouclé ; pour enlever le slip des pieds ou il avait chuté, Baby leva une jambe puis l’autre en se penchant vers lui, quand elle se releva, des doigts étaient sur elle, en elle, les deux orifices voisins pénétrés, cela s’était fait en douceur, la chatte humide était prête à bien d’autres assauts, l’anus lubrifié par le doigt trempé au préalable dans le bénitier de la vulve. Baby se pencha en avant, le plaisir montait lentement :
« Pierre, je sens tes doigts...ils s’agitent...ils me pistonnent....dans ma chatte... dans mon cul....oui c’est bien....c’est bon...ils coulissent bien...je suis toute mouillée....oui dans ma chatte....ouiii dans mon cul..... ma chatte...mon cul... ouiii.... continue.....mets deux doigts dans ma cramouille....ahhh...ouiii..... tu me fais jouir Pierre... avec tes doigts, avec tes mains si douces.....serre moi les lèvres de ma craquette en même temps....aller....plus fort....plus fort encore...plus profond...Ahhhh....ohhh...je jouis...je m’ouvre....ma chatte...mon cul. Je veux que tu jouisses aussi...donne moi ta queue...elle est bien raide hein ! elle te fait de l’effet la Baby ! »

En disant cela Baby s’était ouverte en relevant sa jambe gauche et posant son pied sur la banquette, sa main passant par l’arrière sous l’arc de ses cuisses saisit la verge dressée pour la caresser en tournant, du ventre vers le gland violacé de plaisir ; c’était trop pour Pierre, au bord de l’éjaculation il caressait par des gestes enveloppants l’intérieur des cuisses écartelées, la paume de ses mains pressant les trésors bien dégagés, les doigts inquisiteurs sur la vulve baveuse et l’anus fracturé.
« - Baby, je t’en prie, mets toi à genou dans la travée... oui comme cela, la tête du côté de la portière.....penche toi bien.... oui en levrette...tu es bien ?... oui ....Ah quel cul ! tu es belle ma chérie, je vois tes fesses épanouies....écarte un peu tes cuisses.....je viens vers toi...je suis à genoux entre tes jambes....je m’approche...écarte bien tes fesses... oui comme cela.. avec tes mains... ce n’est pas possible je vois ta raie.. je vois ton cul... je devine ta chatte ..... »
Pierre dans un état second pris son sexe et s’approchant de la croupe offerte il frôla de son gland le fond de se lieu envoûtant, il se servait de sa verge raidie comme d’un pinceau, il devait ployer son membre pour l’enfouir au fond de l’entrecuisse sur le ventre, quand il l’en sortait le gland s’encastrait entre les grosses lèvres de la vulve, il s’attardait sur l’anus et Pierre pouvait le voir se centrer à l’entrée du monde des ténèbres.
En s’approchant davantage le gros cylindre de sa hampe, nœud en l’air épousait le fond de la raie des fesses que Baby complice refermait sur lui, il la prenait alors par les hanches pour mieux se vautrer sur elle, seul le gland émergeait des deux volumes jumeaux ; et puis la ronde infernale recommençait le gland replongeait, se mouillait dans le bénitier humide de la chatte pour revenir sur l’anus où il s’attardait de plus en plus, il en faisait le tour avant de presser le méat plissé.
« - Mouilles toi bien » dit Baby dans un souffle
Quand Pierre voulut le faire en se déplaçant vers le miel de son sexe, il trouva la porte fermée par une main placée dans l’entrecuisse l’endroit lui était désormais interdit, interdit comme Pierre en cet instant, il n’osait comprendre le message, il se mit à trembler, l’émotion était à son paroxysme, son cœur s’accéléra et son sexe se raidit plus encore.
Il revint vers ce petit trou, le moins lisse et augmenta la pression, il eu l’idée en visant bien de saliver, un filet de liqueur nacrée dans la commissure des fesses, il vit avec satisfaction ce ruisselet argenté suivre le cours abrupt de la raie des fesses et se bloquer contre le barrage du gland, ce dernier eut tôt fait de s’enduire, l’opération se renouvela à plusieurs reprises, la verge entière luisait, l’anus lubrifié subissait maintenant l’assaut obstiné du nœud décalotté.
C’était clair s’il le pouvait il était autorisé à entrer, jamais auparavant il n’avait pu réaliser ce fantasme, Baby ne pouvait lui donner une plus belle preuve de son amour, de plus son sex-appeal lui donnait la force, la vigueur nécessaire.

Un problème se posait cependant, comment ce petit cratère si mignon pourrait absorber ce phallus si vigoureux ? Il commença bientôt à comprendre, petit à petit la résistance diminua, l’extrémité conique de son gland desserra l’anneau musculeux, en fait ce fut ce dernier qui amadoué par les caresses s’ouvrit progressivement permettant un début de pénétration.
La main de Pierre était maintenant inutile sa verge bien centrée sur le trou du cul entrouvert, il put en maintenant sa pression commencer à lui caresser le corps, ses fesses, ses hanches graciles, sa taille, se faisant il l’attirait vers lui, vers ce pieu qui l’empalait, il palpa le ventre amolli par la position, une main se perdit entre les seins qui dodelinaient chauds comme un couple de pigeons, l’autre plus coquine s’enfonça par devant entre les cuisses et s’attarda sur le clitoris.
Baby bandait, son bouton était gros et dur, la caresse très délicate déclencha une ample houle de la croupe investie, Pierre accentua la pression de son sexe bandé pour ne pas perdre le contact avec l’anus entrouvert, il avait sous les yeux la danse lascive de la partie la plus charnue de sa maîtresse, quel spectacle ! ses fesses écartelées, adorables volumes qui s’offraient à lui, à son sexe encastré.
Pierre devinait que petit à petit son gland violacé pénétrait dans l’anneau musculeux, il en fut sûr quand ce dernier céda, un bref regard lui confirma son gland avait disparu, englouti dans ce merveilleux puits sans fond. Pierre commença à aller et venir avec une faible amplitude, ses mains avaient délaissé quelques instants les seins et le sexe, ainsi prenant Baby par les hanches il ne perdait rien du spectacle hallucinant des introspections de son phallus.

Baby avait perdu pied depuis longtemps, jamais sodomisation n’avait été faîte avec tant d’amour, de douceur ; caressée de toutes parts elle sentait des élancements dans tout son corps, ce n’était pas encore la jouissance, mais elle la sentait monter doucement ; jamais son clitoris n’avait été si gros, si raide, la moindre caresse provoquait chez elle des contorsions incontrôlées, des serrements de ses cuisses, la houle lascive de sa croupe fendue.
Elle sentait le gland si doux en elle, elle avait adoré l’instant où elle s’était ouverte sur lui, il entrait et sortait maintenant, Pierre les mains sur ses hanches l’attirait vers lui et la repoussait, quand le gland était en elle elle se serrait sur lui, sur sa hampe plus grosse, il devait la forcer de l’intérieur pour sortir, c’était une sorte de boutonnage continu de son anus.
Une main de Baby prit la place délaissée, tandis qu’une chaleur envahissait progressivement son cul, elle se caressa la moule et le clito gaillard jusqu’à sa racine dans son ventre; peu à peu Pierre s’enfonçait en elle par des va et viens de plus en plus amples, de plus en plus rapides, elle entendait son souffle court, ses plaintes continues, ses mains crispées sur sa taille.
Bientôt elle sentit s’approcher les couilles sous son cul, les baloches s’agitaient au rythme des pénétrations et venaient fouailler sa chatte, et puis se fut le bruit régulier, le claquement du ventre dur de son amant sur ses fesses, lors d’un enfoncement sa main saisit la paire de valseuses forçant Pierre à rester en place, à fond. Baby se caressait maintenant la vulve avec ces attributs masculins, les faisant rouler entre ses lèvres.
Leur jouissance éclata simultanément.
Celle de Baby était plus complète que lors d’un baisage ordinaire, elle se sentait pleine, la verge bien serrée dans son cul, ce cul si sensible, gorgé de sang, terminus d’une infinité de cellules nerveuses ; oui on peut jouir par le cul lorsqu’il est investi par une queue prévenante et si en plus on se caresse la chatte, si votre amant se déhanche sur vous, tordant son pieu dans l’œillet de l’anus déformé, s’il vous pince la pointes raidies de vos tétins ; les tournant entres ses doigts.

La jouissance vous envahit alors dans tout le corps, on n’est plus maîtresse de son corps qui s’agite en tout sens, on est saisie de contorsions qui paraîtraient grotesques à deux amants qui ne sauraient atteindre cette complicité, ce sommet du plaisir commun.
Jamais Pierre n’avais eu cette sensation, jamais son sexe n’avait connu la douceur de ce doux cloaque, ce puits sans fond plus serré qu’une chatte dilatée, moins rigide qu’une main serrée sur lui, moins armé qu’une bouche vorace, il avait déjà joui dans ces différents anneaux, jamais autant qu’en ce moment et pour la première fois dans un anus accueillant,
Il aimerait Baby toute sa vie pour cette preuve d’amour, il sentait monter des profondeurs une marée de bonheur, ces couilles pétries par son amante pesaient des tonnes ; ce qui ajoutait à son plaisir c’est de voir que Baby aussi était bien, cela se voyait à l’agitation de son corps, à la dureté de ses seins, sa chatte aussi s’était durcie, il s’agita encore plusieurs fois de toute la longueur de sa verge et puis il plongea, ils plongèrent dans la plus grande jouissance de leur vie.

Ils se retrouvèrent, écroulés l’un dans l’autre, allongés sur la moquette de la Mercédès, pantelants, éblouis, complètement nus ils ne surent jamais comment les derniers vêtements qu’ils portaient avant l’explosion de leurs sens s’enlevèrent ou s’arrachèrent, ce qu’ils surent quand côte à côte sur la banquette ils s’embrassèrent tendrement c’est qu’ils venaient de passer un des moments les plus forts de leur vie.
Ils se savaient proches du terme de ce séjour de rêve, pourraient ils revivre des instants aussi forts ? ils se regardaient dans les yeux, complices, heureux ; Pierre prit Baby dans ses bras, ils se serraient tendrement l’un contre l’autre se frôlant de leurs mains, au dehors le soleil dardait ses rayons sur le frais petit bosquet, nus ils sortirent de la voiture.
Sans pudeur de l’un envers l’autre, on aurait pu se croire au paradis terrestre, ils firent le tour du cabanon derrière lequel coulait une petite fontaine d’eau de source, Baby demanda à Pierre de s’approcher et prenant de l’eau dans ses mains elle lui nettoya le sexe, méticuleusement, il aurait du en avoir besoin, pourtant il était net et sentait bon ! elle se félicita d’avoir fait une toilette approfondie le matin avant le départ et de s’être ointe avec une huile odorante achetée à Grasse :
« - C’est incroyable chéri, tu bandes encore, après ce que nous venons de faire, après l’eau froide qui ratatine les verges les plus vigoureuses »
« - C’est toi qui me fait cet effet, tu l’as dit, c’est incroyable, mais toi, comment te sens tu ? depuis hier soir nous n’avons guère chômé »
« - moi tu sais, je tiens le choc, une femme peut faire l’amour, jouir indéfiniment quand son amant lui plaît et qu’il sait y faire, surtout quand elle sait qu’elle va jeûner les jours suivants »
« - tu me classes dans quelle catégorie ? »
« - dans la catégorie de ceux qui vont me baiser dans la cabanon !»

Et Baby éclata de ce rire qui lui plaisait si fort
Pierre trouva la clé dans un petit pot en grès et la porte s’ouvrit en grinçant, ils entrèrent, la pièce unique était dans une demie obscurité, il y avait tout le nécessaire pour mener une vie rustique, c’était très propre, manifestement le ménage était fait régulièrement, un lit convenable était placé dans un angle.
« - c’est vrai, tu veux que je te baise ? »
Comme réponse Baby s’allongea, la tête sur un oreiller, un rayon de soleil filtrant au travers des volets de bois révélait ses formes opulentes, Pierre s’étendit sur elle et se mit à genoux entre ses cuisses, il lui souleva les fesses en relevant ses cuisses avec ses bras, il coinça un coussin par dessous et s’approcha, il était à bonne hauteur, avec sa main il présenta son pénis entres les lèvres entrouvertes et d’un coup en se penchant vers l’être aimé il l’a trancha à fond.

Elle était prête à le recevoir c’était onctueux comme du miel, l’orgasme se déclencha immédiatement inquiétant par sa puissance, par des mouvements de leurs bassins ils se vautraient l’un dans l’autre.
Pour la première fois avec Pierre, Baby se laissa aller à son penchant naturel, un langage outrancier qui fouillait ses sens au paroxysme quand son intarissable envie de jouir tenaillait tout son corps.
« - ahhh...Pierre.... que c’est bon !....branles toi à fond...jouis.. gicle....continue plus vite...je la sens...elle est grosse tu sais....je jouis ....baise moi...dans la chatte c’est bon...c’est bien....parle moi toi aussi....insulte moi et après salaud tu m’encules....oui... ça t’étonnes....hein, Pierre ....la gentille petite Baby... devient comme une furie....encule moi encore...j’aime ça...ta queue dans mon cul...alors tu gicles ou tu te réserves pour mes fesses....tu les a aimées tout à l’heure...alors tu te décides...tu attends peut être que çà soit moi qui t’empale....t’en fait pas çà viendra »
Pierre se mit à l’unisson de cette comédie destinée à les exciter encore plus et quoiqu’il lui en coûta il se mit à la brusquer
« - ah tu aimes te faire fourrer le derrière et bien je suis là pour çà...aller tourne toi..... à genoux .... Quel cul tu as ma fille.... attends que je le graisse....tu sens mon gland dans ta moule toute mouillée....si tu le voyais comme il brille de foutre maintenant.....j’arrive....allez pousse....ouvre toi....Ahhh que c’est bon »
En effet Pierre n’eut aucun mal à entrer dans l’anus encore dilatée par les dernières pénétrations, il poussa à fond et prenant sa maîtresse par les hanches il la pistonna énergiquement, il n’eût de cesse que de la voir se tordre de plaisir et de l’entendre geindre avant d’hurler en plein orgasme.
C’est alors qu’au dessus du lit, sur l’étagère il aperçu sa solide canne de montagne qu’il avait acheté l’an passé, tournée dans un bois noueux l’extrémité en ivoire cannelé était recourbée en un gracieux demi cercle ; dans un état second.

Pierre saisit la canne et la présenta sous son amante agenouillée, l’extrémité recourbée dans l’entrecuisse, la canne passant entre ses seins, il n’eut pas à chercher longtemps pour introduire l’embout cannelé dans la vulve lubrifiée et pour l’agiter en cadence avec son sexe dans le trou voisin .
Cette double pénétration désorienta complètement Baby attaquée de toutes parts, ne sachant que serrer de la verge dans son cul ou de l’ivoire dans son vagin s’abandonna, elle s’agita si fort de plaisir que Pierre en plein orgasme éjacula au fond de son cul dilaté ; quelques minutes plus tard ils s’écroulaient l’un sur l’autre.
Ils mirent un moment avant de se remettre de cet extraordinaire accouplement, Pierre fut le premier à réagir :
« - Pardon, ma petite Baby de t’avoir insulté... pardon pour la fin, je ne sais ce qui m’a pris avec cette canne.... si tu savais comme je t’aime.... comme j’ai la plus haute estime pour toi...je ne voudrai pas que tu crois que je te prends pour... »
« - tu as fini de geindre, je t’ai provoqué exprès, je suis un peu dominatrice tu sais....j’ai beaucoup aimé tout ce que nous avons fait, je crois que je m’en souviendrai toujours, mais là je t’avoue j’ai mon compte, ne compte pas trop sur moi pour conduire ce soir....allez ne te tracasse pas c’était très très bien »

Les deux amants remirent un peu d’ordre dans le cabanon, firent une dernière ablution à la source, s’habillèrent, Pierre prit le volant avec Baby à ses côtés, ils se regardèrent intensément se vissèrent un petit baiser sur les lèvres et la Mercédès démarra en direction du nord.
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Histoire de Pierre le Grand

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Commentaires du récit : Tendre voyage

Le 14/04/2010 - 23:09 par Paradise Kiss
Encore une merveilleuse histoire, merci Pierre de me faire vibrer et mouiller comme une malade à chacuns de tes récits... Continu comme çà

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