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Une relecture originale 1

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Lue : 9800 fois - Commentaire(s) : 1 - Histoire postée le 07/04/2011

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Les grèves ... Il arrive parfois que cela provoque des situations très inattendues.
Je travaille dans une petite maison d'édition près des Invalides. Je suis crevée; pour pouvoir aller bosser, je me lève tous les jours à 4heures. Je subis entre trois à quatre heures de trajet. Je reste tard le soir au bureau pour minimiser la durée du trajet retour.

Mon boulot ? Dénicheuse de talents ... Je lis les manuscrits, j'épluche, je fais un premier tri. Célibataire avertie et convaincue, je profite de mon temps libre pour lire. Mon métier, c'est une véritable passion. Un bonheur. Tout pourrait être parfait si ...

... Mon supérieur direct n'était pas ce crétin prétentieux et imbu de sa toute petite personne. Monsieur aime se montrer, pavaner. Une chose que je dois lui reconnaître, c'est son élégance; il a un goût prononcé pour la mode et ne commet jamais d'impairs en la matière. En revanche, côté relations humaines, il descend directement de Cro-Magnon, sans passer par la case évolution.

Un rustre pur sucre, sans aucun esprit; Il passe son temps à reluquer les femmes, jeunes et jolies de préférences. Adepte des remarques lourdes et grasses, il ne rechigne pas de temps à autre à provoquer "fortuitement" un contact avec la jeune femme qu'il espère baiser au plus vite.
Pour schématiser, c'est une purge.

21 heures 30... Les bureaux sont vides, et la rue s'est maintenant fluidifiée. J'ai une chance d'arriver pas trop tard chez moi. J'éteins le pc, enfile mon manteau et direction l'ascenseur. Comme toujours, cet appareil est lent, tarde, m'impatiente. Le "Gling" miteux annonce l'ouverture imminente des portes. Mon sourire revient, les portes s'ouvrent. Mon sourire s'efface.
Il est là. Monsieur "moi je". Le plus beau du quartier ...
"Allez ma grande, fais un effort. Il est tard, tu es crevée !"

A regret, j'entre la cabine qui me semble subitement terriblement étroite. Je me fends d'un "Bonsoir" aussi aimable que possible, et je lui tourne le dos, histoire de faire face aux portes. Nous entamons notre descente. Ma descente aux enfers.
"Mademoiselle ?"

Pitié, pas ça. Pas une conversation. Je ne suis pas d'humeur !
-Excusez-moi, mais êtes-vous en voiture ?
- Heu ... oui ...
(Merde, il est où le piège ?)
- Serait-ce possible de me rendre un petit service ?
- Je ne sais pas ... Peut-être ... oui ...
(Merde ... Pourquoi je n'ai pas dit non ?)
- Pourriez-vous me déposer, à un hôtel, sur votre trajet ? Dormir ici me ferait gagner un temps précieux pour demain.
- Oui, bien sûr ...
(Ouf. Je le jette au premier bouiboui venu, et basta !)
- Je vous remercie ...
- Je vous en prie !
(et arrête de reluquer mon cul ! même pas foutu d'être discret !)

Installés dans la voiture, un silence franchement lourd s'installe; nous sommes mal à l'aise, un peu gênés, mais je m'amuse tout de même de le voir emprunté. Après tout, il est peut-être presque normal ?
Zou, direction la maison. Je vais passer devant "Les 3 Clefs" ... Ce n’est pas le luxe, mais propre et à un prix raisonnable. Il s'en accommodera pour cette nuit. Par correction, j'attends un peu tandis qu'il palabre avec le réceptionniste.

C'est vraiment pas ma journée ... L'hôtel est plein, et aux alentours, pas une chambre de libre. Avant de redémarrer, je crois que je le regarde avec un air tellement triste qu'il s'empresse de me dire :
-Ne vous inquiétez pas, Mademoiselle. Je descendrai à la prochaine station de taxi. Il en a bien un qui passera ...
Et voilà, je culpabilise ... Ce malotru est doué !
- Non ... écoutez, je ... Je peux vous héberger pour cette nuit ... Si le confort d'un canapé ne vous effraie pas !
- Vraiment ? Merci ... Avec plaisir ...

Des fois, je me demande où je vais chercher toutes ces bonnes idées ! Avec un peu de chance, il croit que je lui fais du gringue ! Machinalement, je tire sur ma jupe, pour masquer à sa vue mes cuisses. Je sens mes joues rosir ...
- Mademoiselle, soyez sans crainte. Je me ferai tout petit et discret. Et puis, ne soyez pas gênée, vous n'êtes pas mon, enfin ... je veux dire ...
- Rassurez-vous, vous n'êtes pas mon genre non plus. On est dans la galère, je vous rends service. Rien de plus.

Je ne pensais pas qu'un homme pouvait concentrer tant de goujaterie ! Pas son genre, je crois rêver. Bon, je ne suis pas Heidi Klum, mais quand même ! Ça ne se dit pas des choses comme ça. Pauvre type !
Le reste du trajet se fait dans un silence résolument pesant. De temps en temps, je le regarde en coin. Dommage qu'il soit si con, il est canon ...
Arrivés chez moi, je lui présente rapidement les lieux ... Il a tout de même la politesse de me complimenter sur mon appart, et se propose de commander le repas.

Non mangeons Chinois, en parlant de sujets fourre-tout, sans risque de polémique, ou de désaccord.
0h15 ... J'ai sommeil, et je lui donne de quoi s'installer confortablement sur le canapé.
Dans ma chambre, je me déshabille, et j'en profite pour prendre une petit douche qui achève de me détendre. Ensuite, je cède à un rituel immuable. La lecture avant de dormir...
Je suis tirée de ma lecture par la porte ma chambre qui s'ouvre ...
- Veuillez m'excuser, mais j'ai frappé à la porte, et vous n'avez pas répondu. Comme il y avait de la lumière ...
(Ben voyons ! Je n'ai rien entendu, et je crois surtout que tu as tenté ta chance ! Pas de bol, il n'y a rien à voir)
- Vous trouvez encore le courage de lire ?
- Ho ... oui ! ... Ce n'est rien, juste un petit manuscrit pour le bureau, je voulais m'avancer un peu ... Mais vraiment sans intérêt ... J'allais éteindre ... Bonsoir ...
(Si avec ça il ne comprend pas, alors vraiment, c'est un cas désespéré !)
- Vous savez, ce que j'aime dans notre métier, outre le plaisir des mots, c'est confronter les opinions, les points de vue, le ressenti des lecteurs autour d'un livre ...
(c'est cas définitivement désespéré !!!!!)

Il approche de mon lit, et s'assied sur le bord, juste à côté de moi. Il attrape le manuscrit.
(Non, pas ça, pitié ! Quelle journée pourrie ! Je suis mortifiée)
Ses yeux s'illuminent, sa bouche esquisse un sourire narquois. Mes joues rosissent douloureusement ...
Il se racle la gorge, et entame la lecture d'un passage :
" Je suis en nage. Je déteste ça ! La poussée d'abord, puis l'avion qui quitte le sol. La sensation insupportable de n'être plus sur la terre, d'être toute entière suspendue à cette carlingue ... pendant le stage, ils m'ont expliqué qu'il fallait fermer les yeux. Faire abstraction de l'environnement. Alors je ferme les yeux, je m'applique à trouver une respiration plus calme, plus fluide ... et les images viennent me percuter, le commandant, ses deux équipiers ... les sourires, les contacts, les parfums, les voix ... J'ouvre vite les yeux, car je cède bien trop vite, mon corps exprime exagérément mes désirs ... je suis à la fois honteuse et amusée ... je suis en train de mouiller ma culotte, au milieu de tous ces gens, alors que je suis en proie à cette maudite trouille de l'avion ! je prends un livre, je reprends mes esprits ... tout du moins, je tente ..."
Il tourne quelques pages et continue ...
"Ses mains sont viriles, puissantes, les doigts épais cernent vite mes tétons déjà dressés ... cet abandon rapide ne me ressemble pas. Pourtant ... je fixe le commandant de bord j'ai envie de sa bouche, je n'ose pas l'appeler ! Il s'approche doucement. Il effleure ma bouche, mes lèvres ... il me plaque contre sylvain, sa langue s'enroule autour de la mienne, julien embrasse le tissu de ma culotte, je sens grossir la hampe de sylvain dans mon dos."

Ses lèvres sont douces, sa langue brûlante et fraîche. Je la sens tressauter sous les assauts de mes équipiers. Les bruits d'air disparaissent. Je n'entends plus les moteurs, seulement les cœurs qui tapent. Sylvain pousse un grognement, suivi très vite d'un "zip" très explicite.

"Ils semblent habitués, ils semblent parfaitement synchronisés ... julien soulève ma robe plus haut encore, et aussitôt, la hampe épaisse se loge entre mes cuisses. Frottant le tissu de ma culotte avec force"

Je recule pour permettre à julien de se lever. Il fait tourner mon siège, s'assied dessus. Il enlève son pantalon, extrait sa queue de son boxer ...

"J'en veux plus ... je me penche en avant, gobe le gland avec fougue, avant de lécher ce membre sur toute sa hauteur. Le commandant de bord demande à sylvain de se pousser, il s'exécute sans broncher. Il est derrière moi ... ses yeux bleu lagon rivés sur mon cul "Je suis sûre que demoiselle, je suis heureux de constater que vous avez, comme moi, besoin de baiser !

Je suis abasourdie ... Aux abords de mon petit bouton, les doigts m'électrisent; mais pour garder la main, je noie mon soupir difficilement contrôlé dans le bruit fracassant d'une gifle cinglante ...
J'affiche un sourire de vainqueur, le message est clair. Il s'esclaffe, en portant la main à sa joue ...
- Celle-là était belle ! Quelle puissance ! Tsssss ... ça chauffe !
Son rire et son ton me mettent hors de moi ... Mais je me rends compte qu'il n'a pas enlevé sa main. Pire ... Il me caresse lentement, et il fait naître une frustration violente ...
Il regarde les piles de bouquins dans la chambre et me délaisse. Il en prend un, le feuillette rapidement, puis le jette au sol, et continue avec une relative frénésie. Me voilà terriblement excitée, excédée par ce type qui met tout sens dessus-dessous, et je n'ai plus qu’une envie : baiser.
- Aaaaaahhh ! Celui-ci sera parfait !

Il le feuillette rapidement, puis marque une page. Il le referme et vient vers moi, me prend la main et me tire du lit, avant de m'entraîner dans le salon.
- Hé, non mais ça ne va pas ?!?
- Allons, ne boudez pas votre plaisir !!
- Prétentieux !
- Pimbêche !
- Obsédé !
- Vieille fille !

Le choc ... Vieille fille, moi ? Ce type est vraiment à claquer ! Il est content, sourit, et est visiblement ravi de m'avoir cloué le bec. Moi, je suis énervée, je perds mes moyens. Je n'aime pas ça ...
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