Une première pour elle

Pour mieux comprendre ma façon de vivre aujourd'hui, il faut aussi comprendre mon ouverture d'esprit et cela ne s'est pas fait du jour au lendemain. J'apprécie l'écrit et les gens apprécient ma prose. Il me faudra encore du temps pour m'améliorer. J'ai mon savoir-faire avec les gens en général. En fait, je suis assez sociable et sympathique au premier abord et pas uniquement avec mes futures amantes. Je le suis aussi avec mon entourage. C'est une zen attitude qui se cultive au quotidien. Si un jour, j'ai initié une femme dans un nouveau domaine, je n'en suis que plus satisfait et content.

Pour moi mon futur est fait d'amour avec une amante qui me titillera mon corps et mon esprit. Je suis certain que ces échanges me réconforteront dans l'idée que mon quotidien n'est pas si morose que ça. Surtout si on se laisse un brin de liberté créatrice pour retranscrire à l'écrit le ressentit des instants inoubliables et partagés.

Depuis un an, chacune de mes amantes m’a apprécié à sa façon et surtout je ne me suis jamais interdit d'aimer ou d’apprécier la compagnie de quelqu'un. Je ne suis fidèle qu'à mes sentiments et pas la propriété d'une ou plusieurs personnes.

Voici le récit d'une fois il y a très longtemps.
Avec une étudiante arrivée en stage de première année, quand j'étais en deuxième.
Elle avait à peine dix-neuf ans, moi "déjà" vingt-deux, on était en 1999. Des yeux bleus pétillants, sérieuse et intelligente, je l'avais prise sous mon aile en lui proposant d'être son tuteur de deuxième année. Elle venait d'arriver en stage de première année à l'hôpital. Petit à petit notre connivence au stage grandit de jour en jour. Elle me confia qu'elle se lançait dans une relation avec un mec d'une autre fac pour la première fois. Elle avait peur et appréhendait le face à face au lit avec un gars de 25 ans et aussi expérimenté que lui, d'après elle... Rien de spécial entre nous, on avait pour habitude de manger entre amis au resto universitaire, mais un soir avant d'aller manger avec les amis, on sortit en avance des cours et on alla attendre dans son studio l'heure du repas.

Il était encore 16h30, on avait donc deux heures et demi devant nous. L'air de rien on discutait, on parlait, on riait des profs, des petites remarques des collègues stagiaires, des petites railleries à cause de notre connivence qui laissait présager une aventure entre nous deux. En tout cas on discutait de tout et de rien, les yeux dans les yeux, les sourires en coin et les regards complices. Serait-ce la première fois que j'incitais une bonne amie à aller plus loin ? Allongés vétus sur son lit, on discutait sans gêne en tête à tête. Elle se confiait de nouveau et m'avouait qu'elle n'avait pas encore osé aller plus loin avec son copain et me harcelait de questions sur mon premier vécu au lit avec ma première copine, etc... Je lui répondais du mieux que je pouvais. Je la sentais trop nerveuse, trop portée sur la chose. A chaque explication rassurante que je lui donnais, je m’enivrait de beaux souvenirs de mes premiers ébats.

Soudain, je stoppai la conversation en disant : "laisse-moi faire" ce à quoi elle répondit "oui !". Je vous laisse imaginer ce qui s'en suivit ;)

Déjà allongés sur le lit, je passai mes deux mains sur ces épaules pour les découvrir en abaissant légèrement son chemisier. Les regards se firent encore plus complices, plus brûlants, on se mit à rougir, la chaleur corporelle nous envahissant. Je ne me souviens plus très bien comment on se retrouva tout nus, mais je me vois encore haleter de plaisir à la voir prendre mon sexe en succion délicieuse, moi assis sur le bord du lit, elle la tête entre mes jambes mon regard porté sur son fessier en vue oblique et envoutante ! Après m'avoir enfilé tant bien que mal un préservatif (cela devait être pour elle une de ses premières fois sexuelles...) elle vint se planter comme une amazone sur son cheval et me jeta en arrière sur le lit. Elle fit mine de maîtriser la situation, mais ses va-et-vient n'étaient pas encore très assurés et expérimentés, ni en cadence, ni en puissance. Je l'aidais, la rassurais et j'en profitais pour prendre mon plaisir en tripotant ses seins ballants au-dessus de ma tête. Je jouis à cette cadence en deux à trois minutes environ. Elle me remercia de ce petit moment de plaisir, même si elle n'avait pas été jusqu'à jouir. On se rhabilla et on alla manger au resto universitaire avec nos amis comme si de rien n'était. Le lendemain elle m'avoua avoir pris son pied avec son copain, le soir-même, après le diner ! :)

Il se peut que, parfois -et cela s'est vérifié plusieurs fois par la suite- l'amour en fin d'après-midi ne soit en fait qu'un catalyseur pour une soirée d'ébats amoureux ou une nuit d'amour réussie.

L'amant d'expérimentation ne remplace pas l'autre, mais le magnifie ! Le jeu consiste à démultiplier ensuite son ressenti avec "l'être cher" et pas à s’enliser dans des comparaisons du genre : le premier a pris son temps, le second y vas comme une bête, mais finalement j'adore qu'on me prenne en force et en levrette, etc... Mon but c'est d'apprécier au mieux le désir charnel et sensuel de tous les sens mis en éveil !